T'étais énervée. Un client qui t'avait pris de haut t'avait agacée. Il t'avait obligée à te baisser pour lui prendre son satané bouquin qu'il n'avait même pas pris, tout ça sous prétexte que t'étais une employée et que t'étais donc à sa merci. T'étais déjà nerveuse de base mais alors là, ça avait été la goutte de trop. Puis t'étais plutôt du genre calme en général mais là, ça t'avais mis sur les nerfs et lorsque tu étais énervée, t'étais prête à briser un mur pourvu que ça te calme.
Lorsque tu terminas de travailler, tu ne rentras pas immédiatement à la maison. T'avais besoin d'un remontant, qu'importe ce que ça pouvait être. Tu cherchas dans tes contacts qui pouvait bien agrémenter ta soirée, puis tu tombas sur Jonas, avec qui tu passais du bon temps. Sans même lui envoyer un message, tu te dirigeas vers le Penthouse dans lequel il vivait et tu sonnas à sa porte. Tu observas l'heure sur ton téléphone en espérant que tu ne le dérangeais pas, en espérant aussi qu'il soit là, puis tu regrettas un peu d'être venue jusqu'ici. Peut être que c'était une mauvaise idée, mais maintenant que t'étais là, ce serait dommage de rebrousser chemin.

Tu avais littéralement rien fait de ta journée. T’étais même pas sorti de ton appartement, préférant y rester et te remettre de ta soirée d’hier. En fait, t’avais comaté toute la journée devant la télévision après avoir pris ta dose, ou plutôt tes doses. T’avais gardé la main légère sur tes substances aujourd’hui car t’en avais un peu abusé hier. Ça serait con de faire craquer ton organisme à cause d’un surplus. Généralement, tu contrôlais bien tout ça. Puis t’avais une séance de sport à faire aujourd’hui. Les abdos ça s’entretient après tout. C’est d’ailleurs l’unique raison qui t’a fait bouger tes fesses du canapé ! T’étais allé sur ta grande terrasse où était entreposé toutes tes haltères et tu t’étais à les soulever. C’est au milieu de ta séance que t’entendis la sonnette de la porte retentir. Tu n’attendais pourtant aucune visite. Sans attendre, tu saisis une serviette pour éponger ta sueur sur le front. Tu marches ensuite vers l’entrée, vêtu simplement d’un short de sport. « Une visite surprise, j’aime ça ! » Tu souris en la regardant de bas en haut puis tu te pousses pour la laisser entrer. « Entres »

Tu étais un peu moins énervée devant chez Jonas mais t'avais toujours besoin de te détendre. Certains fumaient une cigarette, toi ton truc, c'était le sexe. T'étais pas forcément habillée pour, tu portais un chemisier blanc et un jean qui allait jusqu'à ta taille mais t'étais quand même assez sexy mine de rien. Tu savais que tu étais belle, tu prenais soin de ton apparence mais parfois, ça te portait malheur. Mais t'étais pas assez fière pour le crier sous tous les toits. T'étais plutôt modeste comme fille.
Lorsque Jonas ouvrit, tu lui adressas un sourire radieux. Il ne portait en tout et pour tout qu'un simple short de sport et tu pouvais observer ses muscles et son corps. Tu entras à l'intérieur et tu attendis qu'il fermât la porte pour passer à l'action. Dès que la porte fut fermée, tu lui sautas littéralement dessus. Tu viens plaquer tes lèvres contre les siennes pour l'embrasser, posant une main sur sa nuque pour prolonger le baiser, puis tu t'écartas un coup.

"J'ai besoin de toi." dis tu dans la foulée.
Tu l'embrassas à nouveau en le plaquant contre le mur. L'avantage, c'était qu'il était déjà à moitié nu et que tu n'auras pas à lui retirer plein de vêtements inutiles.

Si tes parents voyaient la vie que tu menais ici, ils seraient choqués et auraient sûrement honte de toi. Ils avaient ce mode de vie parfait où il ne fallait pas faire un pas de travers et ils prenaient tellement soin de leur image ainsi que de leur réputation qu’il serait inconcevable pour eux d’avoir un fils junkie. T’étais loin d’avoir un comportement idéale pour un prince et encore moins pour un futur roi. Tu sais qu’un jour tu seras appelé à prendre la place de ton père, mais ça ne t’intéressait pas. Tu le ferais parce que tu n’avais pas le choix, mais t’avais pas la tête à régner. T’avais plutôt la tête à faire la fête et à te taper des meufs. Et justement, en parlant de fille, l’un de tes plans préférés venait de frapper à ta porte. T’as à peine le temps de fermer la porte qu’elle se jette sur toi, prenant possession de tes lèvres. Tu ne te fais pas prier et tu réponds sans hésiter à ce baiser. « Je suis toujours là pour aider » Tu te retrouves ensuite plaqué au mur et tu ne perds pas de temps à commencer à retirer ses vêtements. « T’as frappé à la bonne porte » Tu murmures à son oreille avant de déposer des baisers à la fois sauvage et intense dans son cou

Tu ne connaissais pas tellement Jonas et ça t'étais un peu égal. Il était toujours partant pour faire la fête et c'était ça le plus important. Tu savais que tu pouvais compter sur lui quand t'en avais besoin, la preuve, il ne t'avais pas repoussée en te voyant. Vous aviez l'habitude de vous voir pour faire des galipettes ensemble, il te permettait de te sentir bien le temps de quelques minutes, le temps de faire ton affaire. Aussi, tu n'avais pas hésité à venir le voir puisque t'étais contrariée et que t'avais besoin d'aller mieux.
Tu avais sauté sur lui en commençant à l'embrasser et il fut plutôt ravi par cette initiative. Tu avais pris les dessus en le plaquant contre le mur et il te dit que tu avais frappé à la bonne porte. En guise de réponse, tu lui adressas un sourire lourd de sens, et il prit d'assaut ton cou après t'avoir retiré quelques vêtements. Tu l'y aidas en ôtant ton jean, les yeux fermés, afin de ressentir en toi les moindre de ses baisers. Tu portas ensuite une main sur sa tête pour l'encourager à continuer en soupirant de plaisir. T'aimais beaucoup les baisers dans le cou, c'était un peu ton point faible. Ça, parmi d'autre chose.
Tu le libéra du mur pour venir l’entraîner jusqu'au sofa où tu le bousculas pour qu'il atterrisse dessus. Tu te mis à califourchon sur lui et lui prit ses mains pour les amener sur ta poitrine, remontant ton soutien gorge par la même occasion. Te voilà bien mieux maintenant, physiquement et mentalement, mais t'attendais l'orgasme pour pouvoir être réellement bien. Tu te baissas pour aller embrasser les lèvres du jeune homme puis tu descendis tes baisers dans son cou, puis sur son torse et enfin sur son ventre. T'eus un sourire narquois à l'idée d'aller plus bas, mais tu préféras le laisser patienter pour le moment.

Avec toi, c'était toujours direct et on ne tournait pas autour du pot longtemps. Surtout que tu connaissais assez Jonas pour savoir qu'il n'allait pas te repousser. T'avais débarqué chez lui à la vitesse du vent et t'avais immédiatement exprimé tes intentions envers lui. En fait, ça te permettait de te défouler un peu, de penser à autre chose, de laisser passer tes pulsions. Et puis, t'étais célibataire, tu faisais donc ce que tu voulais.
Jonas avait senti ton entrain, en même temps, ça avait été difficile de passer à côté de ça. Lorsqu'il te fit la juste remarque que tu étais affamée, tu esquissas un grand sourire.

"T'as pas idée."

Puis tu le poussas jusqu'au canapé pour continuer ton affaire. C'était devenu très chaud entre vous deux, et t'irais jusqu'au bout. T'en avais besoin. Tous tes sens étaient en alerte et ça te plaisait. Tu frissonnais à chaque caresses, chaque contact physique, t'étais en feu. Tu gémis à chaque caresses intimes qu'il te faisait, t'étais plus vraiment chez Jonas à présent, t'étais dans un autre monde où les ennuis n'existaient pas. Lorsqu'il te tira doucement les cheveux pour t'obliger à lui présenter ton cou afin qu'il te l'embrasses, tu te laissas faire. Tu avais les yeux fermés désormais et bien que t'agissais, tu laisser les choses couler. Tu maîtrisais toujours tes faits et gestes mais t'étais décidément ailleurs. Jusqu'à la fin de l'acte, jusqu'à ce que tu ais obtenu ce que tu cherchais de lui : l'orgasme.  Cela avait fait longtemps qu'un homme ne t'avais pas satisfaite de ce point de vue là et t'étais plutôt heureuse que ça t'arrive de nouveau. A la fin, tu plantas ton regard dans le siens et tu te sentais soudainement plus légère.

"Whouah! Merci beaucoup pour ce moment!" lui dis-tu en soufflant un peu.