Tu l'avais sous le nez. Un contrat particulier. La nouvelle tête d'une organisation. La mafia italienne. Il date d'avant même qu'il ne devienne qui il est. Evan est hors service. Tu ne dérangeras pas Moïra pour ça. Tu charges ton arme. Tu sais ou il est. Tu n'as eu qu'à traquer le portable de Moïra pour le savoir. Tu t'y rends et tu te postes devant la porte. « Vincenzo De Luca! »

@Nazzar Lucason

Et pour les curieux : @Vincenzo De Luca & @Moïra Jones

Une voix dehors qui l'appel. Tu serres les dents, hors de question qu'on l'approche. Tu jettes un coup d'oeil à la porte de la chambre avant de sortir dehors. Tu restes sur le perron et ton regard se pose sur l'homme qui se tient à deux mètres. « Wick... Tu veux quoi?. » Tu descends les quelques marches, gardant le mètre de distance restant.

Ce n'était pas une suprise. Tu observes Nazzar qui sort de la maison. « Lucason. » Tu craches presque son nom et le regarde s'approcher. Tu restes immobile. T'as l'impression qu'un vent se lève. Tu pointes la maison. « Je sais qu'il est là. » Tu t'avances et tu t'enlignes pour passer à côté de lui.

Tu laisses tomber un rire sombre et tu lui agrippes le bras au moment ou il passe près de toi et tu le repousses devant. « C'est comme ça qu'on dit bonjour à un vieil ami hein? Tu n'entres pas. Même si tu disais bonjour. C'est ma maison et tu n'y es pas le bienvenue. » Tu lui tapes en douceur sur l'épaule et lui fait signe de rebrousser chemin.

Tu n'as pas de temps à perdre avec de la discussion. Tu ne parles pas. Toi qui n'utilisais jamais d'arme à feu, tu sors celle caché dans ton veston et l'écrase contre la tête de Nazzar. Le cran de sureté et pose son doigt sur la détente. Tu hésites, ce qui est un effet tout a fait normal venant de lui. « Pousses-toi. »

Une arme ? Il n'avait donc rien compris. Tu pousses un rire et secoue légèrement la tête. « Combien de fois je te l'ai dit. Braquer une arme sur moi est la pire des idées. » Tu repousses l'arme d'un doigt sans sentir de résistance. « Maintenant, dégage de mon ranch. » Tu le repousses à nouveau.

Tu ne le regardes plus, tu as baissé la garde. Tu fais un pas sur le côté et change ta cible. Tu pointe ton arme sur la maison. « Je le veux lui et tout de suite. » Tu tires un premier coup à travers un carreau en guise d'avertissement. Tu sais bien que lui ne feras rien contre toi. Il ne l'a jamais fait.

Tu serres les dents au coup de feu et tu te rapproches de lui. « Hey! » T'espères que la balle n'a touché personne. Tu t'en rend compte. Quelque chose cloche. Tu connais ce regard. « Kajobi... Regarde-moi. » Tu fais un pas vers lui pour attirer son attention. Tu fixes l'arme et t'approches encore.

Ce nom, personne ne le connaissait. Il n'y avait eu que ta mère qui t'appelait comme ça. Tu te tournes vers lui et braque de nouveau ton arme vers lui. « NE M'APPELLE PAS COMME ÇA! » Tu referme ta poigne et le doigt sur la détente, tu tires sans te soucier des conséquences.

Tu soupires en réalisant avoir touché un point sensible, mais au moins tu avais son attention. Un second coup de feu et tu lèves les mains. Par chance, la balle ne te touche pas, elle te frôle et se plante dans le sol derrière toi. Tu fais un autre pas. « Ça suffit. Donnes-moi ton arme. »

Tu ne l'écoutes pas. Tu braques ton arme vers lui et poses ton doigt à nouveau sur la gachette. Il doit cessé de bouger, tu as la gachette facile. Tu gravis les marches, déterminé à entrer. Même si ça signifi de te le mettre à dos. Tu as passé la dernière marche et tu t'arrête, t'apprêtant à passer la porte.

Il ne t'écoute pas. Tu grognes tapes du pieds et tu finis par hausser le ton. « La famiglia vale la pena morire per loro! » La famille vaut la peine de mourir pour elle. Il sait très bien ce que ça veut dire. Tu risques en t'avançant à nouveau vers lui, les mains toujours dans les airs.

Son dicton à la con. Tu grognes, tu rages tu reprends la garde de ton arme. Tu ne le regardes pas. « T'es mots sont stupide ! Ils ne servent à rien! C'est n'importe quoi. » Tu craches au sol, ce petit côté voyou que t'avais à l'époque que tu l'as connu. Tu lui sasuterais à la gorge si ce n'était pas de ce que vous aviez. Tu t'approches de la porte.

Tu deviens nerveux pour la première fois en trente-cinq ans. « KAJOBI! » Tu prends une grande respiration. « Après trente ans, c'est comme ça que tu me remercie ?! » Tu frappes sur le perron pour qu'il se retourne. « T'ÉTAIS QU'UN PUTAIN DE GAMIN DANS LA RUE ! JE T'AI PRIS CHEZ MOI! » Tu serres les dents et fait un pas vers lui à nouveau. « Qui est-ce qui t'as apprit tout ce que tu sais ? » Tu fais un autre pas. « Qui est-ce que t'es venu voir quand on t'a arraché ton fils ? Hein? » Un pas de plus.

Ta jambe se met à s'agiter démontrant ton énervement. Tu serres les dents et tu l'écoutes parler en levant les yeux au ciel. Tu baisses ton arme à la première question. Tu lui réponds. « C'est toi. » Tu baisses la tête et restes figé devant la porte. Tu frappes de ton pied dans la porte à la seconde question. « C'est toi. » T'as une moue colère qui te donne encore plus envie de défoncer cette foutu porte. Tu braques ton arme sur la serrure, puisqu'il a sûrement été verrouillé

Merde! Il continue quand même. Tu sens la colère monter et ta voix autoritaire s'extirpe de tes lèvres avec violence. « Alors ne m'arrache pas le mien! Trente-quatre putain d'années s'est long. Laisse-le moi. Tu me dois au moins ça Kajobi. » Tu pris pour qu'il s'éloigne de cette porte. Tu sais bien que si cette porte s'ouvre, il repartira les pieds devant.

Tu figes et baisse les yeux. Ton arme s'abaisse et tu te tournes vers lui. Tu le regardes les bras balant. « T'as dit quoi là ? » Tu reviens sur tes pas, descend les marches pour revenir vers lui. Tu le dévisages. « Qu'est-ce que t'as dit ? Ton quoi?! »

Tu soupires soulagé en voyant l'arme se baisser. Tu fermes les yeux un instant en passant ta main dans tes cheveux. Tu le regardes ensuite approcher. « Mon fils. Ne m'arraches pas mon fils Kajobi. » Tu te redresses le dos bien droit et tu regardes vers ta maison. Tu la pointes. « Passe cette porte et tu sais très bien ce qui va arriver. La famiglia vale la pena morire per loro. Tu en fais parti. Il en fait partie, mais c'est mon fils et je suis prêt à mourir pour lui. Je tuerai pour lui, même si c'est toi. »

Tu comprends ce qu'il demande, mais ce n'est pas le lien que tu fais. Si ce Vincenzo était bien son fils, ça voulait dire qu'une chose. Tu reprends ton arme fermement, le fait tourner dans ta main avant de frapper Nazzar de la crosse. Tu le vises ensuite avec le canon. « Alors, je vais devoir te tuer toi aussi! » Un coup de feu, frôlant son oreille. La précision a toujours été ton fort. Nazzart te l'a toujours dit.

Tu l'avais. Il t'écoutait. Tu ignore ce qui a disjoncté, mais c'est arrivé. Son arme s'est retournée contre toi et tes oreilles bourdonnent. Tu grimaces, laissant ton cri de douleur se dissiper avec le vent. Tu portes une main à ton oreille et serrant les dents. Tu avais désormais une encoche à l'oreille. Trop précis pour que ce ne soit pas ce qu'il voulait faire. Tu fermes les yeux en te concentrant sur ta respiration.