Tu te dépêches de rentrer à la maison, sachant que Evan était hors de contrôle et surtout après que June ait décidé de prendre son fils de la villa. Tandis que tu arrives finalement à la maison, tu ne prends même pas le temps de garer la voiture avant de marcher d’un pas rapide jusqu’à la porte avant de l’ouvrir et de pouvoir refermer la porte derrière toi, Elena qui pleurait dans son berceau... avalant difficilement ta salive, tu marches jusqu’à ta fille pour la prendre dans tes bras, essayant de la calmer. Evan ? tu es où ?

Tandis que tu gardais ta fille dans tes bras, cette dernière pleurait de plus en plus et tu essayais de la réconforter du mieux que tu ne le pouvais, la berçant mais surtout en essayant de changer quelques paroles jusqu’à ce que tu demandes où se trouvait Evan. Dès qu’il te disait qu’il était dans la cuisine, tu gardes Elena dans tes bras qui pleure toujours et de te rendre jusqu’à la cuisine, lui qui nettoyais les quelques débris sur le sol. Mais qu’est ce que tu as fais ? pourquoi ce vase est tout cassé ? Tu tentes de le regarder dans les yeux mais tu sais qu’il semblait fâchée et ta fille qui ne cesse de pleurer, elle était inconsolable.

Une fois dans la cuisine, tu observes Evan qui venais à nettoyer les quelques bouts de verres qui se retrouvaient par terre et pourtant, comment il te parlait faisait en sorte que tu fronces le regard aussitôt. Non, tu n’aimais pas le ton qu’il employait et surtout quand son regard sombre se pose vers toi, noir de colère. Evan calme toi je t’ai simplement poser une question... alors que tu gardais ta fille dans tes bras un peu plus, tentant de la calmer du mieux que tu ne le pouvais, il se coupe aussitôt et tu te pinces la lèvre inférieure, n’osant rien dire mais des qu’il te hurle dessus pour essayer de faire taire Elena qui n’avait pas cesser de pleurer, tu te recules lentement en la berçant du mieux que tu ne le pouvais. Ce n’est pas en hurlant qu’elle va se calmer Evan ! tu hausses toi aussi le ton, n’aimant aucunement ce que tu voyais présentement, lui qui était dans une rage noire...

Depuis ado, tu avais du mal à contrôler ta colère qui pouvait surgir n'importe quand et pour n'importe quoi et visiblement ça empirait avec le temps. Et c'était pire encore maintenant que tu ne voyais plus ta psy Kala. Peut-être qu'au final tu aurais du rester chez les fous encore un bon moment ... "Et moi je te réponds simplement" Tu n'avais plus rien pour te défouler et ça te rendais malade d'être incapable de contrôler cette rage qui t'habitais. T'avais réussi à être correct depuis que t'avais arrêté ton job, mais t'étais trop instable et maintenant tu pétais un câble. "Et tu veux un autre enfant alors que t'es pas foutue de faire taire celle-là?" Là t'es horrible et tu ne t'en rends même pas compte. Tu t'étais juré de rendre Catherine heureuse et de ne plus la faire souffrir, pourtant c'est exactement ce que tu faisais à cet intstant précis. Tu allais le regretter, c'est certain.

Les paroles de Kaj te revenaient en pleine figure, si t’avais pensé pouvoir changer Evan en le laissant à la maison comme tu le faisais en ce moment, c’était beaucoup plus compliqué que tu ne pouvais le croire. Alors que tu observais Evan qui s’était finalement coupé, tu ne faisais pas un seul pas vers lui pour l’aider car t’avais déjà du mal à essayer de bercer ta fille, que les choses sont difficiles en ce moment car elle pleurait depuis beaucoup trop de temps maintenant. Restant non loin ds ton mari, voilà que ce dernier vient à te sortir quelque chose qui te brisa le coeur instantanément, c’est vrai que tu voulais un nouveau bébé mais là il avait été beaucoup trop loin, toi qui avait lâcher tes courses pour venir l’aider, pour lui changer les idées. Pourtant, il t’as fait du mal peut-être sans s’en rendre compte et t’en as marre de ces sautes d’humeur... malgré le fais que Elena pleurait toujours, tu regardes Evan. Va te faire foutre ! hurles-tu en pensant encore à ton bébé décédé, arraché par la faute de son père et voilà que tu sors de la cuisine avant de monter les escaliers et de poser Elena sur son berceau, sortant un sac que tu commences à remplir, hors de question que tu restes ici une minute de plus.

Tu as été trop loin c'est vrai. Tu n'avais pas le droit de dire une chose pareille, tu aurais du la fermer ! Mais tu ne peux pas t'en empêcher. Quand tu es en colère, tu te laisse guider par elle et t'en deviens horrible dans tes paroles et dans tes gestes parfois. La mâchoire crispée, les poings serrés tu te retiens du mieux que tu peux pour pas frapper quelque chose ou pire, frapper ta femme. "ouais c'est ca !" tu crie la laissant monter à l'étage. Tu penses simplement qu'elle va râler dans la chambre, t es loin de te douter qu elle préparait en fait un sac pour partir.

T’as les larmes qui remontent jusqu’à ton visage, toi qui entendait encore les paroles de Evan qui étaient totalement sordides puisque oui, tu voulais avoir un autre enfant mais de là à entendre ce qu’il te disait maintenant, t’ignores ce qui allait se passer. Montant les marches de la villa, tu poses Elena dans son berceau avant de commencer à faire un sac, mettant des couches et des vêtements car il est hors de question que tu restes une minute de plus ici avec ton mari qui était hors de lui. Ta fille qui pleurait encore, tu marches rapidement vers votre chambre pour prendre quelques vêtements et dès que tu reviens, tu mets le manteau de ta fille avant de descendre les escaliers et la poser dans sa coquille. Tu enfiles ton manteau sans rien dire de plus. Tu chasses ainsi ces larmes qui coulent contre tes joues, tes mains qui tremblaient.

Tu poses tes mains contre le plan de travail et tu t'appuies dessus. Ta tête est penchée et tu regardes le sol en soupirant. Tes doigts sont tellement crispés que tes jointures en deviennent blanches. Tu essayes de penser pour contrôler ta rage et un conseil de ta psy te revenais en-tête. Tu te redresses et t essayes de concentrer ton esprit sur autre chose que ta rage, mais tu y arrives pas seul. Ton regard se pose alors sur Cat qui semble prête à partir avec Elena. "tu vas où comme ca ?"

Tu as aucunement envie de rester à la maison en sachant que Evan était dans une telle position en ce moment, déjà que ses paroles revenaient en tête en un claquement de doigt et tu ne sais aucunement pas où tu allais aller dans les quelques minutes qui allaient précéder. Une fois la petite posée dans la coquille de bébé, tu laisses échapper un énorme soupir ne sachant pas ce qui allait se passer mais tout ce que tu as besoin c’est de pouvoir t’en aller le plus vite possible. Tandis que tu mets ton manteau, tu entends la voix de Evan et finalement tu tournes lentement la tête vers lui. Je m’en vais. Hors de question que nous restons ici alors que t’es dans cet état.

Tu t'avances vers ta femme alors qu'elle avait l'intention de partir. Ton air est menaçant et tu sais rien faire contre ça. T'es encore trop sur les nerfs pour te montrer rassurant. Tu te places devant elle comme pour lui barrer le chemin. Jamais tu n'as voulu que les choses tournent de cette façon, pourtant tu avais merdé au plus haut point. Ton regard se fixe sur celui de Cat avant de prendre la parole " tu restes ici !"

Dès que ton mari se positionne en face de toi, tu prends un pas de recul car en voyant ses prunelles, il avait cet air sérieux et qui te faisais presque peur surtout lorsqu'il se refusait à vous laisser partir malgré la tempête qui se passait dehors. Hors de question que tu restes encore une seconde de plus avec lui, sans penser à ce qui allait se passer maintenant puisque tu te souviens des paroles qu'il a osé te dire. Tu fronces le regard, alors que Elena pleurait toujours dans son berceau, toi qui prenait ton sac dans la paume de ta main, de pouvoir prendre surtout la coquille dans ta main. Non, pousses toi de mon chemin Evan ! t'as peur qu'il puisse encore te faire du mal, mais qu'importe tant qu'il ne touche pas Elena...

T'as peur oui, hors de question qu'il ne s'en prenne à votre fille et c'est pourquoi tu tentes de garder une distance raisonnable avec ton mari, voyant qu'il n'appréciait pas que tu te décides à le quitter, quelque chose qui est totalement difficile pour ta petite personne maintenant. Tu viens finalement à lui dire de se pousser de ton chemin, que t'allais t'en aller avec Elena qui pleurait tout de même dans sa coquille et dès qu'il se pousse, le beau brun te bouscule au passage et dès qu'il fut monté en haut, tu fermes les yeux pendant quelques instants en sentant ces larmes qui coulent contre tes joues. Tu devais t'en aller, alors en gardant la coquille et ton sac, tu marches vers la porte avant de l'ouvrir et de finalement marcher vers l'extérieur, sentant le vent et la pluie qui tombait sur toi mais tu t'en fiches, mettant la coquille dans la voiture, ton sac aussi et tu prends le volant pour t'en aller de la villa.