C'est évidemment le jour où je me dois d'être à l'heure, que tout se ligue contre moi. Enfin tout peut être pas mais disons qu'Annabeth quand elle s'y met est une bonne source de contretemps, surtout quand son doudou deviens introuvable. Evidemment je ne peux pas l'emmener à la crèche sans cette peluche, sinon ce seras le drame. Depuis le temps que je me dis qu'il faut que j'achète un double pour ce genre de cas, il vas vraiment falloir que je le fasse. C'est en me souvenant que ma fille est venue dans mon lit cette nuit après un cauchemar que je retrouve la peluche, bien coincée au fond de mon lit. Je quitte l'appartement avec un quart d'heure de retard, je pourrais rattraper mon retard en roulant comme une folle, mais je ne prend aucun risque quand ma fille se trouve dans la voiture, ni quand je suis seule d'ailleurs, je n'ai pas envie de rendre ma fille orpheline. Je me rendais à l'université pour déposer ma fille, j'avais de la chance, cette faculté possédait une crèche ouverte pour les étudiant comme les professeurs, sans ça je ne sais vraiment pas comment j'aurais pu continuer mes études. J'y dépose Annabeth, qui veut évidemment un dernier câlin puis un dernier dernier câlin. Là encore ce n'est pas comme ça que je vais rattraper mon retard. Un dernier au revoir à Beth maintenant dans les bras d'une des auxiliaires et je retourne le plus vite possible à ma voiture. Evidemment mon portable fait des siennes et met un temps fou à me donner l'itinéraire pour me rendre sur mon lieu de stage. Quand j'arrive enfin sur place, c'est avec dix minutes de retard, moins que je ne le craignait mais pour une personne qui comme moi déteste me faire remarquer, c'est dix minutes de trop.  Je rentre dans le refuge, partant à la recherche de quelqu'un. C'est là que je tombe sur la femme qui seras mon maître de stage, Hazel, je l'avais rencontré brièvement pour convenir de ce stage « Bonjour, je suis vraiment désolé, en temps normal je suis ponctuelle... Ma fille avait perdu son doudou »

( Pando )

Aujourd’hui était pour moi une journée un peu spéciale. J’allais pour la première fois accueillir une étudiante en stage. Je n’avais jamais fait ça auparavant, et je redoutais un peu. Est-ce que l’étudiante, du nom d’Aspen, allait m’apprécier ? Est-ce que le stage allait bien se passer ? Est-ce que ça allait lui plaire ? Je me posais tout un tas de questions et cela ne m’aidait pas du tout à me détendre. J’avais brièvement rencontré Aspen quelques temps plus tôt pour convenir de ce stage qu’elle allait effectuer au sein du refuge animalier dans lequel je travaillais en tant que soigneuse depuis quelques temps maintenant. Avant ça, j’étais vétérinaire mais suite à la naissance de mon fils Freddie, j’avais décidé d’arrêter mon métier pour me consacrer entièrement à mon enfant. Et j’avais finalement bien fait puisque Teddy avait ensuite disparu pendant cinq ans me laissant seule pour élever notre enfant, ce qui n’était pas simple. D’autant que j’avais dû tout apprendre, étant mère pour la première fois. Mais je savais que c’était difficile pour toutes les mères et je savais que j’apprendrais sur le tas, comme tout le monde, et qu’il n’y avait aucune raison que je n’y parvienne pas.

J’avais décidé d’arriver un peu plus tôt au refuge ce matin afin de prendre mon temps et me préparer un peu à l’arrivée d’Aspen. Après, je me disais que ce n’était pas très différent d’une personne qui viendrait là pour être formée à un poste du refuge, alors je me disais que j’allais agir avec elle comme si elle venait travailler dans le refuge. Simplement, je lui montrerais et la laisserais faire par la suite des tâches que j’exerçais chaque jour pour le bien des animaux comme nettoyer leur lieu de vie, les nourrir.

Il était l’heure, et Aspen n’était toujours pas là. Visiblement, elle avait soit oublié le jour de début de son stage ou elle avait malheureusement été victime d’une panne de réveil qui allait la mettre affreusement en retard. Alors que j’étais à l’accueil en train de vérifier quelques papiers administratifs concernant quelques récentes adoptions d’animaux, la jeune femme arriva. Elle s’excusait d’être en retard, m’indiquant qu’elle était habituellement ponctuelle mais que c’était une histoire de doudou perdu avec sa fille. Cette histoire me fit sourire et me fit d’ailleurs penser que cela m’était arrivé à quelques fois avec Freddie et que ça m’arriverait sans doute encore quand mon bébé serait né. « Bonjour Aspen, il n’y a aucun souci ne t’en fais pas. Cela peut arriver, tant qu’elle ne perd pas son doudou tous les jours, je pense que ça devrait aller. Je comprends bien que les enfants sont source d’aléas, on fera avec ne t’en fais pas. » Je me voulais rassurante et bienveillante pour la jeune femme. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal dès le début pour un petit retard de rien du tout. Cela ne me posait pas de problème à condition que ce ne soit évidemment pas tous les jours ainsi. « Suis-moi, on va aller déposer tes affaires au vestiaire. » Je filais ensuite en direction des vestiaires suivie de la jeune femme. « Tu peux laisser tes affaires dans ce casier, c’est le tien pour la durée de ton stage, si toutefois tu as oublié d’emporter un cadenas, tu pourras laisser tes affaires dans mon casier pour aujourd’hui, je ne risquerais pas de te voler quoi que ce soit, tu vas me coller au train pour la journée ! » lui annonçais-je d’un air amusé.

( Pando )

Je n'avais pas beaucoup de retard, mais c'était suffisant pour me faire stresser. Il m'était déjà arrivée de me retrouver à la porte d'un de mes cours à cause de quelques minutes de retard, tout les professeurs n'étaient pas compréhensifs, même si tous savait que j'avais un enfant. Alors j’espère vraiment que ma responsable de stage est plutôt du genre sympa. Je suis donc stressée quand je la rejoins, ça la fout mal quand même d'arriver en retard le premier jour. Je m'excuse, expliquant la disparition du doudou qui m'a mise en retard. Je suis soulagée en entendant ses mots. « Non promis, demain pas de doudou perdu, d'habitude elle le trimbale partout avec elle... mais évidemment le jour où il ne faut pas le perdre ... » Ce serait plus simple pour moi si on était deux à élever Annabeth, mais j'étais seule pour m'occuper de ma fille, j'étais normalement très bien organisé. Mais il y avait toujours des imprévu, je ferais juste en sorte que ça n'arrive plus pendant mon stage. Elle m'invita à la suivre pour déposer mes affaires, je lui emboîtait donc le pas vers les vestiaires. J'étais vraiment pressé de commencer. J'adorais mes études, mais trop de théorie tue la théorie, j'avais envie de mettre tout ça en pratique et puis j'avais envie de passer du temps avec les animaux. Petite j'en avais, mais en ce moment je ne pouvais pas tant me le permettre, les finances étaient juste et il n'était pas rare que je doive demander un coup de main à ma sœur pour boucler les fins de moi. Je ne pourrais pas assumer un animal en ce moment et ma fille était ma priorité. Elle me désigna un casier, qui serait le miens pour les trois prochaines semaine. Puis elle me proposa de partager le sien si jamais je n'avais pas de cadenas sous la main. « Merci c'est gentil, mais je crois que j'en ai un qui traîne quelques part. » Et sur ce je me lançais à la recherche du dit cadenas. « Ah voilà » Je sortait mon portefeuille auquel j'avais accroché le cadenas. Je souris doucement en apercevant la photo d'Annabeth qui y était glissée. Je rangeais mes affaires, fermait le tout à clé et la regardais. « Et voilà! Je suis prête à attaquer ! »

( Pando )

Je ne pus m’empêcher de rire à la remarque de la jeune femme. Elle n’avait pas tort, avec les enfants, il y avait toujours un truc qui allait de travers quand il ne fallait pas, mais il fallait composer avec même si parfois cela pouvait nous mettre dans des situations délicates. « Oh oui, c’est toujours quand il ne faut pas qu’ils nous font des coups comme ça. Mais vraiment ce n’est pas grave, ne t’en fais pas. » Je ne connaissais pas du tout la situation de la jeune femme mais si elle était seule à élever sa fille, je savais combien cela pouvait être difficile. Teddy était parti en mission quelques mois à peine après la naissance de notre fils Franklin il y avait de ça un peu plus de cinq ans. Rapidement, il avait disparu et pendant cinq ans je n’avais pas su où il était, ni même s’il était encore en vie. J’avais dû élever notre enfant seule et ça n’avait pas été facile tous les jours. D’autant que niveau finance ça avait parfois été serré, heureusement que j’avais un peu d’économie à ce moment là car ayant arrêté de travailler comme vétérinaire à la naissance de notre fils pour m’occuper de lui, je n’avais plus de revenus. Heureusement que j’avais aussi pu compter sur amis et famille pour m’aider sinon ça aurait pu être encore plus compliqué que ça ne l’avait été par moment. Toutefois, je ne plaignais jamais de la situation que j’avais pu avoir car j’avais la chance d’avoir un toit à offrir à mon enfant et même si j’avais eu à me priver parfois, il n’avait jamais manqué de rien. Alors que je lui proposais éventuellement de partager mon casier avec elle au cas où elle aurait oublié d’emporter un cadenas, elle m’annonçait en avoir un, ce qui me fis sourire. Je la laissais donc chercher cela et patientais tranquillement. Elle fini par le trouver, ranger ses affaires dans son casier avant de m’indiquer qu’elle était prête à attaquer. « Super ! » lançais-je alors gaiement en me dirigeant vers la sortie des vestiaires. Je me devais de lui faire un bref topo de comment se passait une journée ici, afin qu’elle sache à quoi s’en tenir et puisse avoir une vue d’ensemble de ce qui l’attendait pour cette journée et toutes les autres jusqu’à la fin de son stage. « Alors l’étape du matin c’est celle que je préfère, mais c’est aussi un peu la « corvée ». En effet il faut nettoyer les endroits où restent les animaux, le plus dur c’est pour ceux qui sont en soins vétérinaires car ils peuvent uriner sur eux et tout ça. Mais après, j’adore cette étape car je peux passer du temps avec les animaux. Ils sont tellement attachants… » Les animaux représentaient beaucoup pour moi, je les aimais tant… C’était pourquoi j’avais souhaité devenir vétérinaire mais pour pouvoir assurer au mieux mon rôle de maman, j’avais abandonné le métier de mes rêves, toutefois je n’étais pas contre l’idée de réexercer un jour. Cependant, étant donné que j’étais enceinte, ce ne serait pas pour tout de suite. « Sinon après pour le reste de la journée c’est vraiment variable, parfois il faut s’occuper de papiers administratifs quand il y a des adoptions, sinon accompagner les gens dans le refuge quand ils souhaitent adopter, ou simplement s’occuper des animaux, jouer avec eux. Enfin pour moi c’est un métier de rêve car on est avec des êtres vivants qui nous rendent tellement bien l’amour qu’on leur donne… » Je préférais toujours commencer la journée en allant nettoyer les animaux en soins vétérinaires, ils demandaient du temps et de l’attention pour ne pas leur faire mal en fonction de ce qu’ils avaient. Je préférais prendre plus de temps avec eux quitte à aller plus rapidement avec les biens portants sans pour autant les délaisser. Tranquillement je me dirigeais avec Aspen vers les animaux en soins, puis je ne savais pas pourquoi je me permettais de lui poser une question un peu personnelle, pour apprendre à la connaître et sympathiser avec elle. « Quel âge a ta fille ? » Je la regardais avec bienveillance, en esquissant un léger sourire.

( Pando )

Oui je crois que quand on devient parent, il y a une sorte de malédiction qui se met en place et on se retrouve a devoir gérer une catastrophe quand on a clairement pas le temps de le faire. Mais je promet à mon maître de stage que je ne serais pas en retard tout les jours. La prochaine fois je vérifierais mon lit quand le doudou seras porté disparut. J'avais beaucoup de chance, elle était compréhensive. On se dirigeait vers le vestiaires et je laissais mes affaires dans le casier qui m'était attribué. Je me dépêchait, j'avais hâte de commencer, de voir les animaux, de prendre soin d'eux. Gamine j'en avais eu quasiment tout le temps, ça me manquait. Mais je n'avais pas assez de temps, ni d'argent pour assumer un animal à la maison. Alors j'allais un peu me rattraper avec ceux du refuge et plus tard quand Annabeth seras un peu plus grande et mon compte en banque un peu moins vide, je prendrais un chat. Je refermais mon casier et lui sourit, lui indiquant que j'étais prête. Elle m’entraîna donc à travers le refuge et je lui emboîtait le pas. En tout cas on voyait qu'elle adorait son boulot, vu comme elle m'en parlait. Je lui sourit doucement « J'ai hâte de prendre soin des animaux, ça me manque vraiment. Et même nettoyer ne me dérange pas, il faut qu'il soit bien ces petits coeurs » Je n'étais pas de ceux qui détestait se salir les mains, encore moins quand il s'agissait des animaux. Prendre soin d'animal impliquait un tas de chose, pas forcément toute super sexy mais il fallait bien s'y coller. Elle me parla ensuite du reste de la journée, il y avait un tas de chose à faire apparemment et c'était cool. « En tout cas on ne risque pas de s'ennuyer ! J'ai hâte de tout découvrir » Je lui sourit doucement « Moi aussi j'adore les animaux, j'ai toujours su que je voulais travailler dans ce domaine » Je ne savais pas encore précisément vers quoi mais mes études me permettaient pas mal de libertés pour le moment. J'aimerais me diriger vers vétérinaire mais c'était des études longues et j'avais un peur de ne pas réussir, peut être soigneur. On verrait bien j'avais le temps. Je la suivait donc vers le lieu de notre première mission. Elle me posa alors une question un peu plus personnelle, ce qu'il ne me dérangea pas. Je lui souris avant de lui répondre « Elle s'appelle Annabeth, elle a eu deux ans début février. Je l'ai eu jeune ... » Je préférais le préciser avant que la question arrive, elle devait s'en douter vu mon apparence de toute façon. Je lui retournais alors la question « Tu as des enfants ? » C'était le moment de faire connaissance.  

( Pando )

Je hochais doucement la tête à sa remarque en souriant. « Ah ça oui, je ne me suis jamais ennuyée ! Il y a toujours quelque chose à faire. Puis je trouve ça tellement apaisant de s’occuper des animaux, de jouer avec eux… » C’était agréable de savoir qu’elle adorait elle aussi les animaux, cela nous faisait un point commun. J’avais su qu’elle étudiait dans le domaine mais que la théorie c’était un peu agaçant et qu’elle voulait voir un peu plus ce qu’il se passait sur le terrain. J’avais donc soumis sa candidature au refuge en expliquant que j’étais partante pour être maîtresse de stage et la suivre tout le temps, finalement le stage lui avait été accordé et j’étais ravie pour elle. Je savais combien les études ça pouvait être barbant et qu’on préférait toujours travailler, être sur le terrain, mais ce n’était pas toujours possible. « Moi aussi, j’étais vétérinaire avant, puis j’ai décidé d’arrêter. » Depuis gamine je voulais être vétérinaire, c’était le métier de mes rêves et j’y étais parvenue. Pourtant les études étaient longues et pas toujours simples, mais j’étais allée au bout et pour le coup j’étais fière de moi. Puis je suis tombée enceinte et Freddie est né et j’ai décidé d’arrêté d’exercer mon métier pour me consacrer à mon enfant, toutefois je n’excluais absolument pas l’idée d’exercer à nouveau. Ce métier, je l’avais dans la peau et il était certain que je reprendrais un jour, mais pas tout de suite. Je n’étais pas sûre qu’elle me répondrait quand je lui avais demandé l’âge de sa fille, elle aurait totalement eu le droit de penser que ma question était déplacée et que c’était trop personnel pour répondre. Pourtant, elle m’avait répondu en ajoutant même le prénom de la petite fille, que je trouvais très joli. « C’est un très joli prénom. Oh bientôt deux ans, elle doit t’en faire voir de toutes les couleurs et doit courir partout ! » dis-je en riant. « Ca va, tu t’en sors ? Tu l’as peut-être eut jeune, mais je ne juge absolument pas cela. Je préfère une femme ayant eu un enfant jeune et qui s’en occupe bien qu’une femme d’âge plus mûr qui fait n’importe quoi… » Je lui fis un petit clin d’œil, osant poser une main sur son bras pour lui témoigner toute ma sympathie. « J’ai un fils, Franklin. Il a six ans. » Puis machinalement, même si mon ventre était encore plutôt plat, je posais ma main dessus. « Et je suis enceinte, la naissance est prévue pour décembre… » J’étais heureuse de cette nouvelle et j’aimais l’idée de donner à nouveau la vie.

( Pando )

On adorait les animaux toutes les deux, ça nous faisait un bon point commun. En même temps en travaillant dans un refuge, c'était un peu normal et attendu. En fait l'inverse serait juste complètement stupide. Personne de censé qui détesterais les animaux ne viendrait travailler dans un refuge. C'était comme si un pompier avait peur du feu. Il faut rester cohérent dans son métier. Mais je crois bien que Hazel est comme moi, elle n'aime pas simplement les animaux,  c'est plus que ça, c'est une passion il suffit de voir comment elle en parle. Elle me confie qu'elle a été vétérinaire. Mon sourire s'agrandit car c'était précisément mon projet professionnel. Bon je n'étais pas certaine d'y arriver mais c'était ce que je voulais faire et je me donnais les moyens pour y arriver. C'était juste plus compliqué que prévu avec la présence de ma fille. « J'aimerais beaucoup être vétérinaire moi aussi. » Sinon je crois que travailler dans ce genre d'endroit me plairait bien. Mon stage venait de commencer et je n'avais pas encore vraiment mis la main à la pâte. Mais je sentais en écoutant ce qu'elle me disait que ça me plairait bien. Le plus dur en fait et je le savais, serait de ne pas craquer et prendre un animal. Mais il me fallait rester raisonnable, je n'avais pas énormément d'argent, un peu avec une bourse grâce au sport, un peu par l'état pour Annabeth et le reste venait de mon blog. Mes dessins me rapportaient un peu plus chaque moi mais ce n'était toujours pas de quoi vivre dans le luxe. Je devais me concentrer sur le plus important, à savoir Annabeth. « Pourquoi tu as arrêté d'être véto? Enfin si c'est pas indiscret » Je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas. Elle me posa alors une question un peu plus personnelle, ce qui ne me dérangea pas du tout et je lui parlais donc d'Annabeth, enfin je donnais son age surtout. Je souris quand elle compliment la prénom de ma fille et hochais la tête quand elle évoqua le fait que ma fille devait m'en faire baver. « C'est vraiment l'âge terrible. Parfois c'est vraiment dur. Je me sens nulle et impuissante. Mais j'aime ma fille, alors je me dit que c'est un mauvais moment à passer. C'est quand même dans ces moment là que je me dit qu'être deux ça doit pas être mal. » Je soupirais doucement et lui sourit quand sa main se posa sur mon bras. « Désolé... parfois j'ai besoin de vider un peu mon sac » Je lui demandais alors si elle avait des enfants. J'appris qu'elle avait un petit garçon, puis elle posa sa main sur son ventre et m'annonça qu'elle était enceinte « Oh félicitation! »  

( Pando )

« C’est génial ça ! » J’aimais toujours entendre des personnes dont le projet était de devenir vétérinaire. Ce projet avait été pour moi une vraie vocation, une passion, et j’avais été tellement heureuse d’arriver au bout de se projet et de pouvoir exercer ce métier dont je rêvais depuis ma plus tendre enfance. Alors non, ça n’avait pas été facile car les études sont assez longues et plutôt complexes, mais quand c’est quelque chose que l’on vraiment, on se donne à fond et on se laisse les moyens de réussir. Evidement que j’avais dû faire des concessions et laisser un peu ma vie personnelle et sociale de côté, mais à la fin, même si ça avait été dur, je n’avais rien regretter car faire le métier de vétérinaire, c’était un choix et non une obligation. Je me doutais qu’en disant que j’avais cessé d’exercer en tant que vétérinaire, cela soulèverait des questions auprès de la jeune femme. Mais cela ne me dérangeait pas de lui répondre, si cela avait été le cas, j’aurais évité de m’aventurer à donner des informations sans vouloir par la suite donner des détails. Je trouvais toutefois adorable de sa part de préciser que si je trouvais sa question trop indiscrète, je n’étais pas obligée de répondre, j’appréciais la démarche, mais il ne me dérangeait pas de répondre. « J’ai arrêté à la naissance de mon fils, pour pouvoir m’occuper de lui, avoir plus de temps. Vétérinaire c’est un métier fabuleux mais ça demande beaucoup de temps, trop à mon goût, je ne voulais pas tout perdre avec mon fils. » Ce choix avait été plutôt un choix de raison que de cœur, ça avait été très dur pour moi d’arrêter, mais je savais que je l’avais fait pour une bonne cause, mon fils était ce que j’avais de plus cher. Je comprenais parfaitement ce que ressentais Aspen, ayant été seule quasiment depuis la naissance de Freddie du fait de l’absence de Teddy, je savais combien c’était compliqué parfois d’élever seule un enfant. Je hochais doucement la tête, et je comprenais qu’elle avait besoin de parler, de vider un peu ce qu’elle avait sur le cœur, et si cela lui permettait de se sentir mieux, c’était le principal pour moi. Je ne la connaissais pas bien encore, mais je l’appréciais cette petite. « Aucun souci, je comprends tellement ce que tu vis et ce que tu ressens… J’ai dû élever mon fils seule pendant cinq ans. » C’était une pensée qui m’attristait car l’absence de Teddy n’avait pas été volontaire mais malgré tout elle m’avait fait beaucoup de mal, beaucoup de peine. Je m’étais énormément inquiétée et ce n’était pas facile de garder la face devant un enfant qui demandait pourquoi son papa n’était pas là quand tous les enfants de son école se vantaient d’avoir passé Noël avec leurs parents. J’esquissais un sourire. « Merci ! » J’étais heureuse d’attendre un bébé, et même si ma grossesse était récente et que ce n’était pas nécessairement recommandé d’en parler trop tôt, je ne savais pas m’en empêcher. J’espérais simplement que je n’allais pas le regretter.

( Pando )

J'étais vraiment heureuse de me trouver des points commun avec Hazel, mon stage allait très bien se passer. Déjà avec les animaux c'était quasi certain, mais avec en plus une personne agréable, je n'avais plus aucun doute sur combien ce stage allait être agréable. Elle m'apprit qu'elle avait été vétérinaire mais qu'elle avait arrêté. Ma curiosité avait pris le dessus et je lui avais demandé pourquoi. Je ne la forçait pas à me répondre, je lui avait dit d'ailleurs, qu'elle pouvait très bien ignorer ma question si elle le souhaitait, je ne voulais pas me montrer intrusive. Mais elle me répondit qu'elle avait arrêté pour garder du temps pour son fils, car vétérinaire était un métier très prenant. C'est vrai, mais j'ai de la chance, d'ici à ce que je soit diplômée, Annabeth seras plus grande et je pense que les choses seront plus simples pour moi. Enfin on verras, je ne suis pas encore là. « Je comprends, c'est compliqué de jongler entre travail et vie de maman » Elle me questionna ensuite sur ma fille et je m’étalais peut être un peu trop longtemps sur le sujet. Mais par moment j'avais besoin de me défaire de tout ce que je ressentais. Mes parents étaient toujours aussi occupés à s'engueuler entre eux pour se préoccuper de ce que je pouvais ressentir. Là encore, elle me surprit, en me disant qu'elle avait élevé son fils pendant cinq ans toute seule. On se ressemblait encore bien plus que je ne le pensais et je lui fit un grand sourire « Merci » Vraiment ça me faisait du bien de discuter avec quelqu'un qui me comprenais. La plupart de mes amis se montraient gentils, compatissants mais ne comprenait pas vraiment. « C'est vraiment dur d'être seule... mais je ne veux pas à son père. Il est militaire et il ne savait même pas que notre fille existait quand il est partit » J'avais essayé de le prévenir, mais les lettres étaient toute restées dans mon journal. Il était partit pour se remettre de la mort de sa sœur, je ne pouvais pas le forcer à revenir. Alors j'assumait seule, aussi longtemps qu'il le faudrait. Elle m'appris ensuite qu'elle était enceinte et je la félicitais. On arrivait au niveau des animaux et je souris « Par qui on commence ? » Je me dirigeais instinctivement par une cage où se trouvait un furet « Oh, j'en avais un petite, il me suivait partout dans la maison, je l'adorais » Je n'osais pas mettre mon doigt pour le caresser, ne connaissant pas son caractère.

( Pando )

Cela faisait quelques temps maintenant que je travaillais au refuge, et j’avais vu passer pas mal de stagiaire ou de contrat temporaire pour nous aider. la plupart n’étaient là que pour gagner de l'argent et se fichaient pas mal des animaux, de leur bien-être. Ils faisaient le strict minimum et encore ce n’était pas toujours fait comme il fallait. Alors, j’avais demandé à ma supérieure que l'on cesse de prendre ce genre de personne car cela nous rajoutait plutôt du travail que nous soulageait. Heureusement, elle avait compris et avait accepté que je puisse voir les potentielles recrues avant de les embaucher. C’était d'ailleurs pourquoi j’avais rencontré Aspen avant qu’elle ne soit prise pour son stage, mais j’avais sentie la concernant que les animaux la passionnait, elle faisait des études dans le domaine déjà, et puis cela se voyait, c’était pourquoi j’avais accepté de la prendre comme stagiaire et d’être sa tutrice pendant la durée du stage. Depuis son arrivée ce matin, nous avions un peu discuté pour apprendre à nous connaître et finalement on se découvrait quelques points communs, ce qui était plutôt positif à mon sens et sans doute tout cela allait permettre que l'on s'entende bien et que son stage se passe le mieux possible. Je hochais la tête à sa remarque. En effet, gérer le travail et son rôle de maman est loin d’être facile, surtout quand on se retrouve seule à élever un enfant. “Oui c’est certain, mais on s’y fait, pas le choix de toute façon.” lui répondis-je doucement. Je trouvais cela agréable de discuter avec Aspen, c’était une jeune maman et jeune femme douce, charmante et avec qui j'allais certainement passer de très bons moments pendant son stage. À mon avis, j'allais la regretter à son départ, malheureusement il était sûr qu’elle partirait puisqu'elle était en étude, mais j’espérais qu’elle reviendrait parfois au refuge pour donner de ses nouvelles, enfin nous n’en étions pas encore là, son stage venait à peine de commencer. “Oui, c’est très dur. Mon mari aussi était dans l'armée mais il a été enlevé, c’est pour ça qu’il à été absent pendant cinq ans. Heureusement, il a pu voir notre fils naître, cela l’a sûrement aidé à tenir le coup…” Peu de personnes savaient ce qui était arrivé à Teddy, je n’étais pas du genre à étaler ma vie à tout bout de champ, mais là je me sentais suffisamment en confiance pour en parler. Toutefois, c’était quand même quelque chose de douloureux pour moi donc je n’aimais pas nécessairement en parler, même si cela me faisait quand même du bien. Heureusement, nous allions pouvoir changer de sujet puisqu'elle était enfin prête à s'occuper des animaux. Elle me demandait par qui on allait commencer, à vrai dire je n'en savais rien, peut-être que je pourrais la laisser choisir… Et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle se dirigea vers la cage où se trouvait le furet, ce qui me fit sourire, c’était une vraie mascotte cette bestiole, pourtant elle n’était pas là depuis très longtemps. “Ah oui ? c’est sympa ça ! Ce n'est pas courant les furets comme animaux de compagnie même si ça se fait de plus en plus.” J’ouvrais alors tranquillement la cage du furet. C’était un jeune mâle que nous avions recueilli il y avait quelques jours de cela. “On va commencer avec lui. Je te présente Artémis, un jeune furet mâle qu’on a récupéré, la personne avait deux furets mais ils ne s'entendaient pas et ils passaient leur temps à se battre, alors elle nous en a amené un, le pauvre était couvert de blessures… Tu peux le caresser si tu veux, il est adorable.” Je l’avais vu hésitante devant la cage, c’était normal, il y avait toujours un peu d'appréhension quand on ne connaissait pas les animaux, il nous faut toujours un peu de temps pour cerner leur caractère, savoir ce qu'ils aiment ou non, c’était pas quelque chose qui se faisait en deux secondes.

( Pando )

Franchement je crois que je n'aurais pas put mieux tomber. Hazel est le parfait maître de stage. Je crois qu'on se comprend vraiment et je me sens à l'aise avec elle. Habituellement je raconte peu de chose sur moi, surtout sur ma fille. Je sais que je suis jeune pour être maman et je sens qu'on me juge. Mais avec Hazel je me sens bien et j'ose lui dire tout ce que je ressent. On se comprend, puisqu'elle confirme ce que je viens de dire. Tout ça n'as rien de simple. Jongler entre vie de maman et travail est loin d'être une partie de plaisir. Mais oui nous n'avons pas le choix. Enfin plus ou moins. J'avais eu le choix à vrai dire, j'aurais put laisser ma fille partir à l'adoption, on me l'avait proposé. Mais jamais je n'aurais pu laisser partir Annabeth, ce petit bout d'Aubin et moi. Je confiais à Hazel que le père de ma fille ignorait son existence puisqu'il s'était engagé dans l'armée avant même que je puisse lui apprendre ma grossesse. Un autre point commun se fit alors connaitre. Son mari était dans l'armée lui aussi, même si les situations étaient un peu différentes. « Je suis vraiment désolé pour toi et pour lui aussi. Cette situation a dut être terrible » Aubin n'avait pas été enlevée pourtant je n'avais aucune nouvelle de lui et c'était parfois vraiment dur à supporter. Alors elle, savoir que son mari était séquestré, je n'imagine pas combien elle avait dut en souffrir. Heureusement pour moi nous arrivâmes dans la première pièce où se trouvait des animaux. L'ambiance se détendit un peu et je regardais avec joie toutes ces bestioles qui nous entouraient. Je demandais par qui on commençait avant d'être attirée vers une cage. Un furet. J'apprenais à Hazel que j'en avais un petite et sourit en pensant à tout mes souvenirs avec lui. « Ma soeur était allergique aux poils de chats et de chiens alors c'était le compromis. Et j'adorais cette bestiole, elle était tellement affectueuse et maligne ! Elle est morte il n'y a quelques années » Je regardais ensuite Hazel le sortir de sa cage et m'expliquer son histoire. Je tendis ma main et le laissait renifler avant de le caresser « Il est vraiment adorable » Je tendit mes mains et sourit en le voyant grimper. Je le câlinais de plus belle « Il a l'air en meilleur forme maintenant, j'espère qu'il trouveras vite une nouvelle maison. Mais je n'en doute pas, une boule de poil si mignonne ne resteras pas longtemps sans famille » Je rigolais quand l'animal grimpa le long de mon bras pour se percher sur mon épaule « Hermione faisait toujours ça » Je frotte la tête de l'animal puis regarde Hazel « Alors qu'est ce qu'il faut qu'on lui fasse à ce bel Artémis ? »  

( Pando )

Cela ne faisait pas longtemps qu’Aspen était arrivée et que son stage avait commencé mais je la trouvais vraiment sympathique et elle semblait très intéressée par tout ce qu’il se passait ici. Ainsi, je ne regrettais pour le moment absolument pas la décision que j’avais prise d'accepter d’être son maître de stage. Il m’était arrivé d’être confronté à des personnes pas du tout intéressées et c’était assez agaçant . En plus, Aspen et moi, malgré la différence d’âge, avions quelques point en communs ce qui nous donnait de quoi discuter. Elle semble se sentir en confiance avec moi et cela me fait plaisir, c’est d'ailleurs réciproque car je n'hésite pas à lui parler un peu de moi, de ce que j’ai vécu, ce qui n’était pas quelque chose que je faisais en règle générale, préférant rester discrète car je ne voulais absolument la compassion de personne, je savais que chacun avait sa vie et que tout le monde pouvait vivre des choses difficiles. Simplement, chacun les vivait d'une manière différente. Je haussais doucement les épaules en esquissant un petit sourire. “Ne le sois pas. C’est du passé maintenant. Mais oui c’était dur car durant cinq ans je ne savais pas où il était, je ne savais même pas qu’il était retenu captif… Mais j’ai toujours espéré son retour et je n'ai jamais voulu croire qu’il était mort sans preuve.” Parler de tout ça faisait remonter en moi des émotions que j’avais voulu oublier. Ça avait été pour moi beaucoup de souffrance, de peine, d’attente, de peur… Heureusement que tout ça était terminé aujourd’hui et que mon époux était rentré à la maison, sain et sauf. J’étais finalement contente que l’on arrive auprès des animaux, je pouvais penser à autre chose et nous allions probablement pouvoir changer de sujet, assez parlé de moi de toute façon. “Ah oui, pas facile comme allergies… Heureusement elle n’était pas allergique aux poils de furet ! Oui c’est vrai que c’est affectueux mais ces bestioles choisissent leur “maître” ou les personnes qu'ils apprécient, ils ne se laissent pas approcher par tout le monde. Oh désolée de l’apprendre…” Je souris alors qu’Aspen caressait l’animal. Elle semblait fasciner et quelque peu nostalgique de celui qu’elle avait perdu quelques années plus tôt. Je souris et en hochant la tête. “Oui plutôt, c’est un crème. Enfin avec moi, il ne supporte personne sinon, il est assez peureux. Tu es privilégiée Aspen car en général il refuse les caresses en fuyant.” Cela me fit plaisir de voir l’animal aller avec Aspen. “Je l'espère aussi…” Je restais silencieuse quelques instants, contemplant l’animal se sentir complètement à l’aise avec Aspen, c’était très plaisant. Je souris quand Aspen fit mention du fait qu’Artémis faisait comme Hermione, le furet qu’elle avait. “Pour Artémis, petit examen rapide pour voir si tout va bien, sinon on va le nourrir. Tu veux t’en charger ?” Je sentais qu’Aspen avait envie de pratiquer, cela ne me posait aucun problème de la laisser faire. Une fois que son stage serait terminé, j’aurais tout le temps de pouvoir à nouveau m'occuper entièrement des animaux. “Je me disais… Artémis semble vraiment beaucoup t’apprécier, je le trouve à l’aise et je crois qu’il t’a adopté… Ne voudrais-tu pas en faire de même avec lui ?” Artémis cherchait une famille et à mon avis, Aspen était la bonne personne pour le recueillir, mais si elle ne le souhaitait pas, il était évident que je ne la forcerai pas.

( Pando )

Franchement j'ai de la chance de tomber sur Hazel, j'en ai bien conscience. Certain de mes camarades ont commencé leur stage avant moi et j'en ai entendu des pas mal sur les maître de stage. Alors moi oui je suis une chanceuse. Je discute un peu avec elle me découvrant pas mal de point commun. Mais je m'en veux soudain de lui avoir rappelé des souvenirs qui peuvent être douloureux. Je vois bien que je l'ai remué alors je m'excuse. Je n'ajoute rien à sa réponse, je crois qu'il est temps de changer de sujet. Même si je comprends bien de quoi elle parle, même si Aubin n'est pas porté disparu. Enfin pas officiellement en tout cas, car moi je n'ai pas de nouvelles. Mais c'est mon soucis. On parle donc animaux, lui expliquant que j'ai eu dans ma jeunesse une bestiole similaire à celle que l'on doit soigner à présent. « Oui c'est vrai, Hermione était sélective dans les personnes qui approchaient. Il y avait moi évidemment et mes deux meilleurs amis. C'est à peu près tout » C'est vrai qu'elle n'aimait pas ma soeur, elle essayait de la mordre une fois sur deux quand elle voulait la caresser. Mais on vas dire que ma soeur lui rendait bien aussi. Je soupirais tristement quand elle me dit qu'elle était désolé pour la mort d'Hermione. En plus ça avait été juste après la mort de Venus, la découverte de ma grossesse et le départ d'Aubin. Une suite de tragédie. Mais heureusement tout ça avait cessé. Je calinais l'animal et souris aux paroles d'Hazel. Apparemment l'animal n'aimait pas tout le monde mais il m'appréciait. Je continuais de le caliner « C'est réciproque, je l'aime bien moi aussi » Et je le laissais monter sur mon épaule. Je hochais la tête quand elle me proposa de prendre soin de lui moi même « Avec plaisir ! » Je l'attrape doucement et le dépose sur la table d'auscultation. Alors que je continue de le caresser, Hazel me fait une proposition qui me laisse silencieuse un bon moment. C'est vrai qu'il est adorable et qu'un animal manque à la maison. Mais je ne sais pas si j'aurais les moyens de prendre soin de lui. Les fins de mois sont parfois compliqués, et il m'arrive de me passer de repas pour faire manger ma fille. Mais c'est un petit animal qui ne mange pas beaucoup et j'ai toutes les affaires d'Hermione encore. Alors que je caline Artémis je suis songeuse. « Pourquoi pas mais il faudrait qu'Annabeth vienne tout de même, voir si ça colle entre eux aussi. Elle aime les animaux et souvent elle est calme et douce avec eux. Mais ça reste une enfant. » On ne peut pas prédire ses réactions. Doucement je vais examiner ses plaies. « Il a l'air d'avoir bien cicatrisé »  

( Pando )