Tu étais en ville depuis moins de vingt-quatre heures et t’as cette impression que tout va mal. Ton frère a disparu, ta fiancée vient de sortir du coma. Des souvenirs qui te frappe de plus en plus à tous les jours. Putain, celui que tu pensais être ton père, s’est révélé être monstre avec toi. Tu n’étais qu’un punching bag. T’as découvert les raisons de plusieurs cicatrices couvertes par tes tatouages.  Tu t’es retrouvé dans le couloir une fois Adina endormie. Un des hommes de VInce t’approches… « Patron... » Tu serres les dents et sans réfléchir, perdant ton sang froid, tu viens le plaquer contre le mur de façon agressive. Le col bien serré, tu disjonctes… « M’APPELLE PAS COMME ÇA! JE SUIS PAS LUI! JE SUIS PAS LE PUTAIN DE PATRON! IL EST EN VIE! »

Tu ne sais même pas ce que tu fous là. Pourquoi t'y vas ?! Qu'est ce que ça pouvait bien te foutre qu'un gars de la Mafia se porte bien ou non ?! "Merde Chan tu m'en dois une là !" Tu claques la portière de ta voiture et tu réajuste ta veste avant de passer l'entrée de l'hôpital. Tu déambules dans les couloirs à la recherche du jumeau de ton meilleur pote. ça te fais chier d'être là, mais tu le fais pour lui. Tu finis par l’apercevoir où bout d'une allée. Tu t'approches et tu le regardes agresser un autre gars. "C'est dingue comme tu lui ressembles ! La parfaite copie" [/color]

Tu le maintiens au mur, tu vois rouge. C'est ton frère putain. Ils ont pas le droit de présumer qu'il est mort, tu supportes pas. Tu rages contre lui, t'es prêt à l'étripper. Tu t'arrêtes au momen ou on s'adresse à toi. Tu relâches la tension et tu te recules en venant passer rapidement ta main sur ton menton. Tu regardes l'homme de main et d'un signe de tête tu lui fais signe de partir. Tu replaces la veste de ton costard noir et tu te tournes vers le gars en question. Tu le regardes de haut en bas. « On se connait ? »

T'en as rien à faire de ce type. Vraiment. En plus, il avait de la chance que tu avais pris ta retraite, sinon c'est pour sa tête que tu serais venu le voir. Pas pour rassurer Chandler. En tout cas, qu'il soit un Goldstein ou non, tu ne voulais pas qu'il s'approche de Catherine. Tu n'as pas confiance en la Mafia. "Je connais ton frère. Chandler. Il m'a demandé de venir voir si t'allais bien, mais ça à l'air d'aller donc j'vais pouvoir partir"

T'es tendu, t'es méfiant, tu ne le connais pas et son entrée ne t'inspire pas non plus. Pourtant, dès que tu entends Chandler, tout se détend. Tu pousses un soupire et vient enfouir tes mains dans tes poches en baissant la tête. T'as aucune idée de qui c'est, mais si ton jumeau l'avait envoyé, il avait confiance en lui. Tu le regardes un instant de silence. « C'est pas moi dans un lit d'hôpital, donc ouais ça va. » Tu t'enlignes vers la chambre, mais tu t'arrête avant de toucher à la poignée. Tu te retournes et le scrute du regard à nouveau. « Evan, c'est ça ? » Dans cette ville, Chandler n'avait confiance qu'en un seul un.

Chan allait être content de savoir que son double semblait aller bien. T'avais pas l'intention de creuser plus loin. Il t'avait demandé de checker, c'est ce que tu avais fait. Pas besoin de lui faire faire un test psychologique pour voir comment il se portait au niveau mental. C'était pas ta mission. T'es assez en forme pour agresser un médecin en tout cas. Tu hausses les épaules. Tu pouvais pas juger son acte, toi t'étais loin d'être mieux. Toujours prêt à frapper le premier qui dirait un mot de travers envers toi ou tes proches. "Ouais. Tu vois finalement on se connait" Tu le regardes. Après tout, il y a peu, tu avais menacer ce gars de te tuer pour remplir un contrat qui ne nuirait plus à ton meilleur pote.

« Humm... Quand ce sera un médecin, j'irai plus en douceur, ça pourrait te faire partir ? » Tu arques un faux sourire. « Ouais bah y'avait que toi de possible. Il n'a confiance qu'en toi par ici. C'était juste une évidence. » Tu t'appuies contre le mur et tu le fixes. S'il venait pour te tuer, bah qu'il le fasse, t'as pas que ça à faire. Tu lèves les yeux et observe la porte de Adina. Tu ne supportais pas de la voir dans cet état. Tu remarques trois infirmières entrer dans la chambre et ça y est, la panique te prends. Qu'est-ce qui se passe? Tu écartes ce Evan de ton chemin sans retenu et tu te mets à courire. « HEY! » Tu ne sais pas s'ils sont vraiment d'ici, t'as déjà les nerfs à vif avec la disparition de Vincenzo. Tu entres dans la chambre, tu ne réponds pas de tes actes. Tu en aggripes par le bras pour la faire reculer. Tu ne veux pas qu'on la touche. T'es silencieux, il n'y a que ton regard qui démontre tes envies de meurtre.