Je le regarde rire quand j'annonce que trois enfant c'est peut être suffisant. Pour moi c'est déjà une grande famille trois. Peut être que je me cale sur le modèle que j'ai, après tout nous étions trois enfants. Mais vu comme ma famille a tournée, ce n'est peut être pas le meilleur des exemples. Puis Theo me dit que nous verrons. Je sourit « T'es pas possible » En vrai je ne dirais pas forcément non à avoir un autre enfant après, mais pas tout de suite et puis si ce sont encore des jumeaux, je n'ose pas imaginer. Mais nous n'en sommes pas là, pour le moment il faut se concentrer sur les deux dans mon ventre et aussi sur Octavia, évidemment. Theo me dit de le regarder, ce que je fait, avec son aide puisqu'il me relève doucement le visage, je lui sourit faiblement. Oui tout ça m’inquiète, un bébé coûte si cher. Je ne sais même pas comment j'aurais fait seule. Theo me rassure, me disant qu'il a de l'argent de côté, que sa femme ne pourras pas le réclamer cet argent. Je me sens soulagée mais en même temps je culpabilise, car moi mes économies sont plus que maigres, pour ne pas dire inexistante. Mon compagnon continu, me disant que sa femme peut en revanche réclamer la maison. « Si avec la maison elle nous laisse tranquille, laisse lui » De toute façon je n'aime pas cette maison, je la détestais à chaque fois que je devais y déposer Octavia, quand je les voyait si heureux. Je met une mains sur la joue de Theo et écoute ce qu'il lui reste a me dire. Je lui répond par un hochement de tête avant de l'embrasser « Je te fais confiance Theo, j'ai de la chance de t'avoir » Et je l'embrasse une nouvelle fois, profitant de ce moment seule avec lui. J'avais hâte que ce divorce soit prononcé, qu'on puisse enfin être ensemble. « Il vas falloir qu'on annonce la nouvelle à Octavia, qu'est ce que tu penses de la récupérer à l'école et l'emmener manger une glace au parc ? » Je savais que ma fille prendrait bien la nouvelle, bon elle risque de ne pas tout comprendre, mais nous ferons au mieux. Alors que je récupère mes affaires, le médecins revient et nous confie les images de l'échographie. « Merci, au revoir docteur » Je quitte le bureau de ce dernier, ma main serrant celle de mon beau brun.

Mettre un frein maintenant à la fabrication de leur famille lui semblait inenvisageable. Il savait que les relations de frères et sœurs n'avaient pas toujours été faciles pour Cheyenne. Que c'était encore compliqué aujourd'hui. Il savait que de nombreuses personnes dans le monde avait des problèmes avec leur fratrie. Il espérait juste que ses enfants comprendraient toujours l'importance d'avoir une famille et une fratrie. Lui n'en avait pas eu. Il avait eu une maman, trop brièvement et il voulait que ses enfants aient la chance d'avoir une vraie famille, pour toujours. Le reste, il pouvait composer avec au fur et à mesure.

Tout comme lui, Cheyenne était plutôt encline à laisser la maison à Lena. C'était pour le mieux. De toute manière, il ne voulait pas de cette maison. Il l'avait choisi avec Lena, parce qu'elle leur convenait à tous les deux. Il ne voulait pas qu'elle devienne le berceau de sa nouvelle vie. Non. Il voulait une maison à eux. A l'image de Cheyenne et Theo. Tout simplement.

Après avoir pleinement profité de leur rencontre avec leur bébé... avec leurs bébés (il allait lui falloir un petit temps pour s'y habitué), la blondinette parla de leur premier bébé. Maintenant était venu le temps de se concentrer sur elle. Pleinement et entièrement. Parce qu'ils avaient tant de choses à lui dire. Probablement tant de questions auxquelles répondre, de craintes à apaiser. Heureusement, pour la première fois depuis longtemps, ils allaient réellement le faire ensemble. Main dans la main, avec le même désir et les mêmes attentes pour leur avenir. « Oui. Allons chercher notre grand bébé », dit-il avec un sourire tendre, avant de se lever et de l'aider à en faire de même par galanterie, pas parce qu'elle en avait vraiment besoin pour l'instant encore.

Main dans la main, ils quittèrent le bureau médical après de bref adieux et rejoignirent le parking. « On prend ma voiture ? »

@Cheyenne woodley & @Theo Bates

Je suis bien heureuse que Theo n'insiste pas pour garder cette maison. Je ne veux que notre famille vive là bas. Cette maison est pleine des souvenirs de Lena et lui. Ce serait bien trop lourd à vivre pour moi, regarder chaque pièce et les imaginer ensemble, très peu pour moi. Alors je suis heureuse qu'il comprenne ça. On aura une maison à nous plus tard, pour le moment on se contenteras de mon appartement. Enfin en espérant qu'il veuille rapidement revenir vivre avec moi. Evidemment je comprenais qu'il attende la fin de son divorce. Mais je l'avais déjà tant attendu, que c'était beaucoup trop long à mon goût. Enfin, j'attendrais, aussi patiemment que possible. En attendant je lui volais un nouveau baiser avant que le médecin ne revienne. J'attrapais les images qu'il me tendait, trop pressée de les montrer à mes amis et mon frère. Je savais que ce dernier n'allait pas vraiment approuver. Mais peu importe. De nouveau j'embrassais mon compagnon puis nous faussions compagnie au docteur. J'étais heureuse d'avoir rencontré ce petit bout. Je proposais ensuite d'allez récupérer Octavia ensemble pour qu'on puisse lui parler de tout ça. De ces bébés, du divorce de son père mais aussi et surtout de notre famille qui allait redevenir une vraie famille. Je savais que toute les disputes autour de sa garde l'avait fortement perturbé, j’espérais donc qu'elle soit heureuse de cette annonce. Ma main resta dans celle de Théo et je me contentais de hocher la tête quand il me proposa de prendre sa voiture, nous étions venu séparément mais je pourrais toujours récupérer la mienne plus tard. Sans attendre je montais donc avec lui et le laissais prendre la direction de l'école de notre princesse. « J'ai hâte de voir sa tête » En effet, elle n'avait jamais eu la chance d'être récupéré par son père et sa mère en même temps. Ma main se posa sur la cuisse de Theo alors que la route défilait. L'autre se posa sur mon ventre et je souris doucement « Il vas falloir qu'on cherche des prénoms, il en faut quatre en plus, tant qu'on est pas certain que ce sont des filles » Bon j'en étais presque convaincue, mais il se pourrait que je me trompe. On arrivait devant l'école et une fois la voiture garé je me dirigeais avec hâte vers la sortie. Ma main chercha celle de Théo et quand la classe de ma fille sortit, je ne le lâchais pas. Bien vite le regard de ma fille croisa le mien et je lut sa surprise quand elle vit également son père. Notre enfant se précipita vers nous et cette fois je lâchais la main de Theo pour prendre Octie dans mes bras « Surprise »

Cela faisait du bien, Theo y songeait, alors qu'ils roulaient en direction de l'école. Être simplement dans la voiture, avec la femme qu'il aimait et qui portait ses enfants, allant chercher leur plus grande, comme une vraie famille heureuse. C'était tout ce qu'il avait toujours voulu. Pour lui-même, mais aussi pour elle et pour leur fille. Une vraie famille heureuse. Il avait, stupidement, pensé, à l'époque, qu'elles ne pourraient obtenir ça que s'il se trouvait loin. Il avait grandi depuis, mûrit, appris que tout n'avait pas à être parfait, tant qu'ils parlaient et qu'ils faisaient face ensemble. Son mariage raté avec Lena le lui avait bien montré, une fois de plus : le problème majeur, c'était le manque de communication saine. Ils n'avaient pas réussi à cause de la pression avec Cheyenne, ils n'avaient pas réussi avec Lena parce que leur relation avait toujours été trop déséquilibré. Elle avait les rênes, les sentiments, il avait suivi parce que... Il n'en savait trop rien. Il avait aimé Lena, vraiment, mais il n'avait jamais pu lui donner tout l'amour qu'elle voulait, méritait, parce que son cœur avait toujours appartenu à la blonde à ses côtés. Une partie de lui avait toujours été entièrement à son ex et à sa fille et sa futur-ex-femme méritait mieux que ça. Il n'avait trouvé que récemment comment lui dire tout ça et ça n'avait pas été beau à voir. Bien évidemment, Lena lui en voulait. Elle avait l'intention de lui faire payer. Il ne pouvait que comprendre. Il avait manqué d'honnêteté avec elle, mais principalement parce qu'il avait manqué d'honnêteté avec lui-même.

Hochant la tête, il sourit quand Cheyenne annonça qu'il leur fallait trouver quatre prénoms, le temps d'être certains que ça soit bien des filles, comme elle était persuadé que c'était le cas. « On a encore du temps. On pourra chercher aussi lorsqu'on connaîtra les sexes. Sauf si on décide de se garder la surprise jusqu'au bout. » Theo n'avait jamais beaucoup aimé les surprises, mais sa vie lui en avait offerte quelques belles, quand même. Cheyenne en premier lieu. Octavia ensuite. Et maintenant leur futur ensemble à nouveau. Les surprises pouvaient parfois avoir du bon.

Se garant près de la sortie de l'école, les deux amoureux sortirent de la voiture et la jeune femme rattrapa rapidement la main du jeune homme. Il sourit, alors qu'elle ne le lâchait pas, pas même quand leur fille marqua un temps d'arrêt, surprise, en les voyant ainsi lié, eux qui n'avaient fait que se déchirer jusqu'à présent. Il passa une main dans les cheveux de leur fille en posant un baiser sur sa tête, alors qu'elle était toujours dans les bras de sa mère. « Coucou, mon ange. Maman et moi avons pleins de choses à te dire et on se disait qu'on pourrait aller manger une glace au parc pour parler tous les trois. Ça te dit ? »

Une fois l'affaire conclue, ils remontèrent tous en voiture, Octavia les bombardant bien évidemment de questions à peine le moteur allumé. « La glace d'abord. Toutes les questions ensuite », dit-il en lui faisant un clin d’œil dans le rétroviseur. La route fut à la fois courte et longue et Octavia trépignait d'impatience, jusqu'à ce qu'ils soient enfin assis sur un banc, une glace à la main. La faire ainsi attendre n'était pas très sympa, certes, mais il avait besoin d'un peu de temps, juste encore un peu, parce que la nervosité était présente. Et si elle refusait qu'ils se remettent ensemble ? Et si elle lui en voulait ? Il les avait abandonnées. Les avaient fait souffrir ces derniers mois, et même si elle avait eu l'air soulagée quand ils lui avaient déjà annoncé qu'il ne chercherait plus à la séparer de sa maman, elle pouvait encore le détester pour le mal qu'il leur avait causé.

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On parle prénom, j'ai vraiment hâte de les trouver, pour pouvoir désigner ces deux bébés de façon claire. Maintenant que je sais que j'en ai deux, je suis un peu perturbée, je ne sais pas comment on vas faire pour les différencier. Sur l'échographie le médecin avait noté bébé a et bébé b mais je trouvais ça vraiment impersonnel. Enfin on verras bien. En attendant je regarde d'un air presque choqué Théo quand il émet l'idée de garder la surprise des sexes jusqu'à la naissance. Comme si j'allais pouvoir attendre jusque là. Et puis je voulais faire du shopping moi, acheter de quoi les habiller jusqu'à leur trois ans, minimum. Et même si je n'avais pas beaucoup d'argent, je trouverais bien et puis maintenant je savais que je pourrais aussi compter sur Théo. Nous deux on pourrait s'en sortir. Je secoue la tête « Théo, tu connais ma patience! Je n'attendrais pas que ces bébés sortent de mon ventre pour savoir! A la prochaine écho on saura ! » Puis on prenait la direction de l'école de notre petite puce. Là elle ne tardais pas à nous voir et montrer sa surprise de nous voir ensemble, surtout si proche. Mais avant qu'elle nous assaille de question, je la serais dans mes bras, elle me manquait tant à chaque fois que je devais me séparer d'elle. J'étais ravie que toute les tensions avec Théo soient terminés, je n'aurais plus jamais à laisser mon bébé partir une semaine entière loin de moi. J'aime tant ma fille, je sais que j'aimerais aussi les deux qui arrivent. Mais Octavia c'est différent, c'est mon premier bébé, elle aura toujours cette place spéciale dans mon cœur. Je laissais Théo exposer le programme à notre fille et allait vers la voiture. Quand elle commença a poser des questions je souris, elle était aussi impatiente que nous deux. Mais j'approuvais les dires de Théo « Dans quelques minutes mon ange » Bientôt nous étions au parc et on commanda des glaces. Je commençait à la dévorer quand Octavia se mit à sautiller, exigeant de tout savoir. J'éclate de rire et embrasse son front avec tendresse. « Assis toi mon ange » Tout naturellement elle obéit et alla se percher sur les genoux de son père. Je souris tendrement « Ecoute mon ange, papa et moi on a décidé de former de nouveau une famille. C'est à dire que bientôt papa vas venir vivre à la maison et on seras tous les trois pendant quelques temps... » Je regardais mon compagnon, cherchant dans ses yeux son approbation.

Cheyenne n'avait jamais été une femme patiente. Il le savait et ça l'avait toujours amusé. Il n'était donc pas étonné, et même vraiment très amusé qu'elle secoue si vivement la tête quand il soumit l'idée qu'ils attendent jusqu'à la naissance pour connaître les sexes de leurs enfants. Bien sûr qu'elle n'attendrait pas. Il ne doutait d'ailleurs pas qu'il allait devoir apprendre à gérer avec son impatience entre maintenant et la prochaine échographie.

Rapidement, cependant, ils arrivèrent à l'école, retrouvèrent leur fille et l'emmenèrent au parc pour lui annoncer les bonnes nouvelles concernant leur famille. Dès qu'ils furent installés, glace à la main, Theo eu la joie de voir sa fille venir directement sur ses genoux. Il sourit en posant un baiser dans ses cheveux, la regardant avec un air malicieux, alors qu'il mangeait sa glace. Octavia avait clairement hérité de l'impatience de sa mère, et même si c'était vilain, Theo adorait tout autant en jouer avec elle qu'avec Cheyenne.

Lorsque la jeune femme expliqua enfin ce qu'il se passait à leur fille, elle chercha immédiatement son approbation et il lui offrit un sourire tendre, tendant sa main pour attraper celle de sa compagne. Ils allaient sans doute avoir droit à un flot de questions et ils avaient encore des choses à dire à leur fille, mais ils étaient prêts. Il en était sûr. « C'est vrai ? » La petite voix peu assurée d'Octavia le frappa et il la regarda, tout l'amour du monde dans les yeux. « Oui, mon bébé. » La vitesse avec laquelle elle lui sauta au cou le surpris et il dû lâcher la main de Cheyenne pour enlacer sa fille. « Doucement, doucement, bébé. Tu vas renverser ta glace. » Elle rit un moment, avant de reculer, regardant sa mère avec hésitation. « Et Lena ? » Il lui sourit plus tristement. Même s'il était heureux de la décision qu'il avait pris, l'échec de son mariage restait douloureux. « Papa et Lena ont décidé de se séparer, Tavie. En fait, pour te dire toute la vérité... » De nouveau, il posa les yeux sur Cheyenne. « J'ai réalisé que j'étais toujours très amoureux de maman. J'aime beaucoup Lena, mais toi et ta maman, vous êtes tout pour moi. » Il regarda de nouveau sa fille pour voir si elle comprenait ce qu'il expliquait. « J'avais demandé à t'avoir plus à la maison parce que chaque fois que je suis loin de toi, je suis trop triste. Mais toute cette histoire, ça m'a fait comprendre que j'étais aussi trop triste d'être loin de maman. Je voudrais être à la maison avec vous deux, si tu veux bien. »

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Je craque littéralement en voyant la scène qui se déroule sous mes yeux, voir ma petite puce sur les genoux de son père et la main de ce dernier dans la mienne. Nous sommes une famille de nouveau et c'est tellement agréable. Jamais plus je ne veux qu'on se déchire. Je ne veux pas perdre ça de nouveau, je suis bien trop heureuse avec les deux amours de ma vie, bientôt les quatre amours de ma vie. J'avais tant perdu quand il m'avait quitté, j'avais tant espérer qu'il me revienne. J'avais encore du mal à croire en ma chance. Je meurs d'envie de l'embrasser mais pour le moment on parle à notre petite Octavia, donc il faut attendre un peu. Je lui apprend que son papa vas revenir à la maison et aussitôt elle demande si c'est vrai. Quand Theo confirme, elle se jette à son cou et je le laisse lâcher ma main pour la prendre contre lui. J'ai les larmes aux yeux, c'est si beau et puis vu cette réaction elle semble plutôt d'accord avec l'idée. Puis elle parle de Léna. Je me crispe un peu en entendant le prénom de cette femme, je ne l'aime pas, je ne l'ai jamais aimé elle et je crois bien que ça a toujours été réciproque. Maintenant je pense savoir pourquoi on se détestait tant, ce n'était que de la jalousie. Je laisse mon compagnon lui répondre, je préfère ne vraiment pas me mêler à tout ça, je risquerais de dire des choses pas très sympathique. Theo demande à son tour à notre fille si elle veut bien qu'il vienne à la maison et je souris tendrement en entendant le oui de ma fille « Merci ma princesse » Je tend mes bras et elle vient contre moi. J'embrasse ses cheveux avec tendresse « On vas être bien tous ensemble, d'ailleurs on doit te parler d'autre chose » Ma main prend celle de Theo pour me donner du courage « Tu vas être grande soeur ma puce, j'attends des bébés, de papa et moi » Doucement je décale ma fille pour relever mon t-shirt et lui dévoiler mon ventre arrondit. Je souris amusé quand elle tend sa main d'un air hésitant « Tu peux toucher ma puce » Et elle le fait. Je regarde Théo, je sens que j'ai encore une fois les larmes aux yeux, tout se déroule si bien, je ne pouvais pas rêver mieux. Alors cette fois je cède et je viens l'embrasser « Je t'aime »

L'image était parfaite aux yeux de Theo. L'amour de sa vie à ses côtés, leur petite princesse sur ses genoux. Il ne pouvait pas être le plus heureux des hommes. Devant un tel tableau, on pouvait réellement se demander ce qui lui avait prit à l'époque de partir, mais il le savait mieux que personne. Leur couple avait été fracturé à l'époque, fragile. Ils n'auraient jamais pu arriver jusque-là s'ils avaient continué comme ils l'avaient fait. Partir avait été un déchirement total, mais il ne pouvait pas regretter, parce qu'il ne savait que trop ce qu'il aurait pu devenir s'il avait continué sur la voix qu'il avait emprunté à l'époque. Jamais il n'aurait pu les rendre heureuses. Aujourd'hui, il se sentait armé pour cette tâche, prêt et volontaire. Plus que jamais, il était l'homme dont elles avaient besoin. Le conjoint et le père dont elles avaient besoin. Et Octavia voulait qu'il revienne. Il ne pouvait être plus heureux.

Puis ce fut au tour de Cheyenne de parler, lui révélant leur autre grand secret et Theo serra la main de sa belle blondinette, encouragement silencieux et attente anxieuse de la réaction de leur fille jusqu'alors unique. Octavia sembla bien prendre la chose, hésitant à toucher le ventre de sa mère, avant de le faire, une fois l'autorisation donnée. Cheyenne se tourna alors vers le brun pour l'embrasser. « Je t'aime aussi », souffla le brun, plus heureux que jamais. « Je vous aime tellement, toi... » Il sourit, posant un baiser sur la tête de sa fille. « Et toi » Puis de caresser le ventre de la jeune femme de sa main libre. « Et vous deux. » Ma famille...

Il le voulait maintenant. Plus que jamais. Alors, tournant son regard vers Cheyenne, il lui sourit tendrement, avant de demander : « Et si je revenais à la maison, maintenant ? » Tout le monde savait. Lena savait qu'ils étaient ensemble et attendait des enfants, Octavia savait. Plus rien ne l'empêchait de rentrer auprès de sa famille.

@Cheyenne woodley & @Theo Bates

La réaction d'Octavia m'attendrit. Quand je la vois qui hésite à mettre sa main sur mon ventre, je sais qu'elle est heureuse de la nouvelle. Alors je me détend un peu. J'avais peur qu'elle prenne mal la chose, qu'elle nous en veuille. Ce qui pourrait se comprendre, on a jamais été une vraie famille et voilà qu'on lui offre deux nouveaux enfants avec qui elle vas devoir partager son papa et sa maman qu'elle n'as pas encore retrouvé tout à elle. Je suis tellement soulagée que je peux me détourner un peu de notre fille pour m'intéresser à Theo. Je l'embrasse, j'en mourrais d'envie depuis que nous sommes tout les trois. Pour que notre fille puisse aussi voir que oui, tout s'arrange entre nous. J'aime entendre Theo me dire qu'il m'aime et de nouveau je pose un baiser furtif sur ses lèvres. Puis il dit à notre fille qu'il l'aime puis s'attarde sur mon ventre en disant qu'il aime aussi ces bébés qui grandissent dans mon ventre. « J'aime notre famille aussi » De nouveau je caressais mon ventre avec douceur. J'ai hâte que ces bébés soient là, qu'on vivent tous ensemble et qu'on recommence tout comme il faut. Cette fois on vas faire les choses comme il faut. Soudain le silence me semble étrange. Alors je lève les yeux et croise le regard de mon compagnon. Je lui souris tendrement puis j'écoute ce qu'il me dit. Et j'aime ce qu'il me propose. Tellement qu'une larme coule sur ma joue, foutue hormone. Je souris plus fort et hoche la tête « Tu sais que rien ne me ferait plus plaisir » Et je l'embrasse encore une fois. Je veux qu'il s'installe dès maintenant, qu'on efface tout ce qu'il s'est passé depuis son départ. Bon il reste encore cette histoire de divorce à régler, mais je m'en moque, je sais qu'il resteras cette fois. « Vient aussi vite que possible ! »

Octavia n'avait jamais connu ses parents ensembles. Theo était parti quand elle n'était encore qu'un tout petit bébé. Elle savait que les autres enfants avaient pour la plupart des parents formant toujours un couple unis, mais elle, pauvre enfant, n'avait jamais connu ça. Cheyenne et lui s'étaient toujours efforcés de lui faire le moins possible ressentir les difficultés de leur histoire de couple, mais tous les deux savaient qu'elle en avait quand même souffert. Il avait craint, fortement, qu'une nouvelle histoire d'amour entre eux ne soit trop perturbant pour elle, malgré tout. Il savait que tout ne serait pas forcément rose. Depuis toujours, elle avait eu sa maman rien que pour elle, puis son papa, à partager un peu avec Lena, mais elle avait toujours été une priorité pour Theo, chaque fois qu'il l'avait à la maison, se mettant à mille pourcent dans son couple les semaines où elle était chez sa mère pour compenser. Elle allait devoir apprendre à partager ses parents, non seulement avec son autre parent, mais aussi apprendre à les partager avec deux nouveaux bébés. Il n'était pas assez ignorant pour savoir que tout ne serait pas toujours facile. Mais qu'importe. Il allait tout faire pour lui prouver qu'elle resterait à jamais sa princesse, son premier bébé, l'un des plus grands amours de sa vie.

En attendant, pour le moment, leur fille était pleinement heureuse de la nouvelle situation et il prenait tout ce qu'il y avait à prendre là-dedans. La joie de son enfant, le plaisir de pouvoir embrasser Cheyenne à nouveau et de le faire même en présence de leur fille, il voulait tout ça pour toujours. C'est pourquoi cela lui semblait soudain totalement idiot d'attendre plus. « Je rentre récupérer mes affaires et je viens dès ce soir si cela vous convient à toutes les deux. » Il n'avait pratiquement rien. Lena lui avait tout fait retirer de leur maison qui lui appartenait et il avait tout stocké dans un box en attendant d'avoir un chez lui. En attendant, il n'avait que deux sacs de vêtements et de produits d'hygiènes. Rien qui ne soit pas transportable dans l'instant, puisqu'il évitait de squatter chez la même personne trop longtemps.

@Cheyenne woodley & @Theo Bates