⊹mois de septemrbe le forum arbore maintenant sa seizième version, le forum est la folie incarnée ! Il ne faut pas se perdre dans la tête des autres, pourtant, c'est si facile ! Nous avons droit à -cajou. (andie) l'énervée qui nous offre une version plutôt automnale ! Les codes sont toujours offert par ce diable en personne et vous offre même quelques nouveautés sur le plan visuel! Dévoré les nouveautés avec appétit et ayez le ventre plein !
⊹ C'est la rentrée Septembre ! Les jeunes sont de retour en classe et il faut le dire, certains sont assez cinglé pour déjà se lancer dans la fête ! En même temps, ce n'est pas encore le temps des examens ! Profitez de la rentrée les jeunes ! Qui sait, avec tout ce qui se passe ce qui pourrait arriver!
C'était sa semaine avec Octavia et quand ils rentrèrent de l'école, ils trouvèrent Lena en train de pleurer. La voyant dévastée, visiblement en colère, Theo demanda à sa fille d'aller dans sa chambre pour commencer ses devoirs avant qu'il ne vienne voir si elle avait besoin d'aide, afin d'avoir un peu d'intimité avec sa femme. « C'est encore négatif ? », demanda-t-il, doucement. Il avait l'habitude. Bien qu'elle n'avait aucun signes avant-coureur d'une potentielle grossesse, elle faisait quand même un test tous les quinze jours, ainsi qu'un test d'ovulation, les semaines entre. Dès que le second se révélait positif, elle lui réclamait du sexe de façon obsessionnelle. Quand le premier se révélait négatif, il la retrouvait en larme et passait des heures à la bercer, ne sachant quoi dire pour soulager sa peine et sa douleur de ne pas réussir à tomber enceinte. Cette fois, seulement, elle ne le laissa pas l'enlacer, cependant « Non, c'est positif. T'es qu'un salop, Theo » Et comme ça, elle lui fourra son téléphone sous le nez.
Il passa le reste de la soirée à essayer de calmer Lena, tout en faisant en sorte qu'Octavia ne se rende pas compte de la situation, promettant à sa femme qu'il mettrait tout ça au clair le lendemain et que cela ne devait être que des idioties. Il fut malgré tout exclus du lit conjugal et se retrouva à dormir sur le canapé. Enfin... Dormir... Il ne le put pas vraiment cette nuit-là, les questions ne lui laissant du répit que pour que les images de sa nuit avec Cheyenne ne se jouent encore et encore dans sa tête. Est-ce qu'ils l'avaient vraiment fait ?
Le lendemain, il réclama son câlin en déposant Octavia à l'école, mais ne reçut qu'une brève étreinte qu'elle s'empressa de briser pour rejoindre ses copines. Il soupira, en la regardant partir, jusqu'à ce qu'elle disparaisse complètement de sa vue. Même si Theo et Cheyenne essayaient depuis toujours de ne pas faire subir leurs disputes à leur fille, il arrivait, invariablement, qu'elle finisse entre deux feux, et même en faisant tout son possible pour la préserver, il ne pouvait rien cacher de la bataille qui se jouait entre les deux parents pour sa garde. Elle lui en voulait de briser leur équilibre et il s'en voulait de leur faire subir ça, à sa mère et elle, mais... Il voulait vraiment avoir sa fille à la maison.
Quittant l'école, il prit directement la direction de l'appartement qu'il avait autrefois partagé avec la mère de sa fille et frappa à la porte plusieurs fois, sachant qu'elle était là. Dès qu'elle ouvrit la porte, il ouvrit la bouche, ne lui laissant pas le temps de dire quoi que ce soit. « Salut. Il faut qu'on parle. » Il n'avait pas vraiment l'habitude d'entrer sans attendre son autorisation, même quand il était vraiment en colère contre elle, mais cette fois, il ne pouvait pas permettre qu'elle lui ferme la porte au nez. « Est-ce que c'est vrai ? »
Sujet: Re: (ft Cheyenne) Is it true ? 2020-08-22, 15:09
La semaine est longue quand Octavia n'est pas avec moi et malheureusement pour moi, nous sommes dans une de ces semaines. J'ai de plus en plus de mal à la laisser à son père, essentiellement car il veut me l'enlever et que je craint qu'il profite de ce temps avec elle pour monter son dossier. Ajouter des choses qu'elle pourrait lui dire, ou trouver des mensonges à lui mettre dans la tête. Non je ne fais plus confiance en Théo, malgré ce qui a pu se passer entre nous cette fameuse nuit. IL était ivre pour moi ça n'as pas de réalité. Tout ce que je ressens pour lui c'est de la haine. Il veut me prendre ma fille, m'arracher tout ce qu'il me reste de notre passé de famille. Je ne supporterais pas qu'il obtienne la garde. Car Octavia est tout ce qu'il me reste. Enfin étais, à présent il y a ce bébé. Comme souvent quand je suis seule ma main vient doucement se poser sur mon ventre, qui n'as pas énormément changé pour le moment mais qui vas commencer à grossir au fil des mois. Je n'ai pas énormément profité de ma première grossesse, j'étais jeune et terrifiée la plus part du temps. Alors je compte bien réparer cette erreur avec celle qui arrive. Même si je vais l'affronter seule. Hors de question d'en parler à Théo. Il me prendrait ce bébé aussi, et je ne laisserais jamais faire ça. Quand on frappe à la porte, j'hésite un moment. Je n'ai pas envie de voir du monde aujourd'hui, je veux juste être tranquille. Ce n'est pas mon frère, je le sais, il ne frappe jamais et entre avec le double. Ce n'est pas un des mes amis non plus, ils préviennent toujours et puis il est tôt, trop. En fait je ne connais qu'une personne qui peut se ramener comme ça. C'est Théo. Et il me suffit d'ouvrir la porte pour en avoir la confirmation. Il est là. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il me déclare qu'on doit parler. Je plisse le front. Je pensais qu'il avait compris que je ne voulais plus lui adresser la parole, jamais plus. Mais il force le passage et entre dans l'appartement. Je grogne « Mais te gênes surtout pas ! » J'aimerais le mettre dehors, mais sa question me crispe. De quoi parle t'il ? Est ce qu'il peut savoir ? Non impossible, je ne l'ai dit qu'a peu de gens et j'ai toute confiance en eux. Alors je me détends « Quoi ? Que j'ai pris l'avocat le plus doué que j'ai trouvé ? Que tu n'obtiendras pas la garde ? Oui c'est vrai, je t'ai dit que je me battrais pour ma fille ! » Et c'est la stricte vérité. J'ai pris encore plus d'heure pour me payer cet avocat, pour ma fille je suis prête à tout.
Croire qu'elle donnerait une réponse claire et honnête du premier coup était stupide. Elle n'allait pas lui faciliter les choses. Elle ne le faisait jamais. D'une certaine manière, au fil des années, il l'avait accepté, prenant sa pénitence comme une nécessité. Il lui avait fait du mal. Beaucoup de mal. Trop de mal. S'il avait pu, il serait parti définitivement, aurait quitté complètement sa vie, pour ne plus jamais la faire souffrir. Elle aurait eu mal au début, mais ensuite, elle serait passé à autre chose. Peut-être même qu'elle aurait pu repenser à lui avec nostalgie et tendresse alors. Mais les choses ne s'étaient pas passées ainsi. Ils avaient une fille et s'il ne pouvait plus être complètement dans leur vie, il ne pouvait pas quitter Octavia définitivement. Jamais. Il n'arrivait même plus à la ramener chez sa mère quand son tour était terminé. Manquer tant de choses de sa vie lui faisait trop mal. Une partie de lui pensait (voulait croire) que c'était pour ça qu'il se battait si fort pour obtenir la garde de sa fille.
« Arrête ! Joue pas à ce jeu-là », dit-il, n'ayant ni envie de prétendre la croire quand elle disait ne pas savoir de quoi il parlait, ni envie de se disputer encore une fois au sujet d'Octavia pour le moment. Il savait qu'elle le détestait pour ce qu'il avait décidé de faire. Il s'en voulait aussi, même si elle le haïssait trop pour le croire. Il n'avait pas besoin de dealer avec ça en plus du reste, pour le moment.
« T'es enceinte ? » Il n'allait pas passer par quatre-chemins. Il avait besoin de savoir. Il se disait qu'il devait la regarder s'il voulait vraiment avoir une réponse, mais il n'y arrivait pas. Il y avait littéralement un message circulant partout sur le net annonçant qu'il était le père de son enfant... Qu'ils allaient avoir un autre enfant ensemble... et elle n'avait même pas pris la peine de l'en informé. Elle avait dit que cette nuit n'avait jamais existé, mais si elle était vraiment enceinte de lui, alors mentir et prétendre que ce qu'elle appelait ''une erreur'' n'était jamais arrivé serait bien plus compliqué. Et les conséquences seraient incommensurables.
Sujet: Re: (ft Cheyenne) Is it true ? 2020-08-22, 18:28
Il n'est pas revenu ici depuis ce soir où ivre mort il m'a dit qu'il m'aimait. J'avais fait en sorte de lui déposer Octavia ou bien de confier à l'école le soin de faire l'échange. Mais il est ici maintenant et il n'as pas l'air content. Il me demande si c'est vrai et j’espère vraiment qu'il me parle de l'avocat que j'ai embauché. Ce dernier devait le contacter cette semaine. Mais il me contredit, me disant de ne pas jouer à ça. Je le fusille du regard. « On parle de notre fille, de son futur, ce n'est pas un jeu » Avenir qu'il veut briser en mille morceaux. Je n'ai pas compris ce qui lui prenait quand il m'a appris qu'il voulait obtenir la garde. Jamais nous n'avions mis en cause notre accord. Une semaine sur deux. C'était pour le mieux. Même si Octavia me manquait terriblement pendant ses semaines chez lui, je savais que c'était pour elle. Elle méritais de passer du temps avec son père. Je savais combien c'était dur de grandir sans ses parents, les miens étaient peut être vivants et présent physiquement. Mais j'avais du faire sans eux pendant longtemps. Cependant, je ne suis plus certaine de tout ça. Depuis qu'il m'a annoncé vouloir me la prendre, j'avoue avoir envie de lui rendre la monnaie de sa pièce et demander la garde exclusive. Mais je n'ai pas le temps de lui dire tout ça. Puisqu'il me pose la question. Comment ? Comment peut il savoir ? Je n'ai rien dit à Octavia, ça ne peut pas être elle. Instinctivement ma main s'est posé sur mon ventre. Je pourrais lui mentir, mais ce serait stupide. Il le saura vite. Alors je soupire « Oui je suis enceinte » Je me recule de lui, comme s'il allait me faire du mal. Je sais que c'est stupide, il n'est pas ainsi. Mais nos réactions ont tellement changé depuis ces années à se détester. Je me demande comment on pourrait bien faire avec un bébé. Je sais qu'elle voudra me le prendre. Sa copine. Je ne peux pas laisser faire ça. Ils ne me prendrons pas cet enfant là. « Mais oublie tout de suite ce que tu penses. Il n'est pas de toi » Je sais bien que c'est faux, j'avais rompu depuis un mois avec mon petit ami en date avant de coucher avec Théo. Cet enfant ne peut être que le sien. Mais je sais que Nate seras trop stupide pour faire le calcul, je peux le persuader que c'est son enfant et il est trop irresponsable pour avoir l'idée de me le prendre lui. Nate seras un père parfait, brillant par son absence, me laissant mon bébé tout à moi.
Il regrettait tellement comment les choses avaient tourné entre eux. Quand elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte d'Octavia, il avait eu peur pour un million de raisons (l'argent, sa capacité à être père, sa capacité à donner le meilleur à son amour et à leur bébé), mais il n'avait pas rejeté l'idée. Jamais. Il aimait Cheyenne, il voulait être avec elle et il voulait, à terme, fonder une famille avec elle. Tavie avait juste été trop pressée de les rejoindre pour attendre qu'ils aient une bonne situation. Et puis les choses avaient dégénéré. Trop de problèmes d'argents, trop de difficultés pour deux jeunes adultes, à peine sortie de l'enfance, de gérer seuls un enfant. Il avait eu l'occasion de parler à plusieurs mères-filles au cours des dernières années et avait établi un schéma récurrent. Toutes celles qui avaient réussi à grandir dans leur maternité étaient entourées (par leur famille, la famille du père, des adultes de références)... Elles n'avaient jamais été complètement seules, livrées à elles-mêmes, sans adulte pour les guider, les aider, les soutenir. Eux l'avaient été. Theo n'avait pas de famille, pas d'adulte référent, une famille d'accueil qui l'avait enlacé tendrement en lui disant bonne chance avant de fermer la porte quand il avait eu dix-huit ans. Il vivait déjà seul et sans aide depuis quelques semaines quand Cheyenne lui avait annoncé sa grossesse. Elle, elle avait été rejetée par ses parents dès lors. À la rue, sans le sous et enceinte. La faire venir à son appartement (celui qu'elle avait toujours aujourd'hui) avait été une évidence. Garder le bébé aussi. L'élever ensemble aussi. Cela semblait simple, jusqu'à ce que les maux de bébés ne leur laisse aucune nuit de répits et que les factures impayées s'accumulent.
À sa question, elle posa une main sur son ventre, lui donnant la réponse avant même de la prononcer, mais elle coupa vite le chemin de ses pensées en lui disant qu'il n'était pas de lui. Qu'importe... Enfin si, ça en avait, mais pas immédiatement. Theo se targuait d'être bon en lecture du langage corporel. Spécialisé dans le corps meurtri, il avait l'habitude de repérer dans le mouvement ce que les gens ne disaient pas : les douleurs, les craintes, les tensions. Et Cheyenne avait presque tout de lisible. La tension dans son corps, les craintes, le recul qu'elle prit, comme s'il allait lui faire du mal. À partir de là, il n'écoutait déjà plus vraiment ce qu'elle lui disait, choqué de voir à quel point leur relation s'était dégradé. De lui-même, il recula d'un pas, mettant de la distance entre eux, le choc visible sur son visage. « Tu crois vraiment que je pourrais te faire du mal ? », demanda-t-il, sans vraiment le demander, constatation douloureuse qu'il pensait juste qu'elle croyait qu'il pouvait la frapper. Il était plus blessé qu'en colère qu'elle puisse penser ça de lui, les souvenirs de Dan affluant dans sa tête, rendant ses yeux douloureux et piquants. Dan levait la main sur sa mère, parfois. Encore une fois, le parallèle de la relation de ses parents et de celle qu'il avait avec elle fut comme un coup-de-poing.
Il contourna Cheyenne, prenant bien le partie de rester loin d'elle, pour venir s'écrouler sur le canapé, ses jambes comme du coton. Posant les coudes sur ses genoux, il fourra sa tête dans ses mains, emmêlant ses doigts dans ses cheveux. « Tu me détestes à ce point que tu penses que je pourrais te faire... ça... »
Oublié la question. C'était la réalité. La réalité qu'il constatait. Il mit de côté l'idée que l'idée que le bébé ne soit pas de lui semblait fausse. Il avait trop à gérer avant de réellement pouvoir parler de ça avec elle. Il releva la tête, le regard douloureux. « Je déteste ça, tu sais. Chaque fois que je te blesse. Je déteste vraiment ça. »
Sujet: Re: (ft Cheyenne) Is it true ? 2020-08-23, 07:48
Je n'aime pas lui mentir. Mais ces derniers temps, c'est devenu ma stratégie de survie. Alors quand ma main caresse mon ventre, je lui déclare sans faillir que ce bébé n'est pas de lui. De toute façon je sais très bien que dire la vérité n’amèneras rien de bon. Il est marié, il veut la garde de notre fille. Il prendras ce bébé, c'est hors de question. Je ne veux pas perdre Octavia et je refuse l'idée de ne pas voir ce bébé grandir loin de moi, élevé par une autre. Je sais que cette pouf lui feras oublier que je suis sa mère, qu'elle accapareras l'amour de ce petit bout qui n'est pas encore né. Quand je recule après lui avoir annoncé ma grossesse, je vois dans les yeux de Théo une lueur d'incompréhension et je m'en veux tout de suite. Avoir peur de lui est stupide, il ne m'a jamais fait de mal. Enfin jamais physiquement parlant, ne parlons pas de mon cœur qu'il brise de plus en plus au fil des ans. Je le regarde reculer avant de me demander si je pense qu'il pourrait me faire du mal. Je ne lui répond pas, mais le regarde, d'un regard qui se veut clair. Il me fait du mal, il le sait très bien. En ce moment il me torture par sa présence. Car il me rappelle cette nuit que nous avons passé ensemble, cette flamme qu'il a rallumé mais qui est condamné à s’éteindre de nouveau. Il y a trop de complication entre nous. Mais surtout il y a cette femme, sa femme. Je le laisse s’asseoir sur mon canapé, résistant a cette stupide envie de venir me blottir contre lui. Je l'écoute et ça me fait mal. Il s'imagine que je le déteste. Ce n'est pas le cas, pas totalement. Pour le détester il faudrait que je cesse de l'aimer. Il m'apprend alors qu'il déteste me faire du mal. Je soupire « Si tu détestais tant ça, tu arrêterais de détruire ma vie. Tu n'essayerais pas de me prendre ma fille. Tu sais qu'elle est tout ce qu'il me reste. Toi tu as ta vie parfaite, avec tout ton fric et ta femme. Moi je n'ai plus qu'Octavia et ça aussi tu veux me le prendre. Mais tu te trompe, je ne te déteste pas, je ne le pourrais jamais. » Je m'approche de lui doucement « Je sais que tu ne me frapperas jamais. Mais on s'est fait tellement de mal... je suis perdue. Encore plus depuis ... enfin tu sais de quoi je parle » Je ne veux pas parler de cette nuit, je ne veux pas faire de gaffe et lui avouer la vérité.
Il l'écouta, lui dire qu'elle ne le détestait pas, mais que si lui détestait vraiment lui faire du mal, il n'essayerait pas de lui retirer sa fille. Cette discussion, ils auraient sans doute dû l'avoir avant, il s'en rendait bien compte. Mais comment dire à la femme que vous aimez que malgré tout ce que vous pensez d'elle, vous pensez qu'elle n'est pas la meilleure personne pour votre progéniture à ce moment-là ? Les mots étaient trop durs. Alors il avait tourné autour du pot, plutôt que de dire la vérité douloureuse.
« Je ne veux pas te la prendre. Jamais. Tu l'auras toujours chez toi, le plus souvent possible et tu sais que ma porte n'est jamais fermée, tu peux venir quand tu veux... » C'était vrai. Aussi douloureux que cela soit de la voir dans sa cuisine, il n'avait jamais empêché Cheyenne de venir chez lui, même pendant sa semaine de garde, pour venir passer du temps avec Octavia. C'était elle qui refusait de rentrer chez lui. Elle qui avait décidé qu'ils feraient l'échange le lundi pour qu'ils ne se voient même plus, faisant le transfert entre celui qui l'amenait le matin à l'école et celui qui la récupérait le soir... Pas lui. « Mais... je crois vraiment que c'est une bonne chose que j'ai sa garde, au moins pour quelque temps. » Il n'avait jamais envisagé que la chose soit pour toujours. Il n'était pas le genre à se projeter si loin concernant leur fille. Il y avait toujours trop de variables, trop de choses différentes. « Il y a une très bonne école privée à côté de la maison et... ça sera moi qui m'occuperait des dépenses. De toutes les dépenses logistiques. Tu ne payeras que quand elle sera chez toi ou si tu veux lui offrir des trucs. Cheyenne, malgré tout ce qu'on peut en dire, partir et n'avoir qu'à te payer une pension à l'époque m'a permis de prioriser mes dépenses et de reprendre mes études. » Il n'allait pas lui dire à quel point il s'était privé, surtout au niveau alimentaire et vestimentaire, pour que la pension ne souffre pas de ses dépenses scolaires, mais qu'importe. « Et regarde aujourd'hui, l'argent n'est plus un problème pour moi. Je voudrais ça pour toi aussi. Tu avais un avenir. Tu pourrais reprendre des études ou juste envisager de changer de boulot, avoir un meilleur salaire, pouvoir enfin quitter cet appartement pour quelque chose de mieux. Ça serait bon pour toi et pour Octavia. Elle aura un environnement stable et chaque fois que tu l'auras, tu pourras être à 100% disponible pour elle. »
Elle était la première à avoir abordé leur nuit, alors il se disait que dans doute, il pouvait en parler aussi, non ? « Je... Quand je t'ai dit que je t'aimais, c'est la vérité. » Seulement, il ne pouvait pas lui dire franchement qu'il était toujours éperdument amoureux d'elle. « Je vous aime tellement toutes les deux. Vous êtes ma famille et je ferais n'importe quoi pour votre propre bien... Même si tu es en colère contre moi pour ça. »
Sujet: Re: (ft Cheyenne) Is it true ? 2020-08-23, 08:56
Plus l'écoute et plus je me dis que j'ai peut être parlé trop vite. Peut être que je le déteste finalement. Comment ose t'il me dire ça? Car même s'il ne le dit pas directement je comprends bien ce qu'il pense. Je ne suis pas assez bien pour ma fille. Je fulmine, me trouve stupide d'un coup. Comment j'ai put avoir envie de me blottir contre lui ? Là tout ce dont j'ai envie de lui botter le cul et ne plus jamais le revoir. « Je l'aurais encore ? Quoi quatre jours par mois ? Tu crois vraiment que c'est suffisant ? » Quand à son autre proposition, il pense vraiment que je viendrais chez lui ? Surtout après ce qu'il vient de me faire? Je ne préfere même pas commenter ce qu'il vient de proposer, je vais m'énerver encore plus. Mais ce qu'il vient de sous entendre, ça il faut que ça sorte. « Tu trouve que je suis une mauvaise mère ? N'essaye même pas de le nier c'est ce que tu viens de dire ! Tu penses que ta connasse de femme et toi serez meilleurs que moi ? Car tu peux lui payer une école privée ? Octie est très heureuse dans son école, elle a plein d'ami ! Et tu veux l'arracher de là pour la mettre avec plein de petit bourge ? Tu veux en faire une petite pimbêche pleine de fric ? » Je plante mes ongles dans ma peau, je meurs d'envie de le gifler mais je me retiens, ça n'arrangeras rien du tout. « Tu l'as dit, tu t'es barré et tu me l'a laissé. Depuis qu'elle est bébé c'est moi qui prend soin d'elle. Je n'ai pas ton argent c'est vrai mais elle n'as jamais manqué de rien, elle est en bonne santé, elle est heureuse! Et ne m'attaque pas sur mes heures de boulot, j'ai toujours fait en sorte d'être là pour elle! » Je tente de me retenir mais je n'y arrive pas, fichue hormone, les larmes coulent. Je n'en reviens pas qu'il me dise tout ça, comment ose t'il ? J'ai toujours fait passer ma fille avant le reste. « Et pour cet appartement je pensais qu'avec le temps tu avais finis par comprendre pourquoi je le gardais mais je me suis trompé, tu ne comprend rien » Je ne releve même pas le fait qu'il me reproche de ne pas élever mon enfant dans un milieu stable. Oui je ne me suis pas mise avec le premier type qui passait comme il l'a fait, mais nous avons construit notre vie de famille toutes les deux et c'est très bien ainsi. Mais le pire vient quand il me dit qu'il m'aime. Cette fois je ne le croit pas. Il ne peut pas me balancer toutes ces atrocités et me dire qu'il m'aime. J'ouvre ma porte, toujours les larmes aux yeux je hurle « TIRE TOI DE CHEZ MOI ! » Je lui désigne le couloir « Ne prétend pas faire ça pour mon bien ou celui de ma fille ! Tu fais ça pour toi et ton petit confort! » Et comme j'ai vraiment envie qu'il se tire je rajoute « En fait, je rectifie ma réponse. Je te déteste maintenant »
Elle était en colère maintenant et il pouvait le comprendre. C'était exactement pour ça qu'il n'avait pas dit le fond de sa pensée plus tôt. Mais il ne pouvait pas laisser les choses ainsi. Aussi en colère et haineuse qu'elle l'était, il ne pouvait pas permettre qu'elle lui claque définitivement la porte. Même si la bataille juridique qu'ils se livraient faisait des ravages entre eux, s'il gagnait, il ne pouvait pas permettre qu'elle croie qu'elle n'aurait plus aucun droit sur leur enfant, ni plus aucune existence. Pas plus qu'il ne pouvait le permettre s'il perdait et qu'elle obtenait une garde exclusive où elle en viendrait à le priver de sa fille. Aussi, quand elle lui ouvrit la porte en lui criant de partir, il se leva et se dirigea effectivement vers la porte, mais seulement pour l'attraper à son tour et la claquer dans l'autre sens, posant sa main à plat sur le bois pour regarder Cheyenne dans le blanc des yeux. « Ne déforme pas mes propos. Tu es sa mère. Tu es la meilleure chose au monde pour elle. Mais je suis son père et j'ai aussi ma place et je veux le meilleur pour elle. Ce monde est merdique, Chey et sans un bon bagage scolaire, on est rien. Tu le sais. Je le sais. Putain, on se saignait aux quatre veines pour elle et on avait toujours un tas de factures à payer qu'on pouvait pas honorer. On avait rien. J'ai la haine qu'on ait pas été assez fort pour surmonter ça, mais je devais partir pour toi et pour elle et oui, ça me tue de le dire, mais parfois, partir ailleurs est la meilleure chose à faire. C'était mieux pour elle et toi que je parte et aujourd'hui, je pense que c'est le mieux pour elle et toi qu'elle soit dans une bonne école et que je la prenne plus souvent pour un temps. »
Il relâcha la porte pour s'éloigner, commençant à faire les cent pas dans la pièce. « Tu crois que je le vois pas ? Tu crois que je suis aveugle ? T'as la haine chaque fois que mes cadeaux d'anniversaire sont plus chers que les tiens. T'as la haine chaque fois qu'elle rentre de vacances et qu'elle te raconte comment c'était la mer alors que toi, tu dois faire des choix entre lui acheter ce jeu qu'elle demande ou un ciné. C'est toi qui as fait de mon argent une nouvelle source de guerre entre nous et c'est toi qui continue à dire que MA femme est une connasse qui veut te voler ta fille. Lena est sa belle-mère, pas sa mère. Elle le sait très bien et Octavia ne veut pas d'elle autrement. Elle te vénère bon sang, tu peux pas lui faire un peu confiance là-dessus ??? Tu crois que notre fille est manipulable à ce point ? Tu crois que j'ai même envie de la manipuler pour qu'elle cesse de te vénérer ? C'est la meilleure chose qu'on a jamais faite ensemble. C'est peut-être la seule chose qu'on a faite de bien ensemble finalement... » Finalement, lui aussi se mettait en colère. Il encaissait trop de coups, conscient qu'il en méritait la moitié, accusant l'autre sans broncher.
« Je t'aime. Tu veux peut-être pas l'entendre. Tu veux peut-être pas l'accepter, mais c'est la vérité, fais-y toi. T'aimer et vouloir le meilleur pour toi, c'est la seule chose que j'ai jamais su faire, même si j'arrive qu'à te faire du mal depuis avant même qu'on se sépare. Alors reproche moi d'être partie si ça te fait plaisir, mais va pas dire que c'est parce que je ne t'aimais pas, parce que c'était la seule chose que je pouvais faire pour te rendre heureuse. T'aimer comme un fou était pas suffisant. J'ai jamais été suffisant pour toi. Voilà la vérité, Chey. »
Il s'en voudrait, plus tard, quand il serait calmé. Quand la tension serait redescendu et qu'il se rendrait compte de tous ses secrets avoués, mais pour le coup, il avait atteint le point d'implosion et il avait besoin de lui faire comprendre qu'elle n'était pas la seule à souffrir de cette situation et de toutes ces années de guerre froide qui avait récemment éclaté.
« J'espère qu'il sera un meilleur partenaire de parentalité que moi », cracha-t-il une dernière fois, regardant son ventre, pas toujours sûr de pouvoir la croire quand elle disait que cet enfant n'était pas le sien, mais prenant la solution de facilité pour le moment, avant de tourner les talons et de partir réellement, claquant la porte au passage.
Maintenant, elle était libre de le détester complètement.
Sujet: Re: (ft Cheyenne) Is it true ? 2020-08-23, 10:16
Je veux qu'il parte. Je ne le supporte plus. Je n'ai pas envie qu'on s'engueule de plus belle. Mais il n'est pas de cet avis. Il ferme ma porte et m'empêche même de la rouvrir. Je le regarde d'un air plein de haine. Oui ce soir c'est tout ce que je ressens pour lui. Il veut mon prendre ma fille. Il croit que je vais me laisser faire sans protester c'est qu'il me connait moins bien qu'il ne le pensais. « Tu as ta place dans sa vie! Une semaine sur deux c'est ce que nous avons convenu depuis ses six ans! Et tu t'enfonce! Tu as déjà parlé à sa maîtresse ? Et bien je ne crois pas puisque Octavia est la meilleure élève de sa classe et qu'elle a un très bon dossier justement » Je continue de pleurer quand il me parle de la prendre plus souvent « Tu crois que la priver de sa mère seras bon pour elle ? Je crois que tu ne sais pas ce dont ma fille a besoin » Je soupire quand il me parle de son argent, c'est vrai que j'ai souvent été jalouse de cet étalage qu'il en faisait. Mais plus maintenant, car je sais que ma fille ne m'aime pas moins que lui même si je ne peut pas lui offrir tout ce qu'il lui offre lui. Par contre quand il évoque sa femme je ne peux pas rester silencieuse « Arrête s'il te plait ! Je ne suis pas idiote moi non plus. Octie vous a entendu, je sais que Lena ne peut pas avoir d'enfant. Je sais qu'elle veut la prendre. Je suis même prête à parier que c'est son idée de demander la garde exclusive. J'ai toute confiance en ma fille. Mais j'en ai aucune en Lena. » Ce n'est que la pure vérité, je ne peux pas la voir en peinture car je sens qu'elle veut me la mettre à l'envers. Il ouvre la porte, je ne sais pas si je suis soulagée de son départ ou non. Mais ce qu'il me dit me fait mal. C'est lui qui est partit, lui qui m'a brisé. J'aurais peut être du le retenir, mais je ne peux pas entendre que son amour ne m'a jamais suffit « Mais arrête de te voiler la face ! Tu crois que je déteste autant Léna pour quelle raison? Que je reste dans notre ancien appartement pour quoi ? J'avais l'espoir que tu me revienne. Avant que tu l'épouse... Je t'ai aimé si longtemps. C'est pour ça que personne ne trouve grâce à mes yeux. » Mais maintenant je vais devoir tourner la page. Il y a trop de haine entre nous, trop de désaccord, on ne pourras jamais redevenir une famille. C'est pour ça que quand il parle de mon bébé je me conforte dans mon idée. Il ne doit pas savoir qu'il est le père. Ce bébé seras malheureux. Quand il me parle du supposé père je lui répond doucement « Il seras un père absent, je le sais mais au moins ce bébé ne seras pas ballotté d'une maison a une autre » Je le laisse partir. Et une fois cette foutue porte fermée, je m'écroule au sol et fond en larme pour de bon.
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