"Ils n’ignoraient les conscéquence que de tels actes peuvent apporter. Alors, ils l'ont fait.''

La lumière du bureau éclaira la pénombre de la pièce. Laissant sa chaleur, s'appuyer sur ma main. Assise devant mon livre de droit, je tentais de m'intéresser au passage des droits de la personne. Je ne retiendrais pourtant pas ça longtemps vu ma situation émotive. Stupide ou épuisée ? À voir. Je soupirai et m'étirai sur ma chaise. Les bras se levant dans le vide et un long soupirent d'épuisement qui fait vibrer mes lèvres colorées. J'entends les pas des étudiants dans les couloirs, les rires qui ne cessent d'augmenter. Ce brouhaha constant me détournait de mes études. J'allais finir par me résoudre à suivre les gens de mon âge vers les festivités. Une seconde soirée organisée par une fraternité. Est-ce que les études sont si importantes ? Oui ! La bourse d'études qui m'aide à financer mes études ne doit pas disparité sous de mauvaises notes. Quelle merde ! J'ai encore l'impression que ma vie s'échappe de mon emprise. Je me gratte la peau sous la clavicule droite, mon soutien-gorge m'irritait. Il faut vraiment que j'hydrate ma peau. La pauvre ! Avec le soleil, mon teint de peau augmente dans sa couleur café, elle crie de soif !  J'essayai du mieux que je peu de retenir quelques informations de plus, avant de m'attaquer à second article du Code civil. Je bous à l'intérieur alors qu'une conversation bruyante, vu l'heure, me fit relever la tête de nouveau. Moi qui venais à peine de replonger dans l'enfer des lettres intégrer sur les feuilles blanches de mon livre. Sérieusement ! Ils ne pensent qu'à la fête...  Ils doivent bien travailler !

Je sais ! La vie n'est pas facile ! On ne peut pas avoir tout ce qu'on désire. Je connais ce dicton de merde ! J'ai toujours vécu dans l'ombre de la femme de mon père. Cette bonne à rien a toujours pris ma personne comme son esclave et encore plus. En fait, j'étais un petit jouet tandis que mon père mordait à ses mensonges. J'aurais bien pu vivre avec ma mère. Si, cette idiote ne serait pas morte avec une aiguille dans le bras. En fait, j'ai détesté mon enfance en raison de cette idiote de manipulatrice. J'aurais bien aimé pouvoir respirer entre deux repas, mais je devais toujours tout faire. J'ai toujours eu être Cendrillion et mon prince fut l'université ! Contrairement à elle, mon père est en vie. Je ne pourrais dire le contraire. Cependant, ce rend homme manque de conviction. Il n'a aucun orgueil. À mes dix-huit ans, elle lui a imposé un choix : ta fille ou moi... Cet imbécile a choisi sa douce montée et non son enfant. Bien que je suis seulement une erreur. C'est bien ce que je suis à ses yeux ? Une erreur de la nature. En fait, je crois qu'il m'aime...mais je doute aussi. Si, ses enfants disaient que j'avais commis une mauvaise action - qui était leurs bêtises-, je me faisais réprimande à leurs places. En fait, je suis le mouton noir de cette satanée famille. Par chance, j'avais ma tante. Un ange béni. Elle n'a pas eu de chance, mais merde ! Elle est la seule à avoir une tête sur ses épaules.

Je soupirais en présence des souvenirs déplaisants qui envahissent ma tête. Je jetai un oeil à la porte de ma chambre. Merde ! Je vais devenir un rat de bibliothèque ! Je n'ai pas la tête d'une fille impopulaire ! Voilà l'effet que produit le désir d'avoir les meilleures notes de la classe. Ah ! Pis bon, je suis jeune ! J'ai l'avenir devant moi. Je ne vais pas échouer ma dernière année d'université pour une fête. Je fais déjà partie des meilleurs sans oublier que j'ai un stage loin de ce con qui me sert de père. Vive Bishopville.