L'essence était vidée... Tu errais dans les rues et tu avais peur que ton père d'adoption te retrouve... t'arrivais plus à dormir, t'avais trop peur qu'il te tombe dessus. Quelques jours... T'es là depuis plusieurs jours et tu t'es toujours pas affiché face à ton frère. Ton coeur se serre quand tu te pointes devant la porte. Tu frappes à quelques reprises en passant ta main dans tes cheveux. T'as encore cette merque rouge au niveau de l'os de la joue. T'avais eu droit à quelques coups quelques heures plus tôt. Tu ne sais pas si ton frère est chez lui, il fait nuit, il est quatre heures du matin. Tu baisses la tête et mal chance pour toi, tes cheveux ne sont plus long, donc impossible de cacher un peu ton visage.

J'ai travaillé aujourd'hui, j'étais même du soir, début de journée à 18h jusqu'à 2h du matin autant dire que lorsque j'ai pu enfin rejoindre mon appartement j'étais tellement crevé que je suis tombée au lit sans même prendre une douche. J'en ai même oublié de regarder si Mara m'avait écrit. Elle ne m'en voudras pas je pense... Enfin, une fois dans un sommeil bien profond j'en oublierais même qu'un petit filet de bave tombe de ma bouche. Et voilà qu'à peine deux heures après mon couché quelqu'un frappe à ma porte. Je grogne alors, me disant qu'un voisin à du se planter de porte mais, voilà que ça insiste et je soupire alors doucement. - Fait chier ! - Passant mes mains sur mon visage j'ouvris les yeux difficilement et me traîne jusqu'à la porte d'entrée. Regardant dans le judas je m'y pris à deux fois. J'ouvris finalement la porte et je vis mon petit frère planter là. - Dallas ? - Je mis un peu de temps à comprendre que c'était vraiment lui. - Merde mais qu'est ce que tu fais là ? - Je m'inquiétais un peu, je ne vis pas tout de suite la trace sur son visage. Je le laisse entrer malgré tout.

@dallas dunn

Tu n’osais pas faire face à ton frère. T’as foutu le camp y’a huit mois sans dire quoi que ce soit. EN fait, tu ne sais même pas si ton frère sait que votre père d’adoption t’as envoyé dans un foutu pensionnat à l’autre bout du pays. T’as jamais voulu garder le silence avec lui. T’as pas eu le choix, c’est tout… T’as mine basse devant sa porte en pleine nuit. La porte s’ouvre et la mâchoire bien serrée, tu lèves tes yeux piteux vers lui. T’es mal, trop mal. Ton coeur se serre affreusement. Tu l’as pas vu depuis longtemps et tu te sens minable d’être à la rue. Tu entres comme il te l’indique, tu ne regardes même pas l’appartement. Tu baisses à nouveau la tête, t’es pas foutu de soutenir son regard. Tu viens masser ta nuque avec ta main toujours endolorie. « Je suis à la rue… J’ai pas bouffé depuis des jours… Kylian… J’ai besoin d’aide... » T’as même pas un sac, t’es dans les mêmes vêtements depuis des jours...

J'étais inquiet pour Dallas. Après avoir quitté la maison de famille je lui avais laissé un mot lui indiquant qu'il pouvait me rejoindre quand il le souhaitait. Seulement voilà, j'avais pas eu beaucoup de nouvelles, j'avais donc contacté ma mère et lui demandant ou été mon petit frère. Malgré la froideur de nos contact elle a finit par m'avouer que Dallas était parti en pensionnat sur demande de William. J'ai même pas chercher à comprendre, je l'ai juste engueuler de l'avoir laissé faire et j'ai récupéré le nom de l'établissement et raccroché. J'ai essayé de contacter mon frère mais le pensionnat été stricte, évidemment fallait que je m'en doute. Bien qu'agacé au début, je fus tout de même content que ce soit lui derrière la porte. A ses paroles je ne cherche pas davantage d'explications. - Entres. - Il passe la porte, je ferme celle ci à clefs et je rejoins la cuisine, mettant une pizza au four, lui offrant une canette de soda et lui donnant quelques gâteaux apéro le temps que le plat cuise. - Tu veux prendre une douche avant de manger ? - Je ne parlais pas de ce qu'il faisait là, j'avais juste besoin de prendre soin de lui avant qu'il veuille me parler.

Tu n'oses pas regarder ton frère, tu souris à peine. Tu es heureux de le voir, mais tu te sens stupide de t'en être rendu là. Tu revenais pour retrouver ton père. T'es passé par Colombia, mais la maison était vide et quand on dit vide, il n'y avait même plus de meuble. Tu sais bien que ton père t'aurais sorti de ce faux pas, mais il n'était plus là. D'ou le fait que tu es chez ton frère. Tu entres comment il te dit et tu le suis jusqu'à la cuisine. Tu restes là, l'air stupide, les mains dans les poches. Tu te jettes presque sur le soda et sur les gâteaux. T'es affamé. Tu soupires après chaque bouchés, après chaque gorgés. Dès qu'il te parle d'une douche, tu hoches la tête négativement. « Non, j'ai rien à me mettre... » Tu lèves enfin les yeux vers lui, mais ils ne restent pas en place, tu les rebaisses aussi-tôt. En fait, t'as ce foutu uniforme dans la caisse à quelques pâtés de maison, mais hors de question de remettre ça.