Ta femme était morte et tu avais un nouveau boulot. Elle qui voulait retourner vivre dans votre maison en argentine... Ton coeur se serre juste à y repenser. Si seulement tu l'avais écouter. Tu étais rendu dans la police. Plutôt ironique quand tu penses au boulot que tu faisais avant. Suite à l'agression de ton chef dans le Noway, tu avais pris la décision d'aller l'explorer hors de ton service. Il était tard, très tard même. Tu arpentais les rues de tes airs de criminels. - Tu en viens à penser que c'est pour cette raison que Lemon Gallahan t'a engagé. Tu remarques un club qui a ouvert il y a peu de temps et tu te postes devant, une cigarette entre les lèvres, appuyé contre ta voiture. Après une heure ou deux, tu remarques une femme sortir et ton coeur cesse de battre, tu ne respire plus et tu as l'impression de tomber. « aria... » Tu laisses tomber ta cigarette et tu t'enlignes vers elle. C'était impossible, ça ne pouvait pas être elle. Pourtant, tu y vas quand même. Tu poses une main sur son bras. « corazon... » Pourtant, quand elle se retourne, tu te rends bien compte par son regard, par son accoutrement, par ce maquillage que ce n'est pas ta femme. Tu baisses les yeux tu fais un pas de reculons. « Lo siento... » Tu tournes les talons, tu te prends la tête entre les mains la gorge nouée, les pas entrechoqués, tu tiens à peine debout et pourtant tu marches. Ton coeur est en miettes.

T'avais carrément couper le doigt d'un mec qui avait osé toucher ta bécane, les gens travaillant au club sont au courant que c'est la règle primordiale quand on te connais sauf que ce mec, il est nouveau dans l'endroit et t'as perdu aucun moment avant d'empoigner le couteau et de le lui arracher sans aucun scrupule. T'as surtout empoigner sa nuque pour coller sa tête contre la table sans aucune sensibilité, lui parlant près de l'oreille et ce dernier qui hurlait de douleur, car oui tout le monde te connait et disons qu'il fallait pas faire ce genre de trucs. La prochaine fois que t'oses toucher ma bécane, c'est pas ton doigt que j'vais te faire bouffer... c'est ta main au complet. maintenant dégages d'ici, j'veux plus te voir ici c'est clair ? dis-tu entre tes lippes, relâchant sa tête et ce dernier qui ne pris pas la peine de nettoyer sa plaie, il quitte le club en une fraction de secondes et tu te redresses rapidement, observant tous tes employés qui étaient arrêtés quand ils t'ont vu agir de la sorte. Il n'a pas fallu la moindre parole pour que ces personnes puissent recommencer à travailler, sachant bien que t'as pas envie de rigoler en ce moment. Marchant vers l'arrière boutique, tu passes devant ces petites pièces prises par des hommes et des femmes, comme Maddox et toi vous gérez un centre de prostitution incognito avant de t'approcher de ton bureau, empoignant ton manteau de cuir rouge que tu enfiles et de sortir vers l'extérieur, replaçant tes longs cheveux lisses bruns derrière tes épaules et de finalement commencer à marcher. Sauf que t'as pas le temps de rien faire, qu'on empoigne ton bras afin que tu cesses de marcher, toi qui entendais un accent que tu connaissais que trop bien. Quien diablos eres (putain, vous êtes qui) t'aimais pas quand un parfait inconnu osait te toucher, la seule personne qui est autorisé à le faire c'est ton patron et même encore là, c'est mince. Tu retires rapidement ton bras pour qu'il te lâche sauf que tu voyais bien que cet homme semblait totalement perdu, avait-il trop bu et il hallucinait maintenant ? T'en sais rien sauf que t'allais tout de même pas lâcher l'affaire comme ça, tu voulais savoir ce qui se passait dans la tête de cet homme. Hey ! c'était quoi votre problème d'me toucher comme vous venez tout juste de le faire ! Tu hausses le ton, le bruit de tes talons hauts qui se faisaient entendre derrière Robbie alors que tu le suivais à la trace. @robbie langford

C'était pire que te retrouver face à un fantôme. Cette femme, elle était là, sous tes yeux, devant toi et tu avais même pu la toucher. C'était douloureux, poignant et il faut croire que tu ne reverrais jamais Ariadnny avant ta mort. Elle était morte, tu n'avais rien pu y faire et voir ce sosie t'as fait couler encore plus bas. En t'éloignant d'elle, tu sors une flasque de ta poche avant de prendre une gorgée de Tequila pure. Tu grimaces. Tu as à peine le temps de la remettre dans ta poche que cette femme se lance vers toi. Tu entends sa voix, voix qui n'a rien à voir avec la douceur de ta femme. Tu continues jusqu'à ta voiture, mais elle n'a pas lâché le morceau. Elle est là, derrière toi et la première chose à quoi tu penses, c'est ton badge à ta ceinture. Discrètement tu le retires et le fourres dans ta poche. Tu passes une main nerveuse sur ton visage avant de te retourner pour lui faire face. Ton coeur se déchire, c'est pire qu'une flèche en plein coeur, ou encore une balle. Tu avales difficilement et tu regardes ailleurs en te mordant l'intérieur des joues. T'allais bien devoir lui dire quelque chose. « Loin de moi l'idée de vous dérangez, mademoiselle. Je vous ai pris pour quelqu'un d'autre. Je suis navré. » Aria avait toujours apprécié quand tu jouais aux bonnes mannières, ça n'a pas changé, il faut croire.