⊹mois de septemrbe le forum arbore maintenant sa seizième version, le forum est la folie incarnée ! Il ne faut pas se perdre dans la tête des autres, pourtant, c'est si facile ! Nous avons droit à -cajou. (andie) l'énervée qui nous offre une version plutôt automnale ! Les codes sont toujours offert par ce diable en personne et vous offre même quelques nouveautés sur le plan visuel! Dévoré les nouveautés avec appétit et ayez le ventre plein !
⊹ C'est la rentrée Septembre ! Les jeunes sont de retour en classe et il faut le dire, certains sont assez cinglé pour déjà se lancer dans la fête ! En même temps, ce n'est pas encore le temps des examens ! Profitez de la rentrée les jeunes ! Qui sait, avec tout ce qui se passe ce qui pourrait arriver!
Alistair est dans sa chambre à parler au téléphone avec un de ses amis. Il avait prévu de sortir ce soir pour se changer les idées, mais le cœur n’y est vraiment pas, alors il annule, comme souvent ces derniers temps. Il a de toute manière des choses à faire à la maison. Il doit vérifier ses vidéos, les derniers enregistrements, peut-être qu’il y a des voix qu’il n’a pas entendu sur l’enregistreur, mais il en doute. Il cherche des preuves, des preuves qu’il y a quelque chose après la mort, sans doute parce qu’il a envie de savoir que sa mère est là quelque part, mais il n’a rien pour le moment et ça a le don de l’agacer fortement. Il ne sait pas ce qu’il cherche au fond, s’il veut avoir un signe de sa part à elle ou s’il cherche une généralité.
Il n’a pas envie d’aller se coucher, il a souvent du mal à s’endormir quand il ne prend pas ses cachets et s’il les prend maintenant il sera en retard pour se lever et aller au travail. Il commence tôt demain, autant ne pas dormir du tout, ce n’est pas comme s’il n’en avait pas l’habitude, mais les nuits sont longues et il angoisse à l’idée de rester là toute la nuit éveillée. Il angoisse tellement qu’il est parfois obligé de prendre d’autres médicaments et ça devient un cercle infernal. Il le sait, surtout qu’il est revenu depuis peu à la maison et que son père est thérapeute. Il ne lui a pas parlé de tout, il n’en a parlé à personne, il n’a pas envie que leur comportement change alors il ne dit rien, pour ne pas les inquiéter.
Il traîne dans le salon et regarde de vieux album photos. Ça fait une heure qu’il tourne en rond, qu’il n’arrive pas à pense à autre chose qu’à sa mère et son absence, qu’à sa mort. Il a eu l’impression d’être abandonné et cette impression là il l’a encore eu il y a quelques mois. Il s’est fait jeter comme une vieille chaussette et il ne le digère toujours pas. C’est bien pour ça qu’il en est là. Il n’a jamais parlé de tout ça à qui que se soit, enfin pas à sa famille, il voit un psy depuis peu, il ne voulait pas que son père soit au courant.
Et en parlant de son père. Il le voit arriver, il ne sait pas tellement s’il vient de sa chambre ou de dehors, il est tard, ou tôt. Il devrait dormir, comme lui en vérité et il espère au fond qu’il ne l’a pas vu. Il se ratatine dans le fauteuil, on ne sait jamais, peut-être qu’il ne l’a pas vu et si il ne l’a pas vu, il ne risque pas de lui poser des questions.
Depuis les derniers jours, je passais beaucoup moins de temps dans la maison. Je n’avais plus beaucoup d’enfants a la maison, mais ceux qui restais ce sauvais majoritairement du temps dès que j’étais là alors bon...Je me disais que mon absence ne serais pas tellement remarqué! Je commençais tout juste a prendre de nouveau un peu de temps pour moi, de profiter de la vie et de faire de rencontre. Depuis la mort de ma femme je n’avais jamais osé le faire parce que je voulais être présent 100% du temps pour mes enfants. Ils avaient eu besoin de moi et j’avais toujours promis d’être un père présent...je ne pouvais tout simplement pas abandonner cette promesse, mais j’avais aussi besoin de vivre un peu. Depuis cette rencontre avec la jeune femme de chez qui j’arrivais tout juste je profitais un peu plus…
Je savais que je revenais très tard, je serais certainement fatigué demain matin mais ça je ferais avec! Je ne travaillais pas mais je savais que j'aurais surement du mal à dormir plus tard, comme je suis presque trop bien régler intérieurement pour me lever tôt. J'entrais dans la maison et verrouillez la porte derrière moi, je retirais mes souliers et veste que je plaçais avant d’avancer dans la maison, j’allais me chercher un truc a boire dans la cuisine avant de me diriger vers la salon ou la lumière était déjà allumé…..Je balayais l’endroit du regard pour voir mon fils, Alistair, calé dans le canapé…
Tiens, tu ne dors pas?
Je m’approchais pour aller me poser dans l’autre fauteuille juste un peu plus loin, prenant une gorgée de mon verre d’eau je regardais mon fils, album photo dans les mains…
Ca ne va pas toi…. tu veux parler? C’est par rapport à ta mère?
Je m'inquiétais pour mon fils. Il tentait bien autant qu’il le pouvait de cacher le mal qui le rongeait, mais je voyais bien qu’il n'était pas comme avant..
Je me ratatine sur mon siège en espérant qu’il ne me voit pas. Je ne lui ai pas dit que j’étais sous antidépresseur, ni qu’Alison m’avait quitté comme une vieille chaussette, même s’il le sait puisque je suis revenu à la maison. Je n’ai jamais vraiment expliqué ce qu’il s’était passé parce que je ne le sais pas moi-même. Je suis persuadé qu’elle me trompait. J’aurais aimé qu’elle me le dise franchement au lieu de prendre des pincettes, même si ça n’aurait pas évité d’avoir autant mal. Je l’entends venir vers le salon, mince il m’a vu. Je me redresse et hausse les épaules quand il remarque que je ne dors pas. Je devrais lui dire que c’est souvent comme ça depuis quelques temps, que j’ai même d’autres cachets pour dormir, mais je n’ai pas envie de l’inquiéter, même s’il va se douter, il est psy lui aussi. Il va forcément s’en apercevoir que je ne suis plus comme avant. Je me contente de faire non de la tête. Non je ne dors pas, je ne dors pas parce que j’angoisse tellement de me retrouver seul avec mes pensées. Je ne dors pas parce que je ne peux pas dormir, je me pose beaucoup trop de questions. Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Qu’est-ce que je n’ai pas fait ? Pourquoi est-ce qu’elle m’a fait croire aussi longtemps qu’elle m’aimait encore ? Et je recommence à angoisser. Je ne peux pas angoisser ici alors que mon père est juste à côté de moi, alors j’essaie de me calmer et de penser à autre chose, mais ça devient compliqué.
« Non, je n’arrive pas à dormir puis je suis rentré y a pas si longtemps. »
Je lui parle comme si de rien était et ça me demande un effort considérable, des efforts qui me fatiguent et qui font que je suis souvent à l’ouest ces derniers temps. Je n’ai plus la force de faire semblant, pourtant je le fais. Je ne veux pas les inquiéter, que ça soit mon père ou mes frères et sœurs. Il s’assoit à coté de moi et je le regarde sans savoir quoi répondre. Si je veux en parler ? Non, bien sur que non je ne veux pas en parler. Je fais non de la tête. « Non, c’est autre chose, mais je n’ai pas envie d’en parler. »
Je sais qu’il va insister, c’est son rôle de père. Il est là pour nous soutenir et c’est la même chose pour nous, mais je ne veux pas lui imposer ça. Je vais mal et ce n’est pas sa faute, ça ne sera jamais sa faute, parce qu’à mes yeux il n’y a pas un père plus formidable que lui. Je ne veux juste pas le décevoir.
« Tu rentre tard, tu avais un rendez-vous galant ? »
J’ai un petit sourire, tout petit parce que sourire aussi devient difficile, mais je suis curieux de savoir où il était et de savoir surtout si il me répondra.
Lorsque je suis rentré ce soir, je ne m’attendais pas non plus a trouver mon fils installer dans le salon, il semblait presque espérer passer incognito mais ce fut quand même plus fort que moi et je devais aller le voir. Je savais qu’il se passait des choses avec lui, il n'était pas vraiment comme avant. Je sais qu’il est triste et bien des choses en même temps surement, mais comme il ne veux pas trop en parler...Même si j’aimerais beaucoup qu’il me parle pour que je puisse l’aider, je sais qu’un fils n’a pas nécessairement toujours envie de parler à son père , plus on vieillit , plus on se referme...Mais le voir en souffrance dans son coin me faisais aussi du mal, J’aime chacun de mes enfants et si je le pouvais , je prendrais chacune de leurs blessures pour tout supporter pour eux….
Oh tu est sorti ce soir? Je suis content de savoir ça, le grand air fait toujours du bien!
être installé et triste et déprimé à l’intérieur de plein de mur ce n'était vraiment pas la chose idéal à faire! Je ne savais par contre pas qu’il n'avait pas bougé , pour moi il ne me mentirais pas alors bon , il étais aller prendre l’air et j’étais bien content pour lui...Je remarquais aussi qu’il regardais des photos, peut-être qu’il s'était passé quelque chose de plus et qu’il avait besoin de quelques chose?
d’accord, je respect sa. Mais n’hésite jamais , tu sais que je serais la le jour ou tu voudras t’ouvrir.
Je ne voulais pas trop pousser malgré l’envie de le faire. Mon rôle de père avait clairement envie de creuser plus, de parler un peu plus de chercher à le faire parler discrètement, mais mon côté thérapeutre me rappellais que parfois, si on cherche trop on peut créer l’inverse de l’effet désiré alors bon…. Je ne voulais pas qu’il se referme, je voulais qu’il est confiance de ma présence pour lui…
Galant je ne sais pas….Si ce serait le cas, tu y verrait un inconvénient?
Je sais que mes enfants sont grand, que leurs mère est parti depuis tellement longtemps...Mais je ne voudrais pas non plus que ça les gênes si une femme venait qu'à entré dans ma vie, comme Bella le faisait doucement..
Je me pince la lèvre sans oser le regarder dans les yeux parce que je lui mens, non je ne suis pas sorti. Je devais, mais je n’ai pas su mettre un pied dehors, parce que j’ai bien trop honte de moi, bien trop honte de me sentir comme ça et de ne pas savoir quoi faire, de me sentir aussi mal juste à cause d’une histoire de cœur, mais il pourrait savoir ce que ça fait, il a perdu maman lui. Je ferme l’album photo, me demande ce qu’il a du ressentir, comment il fait pour avancer ? Heureusement il continue de vivre et sort et ça me fait réellement plaisir de savoir qu’il profite de nouveau. Je lui dis que je ne veux pas parler, ça ce n’est pas un mensonge au moins je lui dis clairement, mais je sais que tôt ou tard il voudra que je m’exprime c’est son travail après tout d’écouter et quand c’est ses propres enfants j’imagine que c’est encore plus important à ses yeux. J’acquiesce quand il me dit qu’il sera là quand j’aurais besoin. « Je sais. »
Je ne suis pas encore prêt à en parler, je reste muet terré dans mon silence, terré dans ma douleur parce que je n’arrive pas à l’exprimer ni à comprendre ce qui a bien pu se passer. J’ai un tout petit sourire quand il me dit qu’il ne sait pas si il peut qualifier ça de galant, mince j’espérais que oui, ça lui ferait un grand bien et je suis surpris qu’il me demande si j’y vois un inconvénient. Je fais non de la tête avant de dire :
« Non c’est ta vie, tu fais ce qu’il te plaît et puis il est grand temps que tu trouves quelqu’un … »
Petit sourire un peu moqueur, gentiment, toujours avec moi. Je n’ai jamais eu un mauvais fond. Je suis vraiment content pour lui. « Tu nous la présentera quand ça sera le moment. »
J’ai hâte de voir ça, de rencontrer la femme qu’il semble apprécier, ça nous ferait du bien aussi d’avoir quelqu’un de plus dans la famille.
Même si présentement , mon fils ne semblait pas réellement vouloir parler de ce qui le rongeait de l’intérieur, je voyais bien qu’il n'était pas nécessairement comme avant non plus. Il avait mal et je le voyais très bien. J’aimerais presque insister, lui rappeler à quel point c'est important de parler de ce qui le tracasse et tout sa. Je sais que parfois ça peut faire peur aussi de s’ouvrir, on peut avoir l’impression que notre souffrance n’est pas bien vue ou bien comprise par les gens qui nous entour, on imagine les choses tellement grande mais au final, en parler est la meilleure façon de tout faire sortir pour ensuite aller mieux….Mais je ne suis pas la pour mon travaille, je suis la comme père ce qui rend la tâche plus difficile de ne pas pousser, mais j’ai toujours respecter les limites de mes enfants, donc je ne veux pas qu’il est l’impression d’être forcé ou quoi que ce soit. Je me contente alors de lui rappeler que je serais la quand il en auras l’envie ou bien le besoin. Il sais que je répondrais toujours présent peu importe le moment ou il aurais besoin d’enfin vider son sac. Puis, le sujet tournait vers moi, vue l’heure a laquel je suis rentrer...Je ne savais pas ce que je pouvais décrire comme relation pour moi et Bella, puisque c’est vraiment récent et tout mais j’ai très fortement apprécier le moment avec elle et je suis déjà impatient pour les prochaines rencontre! Je souriais quand il me disait qu’il était grand temps que je trouve quelqu’un.
Je ne voulais pas remplacer votre mère trop vite..Et je ne voudrais pas faire quelque chose qui vous rende inconfortable.
J’avais passer ma vie entière à modeler ma vie en conséquence de mes enfants, cette habitude n'allait clairement pas disparaître même si il sont tous rendu grand, j’ai ce besoin de tout faire pour m’assurer de leurs bien être…
Je vous la présenterais oui...Déjà elle sait combien d’enfants j’ai et elle a envie de me revoir, ca dois être bon signe!
Je lui souriais une nouvelle fois, ce n’est quand même pas toute les femmes qui accepterais un homme de mon âge avec autant d’enfants…..
Que dirais-tu qu’on se regarde un truc a la télé? Je vais faire du popcorn et on se pose tous les deux? Je n’est pas sommeil je ne suis pas certain que j’arriverais à dormir toute suite!
Je l’écoute en me disant que je suis surement le fils le plus horrible de la terre. Je devrais lui parler, il a toujours été là pour nous, peut-être trop ? Non pas trop c’était toujours comme il le fallait. C’est le meilleur père qui soit, et moi je lui mens et je lui cache des choses, je lui cache que je vais mal, je l’ai avoué à Pearl parce que je me sens un peu plus à l’aise avec elle, pas que je ne le sois pas avec mon père, mais c’est différent, il est psy et je ne veux pas qu’il me psychanalyse. Je sais pourquoi je me sens aussi mal. J’ai ne supporté pas d’être abandonné, ça m’angoisse, depuis la mort de maman toute forme d’abandon me fait carrément flipper au point d’avoir des crises d’angoisse et je suis tombé dans une phase de dépression dont je n’arrive pas à sortir. Je suis allé voir un psy, je ne lui en ai pas parlé, j’avais peur que ça en soit trop pour lui, qu’il le prenne mal ou qu’il me traite différemment. Je lui fais une minuscule sourire quand il me dit qu’il ne veut pas remplacer maman trop vite.
« Il y a prescription, tu as le droit de refaire ta vie tu sais. Je suis sûr que les autres sont d’accord avec ça, enfin peut-être pas les filles, elles sont toujours beaucoup plus chiantes que nous. »
Petite taquinerie pour mes petites sœurs que j’adore, elles sont chiantes oui, mais c’est comme ça qu’on les aime. Je ne sais pas ce qu’elles en penseraient, ni elles ni mes frères, je ne sais pas, je ne suis pas dans leur tête. Personne ne pourra remplacer maman de toute façon. Je suis content pour lui vraiment, surtout si cette femme à envie de le revoir. C’est bon signe en effet, ce n’est pas toujours évident de refaire sa vie, ce n’est déjà pas simple de la construire alors quand on a des enfants en plus dans le lot, c’est encore plus difficile. Je suis surpris qu’il me propose de regarder un film, surpris mais content, il y a longtemps qu’on n’a pas passé du temps rien que tous les deux sans mes frères et sœurs. Il n’a pas sommeil alors sans me rendre compte je lui dis :
« Ouai moi non plus je n’arrivai pas à dormir. »
Mince, je me rends compte de ma boulette, je suis sensé être rentré il y a peu de temps. Pas d’avoir essayer de dormir alors j’essaie de me rattraper :
« Enfin je n’ai pas sommeil non plus. »
Je ne sais pas tellement s’il croira ça. Je n’ai jamais été un bon menteur, généralement les secrets et moi ne font pas bon ménage, alors il va se douter forcément de quelque chose.
Je n’aime pas savoir que un de mes enfants ne va pas bien et qu eje ne peut rien y faire. J’aimerais pouvoir l’aider , mais en même temps comme je ne sais pas clairement ce qui ce passe avec lui ne ne peut pas faire plus...Il me faudrait des détails, mais comme il ne veut pas me parler alors bon je ne peu pas faire grand chose de plus. Je sais que le pauvre n’a peut-être pas super envie de parler à son vieux père...J’espère vraiment qu’un jour il accepteras de s’ouvrir et que je pourrais voir comment l’aider...Puis le sujet tournait finalement vers le fait que je venais de rentrer à la maison et que bon , j’étais avec quelqu’un. Je demandais ce qu’il en pensait, je ne voulais pas qu’il vois mal le fait que je sois avec une femme, même si rien n'était réellement officiel ou quoi que ce soit encore! Je voulais quand même savoir ce qu’il en pensait.
Et bien déjà , je suis content que ça ne te rendent pas mal à l’aise. Je ne voudrais pas faire quelque chose qui n'irait pas. Ohhh tes soeurs sont plus jeunes et vois peut-être les choses différemment.
Je souriais amuser , je sais que malgré la taquinerie, Ali aime bien ces soeurs. J’ai eu beaucoup de chance dans mes enfants, bien sur comme tout enfants, il se détestait parfois, moment mais ils ce sont aussi toujours beaucoup soutenu. Mes filles peuvent compter sur leurs grands frères autant que eux peuvent compter sur leurs soeurs. j’avais des enfants vraiment adorable que j’aimais plus que tout! J’avais bien hâte de voir avec Bella ce que ça allait donner, je sentais que peut-être ça pourrait être un soucis vue l’âge, mais j'espérais que non. Puis je proposais finalement à Alistair si il avais pas envie de regarder un film avec moi. Nous n’avions pas passer réellement de moment père et fils ensemble depuis un moment alors ça nous ferait du bien, puis bon je savais que je n’allais pas réellement être capable de dormir toute suite aussi bien en profiter! Alistair disait qu’il n'arrivait pas a dormir, puis ce reprends pour essayer de cacher la vérité...J’avais eu un doute mais maintenant…
Tu sais Alistair, tu n’as pas besoin de mentir sur ce que tu as fait ce soir. Pas a moi.
Je le regardais pour qu’il comprennent qu’il n'avait pas besoin de tenter quoi que ce soit. J’avais bien compris qu’il n'était pas sorti au final ce soir.
Que tu sois rester ici tout seul ou bien que tu sois sorti, tu sais je ne te jugerais jamais sur ce qui c'est passer, d’accord?
Je ne vois pas pourquoi ça me poserait un problème que notre père sorte avec quelqu’un, c’est même bien pour lui, mieux, il doit tourner la page, enfin tourner est un grand mot, disons refaire sa vie. Il n’oubliera jamais maman, pas plus que nous, mais il peut continuer de vivre. J’ai un léger sourire quand il me dit que mes sœurs verront les choses différemment.
« Oui sans doute, mais elles comprendront, j’en suis sûr et puis si elles ne comprennent pas tout de suite, il faudra leur laisser du temps de s’adapter. »
Elles n’ont pas connu beaucoup maman, mais elles savent comment elle était, on leur en parle, il y a les photos, mais évidement ce n’est pas pareil que si elle avait été là réellement. Je peux comprendre que ça leur fasse un choc de voir papa avec une autre femme, mais je suis sûr qu’elles finiront par comprendre.
Je voulais bien faire, je ne voulais pas mentir, parce que je suis un piètre menteur et il doit s’en rendre compte. Je me pince la lèvre, joue avec mes doigts. Je baisse la tête et j’acquiesce et je fini par être honnête et lui dire :
«Oui mais c’est plus facile de faire croire que tout va bien ou que de parler. »
Autrement dit je préfère mentir plutôt que de devoir lui avouer que je suis dépressif et que je ne sais pas dormir, enfin ça dépend des jours et je ne me vois pas parler d’Alison à mon père. Je ne veux pas qu’il me psychanalyse.
J’étais content d’avoir parler un peu à monfils de cette histoire avec Bella...je ne suis peut-être pas rentrer dans les gros détails puisque bon, nous n’en sommes pas encore rendu là avec elle mais quand même...je sais qu’il ne vois pas de problème à ce que j’ai peut-être quelqu’un dans ma vie maintenant...Même qu’il semblait dire que c'est plutôt bien pour moi...Je n’oublierais bien sûr jamais leurs mère qui était la femme de ma vie, qui m’avais donner de merveilleux enfants , mais j’avais maintenant envie de tenter d’avancer dans ma vie….De ne pas la finir seul.
Je comprendrais quand même, la patience est heureusement quelque chose avec lequel je suis plutôt doué!
Je souriais légèrement, je n’allais rien leurs imposer de toute façon dès le départ! J’avais bien l’intention de faire les choses doucement et correctement. Je leurs en parlerais avant que quoi que ce soit, avant la moindre rencontre et tout. Je voulais que mes enfants accepter Bella dans ma vie si on en venait là alors je saurais bien sur me montrer patient….Finalement, le sujet retournais autour d’Alistair alors que cette fois, il avait bien montré qu’il ne m’avais pas dit la vérité, Je ne me gênais bien sûr pas pour lui rappeler qu’il n'avait pas besoin de me mentir, de faire semblant...Pas avec moi.
Tu n’as pas besoin de me parler si tu ne le veux pas ou si tu ne t’en sens pas prêt, mais si tu pense me tromper quand tu me dis que tu va bien mon fils, tu te trompe.
Je voulais qu’il comprennent, je sais très bien qu’il ne va pas bien. Je connais mes enfants et même si je ne serais pas thérapeutre, je pourrais le dire simplement parce que je tien beaucoup a mes enfants et je veux être présent pour eu, donc je reconnais les signes.
Je ne te forceerais jamais à parler , ou du moins pas à moi comme je me doute que tu ne sois pas à l’aise de le faire avec ton père, Mais sache que si un jour tu te sens prêt à le faire, je serais toujours la , a titre de père pour aider mon fils a aller mieux.
Je lui fais un léger sourire, il a de la patience, oh ça il a dû en avoir avec nous, ses enfants, ça ne devait pas être simple tous les jours. Ça ne devait pas être facile de nous élever seul, les filles étaient encore très jeunes. Il a dû en avoir de la patience. Il en a encore. Il en a là avec moi, alors que je ne lui dis pas la vérité, alors que je lui mens depuis plusieurs mois déjà. Je leur mens à tous, mais c’est pour ne pas les déranger avec mes problèmes, ils ont d’autres choses à faire à penser, sans que je n’en rajoute. Je me sens mal quand il me fait comprendre qu’il sait, qu’il se doute que je ne vais pas bien. Je me pince les lèvres et j’ose à peine le regarder dans les yeux. Je ne craque pas facilement je ne craque pas quand ils sont là, enfin d’habitude, mais je me sens fatigué, fatigué de devoir toujours me cacher, de devoir toujours dire que je vais bien alors que ce n’est pas le cas. Je suis épuisé de tout ça et de voir qu’il comprend, qu’il est là quand même me touche beaucoup.
Je sens les larmes venir tout doucement, je n’avais pas tellement prévu ça. Je ne suis pas du genre à pleurer, il le sait. Il n’y a que quand maman est morte que c’est arrivé et depuis j’ai du mal à me laisser vraiment aller, mais cette fois je lâche un peu les vannes. Je me sens ridiculement nul de ne pas lui avoir parler de garder tout ça pour moi, alors qu’il a sans doute déjà vécu ça. Je ne sais pas vraiment ce qu’il m’arrive. Enfin si je sais, mais je n’ai pas envie de mettre un mot dessus. Je laisse les larmes couler, ça fait du bien il paraît de lâcher prise de temps en temps. Je me sens tellement mal dans ma peau. Je ne sais pas pourquoi je me sens comme ça, ni ce que j’ai fait pour mériter ça. Je sais juste que je n’arrive pas à faire face à la douleur de l’absence. Je n’arrive pas à passer à autre chose. Je met un bon cinq minutes avant de reprendre un peu de contenance et de m’essuyer les yeux avant de lui dire : « Je suis désolé. Je ne suis pas vraiment à la hauteur. Je ne sais pas si je serais un jour prêt à en parler, enfin à t’en parler … Je … Je ne veux pas … t’embêter avec mes histoires ridicules. »
Je me trouve des excuses pour ne pas lui parler, je le sais, je sais aussi qu’il sait surement ce que je vis, qu’il a dû se sentir abandonné lui aussi. Il a dû avoir peur de l’être à nouveau, peut-être, à moins que ça ne soit que moi qui soit si étrange et anxieux à l’idée qu’on m’abandonne de nouveau.
Je ne voulais jamais réellement m’imposer dans la vie de mes enfants, je voulais être présent pour eux, mais jamais forcer ma présence ici . Je fait toujours du mieux que je le peu pour être le meilleur père que je peu être, mais je sais aussi qu ej e ne suis pas nécessairement parfait. J’aurais aimé faire plus pour eux, et aussi faire en sorte que ma femme sois toujours présente pour les guider aussi...Je suis heureux d’avoir rencontrer Bella et je sais que plus le temps passe, plus j’aime cette femme mais en même temps je donnerais tout pour que mes enfants est encore leurs mère….
Je le regardais alors que lui n’osais plus me regarder, les larmes coulais sur son visage et mon coeur de père en pris toute une claque...Je ne voulais pas voir mes enfants souffrir, mais je savais aussi que je n’avais aucun contrôle la dessus réellement non plus….Je ne pourrais jamais empêcher réellement la vie de faire son cours et l’empêcher de souffrir….Alors qu’il essuyait ses yeux et repris la parole, je m'avançais de nouveau vers lui et je m’accroupis devant lui pour m’assurer qu’il me regarde.
Alistair écoute moi bien….Tu est à la hauteur, je ne sais pas ce qui te fait croire que tu ne les pas mais si je peu te promettre une chose c'est que tu est bien plus fort que tu ne semble le croire Jamais tu ne m'embêtes mais je respecte le fait que tu ne sois pas prêt à en parler…
Je prenais une pause pour essayer de bien choisir mes mots dison le ainsi.
Peu importe ce qui pourrait arriver dans ta vie mon fils, rappelle toi toujours que je serais fier de toi, peu importe ce qui t’arriveras. Jamais je n’aurais honte de toi ou jamais tu ne me décevras. Tu est un jeune homme absolument remarquable ne l’oublie jamais..
J’aime mon fils, et le voir si..démolit me fait bien du mal...Je sais qu’un mal le ronge, mais je ne peu pas savoir exactement, même si j’aimerais pouvoir lui retirer toute douleur de sur les épaules…
Je ne pensais pas que je craquerais autant. Je ne m’étais pas dit que de voir mon père là et de l’entendre me dire ces choses pouvaient me faire autant craquer et d’un côté ça me fait du bien. Ca me ait du bien d’être là avec lui et de lui dire ce que j’ai sur le cœur, même si je ne me voyais pas tout lui dire, pas maintenant. Je n’avais pas prévu ça. Je n’avais pas prévu de me confier à lui. Je n’avais pas prévu qu’il rentrerait tard. Il s’accroupi devant comme il le faisait quand j’étais petit et ça me rassure, d’un côté, ça me rassure et de l’autre je me rends compte que je ne suis plus un petit garçon, ni un adolescent. Je suis adulte et ça fait mal d’être adulte. J’entends ce qu’il me dit, j’entends qu’il ne me trouve pas nul et qu’il me dit même que je suis remarquable, mais je ne suis pas tellement d’accord avec ça. Je ne me trouve pas à la hauteur quoi qu’il en dise. Je ne sais pas comment il a fait pour supporter la disparition de maman, il l’aimait, comment est ce qu’il fait tous les jours pour vivre sans elle ? Alison n’est pas morte, non elle est là mais elle ne fait plus partie de ma vie et ça me fait tellement de mal qu’elle m’ait laissé tomber comme une veille chaussette.
« Comment tu as fait pour supporter l’absence de maman ? »
Je lui demande, je lui demande parce que peut-être que ça m’aidera à supporter l’absence de ma petite amie, enfin ex petite amie, peut-être que s’il me dit comment faire, j’arriverai à avoir des bases pour surmonter tout ça, peut-être que j’arriverai à comprendre comment il fait pour être aussi fort tout le temps. Même aujourd’hui, alors que je suis adulte il reste un super héros à mes yeux. C’est mon père. Il sera toujours exceptionnel.
Je ne m’attendais pas nécessairement que mes paroles aide mon fils a s’ouvrir a moi...Il ne le fais pas complètement non plus, mais je sens bien par ces paroles qu’il n’est pas bien, encore moin qu’il ne veut bien me le laisser deviner. Mais je ne me gêne quand même pas pour lui dire ce que je pense….Alistair est un jeune homme génial, mais qui est présentement dans une mauvaise passe. Je sais que ce n’est pas toujours facile la vie, bien au contraire même. La vie nous apporte toute sorte de montagne qu’on doit tenter d’escalader et on se plante bien trop souvent...On souffre , on remonte et on retombe tellement de fois que parfois essayer de garder la tête hors de l’eau semble impossible...Mais le temps fait heureusement bien les choses...Puis mon fils me posais une question qui honnêtement, était difficile même pour moi d’y répondre…
Honnêtement? Au départ je ne le supportais juste pas, mais je refoulais ce que je ressentais…
Je n’arrivais juste pas à supporter au départ. j’avais toujours tenter de montrer mon visage fort et capable de tout surmonter simplement puisque bon, j’avais mes enfants et je ne voulais pas non plus leurs faire sentir ma panique..
Le fait d’être votre père m’a sûrement aidé un certain temps, parce que je devais mettre toute la peine et la colère que je ressentais face à la mort de votre mère de côté pour pouvoir prendre soin de vous. Mais un jour, tout nous rattrape...Et j’ai dû faire face…
Je me souviens que quand les enfants on vieillit, j’ai dû prendre bien soin de moi un peu plus, sinon je n’aurais pas survécu…
Mais avec le temps et des gens de confiance a qui j’ai pu parler un peu , sortir et comprendre….Puis le temps uniquement..Mais tu sais, je pense que ce seras toujours dure pour moi a quelque part, mais il faut réapprendre une nouvelle façon de vivre…
Je ne savais ps si je l’aidais en fait, mais j’étais honnête….
Je ne voulais pas lui parler, je ne voulais pas qu’il voit que je vais mal, ni lui, ni mes frères et sœur. Je ne veux pas qu’ils s’inquiètent. Ils ont sans doute d’autre soucis. Je voulais faire face, seul, mais je n’y arrive pas, alors je craque. Je fini par lui demander comment il a fait pour accepter la mort de maman et sa réponse ne m’aide pas beaucoup. Il a dû faire face, mais je n’en ai pas envie, parce que ça fait mal, d’être jeté, d’être évincé sans savoir pourquoi, lui au moins il savait, ce n’était pas sa faute. Ce n’est évidement pas comparable, on a tous nos lots de douleurs, on a tous de lourds bagages. Je ne suis pas prêt peut-être à passer à autre chose, mais il faudra bien.
Je ne sais pas quoi dire alors je ne dis rien. Je préfère l’écouter me donner ses conseils, il a plus d’expériences. Il nous a eu, j’ai la chance d’être entouré aussi, de les avoir, mais je n’arrive pas à en parler. Je ne veux pas admettre que j’ai sans doute merdé et qu’elle m’a trompé, c’est ce que je me dis. Je n’en ai pas la preuve. Je sais juste que du jour au lendemain j’ai dû partir sans avoir d’explication, juste un « c’est fini. »
« Je ne sais pas comment faire. Je veux dire … Je … Elle m’a demandé partir, je n’ai même pas eu d’explications. Juste un « c’est fini. ». On était ensemble depuis un moment, alors oui c’est peut-être ridicule mais ça me tue de ne pas savoir ce que j’ai fait, de ne pas savoir si elle avait quelqu’un d’autre. J’ai beau chercher des réponses, je ne comprends pas. »
Je ne serais pas serein tant que je ne comprendrai pas ce qu’il s’est passé, parce que je ne me sens pas fautif. J’ai toujours tout fait pour elle. J’ai toujours été là et elle m’a laissé tombé comme une vieille chaussette.
Je ne savais même pas quoi dire honnêtement à mon fils. J’avais plutôt supporter et appris à vivre avec l’absence de ma femme avec les années, mais jamais je n’avais pu vraiment accepter son départ. J e savais que j’avais juste eu beaucoup de chance d’avoir mes enfants, il avait certainement sauver ma vie...Si je ne les avais pas eu, je ne sais pas si j’aurais résisté à l’envie de la suivre! Quand je l’avais trouvé à la maison, mon monde complet s'était écroulé! Elle étais celle qui prennais soisn des enfants et de la maison, je devais tomber avec tout en plus de perdre cette unique femme que je n’avais jamais aimer...je partageais mon expérience , ce que j’ai fait pour m’en sortir, même si je ne sais pas a quel point c’est ce qu’il a besoin d’entendre… J’écoutais ce que finalement il m,expliquais. Au moin , j’avais un peu d’explication sur comment il se sentait réellement face à ce qui c’étais passer…
Ce n'est pas ridicule, c'est totalement normal de ne pas savoir comment réagir face à quelque chose dont tu n’a aucune explication….Elle refuse de te répondre totalement?
je ne savais pas plus ce qui c’étais passer entre eux, alors je ne pouvais pas l’aider a ce niveau malheureusement, je ne sais pas pourquoi elle a décidé de le quitter….Parfois avoir des explications c’est assez difficil.e Je n’en avais jamais eu non plus, même si j’aurais vraiment aimé...Je pouvais comprendre comment il se sentait , en parti….
Ne te mets quand même pas trop de chose sur les épaules Alistair….Je sais que tu le prend mal, ce qui est parfaitement normal...Mais ne te sens pas comme un seul fautif dans cette histoire. Une relation de couple fonctionne avec la communication, si elle ne te parlais pas et qu’elle refuse toujours de le faire tu ne peu rien arranger tout seul…
Je ne sais pas ce qui le mange a le point, je ne sais pas si il se sent responsable de tout ça, mais il ne le faut pas….Il ne peut pas tout arranger seul…..Je lui souhaite quand même qu’elle finira par lui parler un peu au moins...
J'acquiesce, oui elle refuse de me répondre, mais tout au fond de moi je sais que je n'ai pas fauté, je suis persuadé qu'elle m'a trompé avec un de ses collègues dont elle me parlait sans arrêt. Elle m'en parlait tellement que j'en avais marre, je ne l'écoutais qu'à moitié et sans doute que je me suis éloigné un peu d'elle sans m'en rendre compte. Je fais oui de la tête et lui dit : « Ouai, chaque fois que j'essaie elle me rembarre, elle fait comme si je n'existais pas. Je crois que c'est ça qui me fait le plus de mal. »
Je n'aime pas qu'elle m'évite, qu'elle m'ignore, c'est la pire chose d'être ignoré. Je ne le souhaite à personne, surtout d'une personne qu'on a aimé et qu'on aime sans doute encore. Je crois que c'est là aussi le problème. Je ne veux pas me résoudre à me dire que c'est fini. Je ne veux pas tourner la page tant que je ne sais pas ce qu'il se passe, ce qu'il s'est passé plutôt. J'ai besoin de comprendre pour avancer. C'est drôle il me dit les même choses que le psy. J'acquiesce. Je ne lui ai pas encore dit que j'en voyais un et je n'ai pas tellement envie de le faire, il a sans doute beaucoup de choses sur les épaules, sans que je ne lui rajoute ça. Alors je ne dis rien, me frotte les yeux, sentant que je commence à fatigué. Il est sans doute temps pour moi d'aller me coucher.
« Merci papa. »
Je ne sais pas quoi dire d'autre. Je sais que ce n'est pas simple pour lui, ni pour moi. Ce n'est simple pour personne l'amour. Je referme l'album photo et me lève. «Bonne nuit et j'espère que tu reverras cette femme. »
Je lui fait un clin d'oeil. Je l'espère vraiment pour lui il le mérite. Il mérite d'être heureux de vivre sa vie, de passer à autre chose. Il en a sans doute besoin aussi.
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