⊹mois de septemrbe le forum arbore maintenant sa seizième version, le forum est la folie incarnée ! Il ne faut pas se perdre dans la tête des autres, pourtant, c'est si facile ! Nous avons droit à -cajou. (andie) l'énervée qui nous offre une version plutôt automnale ! Les codes sont toujours offert par ce diable en personne et vous offre même quelques nouveautés sur le plan visuel! Dévoré les nouveautés avec appétit et ayez le ventre plein !
⊹ C'est la rentrée Septembre ! Les jeunes sont de retour en classe et il faut le dire, certains sont assez cinglé pour déjà se lancer dans la fête ! En même temps, ce n'est pas encore le temps des examens ! Profitez de la rentrée les jeunes ! Qui sait, avec tout ce qui se passe ce qui pourrait arriver!
Il y avait des jours comme aujourd’hui où il aurait mieux fallu rester coucher. La journée n’avait pas bien commencé déjà. Ce matin je m’étais levée un peu patraque si bien que je tenais à peine debout. A chaque pas, j’étais obligée de me tenir à chaque mur opposé du couloir menant à la salle de bain depuis ma chambre. J’avais pris quelques minutes à me décider à rejoindre la douche car j’avais peur de m’y effondrer puis finalement la douche m’avait fait un bien fou. Mais le mauvais début de journée n’allait pas s’arrêter là puisque au moment de me rendre à l’hôpital je tombais face à la route que je prenais habituellement qui était fermée. J’avais donc été contrainte de faire le tour de la ville pour rattraper un petit bout de route que j’aurai pu récupérer directement. Ainsi, je n’arrivais pas de bon poil à l’hôpital mais j’espérais que ma “malchance” allait se calmer au cours de la journée et que j’allais pouvoir faire une garde relativement tranquillement, je l’espérais du moins. Malheureusement, ce que j’avais espéré n’arriva pas. La journée continua aussi mal, voire plus encore, qu’elle n’avait commencé. Durant ma garde, j’avais perdu un patient, pas du tout par ma faute mais ça m’embêtait car ce n’était jamais quelque chose qu’un médecin appréciait et puis je suivais ce patient depuis un moment maintenant. Après avoir dû annoncer l’heure du décès, j’avais besoin d’une pause. Pour ça, je filais en salle de garde pour boire une boisson chaude et tenter de me détendre un peu. En arrivant, Rhett était là. “Salut Rhett, ça va ?” J’esquissais un timide sourire et entrait me servir un café avant d’aller me poser dans le canapé. “Je ne sais pas toi, mais moi je ne passe pas une bonne journée…”
Sujet: Re: Quelle journée de merde... (+) Rhett 2020-07-28, 11:51
J’avais travaillé une partie de la soirée et j’étais de garde pour la nuit. Ce n’était pas ma première fois, mais ça ne m’était pas arrivé souvent. Ça restait encore étrange pour moi, ça venait perturber mon quotidien, mais j’avais envie de croire que j’allais m’y faire. Je m’étais adapté à bien des situations lorsque je travaillais pour Médecins Sans Frontières, j’allais m’adapter à celle-ci. Je n’avais pas nécessairement le choix de toute façon. Ayant fait le tour de mes petits patients avant que ce soit l’heure pour lui de dormir, je compris que je pouvais m’accorder une pause. Je me rendis donc dans la salle de repos et je m’installai dans un fauteuil. Parce que mon pied commençait à me faire souffrir un peu. C’était normal, m’avait-on dit. On m’avait aussi précisé que je me devais de me reposer lorsque possible. Là, tout de suite, aurait été un bon moment pour retirer ma prothèse. Étant seul, j’y songeai, mais lorsque la porte s’ouvris, j’abandonnai l’idée. Regardant qui arrivait, je vis Joyce entrer, la mine plutôt basse. Je ne passai pas de commentaire, me contentant de répondre à sa question avec un petit: « Ça va… » Je me dis ensuite que le plus simple, naturel et gentil serait de lui retourner la question, mais je n’eus pas le temps de le faire; elle me dit directement qu’elle ne passait pas une bonne journée. Je m’en doutais, mais je me trouvai quand même à froncer les sourcils, puis à lui demander: « Qu’est-ce qui se passe… ? » Non pas que j’étais curieux et que je voulais absolument le savoir, mais parce que je voulais lui donner l’occasion de se confier si elle en ressentait le besoin. Je n’avais aucun mal d’être une oreille attentive si elle le souhaitait.