Tu étais en pause, tu avais profiter pour prendre des nouvelles de Vincenzo. Tu avais des choses à lui dire. Tu venais de lui parler de Dino et son état. Tu ne devais pas en parler, mais tu l'as fait. La porte du vestiaire s'ouvre et tu vois Franco apparaitre. Ton coeur se serre. Il ne perd pas de temps, te fracasse la tête contre les casiers à plusieurs reprises jusqu'à ce que tu perdes connaissance. Tu es là, allongée au sol.

Tu es là, au sol, inconsciente, la tête en sang. Plaqué contre les cases comme si tu avais glissé, ton portable sous le banc de au bout des doigts. Tout c'était passé si vite que tu n'es pas certaine de ce qui t'es arrivé. Pourquoi Franco aurait osé se rendre là ? Pourquoi! C'est vrai, tu avais un secret qu'il ne voulait pas qu'il dévoile, mais de là à te faire du mal ? Qu'est-ce qu'il lui prenait.

Tu t'agites légèrement, la tête qui tourne et tu gémis de douleur. Tu tâtes tes mains au sol, tu cherchers tu ne sais quoi. Tu essaies de te redresser en entendant la voix de ton patron. « vince..? » Franco réalise que tu es réveillé, il t'agrippe les cheveux te forçant à te lever. « Dit bonjour Vincenzo. » Tu grimaces et tu essaies t'agripper ses mains.

Tu t'agrippes à sa main et tente de rester sur tes jambes, mais c'est difficile. Ces coups à la tête ont été violent. Tu ne comprends pas ce que Vince dit, ni même ce que Franco dit. « La tua piccola cara proprio qui, conosce il mio piccolo segreto. » (Ta petite chérie juste ici, elle connait mon petit secret.) Ce qu'il veut dire par là, c'est sa tentative de mettre hors service Dino.

Il te colle à lui et hume ton odeur. Tu te débats sans réellement avoir de force ta tête tourne. Tes bras tombent et tu fermes les yeux. Ta voix est faible. « vince... » Lui de son côté, réponds au rire du patron. « Le petit accident de Dino hier. Elle m'a vu le provoquer, pas lui. J'aurais préféré qu'il se brise la nuque, mais bon, c'est raté. »

Franco est surpris par la vivacité de l'action. Il grimace vu à la douleur et son regard se pose sur toi au sol. « Si j'étais toi, je m'occuperais plutôt d'elle si tu ne veux pas de séquelles pour ta petite chérie. » Il arrive tout de même à afficher un sourire moqueur.

Tu reste un instant inconsciente. Tu ouvres les yeux et la première chose qui te vient, c'est son odeur. Tu te replis contre lui en gémissant de douleur. Ton coeur s'emballe soudainement en réalisant l'empleur de la douleur. Tu replis tes bras contre ta poitrine avant d'agripper son t-shirt. Tu pleures. Tu ne comprends rien. Pour l'instant, Franco avait perdu connaissance.

Tu te laisses porter en silence. Tu n'arrives pas à parler. Tu as cru entendre des brides de choses, mais tu ne veux pas savoir le pourquoi du comment de tout ça. Tu te replis sur toi-même, sur la banquette arrière. Tu trembles, mais pas très longtemps. Tu reperds le contact avec la réalité.