Cela faisait un petit moment que t'étais arrivé sur Bishopville. T'étais pas immédiatement allé chez ton géniteur, t'avais pris le temps d'explorer les environs, t'avais même eu un premier contact avec une jeune fille et pas n'importe laquelle. Tu étais même passé devant l'établissement dans lequel tu serais susceptible d'étudier, même si cette perspective t'enchantais guère. Oh, t'aimais bien les études en elle-même, plus t'apprenais les choses, plus ça élargissait tes connaissances. Non, le problème, c'était les gens à l'intérieur. Tu allais te confronter aux autres en ayant le statut du "petit nouveau" et t'allais devoir évaluer les gens qui seront en cours avec toi. Mais les grandes vacances approchaient, et t'allais pas rentrer dans un nouvel établissement maintenant. Sauf pour prendre tes traces là bas, peut être. Ça t'enchantais guère, mais c'était ainsi, t'avais pas le choix puisque tu n'avais "que" seize ans. T'espérais atteindre l'université bientôt pour être avec des gens un peu plus intelligent, enfin, pour ceux qui étaient sérieux. Tu ne savais pas encore quelle branche t'allais étudier, tu ne savais pas quoi faire de ta vie plus tard. Peut être détective privé, si le cœur t'en disais, puisque t'avais déjà les aptitudes à en devenir un. T'avais pas envie de travailler pour quelqu'un plus tard, à moins que ce soit une personne au niveau d'intelligence supérieure à la tienne et qui sache s'adapter à ta manière de travailler. Tu savais très bien que t'étais pas le plus malin, mais c'était déjà pas mal pour c'que t'étais en ce moment.

T'avais pris un chauffeur pour t'emmener jusqu'au domicile de ton géniteur. T'avais pas encore le permis, puisque l'état de New York ne l'autorisait qu'à partir de la dix septième année, mais t'étais plus à New York, et c'était désormais ta priorité. Tu voulais te déplacer librement sans avoir à dépendre de quelqu'un et même si t'avais déjà pris en main le volant quelques fois, tu ne pouvais pas conduire légalement et ça t'emmerdais au plus haut point. Quoiqu'il advienne, il fallut plusieurs longues minutes à la voiture pour arriver devant le grand manoir de ton géniteur. Est ce que tu pouvais l'appeler père quand t'avais cru qu'il était mort depuis le jour de ta naissance, voir peut être même avant. En fait, t'as jamais vraiment eu d'explication sur tes parents et t'en avais pas cherché non plus. Pour toi, ils avaient été morts, un point c'était tout, tu n'avais pas su comment et ça t'étais bien égal de le savoir. Même si au fond, ça t'aurais plu d'avoir cette information. T'étais pas né de nul part après tout.

En sortant de la voiture, tu posas tes lunettes de soleil sur le nez et tu observas la grande demeure de ton géniteur. Il ne se faisait pas chier celui là. Enfin, t'étais pas surpris, t'avais eu droit à un endroit assez luxueux toi même à New York, c'était pas comme si t'avais grandi dans la misère. T'avais eu droit à ton héritage à la mort du père Ryder, le seul qui t'avais véritablement reconnu, même si par moment, tu ne savais pas ce qui lui avait pris. T'avais pas été un gamin tranquille au cours de ta vie, et même s'il ne s'était pas montré dur envers toi, ce n'était pas le grand amour entre vous deux. Néanmoins, il t'avait élevé et t'avais inculqué ses valeurs et t'avais pas tellement souffert lors de ton enfance. T'avais été au moins nourri, logé, blanchi et même si tu avais du te tenir à des règles strictes, t'avais été un semblant heureux. Du moins, il y avait pire comme vie.

Tu t'avanças jusqu'à la grande porte d'entrée après avoir observé les jardins et tu te demandas un instant si ce serait un domestique qui t'ouvriras la porte ou si ce serait ton géniteur lui même. En fait, t'ignorais tout de sa vie. La seule chose que tu savais, c'était que Kaj Wick était l'homme qui t'avais conçu, qu'il vivait là, et qu'il avait désormais ta garde de ce droit. T'avais toutes les preuves dans la sacoche que tu tenais à une épaule, le restant de tes bagages étant dans la voiture et une partie était restée à New York. T'étais pas venu chargé, heureusement.
Tu sonnas un coup et tu repositionnas tes lunettes sur ton nez en attendant qu'il ouvre. Un homme déverrouilla la porte qui s'ouvrit et tu lui jetas un coup d’œil, assez curieux, mais plutôt confiant.

"Kaj Wick?" demandas-tu, simplement.

Alfred arrive à la porte dans son costard de major d'homme. Il avait la tête haute, comme toujours, la fatigue marquant son visage. Tu ne lui rendais pas la vie facile depuis quelque temps. Evan était venu pour te mettre une raclée et il était ressorti comme il était entré. Toi, t'avais pas bronché. T'avais coupé tout le monde de ta vie. Tu restais seul au manoir. T'avais des visiteurs parfois, tu les voyais sur les caméras. Tu as eu droit à Evan qui venait en douce dans sa chambre. C'était étrange qu'il ne cherchait pas à t'atteindre, mais tu t'en foutais un peu. Puis tu as eu droit à Moïra. Tu le remarquais bien. La grossesse, plus tu la voyais, plus ça avançait. Tu avais commencé à la faire suivre depuis le bal. Sans intervention, simplement s'assurer qu'elle se sorte vivant de ses expéditions et qu'elle ne risque rien pour l'enfant.

Alfred s'arrête devant la porte, incertain d'avoir entendu la sonnerie. Toi, tu étais occupé au bureau à passer tous tes dossiers en cours, les dossiers clos et les dossiers sur tes employés. Depuis la découverte de la mort de Vera, tu avais la rage au ventre et tu repassais tous tes employés en revu pour t'assurer qu'aucun d'eux ne cachaient quelque chose. Tu ne laisseras pas passer des traitres dans tes rangs. Oh ça non. Trois c'était déjà beaucoup trop. S'il y en avait d'autre, t'allais devoir te résoudre à entrer quelqu'un de confiance dans ta course. Tu détruis les dossiers clos et les dossiers de ses trois employés qui ont eu droit au pire châtiment par tes mains et celles de Moïra. Personne n'avait le droit de s'en prendre à Vera. Elle avait confiance en eux et résultat, elle est morte.

Alfred prendre une grande respiration et ouvre la porte. Son air naturellement neutre et chaleureux se décompose en un claquement de doigt. Il regarde l'adolescent à la porte et fait un pas de reculons. Non, il n'avait pas peur, il était terrifié. Non pas par le gamin, mais par ce qu'il représentait. Il aurait pu refermer la porte et reprendre son travail, mais il connait ton état, si un enfant portant ton sang débarque ici, valait mieux le faire entrer. « Entrez, jeune homme. » Il s'écarte pour le laisser entrer et referme la porte derrière lui. Il lui fait une légère révérence et s'empresse de se diriger vers le bureau. Dans sa voix, on entend la crainte et l'incertitude. « MONSIEUR! »

Tu sursautes en entendant la voix de ton major d'homme. Tu te lèves d'un bon et le rejoint dans le couloir. Il te regarde et baisse les yeux. Tu comprends aisément que quelque chose cloche. Tu l'écartes de ton chemin, replace ton veston avant de traverser le couloir jusqu'au hall d'entrer. Tes talons claques vu la hauteur des plafonds et une fois dans le hall, ton regard se pose sur le gamin devant la porte. Tu manques de trébucher par la surprise. La ressemblance est frappante. Tu tousses un coup comme si tu t'étouffais et tu biffurque sans te rendre jusqu'à lui. Tu te rends au premier salon, récupère une bouteille en te servant un verre. Tu le descends d'un coup et prends une grande respiration. Tu reviens vers lui et l'agrippes par le bras en silence. Tu regardes à travers la fenêtre près de la porte. Personne dehors, donc tu présume qu'il est seul. Tu te racles la gorge et le traine jusqu'à la cuisine, toujours dans ce même silence. Une fois sur place, tu te tournes vers lui et lui prend le visage d'une main. « Ton nom. » La douceur n'y était pas pour l'instant, tant que tu ne sais pas, tu restes septique.

A vrai dire, t'étais assez excité à l'idée de rencontrer ton géniteur. Tu ne savais pas pourquoi il ne s'était jamais occupé de toi, ni le secret de famille que renfermait ta naissance, mais tu t'attendais pas à une rencontre toute douce, toute mignonne. Le père Ryder n'avait pas été doux avec toi, tu t'attendais pas à ce que ton père le soit aussi. En cas contraire, ce serait trop bizarre. T'avais jamais connu l'amour d'un père, t'avais juste été élevé, d'une drôle de manière certes, mais c'était ainsi. Seule les nourrices t'avaient porté un semblant d'affection, qui t'avais donné une certaine sensibilité encore fine chez toi, mais ça t'avais au moins permis de ne pas devenir psychopathe ou ce genre de chose là. Au fond, même si t'avais ton caractère, t'étais quand même un être humain et ça personne ne pourrait te l'enlever.
Aujourd'hui, t'apprenais que t'étais finalement pas orphelin et d'une certaine manière, ça a quelque chose de rassurant. Même si t'avais jamais connu ton père, tu te voyais mal te faire trimbaler de famille d'accueil en famille d'accueil, ou pire, dans un foyer, en attendant l'âge adulte. Ça ne t'enchantais pas de devoir déménager en pleine cambrousse, mais c'était un sacrifice que tu pouvais aisément faire. T'allais probablement devoir te débarrasser de tes habitudes de citadin et ça risquais d'être plus calme qu'à New York, du moins, différent. Même si t'étais encore loin de t'imaginer ce qui allait t'attendre par ici.

Evidemment, c'était un domestique qui t'ouvrit. Tu ne t'attendais pas à ce que ton géniteur soit si vieux physiquement parlant, autrement y'aurait un problème. Lorsqu'il te fit entrer, tu esquissas un grand sourire et redressa tes lunettes, dévoilant tes yeux clairs, sur ton front pour mieux voir. C'était un grand endroit, y'aurait sûrement à faire, même si tu ne te vois pas passer tes journées enfermé là dedans. T'avais besoin de sortir, de te dégourdir, mais vivre dans une bâtisse pareille, t'aurais pas pu rêver mieux. Tu te fis patienter dans le hall d'entrée tandis que le domestique était parti chercher Kaj Wick pour qu'il vienne jusqu'à toi. Une aubaine qu'il fut présent chez lui, il aurait très bien pu partir faire ses petites affaires en ville, même si t'ignorais ce qu'il faisait encore. Tu te demandais d'ailleurs ce qu'il pouvait faire pour être aussi riche. On se croirait au manoir de Bruce Wayne.
Peu après, t'entendis des pas claquer, et tu levas la tête vers le haut pour apercevoir finalement Kaj Wick. Vous vous dévisagèrent un moment et tu lui adressas un grand sourire malicieux. Il ne vint pas à toi immédiatement. Tu te demandas d'ailleurs ce qu'il faisait mais tu gardas ton calme légendaire. Finalement, il revint vers toi, t'agrippas par le bras et t’entraîna vers une autre pièce du manoir, la cuisine plus exactement. Il te demanda ton nom et tu redressas sa tête en remettant correctement ton chemisier.
"Jacob. Jacob Ryder. Il était temps qu'on se rencontre enfin, pas vrai, 'P'pa?' "
Tu élargis ton sourire, mais tu ne détacha pas tes yeux des siens, guettant la moindre de ses réactions. En attendant, tu l'étudiais du regard pour te faire ta première impression.

Jacob... Jacob Ryder... Ryder... Ton cerveau se met à rouler seul, par lui-même, cherchant à comprendre si c'était faussement possible. Que ce gamin ne soit pas le tient. Ryder ? Pourquoi portait-il le nom de ton paternel? Pourquoi pas celui d'un autre ? Pourquoi pas celui de ta mère tant qu'à y être, comme toi. Non, il fallait que ce nom reviennent hanter ta maison. Il y a eu Evan au départ, avant que tu ne lui offres sur un plateau ton nom. Puis maintenant, ce gamin ? Au premier abord, tu n'as pas vraiment envie d'en apprendre plus. Tu as froncé les sourcils à l'annonce de ce nom. Ça n'annonçait rien de bon. Les Ryder n'ont pas leur place dans ton manoir, ils ont place que dans une crypte anonyme, ou dans une tombe perdu quelque part sans que personne ne les retrouve. Alors pourquoi un gamin!? Ça te fait déjà bouillir de l'intérieur. Pourquoi après sa mort, il a fallut qu'il en rajoute une couche.

Puis le dernier mot de sa phrase de frappe à nouveau, comme un écho et tu tousses t'éttoufant sans raison. Tes yeux ouvrent grands et tu te redresses. Tu retires ta main de son visage et tu te recules. Tu lui fais dos un instant, passant une main nerveuse et agressive sur ton visage. Tout ce bouscule dans ta tête, mais comment c'est possible? Qu'est-ce qui a manqué à ta vigilence ? Te te repasse les années tournant autour de son âge, qu'est-ce qui t'échappe. Qu'est-ce que tu n'as pas vu. Tu viens poser en silence tes mains sur le comptoir en fixant par le fenêtre menant aux jardins arrière. Puis t'as eu cet illumination. Il n'avait qu'une seule possibilté. Vera... Son départ de près d'un an... Mais pourquoi ton père ? Pourquoi c'était lui qui l'avait ?! Pourquoi elle ne t'en aurait pas parlé! C'est illogique. Ça ne fonctionne pas. Pourtant, tu y crois. Là est le problème. Tu restes silencieux encore, ton poing vient frapper sur le comptoir, tu le sens craquer sous la pression et le coup raison dans le manoir entier. Tu sens les vibration traverser ta main, ton bras, jusque dans le corps entier. Tu serres la mâchoire et tu en oublis sa présence. Toute l'accumulation des dernières semaines remonte et plus rien se cache. Ton regard s'assombri et ton bras s'élance pour un second coup qui vient défoncer une armoire. « FILS DE PUTE! » Les insultes s'enchainebt pendant que tu saccages ta cuisine en sa présence. Après un moment, tu reviens vers lui tu l'agrippes de nouveau par le menton. Tu plonges ton regard dans le sien et tu scrutes en silence, sans te soucier de tes jointures ensanglantées. Tu le vois bien, tu le sais. Ce gamin c'est le tient, il a ce même putain de regard que t'avais à son âge. Fait chier. Un autre enfant qu'on t'a arraché. Connaisant ton père, il avait sûrement les preuves. « T'as les preuves de ce que t'avances ? »

Il fallait bien se l'avouer, ton géniteur était un homme impressionnant. Depuis qu'il t'avais rejoint, il t'avait fait grande impression. Il dégageait quelque chose de fort, mais tu le laissais réagir en silence, à l'annonce de ton nom. Visiblement, un nom qui lui disait quelque chose. Forcément, t'étais pas sorti de nul part. A partir du moment où le père Ryder avait été décédé et que t'avais appris que ton "biologique" était bel et bien en vie, tu t'étais fait mille et une idée sur lui. Tu ne t'étais pas attendu à ce qu'il habite dans un luxueux manoir, et tout le tralala. Quoique, t'avais été plutôt bien logé à New York, ça ne devrait pas t'étonner.

Finalement, Kaj Wick se détacha de toi pour te faire dos. Tu l'observas en silence, sans rien ajouter de plus. Tu te serais bien servi d'un café ou n'importe quoi à boire, mais tu te dis que c'était peut être pas le moment. Tu vis ton "père" s'énerver tout seul, ce qui te faisait encore plus sourire. Il ne s'était pas attendu à une chose pareille, et à vrai dire, toi non plus. Tu ne connaissais rien de sa vie avec précision, en fait, tu ne savais rien tout court. Le père Ryder n'avait jamais parlé de lui, d'ailleurs, vous ne vous parliez pas des masses tous les deux. Jamais t'aurais pu imaginer que t'avais de la famille quelque part et si le père Ryder n'avait pas été mort, t'aurais été dans l'ignorance encore longtemps. A moins de faire des recherches. Mais t'avais toujours pris les choses telles quelles. Pour toi, tes parents avaient été mort, un point c'était tout.
Kaj Wick finit par défoncer une armoire en hurlant une insulte et tu continua de l'observer doucement, en te demandant ce qui allait se passer. T'avais toujours un calme olympien, même lorsque Kaj Wick revint vers toi en t'aggripant par le menton. Vous vous dévisageâtes un long moment sans rien dire, jusqu'à ce que ton géniteur pose enfin une question. A savoir, si tu avais des preuves de ce que tu avançais. Nouveau sourire.

"J'ai tout ce qu'il faut dans ma sacoche" répondis-tu calmement.

Tu te dégageas de son emprise pour baisser la tête vers ta sacoche, l'ouvrir, et sortir une pile de document soigneusement rangé. Tu le déposas sur la table à côté sous un bruit sec et direct.

"Voilà. C'est écrit noir sur blanc, il suffit de lire." poursuivis-tu assez fier de toi.

Même après la mort, il trouve le moyen de t'atteindre. Ça te fou la rage et t'arrives pas à la contenir. T'es pris dans ce putain de cycle infernal. Ton coeur se serre en réalisant qu'une femme t'a caché une grossesse et qu'en plus, ton fils a fini dans les griffes de ton paternel. Tu demandes les preuves de ce qu'il avance, mais en fait, tu y crois. Tu lui jettes un coup d'oeil et suis ses gestes des yeux avant de récupérer les foutus papiers. En fait, il y en avait beaucoup plus que tu n'aurait cru. Tu prends le dossier et t'éloignes du gamin. Tu passes en revu chacune des pages tout en t'enlignant vers ton bureau. Tu ne te soucis pas s'il te suit ou non. Dans le cadrage de porte, tes jambes faiblesses quand le nom de la mère se dresse sous tes yeux. Jones... Vera... Ton coeur se brise et tu ne tiens plus sur tes jambes. Ça y est, la plus grande trahison de ta putain de vie avait passé la porte de ton manoir. Étrangement, ça, tu y croyais aussi. Ton coeur se serre, tes yeux se ferment et tu laisses les papiers tomber au sol en fixant le vide. Tu te prends la tête entre les mains quand tu entends la porte d'entrer. Tu te lèves d'un bon, reniflant. Ton regard dure reprend sa place. Tu replaces ton veston et t'enlignes vers le hall. Tu ne te soucis pas plus de ce gamin qui ère dans ton entre.

La porte se refermer au moment ou tu arrives. Les regards se lèvent vers toi. « Patron... » Tu lèves la main et regardes les deux hommes ligotés. Ils ont ce regard terrifié qui se pose sur toi. Tu arques un sourire noir avant de lever les mires sur les deux autres. Tu te penches face à eux, tu prends le menton des deux et tu les fusilles du regard. « Comme ça... On a pas lu son contrat ? La trahison est passible de mort et je ne suis pas d'humeur aujourd'hui. » Ils se regardent et te regardent à nouveau. Tu glisses ta main contre la cuisse d'un de tes employés pour récupérer son couteau de chasse. Tu ne perds pas de temps, t'as autre chose à régler. La lame glisse sous la gorge du premier, pendant que l'autre hurle. Tu prends ton temps. Tu l'écoute se noyer dans son sang et tu te retrouves aspergé. Tu agrippes la tête du second, pendant que le premier se retrouve au sol. Tu resserres ta main autour de la garde et tu lui enfonce la lame dans la tête, partant sous le menton. Tu le pousses pour qu'il tombe et tu le regarde agoniser. Un de tes gars te tend un linge que tu prends pour essyer ton visage. Ça soulage légèrement ta rage.