⊹mois de septemrbe le forum arbore maintenant sa seizième version, le forum est la folie incarnée ! Il ne faut pas se perdre dans la tête des autres, pourtant, c'est si facile ! Nous avons droit à -cajou. (andie) l'énervée qui nous offre une version plutôt automnale ! Les codes sont toujours offert par ce diable en personne et vous offre même quelques nouveautés sur le plan visuel! Dévoré les nouveautés avec appétit et ayez le ventre plein !
⊹ C'est la rentrée Septembre ! Les jeunes sont de retour en classe et il faut le dire, certains sont assez cinglé pour déjà se lancer dans la fête ! En même temps, ce n'est pas encore le temps des examens ! Profitez de la rentrée les jeunes ! Qui sait, avec tout ce qui se passe ce qui pourrait arriver!
Sujet: (drew&earlyne) Let me help you 2020-05-04, 20:49
C’était une journée au travail normale et pourtant, c’était loin d’être une journée comme les autres. Aujourd’hui, on m’accordait la possibilité de faire ma première séance d’équithérapie. Depuis que j’avais suivi et presque complété ma formation à distance, c’était tout ce que j’attendais, pour voir si ça donnait des résultats, pour voir si c’était une voie que je souhaitais prendre dans un avenir rapproché, trouver quoi faire de ma vie, pour de bon cette fois-ci. Inutile de dire qu’à cette idée, j’étais surexcitée, mais aussi terriblement nerveuse. Nerveuse parce que je craignais de toute faire planter, je craignais de ne pas être prise au sérieux - d’autant plus qu’on m’avait dit que c’était pour un adulte, même si j’ignorais son âge, les chances étaient élevées qu’il soit plus vieux que moi - je craignais absolument tout par rapport à ça. Inutile de mentionner que ma nuit de sommeil fut très courte, et bien agitée. Le pire, c’était que je ne m’étais pas réveillée avec cette envie de fermer mon alarme et ne pas aller travailler. J’espérais être prête et je n’avais surtout pas envie de me défiler. Par contre, je mangeai moins que d’habitude, me contentant d’un café et d’un simple fruit. Je pris mes affaires, et je me rendis au ranch dans ma voiture, comme j’avais l’habitude de le faire. Arrivée, je ne fis pas comme à la normale, je n’attendis pas qu’on me dise quoi faire en passant du temps avec mon propre cheval, Wildfire. Je me rendis à l’accueil, puisqu’apparemment, c’est ce qu’on avait dit à mon patient, de se rendre à l’accueil et que j’allais l’y rencontrer. Nul besoin d’aller préparer un cheval, tout se ferait pendant la séance. Enfin, c’était ce que je supposais. J’avais appris que personne n’était pareil, personne n’était prêt à tout faire en une fois. Je préférais du coup ne pas avoir d’attentes. Mais rester dans le bâtiment où se trouvait la réception du ranch, ce n’était pas mon fort, d’où le fait que je commençai à faire les cent pas en tentant de rester calme, guettant par moments l’entrée du ranch pour voir si quelqu’un s’approchait.
Sujet: Re: (drew&earlyne) Let me help you 2020-05-25, 20:00
Alors que je n’étais pas une personne anxieuse de nature, là, trop de questions étaient en train de tourner dans ma tête. Est-ce que la personne serait là ? Combien de temps en retard si elle l’était ? Qui allait devoir prendre la parole en premier ? Qu’allais-je dire ? Ferais-je mieux de faire la conversation, l’emmener aux écuries, poser des questions ? Étais-je vraiment prête à faire ça ? Et si finalement, je n’étais pas faite pour ce travail ? Et si on m’avait fait confiance à tord ? Aller jusque là dans mes idées, évidemment, ne me plaisait pas mais je ne contrôlais pas ce que je pensais. Au final, et heureusement d’ailleurs, je fus arrêtée lorsque quelqu’un entra. Et ce quelqu’un, clairement, n’était pas ce à quoi je m’attendais. On pourrait me dire que c’était le petit-ami d’une de mes collègues que j’y croirais, et j’en serais particulièrement jalouse. Et ce n’était même pas dans ma nature ! Décidément, cette nouvelle expérience était en train de faire une personne qui me surprenait, et pas nécessairement dans le bon sens. Et la raison pour laquelle je pensais ça, c’était que cet individu, cet homme était tellement… Rien à voir avec ce que j’avais pu côtoyer à l’université. Certains étaient plus vieux sur le campus. Jackson était plus vieux que moi. Et pourtant, à côté de cet homme, c’était un gamin. Et que dire de ma personne ? Je m’attendais à une personne plus vieille que moi, je m’étais préparée à l’éventualité. Enfin, je pensais que je m’étais préparée à l’éventualité et pourtant, je me retrouvais particulièrement déstabilisée. C’était à un tel point qu’il me fallut au moins trois bonnes secondes - non, cinq, mais je voulais me convaincre que c’était trois pour ne pas paraitre trop idiote - avant de dire: « Bonjour… » Encore un moment de silence. Je ne pouvais même pas lui indiquer l’accueil ou la personne qui saurait l’aider; j’étais la seule en ces lieux en ce moment. Je ne m’en rendis pas compte dans un premier temps, obligée de regarder autour pour le constater avant de dire: « Je… Je peux… Vous aider… ? » Autre constatation; Il n’y avait rien d’autre au programme à cette heure que l’équithérapie. Mais c’était comme si je ne pouvais pas le réaliser que ce client, c’était… mon client. Non, ça ne se pouvait pas. L’idéal aurait été que je lui pose la question, mais à la place, ce qui sortit de ma bouche, ce fut: « Vous cherchez quelqu’un peut-être… ? » L’hypothèse du petit-ami m’était revenue en tête pendant un instant, toujours en étant dans le déni, et ma voix s’était voulue un peu moins sûre, d’où le fait qu’après ça, je choisis de carrément me taire, et attendre une réponse, sans me sentir bien à l’aise d’être en sa présence, et sans être vraiment capable de totalement m’expliquer pourquoi.
Sujet: Re: (drew&earlyne) Let me help you 2020-07-27, 12:57
Merde. Merde de merde de merde. C’était lui, mon patient. Histoire de ne pas avoir de réaction un peu trop exagérée que je ne saurais contrôler ou juste ne pas rougir de façon incroyable, je me pinçai les lèvres, faisant tout mon possible pour garder ma contenance, faire passer ma surprise, passer au-dessus de mes émotions pour pouvoir faire du bon boulot. Si je n’y parvenais pas pour ma première fois, c’était évident que mon patron ne me laisserait plus jamais avoir de client pour de l’équithérapie, surtout que je le savais très bien que c’était là un essai, puisque ce n’était pas quelque chose de courant ici, sauf quand ils faisaient affaire avec une personne venant de l’externe. Je n’avais pas envie de faire mauvaise impression, mais je n’avais pas envie de perdre mon boulot non plus, surtout que c’était quelque chose que j’avais envie de faire et qui me motivait vraiment. Ce n’était pas bien courant dans ma vie depuis mon accident. Mais clairement, je ne pouvais pas faire bonne impression si je ne disais rien. Me bottant le derrière pour dire quelque chose, je finis par dire: « Ce… C’est moi ! Mademoiselle Hawkins ! » Et sortant de ma bouche, c’était d’un ridicule sans nom, j’en avais l’impression. Cherchant à me ressaisir, je me calmai, et je dis: « Euh enfin… Vous pouvez m’appeler Earlyne. » C’était évident pour moi depuis longtemps que je ne voulais pas me faire appeler « mademoiselle » ou quelque chose comme ça. Ce n’était pas que pour lui, je le disais avec chaque personne avec qui j’interagissais au ranch. Satisfaite d’avoir mis ça au clair, j’ajoutai ensuite: « Vous devez être… Monsieur Stevens ? » Et sur ces mots, je lui tendis la main, dans l’intention de rendre ces présentations plus formelles. Parce que c’était ainsi que je pensais que c’était le mieux d’agir ? L’était-ce vraiment toutefois ? Je ne saurais le dire. Je devais avouer que j’étais encore déstabilisée de ne pas avoir un enfant, ou un vieil adulte devant moi, comme je l’avais pensé dans un premier temps. Et que dire de son apparence… Il faudrait clairement que je me ressaisisse, que je me fasse à l’idée et ce, vite.