⊹mois de septemrbe le forum arbore maintenant sa seizième version, le forum est la folie incarnée ! Il ne faut pas se perdre dans la tête des autres, pourtant, c'est si facile ! Nous avons droit à -cajou. (andie) l'énervée qui nous offre une version plutôt automnale ! Les codes sont toujours offert par ce diable en personne et vous offre même quelques nouveautés sur le plan visuel! Dévoré les nouveautés avec appétit et ayez le ventre plein !
⊹ C'est la rentrée Septembre ! Les jeunes sont de retour en classe et il faut le dire, certains sont assez cinglé pour déjà se lancer dans la fête ! En même temps, ce n'est pas encore le temps des examens ! Profitez de la rentrée les jeunes ! Qui sait, avec tout ce qui se passe ce qui pourrait arriver!
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 another battle never won, and each side is a loser (malhys)


- i will wait ♡ :: que la partie commence dans cette petite ville. :: south of the city :: small coffee
 

 another battle never won, and each side is a loser (malhys)

Aller en bas 
AuteurMessage
Malone Thorley

Malone Thorley
I'M ABOUT TO BREAK THROUGH
posts : 24
dollars gagnés : 36
copyrights : Magma. (av) / @jokeperaltawrites, @lannister, @lauracarmillas (gifs) / blink-182 (lyrics) / WALDOSIA. (sign)
pseudo : vespertine
here since : 26/07/2020

CARNET DE NOTE
points importants:
vos relations:

another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty
MessageSujet: another battle never won, and each side is a loser (malhys)   another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty2020-08-07, 18:42

-- what a match, i'm half doomed and you're semi-sweet. so boycott love, detox just to retox, and i'd promise you anything for another shot at life @rhys reilly

C'est un trou béant, un manque sur lequel elle ne parvient même pas à mettre de mots, une absence qu'elle ressent comme jamais aucune autre. Son fils est une partie d'elle, depuis qu'elle l'a pris dans ses bras pour la première fois, il est une extension d'elle-même, le genre de présence dont on ne peut se passer, et cela lui fait comme un membre amputé, un cœur arraché. Elle sait qu'elle s'y est mal pris, qu'elle a des torts et des travers, des défauts à n'en plus finir et une volonté fragile, mais il s'agit de son enfant, elle l'aime, elle ne l'a jamais directement mis en danger, elle saura faire des efforts... Ou peut-être pas, peut-être n'est-elle pas faite pour cela, peut-être faut-il abandonner, laisser son fils aux soins de quelqu'un qui sache comment s'y prendre, qui n'ait ni addictions ni lubies étranges, qui tienne ses promesses et ses résolutions. Son opposé total, donc. Elle y a tellement cru, Mal, elle a tellement voulu que cela fonctionne, et pourtant elle oscille jour après jour, parfois heure après heure, entre lutte et capitulation. En tout dernier recours, la voilà finalement décidée à demander l'aide de Rhys – Rhys, ou n'importe qui, vraiment, elle n'est plus à cela près, mais d'entre tous c'est bien son ex qui pourrait s'avérer intéressé par la nouvelle. Elle a dû s'y résoudre, après la peine et la colère, le désarroi, les centaines d'émotions et d'états traversés au cours des dernières semaines, sans jamais parvenir à une solution décente si ce n'est baisser les bras. Capituler, parce que Josh sera mieux sans elle. Mais il y a cette voix, qui s'insinue systématiquement sous son crâne, à cette pensée, la question qui persiste, et si ce n'était pas le cas ? Si son fils n'a pas une vie de rêve, auprès d'elle, il y est au moins aimé, et de tout son cœur. Il y est voulu, chéri, célébré chaque jour, et, dans ses bons jours, Malone, elle réalise que c'est tout ce qu'il faut à un enfant, qu'elle a tous les droits de vouloir le récupérer. Sans doute n'a-t-elle aucun droit, par contre, de demander ce qu'elle s'apprête à demander, de revenir dans la vie de Rhys au bout de quatre ans pour lui demander un service, et pas des moindres, pour lui annoncer qu'il a un fils dont elle lui a caché l'existence, et dont elle a par dessus le marché perdu la garde. Elle avait ses raisons, à l'époque, outre la rancune, elle avait le besoin de réussir quelque chose par elle-même, la peur qu'il se sente obligé de rester, ou de lui imposer un enfant car elle n'était pas le moins du monde ouverte à la discussion quant à un avortement, et la conscience égoïste qu'elle serait incapable de jouer en équipe s'il décidait d'une garde alternée. Elle ne devrait pas, mais elle est là, une cigarette éteinte entre les doigts pour balle anti-stress (inefficace), et elle ressent un certain soulagement à l'idée qu'ils ne soient pas seuls dans ce café. Rhys devra modérer ses réactions, cela réduit considérablement les chances qu'il renverse la table ou se jette sur elle pour l'étrangler. Elle ne l'a jamais vu violent, mais la situation n'a rien de commun, et puis qui sait qui il est devenu ? Elle a bien réussi à tomber encore plus bas qu'à leur séparation. Surtout, elle n'a pas dormi de la nuit, ses pensées se font troubles, les effets de l'alcool et des cachets se sont dissipés non sans la laisser agitée, et l'appréhension seule de la réaction que recevra son discours suffit à accroître sa nervosité naturelle. Lorsque des pas se font finalement entendre dans sa direction, le coin le plus isolé possible dans un café si petit, elle n'ose pas tout de suite lever les yeux, hésite quant à la marche à suivre, esquisse trop tard un mouvement pour se lever tandis qu'il s'assied, et songe que c'est pour le mieux, elle n'allait tout de même pas l'enlacer, elle ne parvient même pas à le regarder. Ses mains se joignent sous la table et elle se tord les doigts, trouvant le courage d'articuler: « Je ne savais pas si tu prendrais quelque chose, je n'ai pas voulu m'avancer. » Pour sa part, elle a devant elle un muffin auquel elle ne touchera pas, et un thé refroidissant à vue d'oeil dans lequel elle n'a fait que tremper le bout de ses lèvres, suffisamment pour comprendre que le nœud dans sa gorge et la nausée constante des derniers jours l'empêcheraient d'avaler quoi que ce soit. Elle les lui proposerait bien, mais quelque chose lui dit que ce serait maladroit de sa part. Soudain, ses plans et idées de discours volent en éclats, elle le regarde et ne voit que les mêmes prunelles bleues que son fils, leur fils. Elle se souvient que, s'il n'était pas si sérieux en cet instant, il aurait également le même sourire, et son cœur se serre violemment, bat férocement. Elle ne sait pas, comment s'y prendre, quoi dire. Elle ne veut pas, qu'il sache, qu'il lui en veuille et la juge. La meilleure solution serait sans doute de lui annoncer tout de suite, comme arracher un pansement, au plus vite, d'un seul coup, mais rien ne lui vient et elle laisse simplement planer la timide invitation à ce qu'il commande quelque chose.
Revenir en haut Aller en bas
https://forget-you.forumactif.com/t4478-the-poison-that-fills-up
Rhys Reilly

Rhys Reilly
STILL INSIDE A WHISPER TO A LIAR
posts : 51
dollars gagnés : 57
copyrights : olympe (avatar) drake (code sign)
pseudo : blue
here since : 26/07/2020

CARNET DE NOTE
points importants:
vos relations:

another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty
MessageSujet: Re: another battle never won, and each side is a loser (malhys)   another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty2020-08-12, 08:06

Rhys ne voudrait pas être là. C'est forcément la remarque qu'ont dû se faire les quelques passants qui ont attardé un regard sur lui, non ? Tiens, il avance à reculons. Il est pourtant là, aux portes de ce café. Il ne voudrait pas avoir à entrer et rejoindre la table de cette ex petite-amie qu'il n'a pas revu depuis quatre ans. Oh non, il n'a définitivement pas envie de la voir ! Malone. Parce qu'il a trop envie de la voir. Il en crève d'envie en vérité, et ça lui fait peur. De la faire à nouveau entrer dans sa vie, d'une façon anodine peut-être, mais que ça suffise à ce qu'il n'arrive plus à l'en faire ressortir. C'est que ça a été si dur de la quitter, au point où il a dû s'y reprendre à deux fois. Au point où, quatre ans plus tard, il en est toujours à douter de ne pas finir par la retrouver. Et s'il a pu la faire sortir de sa vie durant tout ce temps, il n'a pas réussi pour autant à la faire sortir de sa tête : encore aujourd'hui, malgré ces foutues années qui ont passé, il en est à refouler toutes les pensées qui concernent la jeune femme, pour pouvoir supporter son quotidien sans elle. S'il ne se confronte pas à ses inquiétudes sur son sort, il n'y a pas de quoi s'inquiéter, non ? S'il ne ressasse pas leurs souvenirs sans cesse, il n'y a pas non plus ce manque qui l'étreint... en théorie. Plus facile à dire qu'à faire, diraient certains. Il en reste que c'est là sa solution miracle – s'enterrer la tête dans le sable.
Autant dire que faire face à son ex aujourd'hui, va à l'encontre de sa politique de l'autruche. Non, décidément, ce rendez-vous est une mauvaise idée. Sauf que ce n'est pas un rendez-vous. Le fil de ses pensées met un point d'honneur à constamment le lui rappeler, et c'est bien pour ça qu'il a choisi ce café, à une heure matinale, pour le lieu de leurs retrouvailles. Pas d'ambiguïté sur ses intentions, non ? De toute façon, il se voyait difficilement l'inviter dans un bar : s'il redoute de la revoir, ce n'est pas pour que ce soit avec un verre entre les mains. Comme souvent depuis qu'il a appris qu'elle se droguait, Rhys ne fait preuve d'aucune indulgence à son égard, quand elle a été celle qui s'est rapprochée le plus près de lui, et qui par conséquent a été la plus à même de lui faire du mal. Sa foutue carapace, il y tient, il s'y accroche avec une détermination qui serait remarquable (si elle n'était pas aveugle).
De quoi le mettre dans les meilleures dispositions possibles, lorsqu'il se décide finalement à passer le pas de cette porte. Le cœur battant, il s'efforce de garder un air impassible, tandis qu'il cherche Malone, la seule, l'unique, du regard. Oh il aurait pu se préparer psychologiquement autant qu'il l'aurait voulu, envisager tous les cas de figure, seulement rien n'aurait vraiment amorti le choc de la revoir. De la revoir dans cet état. Car lorsqu'il aperçoit la jeune femme au fond de la salle, c'est tout ce qu'il semble voir, ce qui lui saute aux yeux et l'étreint à la gorge : elle a l'air crevée, à bout. Elle est dans le mal. Quel mal ? Il blâme aussitôt le coupable idéal, sa bête noire – la drogue. À la regarder, il ne peut pas s'empêcher de faire un parallèle avec cette cigarette éteinte entre ses doigts : elle consume sa vie, semble arriver au bout de sa flamme. Il déglutit, s'immobilise un instant – cette vue lui crève le cœur – avant de la rejoindre et de s'asseoir à sa table. Sans un mot. La voir ravagée le ravage à son tour, et il n'en laisse rien paraître. Il l'espère. S'il prétend qu'il n'est pas retourné de la voir ainsi, de la voir tout court, c'est qu'il ne l'est pas vraiment, non ? Le visage fermé, il l'écoute, profite qu'elle n'affronte pas son regard pour la détailler de près, avant de faire signe à la serveuse pour résoudre la question de sa consommation.
- Un café. Avec appréhension, il en revient à Malone. Pourquoi ne le regarde-t-elle toujours pas ? Be careful what you wish for. Un instant, leurs yeux s'accrochent, et ce seul contact suffit à lui donner la chair de poule. Bon sang, son corps n'aurait pas pu se foutre plus de lui et de sa prétendue indifférence ! Il veut pourtant rester maître de lui-même. Elle ne semble pas décidée à reprendre la parole dans l'immédiat, alors c'est lui qui ne perd pas plus de temps.
- De quoi tu voulais me parler ? Droit au but. Pas un seul mot superflu, pas de salutations à faire entendre lui non plus. Adossé à son siège, les mains sur ses genoux, il la sonde d'un regard. Aussi triste que ça soit à admettre, voir Malone ainsi est, pour lui, une épreuve qui doit se terminer au plus vite. Car s'il sait et regrette depuis longtemps de ne pas avoir ce cœur de pierre, rien ne l'empêche de le prétendre pour autant : il pourra toujours ramasser les pots cassés une fois rentré à la maison, à l'abri des regards.


Dernière édition par Rhys Reilly le 2020-11-14, 07:45, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://forget-you.forumactif.com/t4479-i-cared-once-fucked-me-u
Malone Thorley

Malone Thorley
I'M ABOUT TO BREAK THROUGH
posts : 24
dollars gagnés : 36
copyrights : Magma. (av) / @jokeperaltawrites, @lannister, @lauracarmillas (gifs) / blink-182 (lyrics) / WALDOSIA. (sign)
pseudo : vespertine
here since : 26/07/2020

CARNET DE NOTE
points importants:
vos relations:

another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty
MessageSujet: Re: another battle never won, and each side is a loser (malhys)   another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty2020-10-04, 13:31

Il n'a pas l'air si différent, seulement plus… froid. Impassible, une statue de marbre dont la vue la renvoie quatre ans en arrière, la dernière fois qu'elle l'a vu, une autre dispute, des mots trop durs, des adieux expédiés qu'elle n'a jamais cessé de regretter. Et, lui, si elle ne le connaissait pas, elle le croirait parfaitement insensible. Mais elle l'a connu, oh, elle l'a connu et ce sera toujours plus ou moins le cas, même comme ça, alors qu'il ne dit rien, ou presque, alors qu'il la regarde comme si elle était la dernière personne au monde qu'il veuille face à lui – ce que, finalement, elle peut concevoir, et il n'a encore rien entendu du discours qu'elle lui réserve. Rhys ne mérite rien de tout cela, c'est bien pour ça qu'il est parti, ne pas avoir à supporter les addictions, le manque, la folie, les lubies, la vie de travers et tout ce qui la suit, Malone, de près ou de loin. Mais elle non plus, ne le mérite pas, et elle n'a jamais eu le luxe de pouvoir simplement tourner les talons, oublier, s'oublier. Elle y a songé, l'a voulu, a espéré, mais ne l'a jamais pu, et moins encore aujourd'hui. Elle l'a pardonné, de l'avoir abandonnée, elle sait à quel point elle peut être invivable, elle sait qu'il ne lui devait rien, et ce qu'elle lui rappelait bien malgré elle. Alors, tout ce qu'elle ressent, là, maintenant, sous son regard glacé, c'est une profonde déception. Ce n'est pas comme ça, qu'elle les voyait se retrouver, pas l'image qu'elle voulait lui renvoyer, pas les nouvelles qu'elle pensait lui donner. Parce que, sous son crâne plein d'illusions, il lui arrivait d'y penser, de vouloir le recontacter, quand elle irait mieux, et aurait de quoi être fière. Ce matin, comme tous les précédents depuis trop longtemps, elle n'a rien à offrir, que son allure décharnée, ses grands yeux tristes et un tas d'emmerdes dans son sillage. La lueur dans son regard, celle que Rhys avait rallumée, celle que Joshua avait alimentée, s'est éteinte, ne restent plus que deux iris ternes, parvenant à peine à soutenir le regard de son ex. Elle profite du fait qu'il commande pour tenter de se recomposer, décidant de ne pas s'attaquer au vif du sujet tant qu'il n'est pas servi, bien contente de pouvoir mettre sa lâcheté sur le compte de l'intimité que requiert leur conversation. Ses révélations. La serveuse ne prenant pas autant de temps qu'elle l'aurait espéré, Mal sent l'un de ses tics nerveux se déclencher tandis que Rhys reprend la parole, si pressé d'en finir, lui qui ne s'attend certainement pas à ce qu'il va entendre. Son genou tressaute violemment sous la table, mais rien n'y fera, rien ne la calmera, alors elle n'essaie même pas, décide de se lancer, n'a plus vraiment le choix. « Ca va être difficile à entendre, mais ça l'est tout autant à dire, alors…  » Alors quoi ? Qu'il ne la juge pas trop sévèrement ? Qu'il tente de comprendre ? Elle le connait trop bien, encore aujourd'hui, que pour véritablement espérer une réponse mesurée de sa part. Et peut-être est-ce trop demander, de toutes manières, elle n'en sait rien, il n'y a pas de manuel explicatif pour ce genre de situation, rien qu'un courage décroissant à saisir des deux mains, avant qu'il ne soit complètement dissout dans l'acide de son angoisse. « C'est à mon propos de mon fils, Josh. » Déjà, son regard s'embue, sa lèvre inférieure tressaille. Sans réfléchir, elle allume son téléphone et le fait glisser en direction de Rhys, l'écran de verrouillage affichant le petit garçon, tout sourire et n'ayant peut-être bien jamais autant ressemblé à son père que sur cette photographie – elle ne prétendra pas ne pas l'avoir remarqué mais, cette fois, cela la frappe plus que jamais. « Notre fils. Il… On me l'a retiré. » A nouveau, elle laisse planer, comme à bout de souffle malgré le peu de mots articulés. Comme écrasée par le poids des révélations, là où elle espérait s'en sentir un minimum délivrée. Cela lui comprime toujours autant la poitrine, si pas plus, mais elle ravale le sanglot qui menace de s'échapper de ses lèvres, cligne des paupières pour en chasser les gouttelettes qu'elle n'a pas le droit de verser. Parce que tout est de sa faute, parce qu'elle n'a pas le droit de flancher à nouveau, parce qu'elle doit encore affronter Rhys et quelque chose lui dit qu'aucun de ses rêves éveillés ne l'y aura préparée. Elle se concentre, ou tout du moins le tente, indécise quant à la marche à suivre. Elle voudrait poursuivre, lui demander de l'aider, lui assurer qu'elle ne lui demandera rien de plus, mais, en moins d'une dizaine de mots, elle lui a d'ores et déjà renversé le plafond sur la tête, et la marche à suivre, aussi floue soit-elle, semble exclure un bombardement d'informations si elle veut qu'il les assimile.
Revenir en haut Aller en bas
https://forget-you.forumactif.com/t4478-the-poison-that-fills-up
Rhys Reilly

Rhys Reilly
STILL INSIDE A WHISPER TO A LIAR
posts : 51
dollars gagnés : 57
copyrights : olympe (avatar) drake (code sign)
pseudo : blue
here since : 26/07/2020

CARNET DE NOTE
points importants:
vos relations:

another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty
MessageSujet: Re: another battle never won, and each side is a loser (malhys)   another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty2020-11-14, 09:02

Ça fait mal, de la voir. De la voir comme ça. Il voudrait pouvoir se défaire de son regard, mais il en est incapable, car malgré les années qui ont passé, le fait est qu'elle a toujours cette emprise sur lui. Il s'y attendait, il le redoutait. Au moins, si elle avait eu l'air en forme, d'avoir repris sa vie en main, il n'y aurait eu que le manque d'elle et les regrets de l'avoir quitté qui l'auraient assailli. Mais c'est pire encore, de constater par ses propres yeux que, non seulement elle n'est pas sortie de son trou, mais qu'elle semble avoir creusé un peu plus encore. Alors que fait-il, l'idiot, pour tenter de faire face ? De gérer ce flot d'émotions que l'évidence de son mal-être provoque ? Il se répète sans cesse, dans le secret de son esprit, elle la choisit. Elle a choisi de s'abandonner à sa drogue. Vraiment ? En tout cas, c'est à cette pensée qu'il tente de se raccrocher tant bien que mal, parce que ça veut aussi dire qu'il ne peut rien pour elle. Que ce n'est pas de sa faute. Et puis il s'essaye à relativiser, tristement – la voir ainsi, péniblement en vie, mais encore en vie, c'est toujours moins pire que d'apprendre qu'elle a fait une overdose deux ans plus tôt. N'est-ce-pas ce qu'il a pu tant redouter ? Ce qu'il peut continuer à redouter, de toute évidence. Quelque part, elle lui prouve raison : elle ne s'est pas sortie de ses addictions, et de cette confirmation il ne tire aucune satisfaction. Est-ce que ça aurait été différent s'il était resté ? Il ne veut pas le croire (cette culpabilité serait trop lourde à porter).
Il en reste qu'elle est là, à portée de main. Il voudrait pouvoir attraper la sienne, la prendre dans ses bras, lui donner un peu de sa chaleur pour la réchauffer, mais il n'est capable que de rester de glace de l'autre côté de cette table. Ça aussi, c'est sa façon d'endurer ces retrouvailles.
Pour combien de temps ? Vite, qu'ils en finissent. Enfin, pas trop vite quand même – il n'est pas prêt à déjà la quitter. Lui aussi gagne en nervosité, il tape inlassablement du pied, malgré lui. Il ne peut pas s'en empêcher, alors qu'il lui demande ce qu'elle lui veut. Si elle ne veut pas d'aide, pourquoi sont-ils là ? Pas d'aide pour ça, se sevrer, c'est ce qu'elle lui a dit dans son message. La serveuse lui sert ce café, et il faut bien ça pour qu'il quitte un instant le regard de Malone. Rien qu'un bref instant néanmoins, puisqu'il en revient aussitôt à elle, comme si son attention ne voulait lui laisser aucun répit, tandis qu'elle semble finalement disposée à lui répondre. Lui, il fronce les sourcils, il se concentre, toujours plus inquiet de ce qu'elle veut maintenant qu'elle dit que c'est difficile à entendre. Il se concentre, oui, il n'a d'attention que pour elle – les autres clients, le reste du café, tout ça semble s'être éclipsé dans une autre dimension.
Et pourtant.
Elle parle, il ne comprend pas.
Il y a ce téléphone qui se glisse sous son nez, cette photo qui lui assaille les yeux, il se penche et il ne comprend toujours pas. Son corps réagit d'ailleurs bien avant qu'il n'arrive à faire sens de ses mots, alors qu'il redresse la tête avec un sourire sans bonheur aux lèvres. Il la regarde, et un rire nerveux vient même à s'échapper du fond de sa gorge.
- Attends... quoi ? Notre... De quoi tu parles ? Ça, elle vient de le lui dire, mais il est bien incapable de l'assimiler aussitôt. Y'a comme un embouteillage dans le fil de sa compréhension, et il s'efforce de reprendre les choses dans l'ordre – pour mieux ignorer ce notre, qui est pourtant à l'origine d'un malaise grandissant dans ses entrailles.
- Tu as un fils ? Tu. Elle, pas lui. Pas de notre, seulement elle. N'est-ce-pas ? C'est ce que son regard semble vouloir lui dire. Et finalement, son faux sourire, les traits de son visage, tout ça se décompose lentement sous son regard. Il déglutit. Il pense alors être incapable de reprendre la parole, et pourtant il parvient à se faire entendre, mots tout juste audibles, lorsque le choc semble avoir pris en otage son souffle.
- ... Qu'est-ce que tu as fait ? Qu'est-ce que tu as encore fait. N'est-ce-pas ce qu'il semble sous-entendre ? C'est toujours plus facile, de rejeter la faute, de blâmer les autres au quart de tour, sans même avoir tout à fait compris de quoi il parle. Mais cette fois-ci, il le fait sans aucun ton accusateur, ni expression hostile.
Seul le malaise demeure.
Un indicible et profond malaise.
Revenir en haut Aller en bas
https://forget-you.forumactif.com/t4479-i-cared-once-fucked-me-u

Contenu sponsorisé

another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty
MessageSujet: Re: another battle never won, and each side is a loser (malhys)   another battle never won, and each side is a loser (malhys) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
another battle never won, and each side is a loser (malhys)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» From here begins the battle
» The other side (Kajou)
» Need you by my side | Moïra

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
- i will wait ♡ :: que la partie commence dans cette petite ville. :: south of the city :: small coffee-
Sauter vers: