Tu es un homme de l’ombre, un caméléon. Tu te fonds dans masse sans qu’on ne te remarque. Ta mère aimait te comparer à Zorro, ce héros masqué qui combattait l’injustice. Mais elle se trompe, elle se voile la face. Elle t’idéalise parce que tu ramènes l’argent à la maison. Elle te voit comme un homme de bien, alors que cet argent tu le vol, tu l’escroques. Mais comment lui dire que son fils est un criminel ? Comment lui dire qu’il ne vaut pas mieux que son mari, ton père qui a vendu son premier enfant pour régler des dettes ? Ce fils de p*te qui ramenait plus de dettes que de finances au foyer. Il était l’enfant, tu étais l’adulte.

A cause de lui, vous aviez une vie misérable. L’eau chaude était un luxe que vous ne pouviez même pas vous permettre. Votre seule chance, c’était d’avoir un toit au-dessus de la tête. C’était petit, délabré et hideux, mais c’était chez-vous. Une vie de merde qui ne t’as jamais rendu heureux. Tu n’as même pas pu aller à l’école. C’est un vieil homme qui t'as tout appris. Il était professeur d’arts martiaux et il t’a très vite pris sous son aile. Il t’a enseigné le self-défense, mais aussi le combat. Il t’a appris à lire et à écrire, à calculer aussi et tout ça gratuitement. Tu lui dois beaucoup. Tu aurais voulu lui rendre la monnaie de sa pièce, mais une balle dans la tête a eu raison de lui. Tu avais 10 ans et c'était la première fois que t'as vu quelqu'un mourir sous tes yeux.

Ce soir-là, tu n’étais pas traumatisé, tu étais en colère. C’est toi qui étais visé. Ton père s’était encore attiré des problèmes, trop pour sortir la tête de l’eau. Cette-fois, c’était trop ! Cette vie ne pouvait plus continuer. T’as convaincu ta mère de partir d’ici tous les deux. Elle était enceinte de  8 mois et il était hors de question que ton frère vive cette misère, qu’il vive avec un père pareil. Ton père parti jouer, tu as pris tout l’argent qu’il vous restait et vous êtes parti pour Los-Angeles. Début d’une nouvelle vie que tu espérais meilleure.

La pauvreté était trop grande, la vie bien trop chère. C’est à la naissance d’Esteban que tu as décidé de plonger les mains dans la criminalité. Tu voulais offrir une meilleure vie à ta famille. T’as rencontré un gars qui t’as embauché pour faire quelques deals. Avec ta tête d’ange de gamin de 10 ans, tu ne représentais pas une menace pour les flics. Tu pouvais donc vendre des drogues sans attirer l’attention des forces de l’ordre. Tu gagnais de quoi payer les factures, c’était ton but et il était atteint.

T’as grandi, t’as 16 et tu n’avais plus ce regard de gamin innocent. Il était temps de passer aux choses sérieuses : Entrer dans le Cartel. Depuis gamin tu bossais pour eux sans le savoir, mais maintenant t’étais assez grand pour réellement faire partie de l’équipe. Tu n’y entrais pas de bon cœur, tu y entrais parce que tu n’avais pas le choix. Tu n’éprouves aucun bonheur à travailler avec eux, mais ça rapporte. Tu fais ce qu’on te demande sans discuter. Tu restes dans l’ombre, tu n’attires pas l’attention sur toi.

Tu suis les ordres, tu suis le Cartel et c’est ce qui t’a amené à Bishopville aujourd’hui. Tu as déjà eu l’occasion d’y aller quelques fois au cours de tes nombreux voyages. T’as parcourus le monde pour cette organisation, mais jamais tu n’as voyagé pour toi. Tu ne sais d’ailleurs pas ce que c’est de se faire plaisir. Tu as toujours vécu pour aider ta famille.



Depuis ton plus jeune âge tu pratiques les arts-martiaux / Tu as une grosse cicatrice tout le long de ta cuisse droite. Souvenir d’une mission qui a mal tourné / Tu as rencontré ton grand frère en entrant dans le Cartel, mais tu ne lui a jamais dit qui tu étais réellement / Tu donnes une grosse partie de te gain à ta mère, voulant lui offrir une vie de richesse /  Tu n’as jamais eu de petite-amie, tu n’as eu que des Sexe-Friends / Il touche à la drogue, l’un des seul plaisir qu’il s’autorise avec la pratique des arts-martiaux / Tu sais te servir d'une arme à feu, mais tu préfères le combat au corps à corps / Tu n'es pas un bon dragueur.