T'es enfants unique, ta mère a fait trois fausses couches suivant ta naissance et elle a su par la suite, qu'elle ne pourrait plus en avoir. Elle en a soufert durant toute la vie qu'elle a pu passer avec toi. Ton père, son mari, est mort tu devais avoir quinze ans. Elle en a souffert, c'est vrai, mais elle a gardé la tête haute, restant forte, seulement pour toi. Ta mère est ton héroine. Elle travaillait trois boulots en même temps, simplement pour t'offrir la meilleure des vies.

À seize ans, tu as abandonné les cours pour prendre un boulot. Tu te devais d'aider ta mère qui tombait petit à petit malade. Elle s'écrasait sous le poid qu'elle s'imposait. Son corps l'abandonnait plus elle continuait. Grâce à ton aide, elle a pu se limiter à un deux boulots et puis tu as fini par en prendre un second pour lui donner un mode de vie plus saint.

À Dix-huit ans, tu as trouvé ta mère inconsciente sur le sol de la cuisine.  Suite à quelques examens à l'hôpital, vous avez découvert qu'elle était atteint d'un cancer du cerveau. Elle ne pouvait plus travailler, elle ne pouvait plus être seule et toi, tu ne pouvais pas la voir dans un centre. Grâce à ton amour de lycée, ta mère n'était plus seule et toi, tu as pris la décision de t'engagé dans l'armée pour t'assurer que ta mère ait assez d'argent pour ses traitements.

À vingt-trois ans, c'est la folie, ta mère semble en pleine forme, ta copine est infirmière attitrée à ta mère et payé. Tout semble aller pour le mieux dans ta carrière militaire et une bulle te vient au cerveau. Durant ta mission, tu as fabrié une bague de fiançailles pour elle et à ton retour, devant tout le monde à l'aéroport, tu lui as demandé sa main. Ta mère a pleurée, elle a dit oui. Vous n'avez pas perdu de temps pour unir votre amour devant témoin. À peine six mois plus tard, vous étiez marié et tu devais repartir en mission. Ça t'a déchiré de repartir comme ça, mais tu n'avais pas vraiment le choix.

Tu es revenu en avril quatre-vingt-quatorze. Tu as pu rester quelques temps à la maison, plus longtemps qu'à l'habitude. Tu as pu voir tes jumeaux naitrent, le plus beau jour de ta sainte vie ! Tu as pu enterrer ta mère... Merde... Tout s'est passé si vite. Elle a pu vivre les premiers mois de vie de tes fils avant de se laisser porter par la faucheuse. Elle t'a quitté et tu ne peux pas lui en vouloir. Elle t'a offert une belle vile malgré tout et tu espères lui avoir offert une fin de vie plus agréable.

Tu as du repartir en mission peu de temps avant la naissance de ta fille. Tu t'en veux encore aujourd'hui d'être parti comme ça, mais on ne t'avait pas donné le choix.  Tout ce que t'as eu droit, c'était des photos sur ton téléphone. Cette mission, tu as vu la mort de près, de très près et c'est le désir de voir ta fille au moins une seule fois qui t'a raccroché à la vie.

Il y a cinq ans, tu as reçu un appel qui t'a foutu à terre. Ta femme avait trouver la mort dans un accident de voiture. T'as tout abandonné ce jour là, t'as tout quitté pour rejoindre ta femme, tes fils, ta fille. T'as plaqué ta mission pour rentrer en urgence. Ta famille était plus importante. Ton coeur s'est détruit ce jour là et il s'est déchiré un peu plus  lorsque tes fils se sont séparés. T'auras essayé de les garder de près tous les deux, mais tu as merdé.

Tu es reparti en mission, n'arrivant plus à entretenir le contact avec eux. Tu t'es rabattu sur le boulot. Deux ans plus tard, tu t'es retrouvé dans une situation difficile, une fois de plus, tu as frôlé la mort. En fait, cette fois là, la mort t'a eu dans ses griffes pendant plusieurs minutes. Ta jambe s'est coincée dans quelque chose et t'a entrainé dans l'eau. Incapable de le détaché, tu as coulé sans contrôle. Tu as fini par te noyer. Puis quand tu as ouvert les yeux, tu avais une collègue au dessus de toi qui t'avait ramené à la vie.

Suite à cette mort, tu as retrouvé la trace de l'un de tes jumeaux, Roméo, tu l'as rejoint à Bishopville en t'achetant une petite maison. Tu as tenté de réunir tes fils et ta fille à chaque année depuis, mais rien n'a pu fonctionner. Plus le temps avançait, plus tu perdais espoir, mais tu essayais toujours sans relâche.

Il y a quelques semaines, un soir ou tu t'étais rendu à une rencontre des alcooliques anonymes, ton fils venait te chercher pour te ramener à la maison. Tu as été témoin de la scène, tu as tout vu, tout vécu sur l'instant présent. Tu as vu au ralentit la voiture percuter Roméo et ton coeur s'est serré. Tu as figé un instant avant de courire le rejoindre. Il était toujours en vie, dans un sale était, mais il restait ensemble. Ton coeur se serre, tu pleures, tu tentes de le garder réveiller, de le garder en vie, mais ton fils est mort dans tes mains. Il est mort sans que tu arrives à faire quelque chose.

Depuis la mort de Roméo, tu t'es remis à boire. Tu avais arrêté depuis tes quarante ans. Douze ans de sobriété. Tu n'as même pas but à la mort de ta femme, mais maintenant... La mort de l'un de tes fils, sous tes yeux, dans tes bras, ce fu trop... Tu bois pour oublier la douleur, tu te tues à petit feu dans cette dépression qui te prend aux tripes.

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<pris>DAVID BOREANAZ</pris> @"nevil stone"

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<pris>STONE</pris> @"nevil stone"

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<pris>NEVIL</pris> @"nevil stone"