⊹mois de septemrbe le forum arbore maintenant sa seizième version, le forum est la folie incarnée ! Il ne faut pas se perdre dans la tête des autres, pourtant, c'est si facile ! Nous avons droit à -cajou. (andie) l'énervée qui nous offre une version plutôt automnale ! Les codes sont toujours offert par ce diable en personne et vous offre même quelques nouveautés sur le plan visuel! Dévoré les nouveautés avec appétit et ayez le ventre plein !
⊹ C'est la rentrée Septembre ! Les jeunes sont de retour en classe et il faut le dire, certains sont assez cinglé pour déjà se lancer dans la fête ! En même temps, ce n'est pas encore le temps des examens ! Profitez de la rentrée les jeunes ! Qui sait, avec tout ce qui se passe ce qui pourrait arriver!
J’étais en train de terminer mon service au restaurant où je travaillais depuis quelque temps. Comme je le faisais à la journée longue, j’étais en train de nettoyer, ranger. C’était une des seules choses qu’on me laissait faire et ce n’était pas plus mal. Après tout, je venais de nulle part. Je n’avais jamais parlé de mon passé dans l’armée, et même cette expérience ne me préparait pas nécessairement pour ce genre de métier. Mais c’était le seul endroit qui avait accepté de me prendre, de me donner ne serait-ce qu’un maigre salaire pour que je n’habite plus dans la rue. Maintenant, j’avais au moins un petit studio. Tout pourri, mais meublé. C’était clairement moins pire que d’habiter sous un pont, dans une ruelle ou dans un carton, quand j’en avais la chance. Du coup, pour ne pas décevoir personne, pour montrer que j’étais capable et désireux de prendre cette seconde chance, je faisais mon mieux. Comme là, je m’assurai probablement par trois fois que tout était parfait. Habituellement quelqu’un restait avec moi mais là, apparemment, on me faisait suffisamment confiance. Lorsque j’eus fini toutefois, je ne restai pas éternellement sur place. Lorsque je m’assurai une autre fois que la porte était bien verrouillée, je m’éloignai du restaurant, dans l’intention de rentrer dans ce que j’appelais ma demeure. Je ne saurais jamais dire que c’était mon chez-moi. Mon chez-moi, c’était et ce serait toujours ma maison, que je partageais avec ma femme, et notre fils. Je n’avais pas osé aller la revoir, et pourtant, elle me manquait tellement… Je ne savais toujours pas si j’en avais le courage, parce que je savais, je sentais que je ne la méritais plus. Et je n’avais pas le courage parce que j’étais aussi persuadé au fond de moi qu’elle avait refait sa vie, et je ne pouvais pas le lui reprocher ou dire quoi que ce soit. Commençant à marcher dans une nuit où la rue était déserte, tout bruit, tout mouvement était perceptible. Et au vu de tout ce que j’avais vécu, j’étais devenu un peu trop sensible. Du coup, en voyant une ombre, un mouvement dans un coin d’une ruelle, ruelle où j’avais passé un peu trop de temps, je sursautai. Il me fallut un instant pour reprendre mes esprits, avant de trouver le courage de m’approcher, et dire: « Hey… Tout va bien ? » D’habitude je n’allais pas à la rencontre des gens, mais j’étais resté dans une situation similaire un peu trop longtemps pour ne pas me sentir obligé de le faire. Après, ce n’était peut-être pas un sans abri. Je ne savais pas trop, et je savais que je me mettais probablement en danger, mais qu’est-ce que j’avais à perdre en fait ?
Dernière édition par Teddy Reynes le 2020-07-23, 13:39, édité 2 fois
Je m’attendais à avoir trouvé une personne qui n’était pas dans son état normal. Ce n’était pas le quartier le plus sécuritaire et le plus fréquenté de la ville. Maintes fois, moi-même j’avais erré ici. Voilà pourquoi j’étais parvenu à me trouver cet emploi dans ce restaurant, parce que certains m’avaient pris en pitié, m’offrant café et reste de viennoiseries de la veille. Mais clairement, je ne m’attendais pas à voir une personne dans un sale état comme l’individu l’était. C’était troublant, mais pas de quoi me faire flancher. Pensant que je saurais l’aider sans être trop bouleversé, puisque ce n’était pas la première fois que je voyais quelqu’un dans un état pareil, je voulus continuer à l’approcher et lui venir en aide comme je le pouvais, mais clairement, je ne m’attendais pas à ce que l’homme vienne à prononcer mon nom. Il ne pouvait que me connaitre, je ne portais rien qui venait confirmer mon prénom et qui était visible, encore moins dans cette pénombre. Là, je me retrouvai perturbé. Encore plus parce que je n’arrivai pas à dire de qui il s’agissait de mon côté. Mes souvenirs me jouaient des tours depuis quelques années, et pour cause, mais c’était frustrant quand même. Mais avant que j’arrive à savoir à qui je parlais, je fus obligé de me reculer, l’homme venant à déverser ce qu’il avait dans l’estomac et d’une façon peu délicate. Il était vraiment, mais vraiment mal foutu pour le coup. Que pouvais-je faire ? Si ç’avait été un total inconnu, j’aurais appelé de l’aide, mais il me connaissait… Je devais le connaître, non ? Je me retrouvai donc à m’approcher de nouveau et dire: « Viens… » Je ne distinguai toujours pas ses traits lorsque je voulus l’aider à le relever. Le soutenant comme je pouvais pour avancer en direction de mon appartement. Appartement pourri, le seul que je pouvais vraiment me permettre en ce moment. Lentement, mais sûrement, nous approchâmes d’un réverbère. Et la faible luminosité que cela me fournit fut suffisant pour que je reconnaisse l’individu et que je lâche un : « Drew… » dans un souffle, définitivement troublé pour le coup de voir une personne à qui je tenais tout particulièrement ainsi. Que s’était-il passé pour qu’il soit dans un tel état ? Je ne savais pas, je n’osais pas lui demander. Je ne bougeai plus, comme si j’avais perdu la faculté de marcher pour un instant.