Je sors du bureau du juge soulagée, vraiment. J'ai eu raison de prendre cet avocat maintenant j'en suis certaine. Et même si pour ça j'ai du quémander de l'argent à ma sœur et que je le regretterais surement toute ma vie. Si c'était à refaire, je recommencerais sans hésiter. Pour ma fille j'étais prête a tout. Je ne perdrais pas la garde d'Octavia. Et vu le tournant qu'on prit les discussion, je crois que je suis en bonne voie pour obtenir moi même la garde exclusive de ma fille. Au début je voulais juste qu'on reste sur la garde alternée, comme avant, mais vu qu'il veut me la prendre... Je sais que c'est idiot mais je ne peux pas me résoudre a obtenir une demi victoire. Je veux qu'il se rende compte de ce que ça fait, qu'il réalise ce qu'il voulait me faire vivre. Ne plus voir sa fille, louper encore plus de chose. Je sais que c'est injuste. Mais en ce moment quand on parle de Theo je ne peux plus être raisonnable. Entre la fois où il est venu ivre mort et où nous avons couché ensemble et celle où il est venu me voir pour ma grossesse et nous sommes échangés des horreurs. Les relations entre nous sont pires que tout. Je ne l'ai pas regardé aujourd'hui, me contentant de regarder nos avocats respectifs et de prendre soin de ne pas croiser son regard quand il parlait. Je suis surprise quand il se retrouve devant moi. Je le regarde enfin et me contente de lui déclarer « Je t'avais prévenu, j'ai pris un bon avocat » Et j'ai déménagé, mais ça aussi il le sait puisque ça été évoqué pendant les négociations.

Je souris en l'entendant admettre que j'ai raison, que je risque de gagner. Mais en réalité je suis plutôt surprise que l'argument de la grossesse ne soit pas sortit ce matin et quand il m'affirme qu'il n'a pas de carte contre moi, je plisse un peu le front. « Tu ne compte pas m'enfoncer la prochaine fois ? » Je trouvais ça trop simple. Je m'attendais qu'il me dise que ce n'était pas terminé, qu'il allait se battre lui aussi, mais ce n'est pas le cas. Il me demande de parler, arguant qu'il faut qu'on le fasse pour notre fille. C'est vrai. Octavia se retrouve au milieu d'un sacré fiasco. Elle est trop petite pour vivre ça, trop innocente. Mais je suis assez méfiante car c'est lui qui nous a entraîné dans ce désastre. Instinctivement je regarde autour de nous, surprise de ne pas voir Lena près de lui « Elle est partie ? » De toute évidence oui puisqu'il me parle de plus belle de notre fille. Puis me dit qu'il veut qu'on se mette d'accord ensemble, sans que Lena intervienne. J'avais donc tapé juste, tout ça était son idée, sa faute. Ne pouvant pas avoir d'enfant elle tentait de m'arracher le mien. Je le regarde un moment silencieuse « C'est facile, tu vas perdre alors tu veux tout faire pour éviter ça. Tu t'es lancé dans une bataille que tu ne peux gagner alors tu te rends. Mais dit moi, si les situations étaient inversés, tu m'aurais laissé faire cette possibilité ? Je ne crois pas. Pourquoi moi je le ferais. Je peux avoir sa garde totale, pourquoi m'en priver ? » Car je doute que sa chère Lena m'aurait laissé ce genre de porte de sortie. Si la garde leur était accordé, je pouvais dire adieu à ma fille. Elle aurait été bien trop heureuse de me la prendre. Il me parle encore une fois de sa femme. Pourquoi ne comprend il pas que je ne veux rien savoir de cette pouf ? Je ne la supporte pas, encore moins depuis qu'elle a voulu me prendre mon petit amour. « Qu'elle adopte un chien si elle est malheureuse mais qu'elle arrête de vouloir me prendre ma fille ! » Je soupire « Je ne peux pas prendre de café avec le bébé mais vient à la maison si tu veux, on vas discuter. Octavia est chez mon frère »

Il me fait comprendre qu'il ne compte pas me blesser de nouveau. Il n'utiliseras pas ma grossesse comme argument pour me prendre la garde de ma fille. Pour une fois, je veux bien le croire. Alors je lui propose devenir chez moi. Je n'ai pas envie de discuter de tout ça en public. Je veux juste qu'on reparle calmement de ça. Je monte dans ma voiture et vérifie qu'il me suit bien. Puis je me gare devant la petite maisonnette que je loue à présent. C'est évidemment plus cher que mon ancien appartement mais je ne pouvais pas y rester, surtout pas avec un bébé en plus. Je le regarde découvrir mon nouvel environnement et celui de ma fille. « Je sais que c'est pas aussi classe que chez toi, mais on y est bien, vraiment » Octavia avait choisit sa chambre avec plaisir. Je regarde mon ex, il semble peu à l'aise ici. Je comprend, je suis pareil quand je me retrouve chez lui, et même avec les années le malaise n'as pas disparu. Il me pose alors une question à laquelle je m'attendais. Il me demande si je le priverait d'elle, si je lui retirerais les droits de visite. Je le fixe tristement « Si Lena et toi étiez à ma place, c'est ce que vous feriez, tu me l'as fait comprendre la dernière fois » Il prétendait qu'elle serait mieux avec lui. Je pourrais me venger et le priver d'elle. Mais on parle de ma fille, notre fille. Je l'aime beaucoup trop pour lui prendre son père. Alors je répond « Je ne te priverais pas de la voir. Mais il y aura des conditions » Oh oui, je lui laisserais pas le choix. Je le regarde de nouveau et je me rend compte qu'il a les larmes aux yeux. Je m'approche de lui. J'ai toujours été faible quand il pleurait. Alors ma main se pose sur sa joue. Doucement j'essuie ses larmes « Ne pleure pas Theo, je ne te la prendrais pas, je ne suis pas un monstre. Et puis c'est faux, tu m'a moi aussi. » Je ne parle pas de Léna, pour moi elle n'as aucun besoin d'être ici. Il murmure qu'il n'aura qu'elle et je me sens coupable de lui mentir. Ma main se pose une nouvelle fois sur mon ventre. J'hésite un long moment. Mais je ne peux pas lui dire, ça changerais tout. Il pourrait me faire payer ce mensonge et me la prendre, prendre ce bébé aussi. Je déteste le voir malheureux. Alors répondant à mon instinct, mes lèvres viennent se poser sur les siennes. Puis je réalise ce que je fais et je me recule. Je ne peux pas. Il est avec Léna, j'ai beau la détester, je ne suis pas une briseuse de ménage « Désolé ... »

Je viens de l'embrasser. Je sais que c'est mal, qu'on ne devrait pas. Mais le voir si malheureux m'avait poussé à tenter de le réconforter. Et c’était l'un des meilleurs moyens que je connaisse. Je voyais bien qu'il n'y avait pas que ça qui le rendait triste. Pas que le fait de perdre Octavia. Il y avait plus mais je ne savais pas vraiment quoi. Pour moi sa vie était parfaite. Mais en le voyant ainsi je me rendais compte que je n'avais pas toute les informations en ma possession. J'avais toujours vu uniquement sa belle maison, sa voiture, son argent, son mariage. J'avais été aveuglé par tout ça et je n'avais pas creusé plus. Je m'en voulait à présent, il était malheureux. Le silence s'installe après mes excuses. On se regarde en silence, pas longtemps mais moi ça me semble être une éternité. Je ne sais pas ce qu'il vas faire mais j’appréhende. Il vas sûrement me détester, enfin encore plus que maintenant. Mais ce n'est pas ce qui me montre quand enfin il réagit. Il me rattrape et je souris en sentant sa main se poser sur ma hanche. J'ai envie de lui, tellement envie. Quand il m'embrasse à son tour je ne me prive pas de répondre à ce baiser avec passion. Ce que j'aime ces lèvres. Je grogne de plaisir, j'en ai tellement envie. Et puis je suis enceinte de lui, alors un peu plus ou un peu moins nous ne sommes plus à ça près. Mes mains se glissent sous son haut. Je ne pense plus du tout à sa femme. De toute façon je la déteste alors en réalité je me moque bien de lui faire du mal. Elle voulait prendre mon bébé, je pouvais bien lui prendre son mari. Doucement, je me détache de lui « Ma chambre, maintenant » Et je prend sa main, pour l’entraîner dans cette pièce puisqu'il ne la connait pas. Je n'ai pas tout installer, mais il y a mon lit et c'est tout ce dont nous avons besoin pour le moment. Une fois dans la pièce, je reviens prendre ses lèvres alors que je m'attaque à détacher les boutons de sa chemise.

On ne devrait pas faire ça, je le sais bien. Mais il ne m'arrête pas et je n'ai pas envie de mettre fin à ça non plus. Il me suffit de me coller à lui pour sentir combien il me désire lui aussi. Alors je l’entraîne dans ma chambre et lui retire cette chemise qui m'empêche de dévorer son corps du regard. Je suis ravie de le voir la retirer de lui même. Evidemment mon haut ne reste pas très longtemps en place. Je remarque son regard qui s'attarde sur mon ventre. De nouveau je culpabilise, je devrais lui dire. Mais je n'en fais rien, je sais que ça risquerait de tout briser et je ne veux pas stopper ce moment. Alors quand il me pousse vers le lit, je me laisse faire avec plaisir. Je perd moi aussi mon haut, mais je ne proteste pas. Je souris en entendant ses mots. Je savais que je lui faisais de l'effet. Et je me sens supérieur à Lena. Car c'est moi qui vais coucher avec Theo aujourd'hui pas elle. C'est moi qu'il désire. Je me laisse embrasser, je prolonge même. Il me porte et je fond littéralement, ça m'a manqué. La dernière fois ce n'était pas la même chose. Dans son état d'ébriété nous avions pris moins de temps pour le préliminaire. Cette fois j'ai envie d'y allez en douceur. Alors je me détache de ses lèvres pour venir embrasser son corps. « Moi j'en ai envie depuis que je t'ai viré ce matin là, tu es encore plus beau qu'avant » Et comme pour lui faire comprendre que je n'arrêterais pas. Mes mains descendent pour détacher son pantalon. Une dernière fois, pour être certaine qu'il ne vas pas changer d'avis, je plante mon regard dans le sien. « Tu es certain? » Il pourrait avoir un dernier doute, se souvenir de sa femme, ne pas vouloir lui faire ça. Je ne veux pas le forcer, même si je me sentirais très frustrée s'il mettait fin à tout maintenant.

Immédiatement je regrette de lui avoir posé la question. La réponse n'est pas vraiment celle que j'attendais. J'avais envie de l'entendre me dire qu'il s'en moquait bien, qu'elle ne comptait pas. Mais j'entends un simple non et aussitôt il se sépare de moi pour s'allonger à mes côtés. Je ne peux pas retenir un gémissement de frustration. J'avais tellement envie de lui, mais s'il n'en a pas autant envie que moi, je ne vois pas du tout l’intérêt. Je le laisse me caresser la joue en l'entendant dire qu'il me veut. Mais pas assez de toute évidence. Sinon il aurait balayé tout le reste.  Cependant je reste couchée près de lui, car ça me manque. Je pensais qu'il n'y avait que le sexe qui me manquait, mais ce n'est pas ça. Passer du temps avec Théo me manque, même des moments comme ça, à se regarder, en silence. Toutes mes relations depuis Theo ont été des catastrophes car je n'avais rien à partager avec mes copains une fois sortit du lit, ce qui n'est pas le cas avec Théo. Mais depuis qu'il est en couple avec cette fille, je l'évite, je sais que c'est ma faute. Mais on ne passe plus de temps ensemble. Alors aujourd'hui je profite. Je pourrais rester comme ça jusqu’à ce que mon frère me dépose ma fille. Mais Theo parle. Il s'excuse, il ne le dit pas directement mais c'est ce qu'il fait avant de me dire qu'il veut me faire l'amour. Sa main sur ma cuisse fait naître une nouvelle vague de frisson. Mais je sais que ce n'est pas bien. Il me demande alors ce qu'on doit faire. Je le fixe, hésitante. J'ai bien une réponse mais je pense qu'il ne me répondra pas la négative. Enfin qui ne tente rien n'as rien. Je murmure doucement « Quitte ta femme » Je sais qu'il n'en feras rien et que c'est stupide de lui demander ça. Car même s'il quitte Léna, il y a un tout un tas de chose que nous n'avons pas réglé tout les deux. Mais sans son mariage, je me sentirais plus à l'aise avec lui. Peut être même que je pourrais lui avouer que ce bébé est bel et bien de lui.

Ça non plus je n'aurais pas du le dire. Je le réalise en voyant qu'il se détache de moi. Je suis stupide, si stupide. J'aimerais effacer cette phrase, lui avoir simplement dit de me faire l'amour. On serait en train de coucher ensemble en ce moment, pas en train de se rendre compte que notre histoire n'as pas d'issu. Sa main quitte mon corps et je me sens si seule. Alors je pose mes mains sur mon ventre, sur mon bébé, notre bébé, qui vivras une vie bien triste, ne connaissant jamais ses parents ensemble. Théo me dit qu'il me rendra malheureuse. Il ne se rend pas compte que je le suis déjà. Je secoue doucement la tête « On s'engueuleras pas, je te hurle dessus car je suis jalouse. Je t'en veux d'être parti, d'avoir refait ta vie. J'ai toujours gardé espoir que tu revienne. Je t'aime tellement Theo, on pourrait faire mieux » Mieux qu'avant, mieux qu'avec elle. Je sais qu'on peut être heureux, il faut juste qu'on essaye. De toute façon je ne pourrais pas faire ma vie avec un autre. Il n'y a que Theo, il n'y a toujours eu que lui. Il me fait mal quand il me dit qu'il devrait partir de nos vies. Il sait comme moi que c'est faux, de toute façon il ne peut pas faire ça à Octavia. Je secoue la tête « Octavia a besoin de toi, et je te l'ai dit, je te la prendrais pas. Je veux juste que Lena ne fasse plus partie de sa vie, je la déteste » Une de mes mains reste sur mon ventre mais l'autre vient prendre celle de Theo « Et moi aussi j'ai besoin de toi Theo. Même si tu veux rester avec Lena, je ne veux plus de cette guerre entre nous. Je veux que tu redevienne au moins mon ami. Tu me manque trop » J'inspire un grand coup avant de murmurer « Et je parle pas du bébé »

J'en ai trop dit, je le regrette quand il se redresse. Je n'aurais pas du parler du bébé. L'argument Octavia suffisait pour lui faire comprendre que j'avais besoin de lui près de moi. Je le regarde alors qu'il me demande ce qu'il y a avec le bébé. Je suis surprise, je pensais qu'il avait compris. Mais vu sa tête je pense qu'il cogite. Je prend sa main quand il me demande de lui dire. Je ne peux pas mentir. Pour ce bébé je dois dire la vérité, même si après ça il vas me détester. Je plante mes yeux dans les siens avant de murmurer « J'ai mentis ... c'est ton bébé Theo » Ma main relâche doucement la sienne, il vas me détester. Doucement je pose ma main sur mon ventre et le caresse avec tendresse. Puis je regarde de nouveau mon ex avant de lui expliquer « Je sais que j'aurais pas du mentir... Mais on était en train de se battre pour Octavia, j'avais peur de perdre » Cette idée me donne envie de pleurer. Foutue hormone, je chiale de plus en plus ces derniers temps. Mais l'idée de perdre ma fille était terrible. Et s'ils avaient gagnés la garde de ma petite fille, ils pourraient avoir le bébé. Et je ne pouvais pas supporter l'idée de ne pas partager chaque jour de ce futur petit bout. Un bébé avait besoin de sa maman. Je regarde une nouvelle fois Theo « Je savais que vous pourriez obtenir la garde d'Octie et de ce bébé et cette idée, c'était pas envisageable » Je regarde de nouveau mon ventre avant de murmurer tout doucement « Promet moi que ça n'arriveras pas, que tu ne me priveras pas de ce bébé, je veux le voir grandir » Je sais aussi que maintenant qu'il sait lui aussi vas vouloir faire partie de sa vie, ce qui est normal. « C'était plus simple de dire qu'il était de Nate, car franchement comment on peut offrir une vie de garde alternée à un bébé ? Il aura besoin de stabilité »

Les yeux de Theo viennent chercher les miens quand il répète ce que je viens de dire. Comme s'il voulait savoir que je ne mentais pas. Je souris doucement et hoche la tête avant de confirmer ce que j'ai raconté « C'est ton bébé Theo » Et je mentirais en disant que je n'en suis pas heureuse. Même si tout ça vas être bien compliqué. Je resterais importante dans la vie de Theo car je suis la mère de son enfant, de ses enfants dans quelques mois. Et ça Lena ne pourras pas me le prendre. Elle a tout le reste mais pas ça. On s'aimeras toujours, pour le bien de nos enfants. Je sens la main de Theo qui se pose sur mon ventre et je viens la recouvrir de la mienne alors que l'autre se pose sur ma joue. C'est si bien. Ce n'est pas la plus belle des annonces de grossesse, mais c'est mieux que pour Octavia, où l'on avait tout les deux paniqués. Je ferme les yeux, me concentrant sur cette sensation, celle de la main de Theo sur mon ventre qui commence déjà à s'arrondir. Je rouvre les yeux en le sentant bouger. Je me demande un instant ce qu'il fait avant de le voir descendre sur mon ventre. Il embrasse ce fameux ventre et je me sens heureuse. Mes mains caressent ses cheveux alors que je retiens un rire face à la sensation de chatouillement qui naît sur mon ventre « Oui on vas avoir un nouveau bébé, tout les deux » J'attends qu'il redresse la tête pour de nouveau planter mes yeux dans les siens « Vas falloir qu'on discute sérieusement, ce bébé vas tout compliquer, enfin si c'est possible » Je n'ose pas lui redire ce qu'ai déclaré plus tôt, j'aimerais tant qu'il quitte Lena, qu'on puisse tenter d'être une famille. Mais je ne lui réclame pas, je sais que c'est impossible. Ma main caresse alors de nouveau mon ventre « Je crois que Tavie vas avoir une petite soeur, je le sens, comme je le sentais pour elle »

Il ne me déteste pas, voilà ce que ses paroles me disent quand il me répond enfin. Un grand poids s'envole. J'avais si peur, qu'il se fâche et qu'il me reproche de lui avoir caché. Qu'il me déclare qu'il vas me les prendre. Octavia et le futur bébé. Mais ce n'est pas le cas. Au contraire, il me dit qu'il arrête tout et qu'il me laisse décider de ce que je veux faire. Il me parle de la garde, me laissant le choix. Je le regarde, d'un air perdu. Que faire ? Je n'en sais rien. J'ai envie de garder Octavia tout le temps avec moi, qu'elle ne voit plus cette garce de Léna. Mais est ce que je peux priver Theo de l'avoir une semaine sur deux ? Non je sais bien que non. Mais je ne peux pas exiger ça. Surtout pour Octavia. Alors je murmure doucement « J'aimerais exiger qu'elle reste avec moi, qu'elle n'aille plus chez ... vous » Je déteste tellement ça, qu'il vive avec une autre que moi. Mais ma fille seras malheureuse, ça j'en suis certaine. « Mais Octie a besoin de toi, alors restons sur la garde alternée pour elle, c'est ce qu'il y a de mieux » Et il a raison, il ne faut plus qu'on perde de vue le fait qu'on doit agir pour le mieux de notre enfant, enfin de nos enfants dans quelques temps. Il me dit qu'il veut qu'on reparle de cette école privée. Je me sens mal, je n'ai pas envie qu'il paye tout et puis moi et les histoires d'école, c'est vraiment pas mon truc. « Tu sais, j'étais dans une école privée et j'y étais vraiment mal. Tavie adore sa maîtresse et ses copines, elle est bien dans cette école » Mais bon il a raison « Mais on lui demanderas si tu veux » Puis il me dit qu'on est une famille, je le regarde tristement, il ne se rend pas compte de combien j'aimerais qu'on soit une vraie famille, tous ensemble, pas décomposé. Alors quand il me dit que je suis la mère de ses enfants, je le regarde les yeux pleins de tristesse « J'aimerais tellement être plus que ça, que nos enfants vivent avec leur deux parents, qu'on soit une vraie famille » Je me mord la lèvre avant de murmurer « Tu sais j'étais sérieuse tout à l'heure, j'aimerais que tu quitte Léna, qu'on essaye de nouveau, pour Octavia, pour ce bébé, pour nous aussi. »