Elle t'avait lancé le défi d'entrer chez elle. Bonne chance avec la porte. C'était un vrai jeu d'enfant. Tu avais négligé Adriana depuis un peu plus de deux semaines. Tu avais une idée derrière la tête et il fallait du temps pour planifier tout ça et avec la patience de mademoiselle Munoz, il fallait s'attendre à avoir de la difficulté à la rejoindre. Ce fut malgré tout un jeu d'enfant d'entrer chez elle. Une batte de baseball dans ta caisse. T'as traversé la rue, t'as défoncé les carreaux, frappé sur les pentures avant de l'enfoncer d'un cou de pied, arrachant le cadre par la même occasion. Tu balance la batte dans la maison avant d'entrée. « Chérie je suis là. » Tu rigoles un moment avant de frapper le sol de tes pieds. Tu la rejoins au salon avec un large sourire et un haussement de sourcil. Il ne faut pas te mettre au défi.

Tu l'as mis au défi, t'en as parfaitement conscience, sauf que t'as aucunement envie de voir sa tronche dans ton humble demeure. Enfin, tu essaies de te dire que c'est ce dont tu avais envie sauf que c'est tout le contraire, cette attraction que vous aviez tous les deux se voyait comme le nez au milieu de la figure. T'étais toujours assise confortablement contre ton canapé, ce chandail appartement à Maddox sur le dos et n'ayant aucun bas, aucun pantalon pour accompagner ton style vestimentaire cosy. Dès que t'as entendu le bruit de porte, s'écrasant contre le sol, t'as soudainement lever les yeux en l'air, restant toujours aussi détendue contre le canapé. Tu lui en voulais de t'avoir délaissée pendant plus de deux semaines, aucun coup de fil, même pas la descente de t'envoyer un message afin de te dire que tout allait bien. T'as la rage envers lui, toi qui relèves aussitôt la tête afin de voir son sourire contre ses lippes, tes poings qui se referment automatiquement et voilà que tu te redresses rapidement sur tes jambes, croisant tes bras contre ta poitrine. Bravo t'as réussi à défoncer ma porte, maintenant tu m'en dois une nouvelle ! aucun sourire ne se dessine sur tes lippes, toi qui plonge tes océans dans ceux de Maddox, si ceux-ci avaient des fusils à la place de tes pupilles, tu l'aurais tué. Tu te rapproches dangereusement de lui en le pointant du doigt, ce dernier qui donnait des coups forts contre son torse. Maintenant j'te donne deux secondes pour sortir de ma maison sinon c'est autre chose que ton sourire que t'auras sur la gueule ! @maddox fringe

Elle te fusille du regard et ça te donne un frisson. Ça te plait. Tu arques un sourire mesquin et tu la détailles de haut en bas. Tu te mords la lèvre inférieure en la regardant s'avancer vers toi. Tu te poses sur un pied en laissant son doigt frapper contre ton torse. Tu plonges ton regard amusé dans le sien et tu viens lui agripper le poignet. Tu la tires vers toi et la plaque tout en glissant une main sous ton t-shirt qu'elle porte en agrippant une fesse. Tu rapproches ton visage du sien en frôlant ses lèvres des siennes. Tu viens glisser une main au creux de son cou pour la garder bien en place face à toi. « J'aime te voir en colère. Je te l'ai déjà dit ? » Tu détailles les traits de son visage en laissant ta main revenir dans son cou. Tu remontes son visage vers le tient et ton pouce vient caresser sa joue. Tu fais quoi là? C'est quoi ce geste tout tendre ? T'as beau te poser la question, tu t'arrêtes pas. Tu te rappelles ce qu'elle t'a dit. Elle s'inquiétait pour toi, personne ne l'avait fait avant et ça t'avait fait étrange. C'est peut-être ce qui t'a fait tardé à venir la voir en fait...

Pour la première fois de ta misérable vie, tu t'es fais un sang d'encre envers un homme, surtout après ce que tes frères ainsi que ton paternel avait osés te faire subir. T'es une sauvage, la gente masculine aimaient bien poser leur regard envers ta petite personne sauf que aucun d'entre eux ne pouvait surpasser Maddox pour une raison dont tu ignores. Est-ce que t'as peur de ce qui pouvait arriver entre vous deux en ce moment ? Tu n'en sais rien sauf que depuis plusieurs semaines tu n'as aucunes nouvelles et maintenant il est hors de question que le beau brun ne s'approche de toi. Tu t'es aussitôt redresser sur tes jambes avant de taper ton doigts dangereusement contre son torse, ce regard menaçant lui demandant de quitter ta maison. Les choses ne se passent pas comme tu pouvais l'espérer, sa main agrippe sans aucune gêne ton poignet pour plaquer ton corps au sien, l'une de ses mains se faufilant sous son chandail et agrippant l'une de tes fesses. Un frisson parcourut tout ton corps en entier, tu avales difficilement ta salive et tu sentais un énorme courant électrique. Dès que ses lèvres frôlaient les tiennes, tu fermes un instant tes prunelles, sa main se refermant contre ta nuque ainsi que ton cou. Tu relèves instinctivement ta tête, tes océans se plongeant vers les siennes quand ta poitrine pointe sans aucune retenue contre son torse. Putain, t'allais vraiment mourir là. Être en colère veut pas dire que j'vais te laisser faire aussi facilement. souffles-tu entre tes dents, sans le quitter du regard. Sauf que quand ses doigts se positionnent doucement contre ta joue qu'il caresses sans aucune retenue, tu sentais les battements de ton coeur devenir encore plus intenses dans ta poitrine, tes mains se posant sur son torse que tu caresses du bout des doigts. Qu'est-ce que tu fiches ici Maddox, j'ai pourtant été claire dans ce que je t'ai dis en messages : je ne veux pas te voir. tu essaies de ne pas laisser paraître, qu'en réalité t'es vraiment heureuse de le voir auprès de toi, qu'il soit en vie. @maddox fringe