Je viens de débarquer dans cette petite ville Américaine. Je me sens comme totalement perdue... J'ai l'impression de repartir de zéro et aujourd'hui j'ai l'intention de rendre visite à celui qui reste mon grand amour depuis toujours... Celui que l'on m'a arraché par jalousie, par cruauté.. Mon Enzo... J'ai appris qu'il tenait un ranch dans cette ville et j'étais heureuse, heureuse de me dire qu'il a reprit ce qui l'aimait... Qu'il est restait au fond de lui le cow boy que j'aime tant... Arrivant enfin devant cette grande ferme j'avançais d'un pas timide... Je ne voyais personne. J'étais pas très rassurée et surtout très angoissée. - y'a quelqu'un ? - dis je d'une petite voix presque inaudible.. - y'a quelqu'un ? - ajoutais je un peu plus fort.

@vincenzo de luca à toi fiston
@nazzar lucason

Tu venais de prendre une douche et de rentrer dans ta chambre pour t'habiller. Tu avais juste eu le temps d'enfiler un jean quand Nazzar fit irruption. Tu te tournes vers lui, t-shirt a la main. "on t as jamais appris à frapper ?" tu hausses un sourcil quand il te demande d'aller voir pourquoi ses chevaux sont agités. "je savais pas que je bossais pour toi maintenant. Ton ranch, tes bestioles ! Débrouilles toi" t'es pas sympa, mais t aimes pas les chevaux et plus t etais loin d eux mieux c etait. "moi j sors en ville" tu enfiles ton t-shirt et tu passes à côté de ton père en lui donnant une petite tape sur l epaule. Tu ouvres la porte d entree et au moment où tu poses le pied sur la marche, ton regard se pose sur ta mère. "impossible" sous le choc, tu rates la marche et tu te retrouve à terre, les yeux toujours sur ta mère. Tu pouvais pas y croire ..

Sale caractère. Fallait t'y attendre. Tu pousses un soupire et le regarde sortir. Tu croises les bras pour te tenir l'abdomen. Tu te tiens sur les murs pour agripper ton chapeau. Jamais sans ton chapeau, ouais. Tu voulais seulement qu'il aille voir ce qui se passe et tu irais si ça vallait la peine. Tu grognes en remarquant qu'il avait laisser la porte ouverte. « Vincenzo, merde, on t'a jamais appris à fermer l- » Ton coeur se serre. Tu regardes devant. Tu surpasses la douleur et fait plusieurs pas, dévalle les marches à toute vitesse. « Claire... » Tu réduis la distance entre vous deux et tu te jettes pratiquement sur elle la prenant dans tes bras. Ta main termine au creux de sa nuque.

J'étais nerveuse, inquiète. Je ne savais pas si Enzo allait me reconnaître. Je ne savais pas non plus comment ses retrouvailles se passerait. Tant d'années sont passées. J'étais morte aux yeux de tous, personne ne savait pour ma jumelle et j'étais totalement stressée. Une fois sur place je viens enfin prendre mon courage à deux mains et haussant enfin la voix j'espérais que quelqu'un apparaisse. J'étais surprise, même choquée de voir le visage de.. de mon fils. - Vi...Vincenzo ? - Je posais une main sur ma bouche, surprise et les larmes me viennent alors. J'aurais pu reconnaître mon fils entre milles et le voir ainsi là, face à moi l'émotion est trop forte. Je m'étais préparé à Nazzar mais lui, jamais... Je sentais mes jambes faible alors n'ayant alors le temps de réagir qu'Enzo débarque à son tour et mes bras tombent le long de mon corps frêle. Le son de sa voix me fait totalement fondre et une fois dans ses bras je me laisse presque tomber tellement l'émotion est forte. - En...Enzo... - Mes larmes coulent à flot, je finis par enfin reprendre quelques forces et je niche mon visage dans le creux de son cou, serrant son corps comme je peux..

@vincenzo de luca
@"nazza lucason"

Tu restais à terre un petit moment à la regarder comme un idiot. Si tu devais te trouver un jour devant un fantôme, tu aurais exactement la même tête. La seule chose qui te confirma que tu n'hallucinait pas, c'était Nazzar qui se jeta dans les bras de ta mère. "c'est ... impossible" Tu répètes encore ces mots dans un murmure à peine audible. Tu te redresses ensuite, mais tu restes en retrait. Pour une fois tu la ferme, tu n'as aucun commentaire à faire. Tu te demandes juste comme elle pouvait être là, devant toi alors que tu l'avais tuée. Tu l'as vu mourir, tu as assisté à son enterrement. C'était tout bonnement impossible. Pourtant elle était là, dans les bras de ton cow-boy de père. Tu ne senti même pas la larme qui s'était échappée de tes yeux pour rouler sur ta joue. Tu ne remarquais pas non plus que tes mains tremblaient. Ces mains qui avaient pourtant assassiner cette femme des années auparavant.

@Nazzar Lucason
@Claire Deschamps

Ta respiration est rapide et ton coeur s'emballe. Mauvaise idée... Ton sang afflue vers tes plaies, mais tu ne t'en préoccupe pas. Elle est là... Dans tes bras. Tu peines à y croire. Ton nom glissant de ses lèvres, tes bras se referme un peu plus autour d'elle, tes yeux se ferment en humant son odeur. Tu retiens les larmes autant que tu le peux. Tu restes là immobiles, quelques minutes avant de te décaler d'elle, tu la regardes, le regard humide. Tu ne réalises pas que tes mains se sont mises à trembler et que tes plaies se sont rouverte. Tu viens pour poser tes lèvres contre les siennes, mais trop tard. Tes yeux virent vers le haut et ton corps s'effondre contre elle. Ton chandail qui s'imbibe de ton sang. La poisse quoi...

J'étais dans un état d'esprit totalement étrange. J'étais heureuse mais, j'avais peur. Peur que mes deux hommes m'en veuillent, surtout Vincenzo. Nazza lui semble comblé et sentant son parfum, l'avoir dans mes bras me remplit de joie et des larmes coulent sur mes joues. Je me sens tellement heureuse et d'un autre côté, je me sens aussi très perdue. Vincenzo est totalement démuni et mon coeur se brise en attrapant la vue de cette larme qui coule sur sa joue. Seulement avant même de pouvoir aller vers mon fils, Enzo s'effondre devant moi, du sang coulant et la panique me prend. - ENZO !! - J'essuie mes larmes d'un revers de manche, me tournant vers Vince. - Aides moi s'il te plait. - Je venais alors tirer l'amour de ma vie à l'intérieur, l'installant sur le canapé, attrapant des draps propre et les humidifiant je viens finalement poser ceux là sur la plaie. - Pourquoi est-il blessé ? - Je me tourne vers mon fils, voulant des réponses. J'avais tellement envie de prendre ce dernier dans mes bras mais, l'inquiétude de l'état de santé de Nazzar prend le dessus.

@vincenzo de luca - @nazzar lucason

Tu sembles dans un état second, comme figé dans le temps. Tu ne bouges pas, tu restes fixé sur elle sans comprendre. Merde, tu n’avais jamais été comme ça. T’es comme buggé et tu ne cesses de murmurer les mêmes mots   « C’est impossible » . Tu ne remarques même pas tout de suite que Nazzar perd son sang. Tu ne vois que tes mains en train de tuer ta mère des années auparavant. Ces visions que t’avais réussi à enfuir au fond de toi refaisaient surface te faisant l’effet d’une belle claque à la gueule. Ça t’en donnait mal à la tête. Tu ne comprenais rien. C’est seulement quand ta mère crie « Enzo » , Le surnom qu’on te donnait aussi parfois, que tu sortis de ta transe. Tu vois Nazzar presque par terre et tu cours vers lui pour aider Claire à le porter jusqu’au canapé. Tu ne dis pas un mot et tu ne la regardes même plus. Une seule question te trotte dans la tête : ‘Si elle était en vie, où est-ce qu’elle était pendant tout ce temps ? ’ Et en y pensant, un sentiment de colère s’empare de toi. Pourquoi ressurgir seulement maintenant ?! Tu te penches sur ton père pour faire pression sur sa plaie qui s’était rouverte et là tu fixes ta mère pour lui répondre d’un ton acerbe « J’sais pas. Peut-être que te revoir après tout ce temps lui a fait l’effet d’une balle en plein cœur » Tu lui en veux, mais tu fais de ton mieux pour ne laisser transparaître aucune émotion sur ton visage comme à ton habitude. En fait, tu ne sais pas si tu parles pour Nazzar ou pour toi en disant ça.

@Nazzar Lucason & @Claire Deschamps

Tu peines soudainement à respirer. Tu fermes les yeux, là t'effondrant contre l'amour de ta vie. T'es toujours conscient, t'as conscience de tout autour de toi, mais tu tiens à peine sur tes jambes. Tu te sens trainé, mais tu ne sais pas ou. Tu sens une seconde paire de mains et tu finis sur le canapé. Tu fermes les yeux officiellement et tu revois encore son visage. Elle avait pris de l'âge, comme toi, mais elle était toujours aussi belle. Tu grognes et te plis légèrement en sentant une pression sur ta plaie. Tu ouvres les yeux et regarde ton fils. Tu finis par tourner la tête vers Claire et ta main se lève pour rejoindre son visage. Tu la fixes un instant et ta main tombe dans le vide et tes yeux se ferment à nouveau.

J'avais tellement hâte de le voir que lorsque je tombe nez à nez avec mon fils puis avec Nazzar mon coeur fait un bond. Et puis il me prend dans ses bras, le bonheur est tel qu'il tombe devant moi et je ne sais quoi faire. Je demande à Vincenzo de m'aider et une fois à l'intérieur la panique s'empare de moi. Je viens m'occuper de l'amour de ma vie mais je sens la froideur de mon fils dans ses paroles et je soupire. Une fois le sang stoppé je me tourne vers mon fils. - Vincenzo ? - Je me redresse et vais vers lui. - Mon fils, parles moi. - J'avais tellement mal au coeur en sachant que mon retour peut très clairement le détruire plus que le rendre heureux.

@nazzar lucason & @vincenzo de luca

L'afflux de sang commençait à se calmer. T'es pas médecin, t'allais pas t'essaye a la couture pour refermer la plaie toi-même. Tu préférais envoyer un message à un employé qui en avait l'habitude pour qu'il vienne le faire. Tu vérifiais quand même le poul de ton père et tu fu soulagé de le sentir. Il irait bien. "J'ai rien à dire ! Content que tu ailles bien. Peut-être que le savoir plus tôt aurait été mieux !" le ton de ta voix était sec. T avais mal au coeur de lui parler comme ça mais t etais trop perturbé pour agir autrement. "je te laisse avec lui. Quelqu'un va venir refermer sa plaie"