Une dure journée de plus de terminée, mais cette fois, tu rentrais à Bishopville, dans TON appartement. Tu avais emménagé il y a quelques jours. Tu étais épuisée, mais tu avais tout de même fait la route entre l'hôpital et chez toi. Tout au long du trajet, tu n'as qu'une pensée. Enzo. C'est tout ce que tu veux. Tu aimerais rentrer chez toi et qu'il soit là à t'atteindre. Tu sais bien qu'il ne le seras pas. Qu'il sera au boulot... Il est toujours là depuis que son frère s'est retrouvé à l'hôpital.

Une fois chez toi, tu prends le temps d'aller sous la douche. Tu aurais pu prendre un bain, prendre le temps de te détendre, mais tu ne veux pas prendre la chance de t'y endormir et de t'y noyer. Tu feras du canapé, ce sera plus simple et plus agréable. La chaleur des couvertures sera agréable. Une fois sortie de l'eau, tu enfiles ce t-shirt que tu avais subtilement pris à Enzo la veille quand il était venu te voir. Repoussant tes cheveux trempés vers l'arrière, tu pousses un soupire pour te rendre au salon. Tu t'installes et t'enroulles dans ta couverture avec un petit sourire en coin.

Seul dans la salle de bain, tu observes ton reflet dans le miroir. Derrière les gouttes d’eau qui ruissellent encore sur ta peau se cache un visage à la fois dur et perdu. Ton regard s'attarde sur cette longue cicatrice que cet italien y’avais laissé comme souvenir. Tes doigts effleurent cette marque qui te suivra jusqu’à la fin de ta vie et au même moment tu sens une migraine s’installer. Encore. Pris de rage, tu donnes un coup de poing dans ce miroir qui renvoyait cette image de mec blessé et sans souvenir. Ce Vincenzo t’avait gâché la vie.

Tu es sûr la route, ta main blessée posée sur le volant. Tu fais ton chemin jusqu’à cet appartement qui ne te rappelle rien. Tu sais juste que c’est ici que vis cette rousse. Un peu jeune pour lui, mais ce n’était pas q toi ws juger. Cette fille était la copine de Vincenzo et tj avais la ferme intention de passer un message à ton ennemi et quoi de mieux que de le faire passer via sa petite ,amie ? Quelques minutes plus tard, tu te retrouver devant la porte à frapper cette dernière. Tu attends qu on vienne ouvrir, le regard toujours aussi noir que d habitude. Tu te fiches pas mal d avoir l air sympathique ou non. Elle aimait dans tous les cas ouvrir pour savoir qui tu étais et ce que tu voulais.

@Clara O'Malley

Tu t'étais installée devant la télé, prête pour une soirée tranquille dans ton nouvel appartement. Tu songeais encore à te trouver un chien. Tu voulais en récupérer un d'un refuge. Tu en avais vu un sur une annonce, mais la personne refusait que tu le vois. Tu connais l'histoire de ce chien et tu sais bien que c'est ce qu'il te faudrait. Ce chien a vécu la misère, il a du faire des combats de chiens et pour tout le monde, t'es qu'une petite fille fragile et ce chien devrait être tué. Tout le monde a droit à une seconde chance, les chiens aussi et tu as besoin d'une sécurité quand tu te retrouve seule. Ils ne veulent rien entendre. Tu feras tout pour le récupérer.

À peine le film entamé, qu'on frappe à la porte. Ton coeur s'emballe, un sourire se dresse sur tes lèvres et tu presses sur pause pour arrêter ton film. Tu prends ton portable et regarde si tu as un message de Enzo... Mais rien. Est-ce qu'il te jouait encore la carte de la surprise ? Songeuse, tu te rends jusqu'à la porte. Tu ne prends pas le temps de regarder par l'oeil magique et tu ouvres la porte grand avec un large sourire. Ton coeur manque un batement en voyant un inconnu. L'instinct te faire refermer la porte à moitié. « T'es quoi toi ! Tu fois quoi chez moi ! Je te connais pas ! Dégage ! »

Tu veux cette vengeance depuis l’instant même où tu t’es réveillé dans ce lit, sans mémoire. Tu ne savais pas contre qui tu voulais te battre, mais le temps t’a apporté un nom et un visage. Vincenzo De Luca. C’était l’ex de Moïra, mais c’est dans les bras d’une autre fille qu’il s’abandonnait maintenant. Avec un peu de chance, il serait chez sa copine ce soir et là, tu n’aurais même pas besoin de faire passer le message via cette dernière. Tu pourrais tout bonnement le liquider sur place et facilement. Ton arme était prête et rangée dans ton dos au niveau de ta ceinture. Elle n’attendait plus qu’à être utilisée contre cet abruti et enfin tu aurais ta vengeance.

Tu es devant la porte de son appartement et sans hésiter tu frappes. Tu aurais pu défoncer la porte et ouvrir les hostilités directement, mais tu préférais commencer en douceur. C’est avec un large sourire qu’elle vient t’ouvrir et c’est avec une mine un peu plus surprise qu’elle tente de refermer la porte. Tu es plus rapide qu’elle et tu bloques cette dernière avec ton pied et de ta main tu la pousse pour te faire un passage. T’es peut-être pas aussi musclé que ton frère Kaj, mais tu avais plus de force que cette gamine. D’ailleurs, elle semblait fort jeune pour ce De Luca … mais qu’importe, chacun sa vie. « Qui je suis ?! Demande à ton petit-ami, je suis sûr que ma tête lui dira quelque chose ! D’ailleurs il est où hein ? Il est ici ?! » Tu pousses d’avantage la porte pour entrer dans l’appartement et regarder vite fait s’il y avait quelqu’un d’autre chez elle.


@Clara O'Malley

Tu veux limiter l'espace entre cet inconnu et toi en refermant la porte le plus possible, mais il la bloque aisément avec son pied, puis sa main. Tu serres les dents et tentes de tenir une pression. Tu le dévisages. Il repousse la porte et force son entrée. Tu te retrouves à reculer, te heurtant au petit meuble d'entré. Non mais pour qui elle se prend lui ! Tu grognes. Soudainement, les mots petit ami te glace le sang. Enzo... Enzo! Non! Tu ne le laisseras pas se rendre jusqu'à lui. Ton coeur s'emballe, dans quoi il s'était fourré ? Tu as peur pour lui. Tu sais bien dans quoi il trempe, tu aurais pu partir quand tu l'as su, mais tu t'en fichais. Tu l'aimes et rien n'y changerait, peu importe ce qui pourrait t'arriver. Tant que lui n'a rien. Tu fronces les sourcils et tu le suis en train de traverser l'appartement. « C'EST QUOI TON PUTAIN DE PROBLÈME! » Tu te jettes presque sur lui et tu le pousses pour le repousser vers la porte d'entrée. « Tu te prends pour qui à rentrer chez moi et menacer mon petit copain comme ça ! Non! Il est pas ici, donc tu fous le camp! » Tu croises les bras et t'impose entre ta chambre et lui. Il compte vraiment violer ton intimité et s'inviter dans ta chambre ?

Tu t’énerves déjà. Rien que le fait de l’entendre hausser le ton sur toi t’agaces. Pourtant c’est toi l’intrus ! C’est toi qui viens l’agresser chez elle ! Elle a donc tous les droits de te crier dessus, mais c’est plus fort que toi. Il faut dire aussi que t’avais la rage contre ce Vincenzo et tu n’avais qu’une hâte c’était de lui faire payer ce qu’il t’a fait et plus t’y pensais, plus tu rageais. Alors ouais cette fille allait devoir subir ta rage. « MON PROBLEME ?! » Cette fois tu cries aussi, tout comme elle. Tu ne te laisses pas le moins du monde impressionner par elle. Elle ne te fait pas peur. Elle te pousse et tu fais à peine deux pas en arrière, juste le temps de prendre ton équilibre. « C’est ça mon problème ! » Tu tournes ta tête pour lui montrer ton profil et tu lui montre du doigt ta grande cicatrice que la balle t’avait laissée comme souvenir. T’es face à elle et tu plonges tes yeux noirs et menaçants dans les siens. « Ton mec m’a tiré dessus ! Le voilà mon problème ! Et il est hors de question qu’il s’en sorte comme ça » Tu la pousse sans ménagement sur le côté pour pouvoir ouvrir la porte et entrer. Comme tu le pensais il n’y avait personne, mais au moins tu en avais le cœur net. « Il est vraiment pas là. Il a de la chance. Toi par contre, t’en auras moins »

@Clara O'Malley

C'est quoi cette merde! Pour qui il se prend de se pointer chez toi pour Enzo ? Si Enzo lui avait tiré dessus, il y avait une raison. Ça ne t'intéresse pas. Ce qu'il fait au boulot, pour le boulot, tu t'en fiches. Tu veux qu'il dégage, mais tes nerfs te mène à le pousser. Tu n'arrives pas à rester calme. Tu as un inconnu en colère dans ton appartement. Il t'écarte de son chemin et tu finis plaquée au mur. Tu restes immobile, respiration courte, même coupée pendant qu'il est dans ta chambre. Tu le regardes jusqu'à ce qu'il sorte. Tu retiens ton souffles et le fixe quand il se met à hurler. Tu observes ce qu'il te montre, tu n'es pas stupide, tu étudies en médecine. Tu dévies de la cicatrice jusqu'à son regard sombre. Il devrait te faire peur, mais il n'y a qu'un regard qui pouvait te faire peur et tu ne le reveras jamais puisque cet homme est mort. Tu l'as tué de tes mains. Mains qui se mettent à trembler à cette simple pensée. Tu fais un pas vers lui soutenant son regard. « Justement, c'est ton problème pas le mien. J'en ai rien à foutre de toi. Tu dégages de chez moi! Va te plaindre à quelqu'un d'autre! » Tu le regardes, serres les dents puis les mots qui en suivent te glace le sang. Tu recules, pensant te défiler. Tu jettes un coup d'oeil au canapé, là ou tu avais laissé ton portable et tu regardes l'inconnu à nouveau. Tu pourrais sortir de chez toi, même dans cet accoutrement. Tu recules encore et t'écarte de lui, cette idée bien ancrée dans ton esprit. Tu accélères le pas, pour te rendre jusqu'à la porte au pas de cours.

Tu commençais à peine à te faire à l’idée que tu ne savais rien sur toute une partie de ta vie. Tu commençais à peine à aller de l’avant et refaire ta vie normalement en repartant de zéro. Heureusement, tu avais Catherine pour t’aider et tu pouvais aussi compter sur ton frère. Tu sais et tu sens que ces deux personnes sont les plus importantes pour toi et tu sais que tu peux leur faire confiance. Mais il y avait une chose pour laquelle tu ne tournais pas la page ! Un homme ! Celui qui t’avait tout volé, celui qui avait détruit toute ta vie en une seule balle. Jusqu’ici, tu avais réussi à rester à carreau et à le laisser tranquille et ce uniquement parce qu’il était avec ta sœur. Maintenant qu’ils n’étaient plus ensemble, plus rien ne t’empêchait de mettre à exécution une vengeance. Comme lui, tu vas lui supprimer sa vie. Tu voudrais l’éliminer d’une balle en pleine tête, mais tu peux tout aussi bien lui retirer ce qu’il a de plus cher pour qu’il voit ce que ça fait de se sentir seul et perdu sans personne. Sentiment que tu avais ressenti à ton réveil, quand tu avais remarqué que tu ne connaissais plus personne. « Oh, ce n’est pas me plaindre que je suis venu faire ! Tu vois, je veux que ton homme vive un enfer. Je veux qu’il voit tout ce à quoi il tient lui échapper Elle recule de quelques pas en regardant vers le canapé et toi comme un con tu suis son regard. Tu n’y vois rien de menaçant, mais elle en profite pour courir vers la porte. Tes réflexes prennent le contrôle et tu cours à sa poursuite. Tu l’arrêtes juste avant qu’elle ne franchisse la porte et tu la plaques au mur, ta main contre son cou et tu serres en lui laissant juste assez de mou pour la laisser respirer. Ton visage s’approche du sien et c’est avec la mâchoire serrée que tu prends la parole « Tu vas où comme ça ? Je ne t’ai pas dit de partir ! » Tes yeux ne quittent pas les siens « J’imagine qu’il tient à toi comme à la prunelle de ses yeux. Comment il réagirait s’il ne te voyait plus ? »

@Clara O'Malley[/b]

Ta gorge se noue plus il parle. Tu n'aimes pas du tout le ton qu'il utilise avec toi. Tu veux partir d'ici, t'éloigner de lui. Tu essaies de fuir, de t'éloigner de lui. Tu avais profité du fait qu'il regarde le canapé pour partir, mais à peine la main sur la porte toujours ouverte, il te ratrappe. Tu étouffes un cri avant de finir plaquer au mur. Ton air manque, ton souffle est court, tu retiens ton air et grimace. Tu fermes un instant les yeux sentant sa main contre ton cou. Tu prends la plus grande respiration que tu peux et tu ouvres les yeux en croisant les siens. Ta main vient se poser sur la sienne et puis l'autre. Tu cherches à défaire ses doigts, mais rien à faire. Tes pieds son nus, tu n'as qu'un t-shirt trop grand sur le dos. Tu grognes et tu finis par lui cracher au visage. Ce ne sera pas aussi facile qu'il ne le croit. Tu repousses tes mains contre son torse, tu agrippes ses vêtements et prends un élan en lui envoyant ton genoux dans les bijoux de famille. Tu le pousses de toute les forces que tu as. Enzo te le dirait, ferme ta gueule et dégages. Tu repousses la porte et prends tes jambes à ton cou à nouveau, sans réfléchir. Tu traverses le couloir jusqu'à l'escalier.

Depuis ton réveil, et tu supposes que c’était la déjà le cas dans ta vie passée, tu n’arrivais pas à comprendre tes émotions. De calme, tu pouvais passer à enragé en une fraction de seconde et pour rien. Tu ne sais pas gérer ce qu’il se passe dans ton esprit, dans ton cœur, dans ton âme. Tu ne contrôle rien et ça te fais peur. Tes excès de rage menaient souvent à la violence, si bien que ton psy tentait de te donner des exercices à faire pour te calmer. Ces techniques couplées à une médication spéciale pouvaient te permettre d’y parvenir. Peut-être que c’était réellement le cas, mais pour le savoir, encore fallait-il que tu suives ses instructions. L’écouté t’aurais peut-être évité de t’énerver devant cette fille qui n’avait rien demandé. Son seul crime était de sortir avec l’homme qui t’avait tiré dessus. Elle n’y était pour rien dans cette histoire, alors pourquoi tu as autant la haine contre elle maintenant ? Le simple fait de la regarder t’enrage sans réelle raison. Tu ne te comprends pas. Tu ne comprends rien et ta tête te fait soudainement mal. Tu fronces un peu les sourcils sous la douleur, mais tu maintiens ta prise jusqu’à ce qu’elle te donne un coup de genoux dans l’entre-jambe. Tu la lâches sous le choc et tu te plies en deux quelques secondes « Sale Garce ! » Tu réagis, tu ne restes pas là à attendre que la douleur passe. Elle fui et à nouveau tu la poursuis. Tu lui attrapes le poignet et tu la force à te regarder en la tournant vers toi « Tu ne vaux pas mieux que ton abruti de petit ami ! J’espère que tu vas lui manquer !» Sur ses derniers mots, tu la pousses vers les escaliers pour qu’elle dégringole les marches. Avec un peu de chance, elle y restera. Sinon, ça servira d’avertissement pour son italien. Tu la regarde tomber en remettant ta veste puis tu descend les escaliers en enjambant le corps sans même vérifier si elle respirait toujours ou non. Tu sors ensuite de l'immeuble pour rentrer chez toi.

@Clara O'Malley

Il fallait que tu te défasses de lui. Tu devais fuir, partir et loin de cet endroit. Ton coeur se serre au moment ou il se plit en deux. Tu cours, traverses ton appartement et tu sors. Le couloir te semble interminable. Tu ne regardes pas derrière toi, tu avances, les pieds nus et froids contre le sol. Tu arrives à la hauteur des escaliers et te freines pour prendre la meilleure position pour descendre. Ton pied dans le vide, près à descendre, ton poignet est pris en charge.  Tu te retrouves forcée de te retourner. Ton regard se pose à nouveau dans le sien, cette fois, la panique te traverse le corps. Tu as l'impression de savoir ce qui t'arrive. Tu ne bouges pas, te disant que peut-être il te ramènera à l'intérieur, mais c'est à ce moment que entend sa voix. Cette fois... Elle t'est effrayante. Tu sens la pression se lâcher et tu bascules vers l'arrière. Aucun son ne quitte ta bouche. Ta main s'agrippe à sa veste, mais la poussé te fais arracher un morceau. Ton corps roule lourdement sur les marches, ta tête finissant par se heurter au mur. Le son qui en sorti annonce une blessure. Ta tête tourne et ton corps se love au sol, immobile, laissant une marque de sang contre le mur. Tu es là... Allongée entre deux paliers d'escalier, l'esprit qui divague et vogue vers l'inconscient. « enzo... » Ce fut la seule chose que tu as murmurer avant de perdre connaissance. Tu as encore le morceau de tissu dans ta main ramolie. Dire que personne ne prennait vraiment les escaliers depuis que l'ascenseur était revenue en état de marche. Qui sait combien de temps tu y resteras pris...

Une semaine...C’est le temps depuis lequel ma fille est partie. Elle a décidée qu’il était temps pour elle de vivre des ces propres ailes...je ne peu pas dire être très heureux à cette perspective en fait, parce que je sais qu’elle n’a pas nécessairement les meilleurs…..connaissance présentement. Son copain n’est pas quelqu’un que je peux supporter, mais je ne tente pas non plus de les séparer parce que je tiens trop a ma fille pour sa….Aujourd’hui je décidais qu’il était temps que je lui rendre visite, aller voir de quoi a l’air son appartement, lui apporter un petit cadeau même...Essayer de montrer que je suis heureux pour elle, même si je suis mort d'inquiétude….Je conduis tranquillement jusqu'à chez elle, sort avec mon petit plats dans les mains pour lui apporter..J’avais cuisiner ce que de mémoire était son repas préférée pour lui faire plaisirs...Ne connaissant pas trop le coin, je me dirige vers la ou je savais y avoir des escaliers , ne voulant pas perdre de temps...Alors que j’approchais, je remarquais quelqu’un...allongée par terre...Je plissais les yeux , mon coeur se mis a battre a une vitesse incroyable plus j’approchais….Jusqu'à ce que je reconnaisse ma princesse par terre….Le plats me glissait des mains alors que je couru jusqu’à ma fille, je me laissai tomber par terre à côté d’elle , regardant autour d’elle voir si il y avait quelqu’un,,Mais mon regard ne s'attarde pas , il tombait surtout sur elle…

Clara!!! CLara ma chérie je t’en pris….

Elle n’étais pas consciente...Je gardais une main sur elle, n’osant pas la bouger au cas ou j'attrapais mon téléphone pour appeler une ambulance en urgence….elle avait besoin d’aide….Je remarquais les marques dans son cou , ainsi qu’un bout de tissu dans sa main...Ce n’étais pas un simple accident...Quelqu’un avait fait sa. Quelqu’un s’en était pris a ma princesse….J’avais un mélange incroyable de panique, de peur mais aussi de colère qui montait en moi en ce moment, mais je tentais de rester concentrer sur ma fille..A essayé de lui parler…

Les ambulances arrivent ma chérie je t’en pris, tien le coup….

Ta tête bourdonne, tu as l'impression que ton coeur y est. Tu n'arrives plus vraiment à bouger. Tu es inconsciente depuis, tu ne sais combien de temps. Tu as froid, même très froid. Tu sens les frissons te parcourir la peau. Tes jambes sont dénudée, tu ne portes pas grand chose, la honte pur toi quand - et si - quelqu'un te trouvera. Le temps passe, quelques minutes, une heure, deux, peut-être plus ? Des pas dans les escaliers font vibrer ton corps sous la pression. Tes oreilles captent tout de même les sons. Ils ne sont pas claire, ils sont à distance, mais il y en a. Une odeur te vient au nez puis cette voix... Ton père. Ton père ! Tu sens, soudainement, sa présence et sa chaleur. Tu entends sa voix, toujours distance, pourtant, tu sais bien qu'il est auprès de toi. Tu te bats contre ton inconscient... Jusqu'à... Une grande inspiration sonor, tes yeux qui s'ouvrent d'un coup, tu essaies de bouger. Tu laisses tomber un cri de douleur en tentant de bouger. Ta respiration est saccadée, irrégulière.

« papa... »

Ta voix est rauque, basse... Tu essaies à nouveau de bouger et ton visage se tord dans une grimace de douleur, mais tu continues. Ta tête te fait affreusement mal, mais ton corps aussi. Tu le sais, demain, ton corps sera marqué par des bleus. Tes doigts arrivent à rejoindre ceux te ton père, ils sont gelés. Tu essaies de lui parler.

« ... Prévenir... Enzo... Problèmes... »

Ton autre main, toujours au sol pointe vers l'étage de ton appartement et tu étouffes un gémissement de douleur, les larmes qui remontent et t'arrache un inconfort en quittant tes yeux.

Chaque jour qui passait, j’avais toujours peur qu’il arrive encore un nouveau truc a mes enfants. Je ne sais pas ce que j’avais bien pu faire pour que mes enfants est autant de problème, mais chaque jours je me réveillais avec la peur au ventre que quelques chose arrive. Je n’arrivais à les protégés d’absolument rien ,ils n’arrêtais pas de ce retrouver blesser, enlever, coeur briser et encore bien d’autres chose sans que je puissent faire quoi que ce soit….Et le fait que Clara parte de la maison ne me rassurais absolument pas. J’avais l’impression que sa allais simplement empirer...Et j’avais raison. DÈs que j’arrivais chez elle, je la trouvais ensanglanté par terre...Elle ouvrit soudainement les yeux, paniquer...Il ne fallait juste pas qu’elle bouge, histoire qu’elle ne se blesse pas encore plus….Je posais mes mains doucement sur elle pour essayer de l’en empêcher…

Chut, ne bouge pas ma chérie, je suis la, je vais prendre soins de toi…

Je ne savais pas si c’étais un bon plan, mais je ne pouvais pas imaginer ne pas prendre soins d’elle...Je n’en pouvais plus de voir mes enfants dans des situations pareil, plus le temps passait, plus ils leurs arrivaient des choses et chaque fois j’avais l’impression de perdre un peu plus de moi la dedans...Les paroles de ma fille ne me rassurait pas du tout..

ENzo? C’est a cause de lui tout sa? C’est lui qui ta fait sa?

Je bouillais intérieurement, je tenais réellement de ne pas le montrer par contre , de me montrer le plus rassurant possible avec elle...D’être juste là….Puis l’ambulance arrivait, les temps que les ambulanciers s'Occupait d’elle, je montais rapidement aller chercher son portable qu’elle m'avait pointé , fermer la porte de son appartement, puis je montais dans l’ambulance avec elle….Je prenais sa main que je pouvais prendre pour lui montré ma présence dans l’ambulance….Je me servais du portable de ma fille pour envoyer un message à ce ENzo simplement écrit “hôpital , maintenant’’. Il allais rappliquer et j’allais m’en mêler cette fois….

Tu veux prévenir ton copain. Quelqu'un en a après lui et on est venu jusqu'à toi. Comment ? Tu es dans cet appartement depuis une semaine. Puis tu ne voyais plus Enzo aussi souvent qu'à l'époque. Tu ne comprenais pas comment... Pourtant, il te l'a dit... Il voulait donner un message à ton petit copain. C'était plutôt claire dans ton esprit.

Tu as fini par ouvrir les yeux. Non, ce n'était pas vraiment de la panique. Tu te fiches un peu de ton état. Tu essaies de dire à ton père qu'il faut le prévenir, qu'on cherchait à l'atteindre. Ta voix ne suivait plus tes lèvres. Plus un son n'arrivait à sortir. Tu aurais préféré qu'il ne sache pas, qu'il ne connaisse pas ton état, mais tu n'arrivais plus à t'exprimer de façon adéquate. Tu pousses un soupire de douleur et ton regard en larmes se tourne vers ton père. Tu secoues négativement la tête. Non... Tu ne peux pas le laissé croire que c'est lui qui t'as fait ça. Pourtant, en cherchant à parler de nouveau, tout tonus disparait de ton corps et tu bascules. Tes yeux tournent vers l'intérieur et tu perds connaissance.

Quand tu reviens à nouveau à toi, tu es dans l'ambulance. Ton père n'est pas là. « PAPA! » Étonamant, un surplus d'énergie te prends et tu te débats malgré la douleur. Tu ne voyais rien. Ta main se retrouve agrippée par celle de ton père et tu retrouves ton calme. Ta vision embrouillée t'amène à fermer les yeux. Ton corps se ramoli à nouveau et tu perds connaissance. La douleur est trop grande.

Tu as officiellement perdu contact avec la réalité. Tout le trajet dans l'ambulance... Tout le temps à l'hôpital. Les examens, les prises de sang, tous les tests en tout genre. Tu es allongée sur un lit, dans une jaquette d'un bleu affreux. Le t-shirt de Enzo, taché de ton sang, installé, emballé dans un sac sur la petite table près du lit. C'est tout ce que tu avais. Tu t'étais tellement battut lors de ton arrivée - même inconsciente - qu'ils ont poussé la dose pour que tu restes endormie.

Il est arrivé à quelque chose à Clara. Tu sais pas exactement mais tu sais que c'est grave. T'as reçu des messages obscurs de son téléphone, te disant simplement de venir à l'hôpital. Cela ne présageait rien de bon mais tu te demandais qui t'avait prévenu.

Après quelques messages pour t'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une mauvaise blague ou d'une embuscade, tu plaques tout au casino et tu fonces à Columbia. T'as roulé comme un fou, frôlant quelques accidents et te faisant klaxonner bien plus d'une fois. Tu en as rien à faire, tu veux juste arriver le plus vite possible. Tu sens l'adrénaline prendre possession de toi, ton coeur battant comme un fou.

Une fois à l'hôpital, tu arrives en trombe à l'accueil. Tu demandes où se trouve Clara. La femme à l'accueil est lente, tu en peux plus, tu as envie de la secouer pour qu'elle te donne l'information. Tu serres les mâchoires et prends sur toi. Tu dois pas causer de scène, sinon tu te feras sortir. Elle te donne finalement la chambre et tu t'y rends directement sans même la remercier.

Tu rentres dans la chambre sans même frapper, le stress t'a fait perdre toute notion de politesse. Tu veux la voir, tout de suite, pas le temps de toquer. Tu ouvres brusquement la porte et en la franchissant, ton regard se pose directement sur le père de Clara. Tu l'as vu une fois, la soirée où Leyla a disparu. Qu'est-ce-qu'il s'est passé? On entend à ta voix à quel point tu t'inquiètes. Elle avait le don de s'attirer les soucis. Tu te demandais ce qui lui est encore tombé dessus cette fois. Tu lui poses la question dès que tes yeux croisent les siens avant de les tourner vers Clara, allongée sur son lit. Tu t'approches d'elle, tu as besoin de la toucher, de savoir qu'elle va bien. @clara o'malley @malcolm o'malley

Heureusement nous sommes arrivé à l'hôpital assez rapidement...J’étais mort d'inquiétude pour ma fille qui étais dans ce lit, clairement pas à sa place. Clara ne devrais pas être ici. Elle avais mais les pieds dans une vie qui était assez difficile , j’essayais de ne pas m’en mêler de la laisser faire sa vie de grande comme elle le voulais, mais j’en avais assez que plein de chose arrive a mes enfants..Les médecins passais, faisait plein de test a ma fille pendant que j’attendais, inpuissant face à sa douleur. j’aimerais pouvoir lui enlever tout ça et prendre tout sur mes épaules. Malgré ce que mes enfants peuvent penser de moi, il n’y a rien au monde que je ne ferais pas pour eux...Même si présentement, je suis épuisé….J’attend présentement, je ne peu rien faire de plus que ça , attendre….. Clara dormais dans le lit maintenant , je veillais quand même sur elle en attendant qu’elle se réveille pour essayer de savoir mieux ce qui c'était passer...Je me dois qu’elle ne me parlerais pas mais bon…. Soudainement, la porte ouvrait en catastrophe...Je tournais le regard pour voir ce Enzo...Mon regard changerais surement, puis il demandait ce qui c'était passer….Je m’approchais de lui, posant ma main sur son torse je le forçais à sortir de la chambre et je sortais avec lui , une fois en dehors je le poussais légèrement, pour qu’il recule de quelques pas...Moi , je me tenais devant la porte.

Tu devrais le savoir plus que moi...Dans quoi est-ce que tu as encore embarqué ma fille??

Je tentais de rester calme pour le moment, même si clairement mon ton de voix était plus sombre qu’il ne l'avait jamais été…

Tu n’as rien de mieux à faire dans ta vie que de mettre celle de Clara en danger?