⊹mois de septemrbe le forum arbore maintenant sa seizième version, le forum est la folie incarnée ! Il ne faut pas se perdre dans la tête des autres, pourtant, c'est si facile ! Nous avons droit à -cajou. (andie) l'énervée qui nous offre une version plutôt automnale ! Les codes sont toujours offert par ce diable en personne et vous offre même quelques nouveautés sur le plan visuel! Dévoré les nouveautés avec appétit et ayez le ventre plein !
⊹ C'est la rentrée Septembre ! Les jeunes sont de retour en classe et il faut le dire, certains sont assez cinglé pour déjà se lancer dans la fête ! En même temps, ce n'est pas encore le temps des examens ! Profitez de la rentrée les jeunes ! Qui sait, avec tout ce qui se passe ce qui pourrait arriver!
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Kaj Wick

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MessageSujet: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-22, 02:57


I need you so much
When the sharpest words wanna cut me down I'm gonna send a flood, gonna drown 'em out I am brave, I am bruised I am who I'm meant to be, this is me Look out 'cause here I come And I'm marching on to the beat I drum I'm not scared to be seen I make no apologies, this is me @Neptune Goldstein

Evan était hors service depuis trop longtemps. Ta confiance envers Moïra avait pris une débarque. Si on te le demandait, tu dirais que tout va bien, que ton état d'esprit est serein, mais avec tout ce qui s'est passé dernièrement, tu es... accaparé. Le temps te manque pour gérer tout ce que tu as à gérer. La disparition de Catherine a été lourde à porter, d'un côté, c'était bien que ton frère soit amnésique, il n'a pas eu l'occasion de faire la crise du siècle. Tout c'est enchainé trop rapidement, sans que tu n'en es un certain contrôle. Ton fils qui s'est retrouvé à l'hôpital, sa copine qui a eu des problèmes. Tu avais la tête qui voulait exploser.

Si ce n'était pas de cette brunette aux jambes interminables, au regard de braise, aux lèvres goûteuses, tu aurais sûrement perdu la tête à en devenir fou. Depuis cette visite quasi surprise dans ton manoir par ton rival, tu as légèrement délaissé tes hommes à la tour. Livrez à eux-même d'une certaine façon. Il fallait resserrer la chaine. Tu ne portais même plus attention aux contrats qui passait dans ton réseau. Tu ne portais plus attention à la KCIM depuis un moment, tu pleignais Alix qui devait sûrement se retrouver au centre de tout ça. Tu devras bien te faire pardonner auprès d'elle. Ce serait la moindre des choses. Elle mérite mieux que d'être balancer au coeur du troupeau, surtout sans y être préparé.

Dès que tu as passé les portes de ta société, le silence a laissé les talons de tes chaussures raisonner dans le hall. Les regards étaient posés sur toi. Toi, toujours aussi bien habille. Un complet claire. C'est un peu ta signature quand tu est d'humeur massacrante. Ce ne sont pas tout le monde qui le comprennent, ils se contentent de regarder le revenant qui hante le couloir. Tu as l'habitude que l'on te donne de l'attention, mais tu sais bien ce que les regards veulent dire. Ça déraille. La seule personne que tu peux blâmer, c'est toi. Tu t'es absenté trop longtemps. Dès que tu as passé les portes dissimulées, la contrôleur du secteur est venu te voir en courant. On ne te touchait jamais, mais depuis que ton nom se répendait au sein de ton organisation. Tu avais su le garder secret très longtemps, mais avec cette merde de Theart, certains faisaient le lien et tu as fini par mettre ton nez plus souvent dans les affaires. Tu as commencé à faire face à tes hommes et ils ont su se tenir plus à carreaux. Ce n'est peut-être pas si mal au final que ton nom soit connu aux yeux des tueurs à gage de ton organisation.

Elle t'amène au stand de tir là ou ça semble faire la guerre du plus fort, du meilleur tireur et ainsi de suite. Ça s'enfle la tête en ton absence, super. Dès que tu mets un pied dans la salle, tous se taisent, excepté un qui te fait dos. « Quoi ?! Qu'est-ce que vous avez ? Vous admettez enfin que c'est moi le meilleur ? » T'es pas d'humer, tu l'agrippes par le col et lui met un coup directement dans un genou pour l'agenouiller. Tu regardes les autres et tu en tires un autre vers toi pour récupérer son arme. Tu agrippes la nuque de la grande gueule avant de lui plaquer l'arme derrière la tête. « Quelqu'un d'autre qui veut s'enfler la tête? » Quel malchance, un autre se fait entendre. Il laisse tomber un rire et sort du lot pour te pointer. « Ça se dit patron et ça ne fait rien! Un foutu pousseux de crayons! » D'autres se mettent à rire. Tu le regardes, ce terme te fait grincer des dents. Tu places l'armes à ta ceinture avant d'agripper les bras du baver à tes pieds et ton pieds se met à plat contre son dos. Tu tires un bon coup jusqu'à entendre le cliquement raisonner dans la pièce. Il se met à hurler et tu le repousses au sol. Tu récupères l'arme en te grattant la tempe à l'aide d'un coin du canon. Tu écrase le souffrant de ton pied sur sa nuque pour venir lui enfoncer la tête contre le sol le plus possible. Tu observes les hommes silencieux qui écoutent les cris en braquant l'arme sur chacun d'eux. « Vous connaissez bien les termes de votre contrat face à moi. Si vous venez à douter de mes capacités, vous finirez comme lui ou sous terre. » L'autre se remet à rire. « Ouais! C'est ça! T'as jamais tué de ta vie! » S'il avait dit ça il y a un an, il aurait eu raison. « Les choses changes. » L'arme braqué sur lui, une seule balle en pleine tête et il fini au sol. Des cris, un silence, ils se sont tous tournés vers toi. Tu te mets à hurler en faisant encore plus pression sur ta victime au sol qui commence à manquer d'air. « QUELQU'UN D'AUTRE POUR CONTESTER MON AUTORITÉ! » Sans vraiment réalisé, tu piétines un corps inanimé. Avec toute cette pression, tu lui as brisé la nuque.
-cajou.


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Neptune Goldstein

Neptune Goldstein
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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-23, 19:58

Je n'aurais cru un jour aimer qu'on prononce mon nom autant de fois. Qu'il glisse vers ma personne pour la captiver par les rêveries. L'apportant dans une danse imaginaire digne d'un roman érotique.
Cette voix grave à la sensualité qui transperce mon âme alors que les lettres prennent forme sous un voile de son séduisant. Seigneur ! Je ne sais quoi dire alors que mon coeur bat en imaginant sa personne auprès de moi. J'ai envie de qu'il m'interpelle. Qu'il soit le seul qui peut dire mon prénom. J'ignore pourquoi ! Je me surprends sans arrêt à penser à lui. Qu'elle ait la folie qui me nargue à l'intérieur de moi ? Devrais-je craindre ce sentiment naissant ou le prendre entre mes bras ? Je ne sais. Je suis perdue dans ce mélange émotionnel. Je laisse la surface chaude de l'eau azur et transparente me recouvrir tel un cocon protecteur. Elle m'enlace par sa température. Ma tête me fait mal. Elle est perdue dans l'immensité de ses perturbations. Tout cela est nouveau. Cette épopée qui vient à me suivre telle une seconde ombre est troublante. Il y a deux jours, j'avais quitté cet homme troublant aux petites heures du matin. Le laissant endormis dans ses draps noirs. Seigneur ! Le coeur m'avait brisée. Je voulais me réveiller auprès de lui. Qu'il me couvre de baisé en glissant sa main entre mes cuisses pour reprendre ce que nous avons eu la nuit précédente. Je m'attache peut-être à lui, mais je doute. Ma tête cherche à tout calculer. Elle cherche à comprendre le pourquoi. Ce dégout de tout vouloir contrôler et connaitre. Il devient perturbant. Le Monsieur Wick avait disparu. J'avais osé le questionner. Lui demander comment il aimerait que je l'appelle. Kaj voulait que je prononce son étiquette. Cette identité imposée à sa naissance. J'avais hésité avant de le dire, mais il voulait que je recommence. Son visage avait été si proche de moi que cela me gênait. Comment fait-il pour me déstabilise ? Je lui avais dit avec une grande gêne, mais sa main avait attrapé ma nuque me forçant à me lever. Il m’a prise au vol. Ses lèvres savaient plaquer contre les miennes et son corps aussi. Nous avons terminé sous ses draps. Nos corps coller un à l'autre. Brisant le silence de la nuit par le claquement de nos peaux et no, souffle. Ma main se pose contre le mur de la douche, mon front le rejoint. Qu'est-ce qui me prend ? Je ne suis pas moi-même. Je dois revenir celle que je suis. Ma promesse avait disparu. Soufflé par une nouvelle brise fraîche. Est-ce qu'il sera celui me faisant oublier la perte, la trahison qu'un être humain de devrait vivre ? J'avais été souillée ! J'avais été détruite dans le passé. Comment puis-je laisser un homme rentré de nouveau dans ma vie... Un membre du sexe opposé qui nul autre que l'ex-conjoint de ma soeur. J'essaie d'oublier ce point. Sauf qu'il me perce le coeur. Un petit point me serrant alors que mes pensées vont vers lui. Je me laisse tomber doucement dans la douche. Genoux au sol, mon corps glisse vers le coter pour m'assoir. Mes jambes remontent vers ma poitrine et je laisse la brûlure de l'eau descendre sur moi. Purée...je suis perdue. Jamais au grand jamais, ce sentiment m'avait prise d'assaut. Et, le voilà. Il faut que je lui parle. Au plus vite.

J'essaie de trouver une logique. Une citation ou même une annotation ayant marqué les pages d'un document. Rien ne me vient à l'esprit. La logique avait pris un autre chemin. Elle laissa place au questionnement personnel. Elles m'étouffent de l'intérieur. Oh ! Je me trouve idiote à cet instant. Plus rien ne va ! C'est terrible de percevoir la honte au travers de ses propres prunelles alors que notre reflet nous donne l'impression d'être une lâcheté. Une idiote de première même ! Je suis brillante et je ne me cache pas. Sauf qu’à ce moment précis, elle n'est plus là ! Cette faculté de toute captivité et comprendre sans rien demander. Je suis complètement dans la brume. Il est facile de s'imaginer que je pourrais contrôler cette chose en moi qui cherche à me dominer, mais non. Je suis nerveuse. J'ai chaud et mon coeur bat comme jamais. Il va exploser ou sortir de ma poitrine vers lui. Comme dans les dessins animés. Une imbécilité, car cela ne peut être véridique. Il fait partie de la création imaginaire et cupide de l'humain. Bordel ! Arrête Nep ! Je suis encore après vouloir me détourner de ma route. Mes dents du haut viennent chercher ma lèvre du bas. Tirant doucement vers l'arrière. Mes yeux observent la tour. Un immense immeuble magnifique ! Je ne pourrais compter le nombre d’étages du bas. Je me passe les mains dans le visage en cherchant la confiance qui me manque. Moi ! Neptune Goldstein avait l'impression d'être une adolescente devant son premier amour. Je respire avec douleur. Mon corps vibre sous la panique. Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi me suis-je présentée devant son entreprise ? Je dois faire rebrousser le chemin. Je vais lui envoyer un message. C'est une bonne idée. Non !  Je dois y aller. Je secoue ma chevelure avec mes mains en criant. Laissant la langue française injurier le vide, qui m'entoure. Les gens s'arrêtèrent en me regardant. Certains semblaient me connaitre...surement Cathrine. Ce foutu visage ! Cette ville ! Je commence à la détester. Depuis mon retour, je ne contrôle rien. Cat à de la difficulté avec son époux amnésique, Giu à un mec en tête qui la trouble et un lourd passer (récent) et j'ai lui. Ce mec. Pardon, cet homme ! Une merveille pour les yeux. Son regard est froid. Aussi blessant qu'une brise hivernale brûlant votre peau. Mais, il cache une lueur dans ses iris. Une petite flemme endormit. Ses yeux expriment une douleur, son visage une vie difficile et épuisante. Pourtant, ses gestes, ses paroles, son énergie. Je me fige devant une telle beauté cachée. Il est venu vers moi tel qu'un ouragan. Balayant tout sur son passage. Putain de merde ! Le ciel nuageux faisait une place à la lumière. Laissant les rayons parvenir dans ma vie, assombris. Se trouvant un passage dans l'obscurité de mon coeur. Moi qui possède un coeur de glace. Il y a ce conte pour enfants récitant la débauche d'une reine, je suis celle citée dans les passages oublier. Je dois avancer ! Je dois pousser la porte de ce bâtiment pour faire mon entrée. Il doit comprendre que je ne suis pas ma soeur. Qu'elle ne sera jamais moi. La deuxième place n'est pas celle que je considère. En fait, je suis peut-être éprise de lui. Mon coeur bat quand il est présent. Est-ce cela, l'amour ? Le sentiment est éphémère. Une connerie inventée par l'homme, sauf que je le sens. J'ai besoin de lui. Mes yeux ne cessent de regard l'écran noir de mon téléphone pour apercevoir son nom. Monsieur Wick...Non Kaj ! J'ai encore le goût de ses lèvres alors qu'il m'a demandé de redire son nom. Je n'ai jamais vécu un tel baiser. Si une femme pouvait jouir en quelques secondes, je l'aurais fait.

Après mon hésitation, je rentre. Mes talons hauts claquent contre le marbre de plancher. Les gens se retournent derrière moi et les voix murmurent. Je sais, je ne suis pas celle que vous croyez. La sécurité se lève et cite mon nom de famille. Il se trompe. Il pense apercevoir Cat. J'ai l'impression de ne pas être à ma place. Le musée, la bibliothèque, mon laboratoire, tout cela est mon univers. Mon petit nid protecteur. Je glisse ne mèche derrière mon oreille. "Je viens voir Monsi...'' Non ! Tu dois dire son prénom. Il te prend pour ta soeur. Pourquoi devrais-je aller contre cette supposition. D'ailleurs peu de gens connaissent mon existence. "Je suis venue discuter avec Kaj." Le garde interpelle son collègue qui me regarde de haut en bas. Son regard. Il est étrange. Cathrine pourquoi cet homme ne t'apprécie pas. Tu es si douce, gentille et aimable. Un ange comparer à moi. Une fleur délicate et moi une épine d'une robe empoisonnée. Il se lève et me dis de le suivre. Il m'apporte dans le sens contraire des ascenseurs. Pourquoi ? Nous n’allons pas aux derniers étages ? Je me ferme. Je préfère garder le peu de patientes que je possède. Il faut que je confronte celui qui me fait doucement tomber amoureuse de lui.  Nous descendons tranquillement. Les portes viennent de se fermer. L'homme ne dit rien. Pas un mot. Je préfère cela. Je préfère le silence que la discussion. Comment peuvent-ils me prendre pour elle alors que l'accent est là. Un poisson rouge possède une intelligence supérieure qu'eux. J'attends du bruit. Qu'est-ce. Je me redresse. J'observe l'homme dont le regard à changer. L'incertitude l'empare. Une goutte de sueur s'écoule sur son front. Les portes s'ouvrent et il me guide vers lui. Sa voix hurle. Un ton de voix que je n'ai jamais entendu de lui. Mon visage se fige. L'émotion me quitte. Je me tourne vers le garde qui recule. Il avait commis une erreur et venait de le comprendre. J'observe en silence. Les corps, les gens apeurés. Qu'est-ce qu'il fou ? Ou suis-je ? Le calcule se fait. Un centre de tir, des morts. Bordel de merde ! Je suis en enfer ou quoi. Je croise les bras. Mon coeur bat. Il bat trop vite pour que mon corps le supporte. Je recule d'un pas hésitant. Pour la première fois de ma vie j'ai peur. J'ai le sentiment d'être faible. J'ai tué, j'ai envoyé des hommes à l'hôpital, mais là ! Son visage n'était pas celui que j'appréciais. Les traits n'avaient plus rien de doux et rédigent. La loi du plus fort venait d’apparaître. L'alpha parmi les alphas. J'hésite de dire son nom. Je vois le sang contre le sol. « Les choses changent. ». Je recule d'un pas. Un homme m'a aperçue. Il me regarde figé par la peur. Un second pied derrière fois. Quand la balle transperce la tête de l'homme, je regarde. Une partie du cerveau est apporté. La tête avait explosé sur une marre de sang et de bout d'organe. Mon corps ne réagit pas. Je viens de voir un meurtre. Mon cerveau est en panne. Normalement, je serais en faculté de réagir, mais il s'agit de Kaj. Je ne sais plus quoi faire. "Ka..." J'essaie de parler, mais ma voix est basse. « QUELQU'UN D'AUTRE POUR CONTESTER MON AUTORITÉ! ». J'envale ma salive en sursautant. Pour la première fois de ma vie, j'ai peur. Je peux affirmer que je veux disparaître. J'ai envie de crier ! Il faut que je le supplie de ne plus tirer. J'entends le craquement de la colonne. Ce bruit que je connais parfaitement. "Kaj ! Arrête, merde ! Il est mort !" Mes yeux s'élargissent et une main se plaque sur ma bouche. Qu'est-ce que j'ai fait ? "Je..."Je venais de lui ordonner en criant d'arrêter. Un homme fou et armé. "Je ... Je ne devrais pas être ici..." Je me retourne sous ses paroles. Une main disant de baisser le son, mais c'était plutôt pour lui dire de rester là. Je marche rapidement non je cours en appuyant sur les boutons. Je monte et clique plusieurs fois pour que les portes se referment. En panique j'appuie sur plusieurs boutons au hasard. Je monte, une non trois étages et sors en courant. Je crie. J'ai peur. Mes bras se croisent sur ma poitrine. Je crie d'horreur ! J'ai mal. Pourquoi mon coeur est si douloureux. Attends ? Je pleure ! Merde ! "Non...Non...Merde !!" Je ne sais pas quoi dire. Je crie à voix haute. Je marche dans ce lieu inconnu. Cherchant une sortie. Une porte ouvrant sur l'extérieur. Rien puis j'entends des bruits de pas. Une main sur mon épaule. Nerveuse, mon pied rejoint son pied, mon coude rentre dans son ventre, ma main attrape sa main et l'autre son coude. Je le renverse vers le sol froid du garage et mon pied écrase sa nuque. Je tire son épaule et le bouge. J'entends le claquement de son os sortir de son orbite, mais je ne voyais pas ce coup derrière la tête.

En un instant, je me trouvais debout. Les jambes dans une drôle de position. Mon talon s'enfonçant doucement dans la gorge d'un homme que je ne connaissais pas. Ce petit bruit d'étouffement alors que sa respiration se fait lente et absente. Je le sens qui appuie sur ma cheville pour retirer ma sandale de sa gorge. Son emprise est ferme, mais je tire de nouveau sur son bras en laissant mon pied l'écraser encore plus. Je suis après reproduire l'exacte scène qui venait de me dégoutter. Mes larmes s'arrêtent et la frustration de dégoût prend sa place. Cet homme avait joué de moi. Ses questions, la sécurité au musée et dans mon logement... Il voulait me surveiller ? Il se jouait de moi ? Cat ! Il jouait le bel homme devant elle. J'écrase encore plus. Libérant ma colère, contre cette pauvre victime. Sa respiration arrête. Los de sa nuque se brise. Je crie ! Je lance des injures dans le vide. Ma main repousse son bras quand un coup me vient de derrière. Mon talon se brise à l'intérieur du mort et je tombe à genoux. La pierre déchire ma peau. Brûlant celle-ci. Je me retourne et aperçois trois hommes s'approcher. Le plus grand m'insulte. Il crie en me disant que j'allais payer. Je me relève et le provoque. Lui faisant, signe de venir. Il s'approche. Je me place sur le coter et le frappe de mon coude dans le dos. Je pivote sur moi-même et le frappe avec la sandale brisée. Le second s'approche de moi, m'attrapant dans ses bras. Il me serre . Je le frappe aux genoux et avance. Le premier revient et me frappe violemment avec son arme au visage. J'ai mal ! Fais chier ! Je crache le sang qui s'accumule à l'intérieur de ma bouche. Pourquoi ? Est-ce qu'il m'avait envoyé ses amis pour m'enlever la vie ? Il voulait me faire disparaître ? Je sais ! J'ai aperçu quelques choses qu'il ne fallait pas. "Vous allez payer ."Le français sort de mes lèvres. Je refuse de leur parler en anglais. Cette langue si morbide ! Si dégoûtante. Elle est celle ayant broyé les âmes des gens. Je respire fortement. J'ai mal. Je frappe le numéro un qui tente de me tirer dessus. Je me rabaisse et le frappe à la cheville. Il tombe sur le dos. Sa chute laisse une détonation se faire entendre. Son ami m'insulte de nouveau. Sauf que je me fige. Il venait de dire le nom de ma soeur. Il pensait que j'étais elle. Sale chienne ! Tu mérites de te faire défoncer. On va  tuer Cathrine. Evans sera libéré de sa putain.

Je ne m'aperçois que trop tard que le numéro trois me frappe derrière la nuque. Un coup avec son arme. Je crie sous la douleur. J'ai mal. Ce n'est pas moi qu'ils veulent, mais ma soeur. Je...Je préfère qu'il me tue qu'il la touche.

Tombant au sol. Paume contre le pavé. Je cherche à me relever, mais les souliers noirs apparaissent. Sa main attrape ma nuque. Dans un mouvement maladroit, mon dos rejoint le sol et ma tête cogne contre celui-ci. Je réprime un gémissement. Son ami attrape mes chevilles tendis que lui approche son couteau de ma joue. "Une vie pour une vie. Tu as tué mon frère Cathrine, je vais retirer le jouet d'Evan.'' La pointe du couteau glisse le long de ma nuque. Elle s'enfonce dans ma peau me tirant un cri de douleur. Il continue sa route. J'essaie de me débattre, mais numéro me retient. Mes poignets forcer de rejoindre le haut de ma tête. Je crie, j'ai mal ! J'ai l'impression qu'il s'amuse. Mon corps se contracte. La chaleur du sang vient rencontrer l'air. J'ai froid. Purée ! J'ai peur. Mes larmes descendent encore. Elle glisse le long de mes joues. L'homme assis sur moi rit. Un rire glacial. Je plonge mes yeux dans les siens et le provoque. Si, je dois mourir...qu'il le fasse. Il arrête le mouvement de la lame. Ma robe bloque le chemin. Il allait arrêter ? Merci...

D'un mouvement, il plonge le couteau en moi. Je sens mon corps se briser. Elle pénètre mon torse et se glisse à l'intérieur de moi. J'ai l'impression de me faire frapper. Ma tête me dis de crier, mais mon corps dit de se défendre. Il profite de l'espace créer pour glisser la pointe de la lame dans le trou recouvert de sang. D'un simple coup, il déchire le haut de robe en apportant avec elle le soutif. L'attache au centre retenue par un petit diamant. Il balance son couteau au loin. Son sourire s'approche de moi et plaque ses lèvres contre les miennes, un bref instant. "Je voulais savoir le goût de sa salope." me dit-il. Ma belle, qu'est-ce que tu avais fait ?

J'ai trop mal pour respirer. Trop de pression qui s'empare de mon crâne. Sa main vient entourer ma gorge. La serrant fermement. Il laisse transparaître sa rage au travers de son regard. Sa main glisse derrière lui, voulant toucher cette chose si intime que je possède... J'essaie de me débattre. Hors de question qu'il me touche. Je crie ! Je hurle le premier nom qui me vient en tête : Kaj.
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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-24, 00:02

L’impression d’être un monstre, de n’avoir rien d’humain. Elle est de retour, elle te dévisage de l’intérieur, te salue comme si elle était ta douceur de l’intérieur. Elle te caresse, t’empoigne, te désarme comme elle l’avait toujours fait avant qu’on s'immisce dans ta vie. Tu n’avais que toi, il n’y avait que toi. Personne pour te dire quoi faire, personne pour te freiner dans quoi que ce soit. POurtant, la vie en avait choisi autrement. Depuis trop longtemps tu t’étais ramolli, depuis trop longtemps tu laissais ton coeur diriger ta vie. Cet organe qui t’avait laissé tombé pendant près de trente-quatre années. Quel dégoût avait bien pu te ramener vers cet homme que tu étais autrefois ? En fait, la situation était grave, c’était pire qu’à l’époque. Tes mains ne te portent plus seulement vers la torture… Non… La mort avait trouvé amitié et fatalité à travers ton corps. Toi, devenu simple artiste de mort, toi qui n’y trouvait aucun plaisir, aucune satisfaction. Tu étais tombé bien bas et pourquoi ? Pour un frère, frère que tu ne supportais pas. Lui qui te rappelait l’être incontrôlable que ton enfance et adolescence avait bercé. Tu étais loin, même très loin d’être le monstre que tu étais, non, il avait connu, frappé, rejoint un autre niveau. Certains pourraient dire que ton frère a influencé cette nouveauté et tu ne pourrais pas contredire. C’est bien pour lui que tu en es venu à tuer il y près d’un an. Tu cracherais sur tout ceux qui pourraient le lui reprocher. Tu es celui que tu es aujourd’hui par choix. Evan a peut-être guidé ton chemin vers la noirceur plus profonde encore, mais tu ne saurais seulement que le remercier. Loin de là l’idée d’abandonner la torture, elle ne sera que plus douce plus les jours avanceront.

Satisfaction… Ô dieu seul sait à quel point l’enfer t’attend pour ta mort. Une vie qui te souffle entre les doigts. Ah! Le contrôle sur ta victime te rend cinglé au point ou tu sembles comprendre l’extase que ton frère ressent lorsqu’il en vient à arracher la vie de quelqu’un. Tu ne devrais pas en ressentir le plaisir, la satisfaction d'éliminer un de tes hommes. Pourtant, tu ne supportes pas que l’on mette ton intégrité et ton statut en cause. Avec ce choix, cet action, tu venais à confirmer à tout le monde qu’il n’y avait personne d’autre que toi qui dirigeait cette organisation. Tu en es venu à masquer tout le respect qu’on te portait par une peur qu’Il dégage par tous les pores de leur peau. Qu’est-ce que tu en trouves ? Pourquoi est-ce qu’un frisson te parcourt la colonne vertébrale en entendant tous ces cri ? Qu’est-ce que tu y trouves ? Qu’est-ce que ça t’amène ? Les cheveux sur ta nuque se dressent et tes yeux se ferment en laissant ta tête s’incliner en douceur sur le côté. Petit rictus de satisfaction au coin des lèvres. Ah! Quel joie d’être de retour sur ton terrain, soudainement miné d’imbécile voulant prendre des initiatives risquées. Est-ce qu’on te croyait hors circuit ? Te croyaient-ils tous assez stupide pour abandonné une mine d’or comme ta création? Oh que non! Tu as le contrôle et personne ne pourra te l’arracher. Ô ça non, jamais !

C’est une jubilation d’enfin renouer avec la souffrance des autres. Le son d’un hurlement de douleur si profond d’un être brisé. Pourtant, ça n’avait rien de suffisant. Il s’étouffait sous ton pied, il étouffait et tu continuais. La rage qui traverse tes pores, prête à en brûler ta veste. Un dessin animé aurait mit ta veste en feu, t’aurait sûrement fait pousser des cornes. Oh la jouissance du pouvoir, le salut de la torture. Tu viens guider un rire noir entre tes lèvres quand tu sens la nuque céder sous la pression. La semelle de ta chaussure s’abaisse légèrement et tu baisses les yeux vers lui. Il est inerte. Exterminé. « Kaj ! Arrête, merde ! Il est mort ! »

Trois lettres consécutives qui forment ton prénom. Si seulement ce n’était que ça. Ce son, cette voix, cette façon de le prononcer. Il n’y avait qu’une personne pour l’utiliser de cette façon. Oh que tu aurais tant aimé qu’elle ne soit pas là. Cette sensation qui te déstabilise, te force à ramener ton pied près de l’autre, à fixer le corps, le coeur battant à vive allure. Ton regard change un claquement de doigt. Tu sembles soudainement perdu, pris de cours. Mais qu’est-ce qu’elle fait ici ! Tu figes, ton corps nettement tendu. Tu serres la mâchoire et tu te retournes la tête balancer à toute vitesse dans sa direction. L’arme glisse de ta main, tes lèvres qui murmurent son prénom. Tu fais un pas vers elle, mais ce simple geste de main te freine. Ta gorge se noue la regardant quitter ton champ de vision. Elle n’est plus là, tu lui as offert un spectacle des plus horrible. Tu devrais l’arrêter, la rejoindre, courir pour l’empêcher de sortir, de parler, tu devrais même en venir au pire, mais tu n’arrives pas à bouger. Elle n’avait pas à vivre ça, à voir ça. Tu baisses la tête, le silence trône autour de toi et plus le silence dure, plus tes poings se serrent, plus la hargne te prends par les tripes. La mort te caresse l’épaule, elle te demande ce petit service de reprendre les armes pour reprendre ou tu en étais. Un aura sombre se dessine au dessus de toi et un rire macabre vient glacer l’air qui entoure tes hommes et toi. Tu viens lever les bras ouvrant les mains face à tous. Ton propre sang laisse tomber quelques goutes au sol et tout le monde fait un pas pour s’éloigner. Ils se demandent qui sera le suivant. « C’EST PARFAIT ! QUI L’A LAISSÉ ENTRER?! » Ils se regardent tous pendant que tu tournes sur toi-même. Aucun n’ose lever le regard sur toi, au non, il fixe le sol. « QUI ! » Soudainement, la coordinatrice passe la porte et se racle la gorge. Tu te tournes vers elle avec ce même regard. Elle a le courage de s’approcher de toi. Elle te montre le registre des entrées. « C’est Catherine, monsieur… Elle a les droits de vous voir si elle le demande. Vos ordres, monsieur... » Tu récupères les papiers et regardes. Tu la dévisages. « Ce n’est pas Catherine. Vous êtes donc tous aveugles! » Tu la regardes, tu la dévisages de nouveau. Il y a quelque chose qu’elle ne te dit pas. Les autres ont les messes basses et au loin, l’un d’eux, l’un des petits derniers arrivés. « Y’a un contrat sur la tête de Catherine, j’ai entendu des gars dire qu’ils le prenaient volontier. » Tu te retournes pour le regarder. Tes traits plus tôt tirés par la colère se tordent dans la distorsion d’une panique inexpliquée et déroutante. Tous tes muscles se mettent en alerte. « neptune... » murmures-tu. Tu connais tes hommes. Dès que l’occasion s’offre à eux, ils foncent. Elle s’était montré à eux tel un agneau innocent face aux loups affamés. T’un geste vif, tu repousses la demoiselle qui se heurte contre le corps au sol. Tu l’entends hurler, mais ça t’importe peu.

Tu t’es rué sur l’ascenseur. Ou est-ce qu’elle est! Ou est-ce qu’elle s’est arrêtée! Tu lèves les yeux pour enregistrer le chiffre de l’étage. Putain! Le stationnement sous-terrain! Ton coeur s’emballe, s’arrache à ton torse endolori par sa pression. Tu as perdu trop de temps à te prendre la tête dans la violence que tu n’as pas songé une seules secondes qu’on pourrait s’en prendre à elle! Minable ! Pitoyable ! Tu ne comprends pas cette peur qui te traverse l’estomac. Ça pourrait être la crainte que Catherine t’en veule, qu’elle en souffre et pourtant, c’est loin d’être le cas. Catherine n’a pas sa place dans ton esprit. Tu n’as pas l’intention de la mêler à ton angoisse actuelle. Elle est loin d’être celle qui occupe tes pensées. Neptune a des ennuis et ce par ta faute. Ne t’arrêteras-tu donc jamais ? Quel sera la mort suivante qui découlera de tes actes ? Si le malheur tombait sur la douce, sur cette femme qui t’amenait ailleurs que dans ce foutoir, tu pourrais mettre cette tour à feux et à sang. Tout pourrait y passer, tu le sais, tu le sang. Tu ne saurais le supporter. Il t’était impossible de t’imaginer l’abandonner. Tu as traîné dans le stand ! Tu aurais du la suivre, même si elle t’avait signaler l’inverse! Depuis quand est-ce que tu te laissais dicter tes faits et gestes ! Une peur qui te tient les entrailles, qui t’attache face à cette ascenseur. Une respiration coupé, un manque d’air et tout semble redémarrer. Les jambes à ton cou, tu te rues sur les escaliers, prenant les marches quatre par quatre jusqu’à te retrouver trois étages plus haut. Un coup de feu te fait rater une marche et tu redescends un palier. Un bouton de ta veste saute et brise le silence de la cage. Tes paumes retrouvent la céramique de la marche et tu te redresses à une vitesse folle. Tu retrouves le bon palier et tu te rues sur la porte. Elle n’ouvre pas. Tu prends la poignée entre tes doigts couvert de ton sang, mais elle ne bouge pas. Un coup d’oeil autour et ça y est… La mémoire te revient. Elle est hors service, verrouillée par sécurité. Tu jures, tu hurles, tu frappes contre cette dernière. Un regret de plus à ta liste. Tu serres les dents, tu regardes autour de toi avant de fracasser la vitre ou se trouve l'extincteur. Non, c’est loin d’être ce qui t’importe. Tu arraches au mur la hache qui s’y cachait et elle vient se planter dans le mur près de la morte. Tu as un but, un plan, atteindre le panneau de sécurité de l’autre côté. Dès que les premières étincelles illuminent ton chemin, tu t’arrêtes pour le tirer à travers le mur. Ton code personnelle actionne le mécanisme d’ouverture de la porte et elle s’ouvre sans même que tu ne lui touches. La hache s’abaisse et traîne au sol.

Cet enchaînement de lettre à nouveau. Tu aurais pu être attaqué de nouveau par ce frisson particulier, mais non. Ton prénom en est sorti dans un cri et tu ne peux tout simplement pas ressentir de bien être face à ce son. Ça t’arrache le coeur et ton être retombe dans le côté plus sombre de ta personne. Ce voile de sang qui se glisse à travers tes iris d’un vert normalement vivant. Tu vois rouge, ce n’est plus la colère qui te dirige, mais cet énergumène démoniaque qui a toujours vécu en toi. Tout semble se calmer en toi lorsque tu approches de la scène. Un silence de mort guide tes pas, aucun d’eux ne te voient arriver, puisqu’ils surveillent l’ascenseur qui n’a toujours pas bougée. Ta main se resserre contre le manche de ton arme avant que ton bras ne s’élance dans un coup porté par le haut. Le talon de ton arme venant se planter dans le dos de celui perché au dessus de ta douce. Tu viens pousser contre l’oeil de cette dernière pour qu’elle s’enfonce un peu plus. Tu l’écoutes hurler en silence. Les deux autres s’éloignent en vitesse pendant que tu reprends ta prise sur le manche. Tu tires d’un coup sec pour le décrocher de son corps. Tu le traines au sol, le regard vide d’émotion. Tu ne fais que l’écouter hurler. Tu t’arrêtes lorsqu’il est assez loin et tu reviens près de la scène. Ton regard ne s’est toujours pas posé sur elle, tu ne t’es que perché au dessus d’elle, tel un animal protégeant sa proie. L’une de ces hyènes stupides et enragées baisse le regard et l’autre vient à se ruer vers toi, l’arme bien haute. Tu écartes la tête pour laisser son arme passer près de ta tête, tu viens frapper contre son coude ce qui le fait plier vers l’intérieur. Le bris de la fracture te fait fermer les yeux et soupirer de délice. Il hurle sa souffrance et en vient même à te supplier lorsque tu l’agrippes à la gorge. Son bras tombe dans le vide et tu récupères son arme avant de la lui enfoncer dans la tête, passant par son menton. Tu le repousses, la mort l’emportera d’ici peu. Le troisième s’est agenouillé devant toi. « Pa-Pa-Patron… Je-Je-Je… C’est pas moi ! Ils-Ils-Ils vou-voulait le faire! P-P-Pas moi! » Tu le regardes de haut, de cet air hautain et supérieur. Tu le repousse de ton pied avant de revenir vers le premier qui se hisse tel un serpent contre la porte de l’ascenseur. Tu émets un sifflement pour attirer son attention et il se met à pleurer. Tu laisses tomber un rire noir. Ça se dit travailler pour toi ? Ça te trahit sous ton nez et c’est aussi faible ? Minable. Tu agrippes la hache et tu la retires de son dos. Il hurle à nouveau et se retourne pour te faire face. « S’il vous plait. Pitié! C’est qu’un contrat! Je fais mon travail. » Tu prends l’arme à deux mains Tu la lèves, elle dégouline de sang au sol et ta voix grave dévore chacun de tes mots à travers la haîne que tu lui craches au visage. « Personne ne s’en prend à mon univers. Personne ne s’en prend à ma Neptune. » Ton ton est neutre, non, il n’a rien de hausser. « Neptune!? C’est Catherine! » Cette fois s’en est trop. Le sang froid a laisser sa place à une rage trop apparente. « NON CE NE L’EST PAS! » La hache vient se planter dans la porte d’ascenseur après avoir sectionné la traché et la nuque de ce pauvre imbécile. Tu grognes et te tournes à nouveau vers la brune. Tu te rues vers elle et arrête la lame qui vient pour rejoindre son coeur. Tu lèves les yeux vers celui qui implorait ta pitié. « P-P-Pas moi... » Tu répètes ses mots sur un ton démoniaque avant de lui arracher la lame et de lui prendre la main. Tu la poses brusquement au sol avant de venir lui trancher les doigts. Tu l’écoutes hurler, t’agrippant le poignet pour que tu le lâches, mais il en est hors de question. Ton regard se pose enfin sur Neptune et ton coeur se brise. Tes jambes faiblesses et tes genoux se posent au sol. Une main douce vient caresser sa joue. Ton regard s’adouci un instant.

Il veut profiter de ce moment d’inattention, te foutre une gauche, pensant que tu ne le verrais pas venir. Ta mâchoire se serre et tu relâches sa main pour le prendre par la gorge. Il s’accroche d’une main à ton bras et te frappe le torse de sa main meurtrie. Tu resserres sur ta prise jusqu’à ce qu’il en perde toute force physique et que ses yeux virent vers l’intérieur. Tu le repousses pour qu’il tombe sur le dos. Tu le finiras plus tard.

Ton regard inquiet vient se poser sur elle une seconde fois. Tes mains tremblantes rejoignent son visage. Tu caresses sa peau du bout des doigts. Ta gorge est nouée, ton regard humidifier. Tu viens détailler son corps et ton coeur se serre, ton visage se décompose. Sa nudité te dégoute, tout ce sang… SON SANG! Te rends malade. Tu te redresses et retires ta veste en vitesse. Tu la poses près d’elle avant de venir glisser une main au creux de sa nuque. Tu viens te plaquer contre elle avant de la redresser pour qu’elle soit assise. Tu la gardes contre ton torse, ta chemise d’un bleu poudre qui s’imbibe de ton sang. « Mais qu’est-ce que j’ai fait... » La culpabilité qui te prend. Tu le sens, tu le ressens, cet attachement te ronge de l’intérieur… Si seulement ce n’était que ça. Si seulement ce n’était qu’un attachement classique. Elle était là parce que tu avais négligé ton travail. Elle était là pour toi et tu l’as mise dans cet état… Si tu en avais la force, tu reviendrais dans le temps et tu l’aurais éloigné de toi avant même que cela ne se produise. Tu t’es entiché d’elle… Quel cruauté ce sentiment d’amour qui te poignarde au coeur avec cette impression de ne plus pouvoir l’entendre prononcer ton nom. De ne plus sentir son regard se poser sur toi. Tu te parlais à toi même, tu fixais le vide, la gardant contre toi. Tu fermes les yeux, une larme qui te brûle la peau, tel l’eau bénite pour le démon que tu es. Tu tends le bras pour récupérer ta veste que tu viens poser contre ses épaules. Une main contre sa tête, tu la fais reculer pour baisser ton regard vers elle. Tu viens glisser ton pouce contre ses lèvres avant de venir caresser sa joue. « Neptune… S’il te plait… Ne me quitte pas... » Tu regardes autour de toi, les tintements de l’ascenseur, le claquement de la hache qui tombe au sol tu observes cinq de tes hommes sortir et tu te racles la gorge. Tu ne pouvais pas laisser ça dans cet état, mais tu ne pouvais pas la laisser ici, tu ne pourrais te résoudre à la laisser te filer entre les doigts. Tu n’autoriseras pas la mort de te la prendre. C’était hors de question. La seule femme du lot s’approche de toi et pose une main contre ton épaule. Tu n’as qu’un geste d’écart qui retire sa main, elle a compris le message. Elle se détourne vers le seul vivant du lot. Elle te regarde et tu lèves un regard de haine sur elle avant de dériver vers l’une de tes voitures. Les autres s’attardent aux corps en silence. Ils sont là, ils font ce qu’ils ont à faire, mais ils sont effacé de ton esprit, ton regard planté à nouveau sur elle. « Neptune... »

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Neptune Goldstein

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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-24, 02:01

Il se tourna vers moi. Ce regard. Un long frisson monte le long de mon dos. Ma main sur ma bouche recouvrait la peur. Je bouge la tête en signe de rejet. Je ne veux pas qu'il s'approche. Lui qui avait le regard meurtrier, il y a deux secondes et venue vide. Il lui manque cette source. Ce petit plus qu'il avait toujours. Il avance et je recule. Je prends la fuite. Non, il ne doit pas me toucher ! Il ne doit pas s'approcher de moi...Mais, j'aurais du. Ce garage et la scène d'horreur ne seraient pas arrivés. Je n'aurais pas tuée de nouveau. Je n'aurais pas été violenté par des inconnus.

Elle était là. Cette froideur se mélangeant avec la chaleur. Qu'est-ce qui venait d'arriver ? Il s'agit d'un objet. Un bout métallique forger dans le fer. Elle était venue et sortie. Sa pointe déchire le tissu rosé de cette fine robe pour venir pénétrer ma chair. Sa fraîcheur me fige au sol. Sa trajectoire est bien précise. Trop précise pour être entrepris par un amateur. C'est douloureux. La douleur est là. Présente ! L'action était planifiée trop bien exécuter. C'est étrange comme sensation. On croit qu'une simple coupure est la fin, mais le contraire est là. Elle avait touché un organe. Lequel, je sais le dire. Le coeur ? Une artère ? Ce n'est pas une expérience agréable. Loin de là ! J'aimerais être ailleurs que sur ce sol froid. Il avait marqué mon corps d'une longue lignée de sang. Une petite gouttelette tomba sur ma joue alors qu'il l'avait levé pour la laisser plonger en moi. Cette violence. Cette lueur de désir dans son regard. Il voulait Catherine. Il jouait le fière, mais son obsession se laissait transparaître. Est-ce un homme dont l'aide psychologique est nécessaire ? Je souffle un long hurlement brisant le silence de la plaie alors qu'il la retire. Un bruit de succion vient rejoindre le son de ma voix. Une goutte,  une seconde. Je la sens venir sur ma poitrine. Tien ! C'est étrange. La douleur est présente, mais je faiblis. L'état de panique de protection. Mon corps réagit d'une autre façon. Ah ! Voilà le froid. Mon corps est pris par la fraîcheur de la pièce. Est-ce qu'il y a l'air conditionné ? Ses lèvres se posent sur les miennes. Un toucher qui ne reflète aucun plaisir. Ce goût ignoble qui vient parfumer les miennes. Il n'a rien de ravissant. Son nez trop gros, ses lèvres déformées par son trouble du bec de canard, ses yeux hantés par la douleur, sa chevelure courte dont la blancheur est naissante. Il est horrible. Aucune beauté. J'avale avec difficulté ma salive pour lui cracher au visage. Son sourire s'élargit. Il vient prendre ma gorge entre sa main. Il appuie. Je vois ce plaisir. Il me fait sentir contre mon bassin l'excitation qu'une telle violence lui apporte.Sa verge gonflée contre mon ventre. Sa perte de conscience bien présente. Une anomalie de plus. Un plaisir considérer des plus ignobles. Il réalisait un fantasme. Une rêverie qu’il le hante depuis plusieurs années. Surement depuis que ses yeux se sont déposés sur Cathrine. Une pulsion animale réprimer. Je cherche de lèvres. J’essaie de bouger les pieds pour me libérer. L’homme au bout me serrer. Ses ongles déchirant la peau nue de mes chevilles. J’ignore la douleur. L’homme laissait l’intérieur de ma cuisse en regardant l’homme devant lui. “Et, si on laissait le plaisir durée.’’ Dit-il avec un rire moqueur renfermant le narcissisme de ses paroles. Le troisième ne répondit pas. Il se contente d’écraser mes poignets plus fermement vers le pavé du garage. Créant une nouvelle douleur. Il glissa son doigt le long de ma blessure de ma clavicule. Son index continue son chemin alors que je crie de douleur. Prise entre un spasme. Il arrête à quelques centimètres de la plaie ouverte. Je le suppliais du regard en disant non de la tête. Sa voix grave ne me parvient pas aux oreilles. Je crie, je hurle comme jamais alors que son doigt se glisse à l’intérieur. Il dessine un rond cherchant à l’ouvrir un peu plus. Telle une vierge ayant sa première fois. Il s'efforce à ouvrir l’espace. Le sang gicle. Ce liquide brûlant cherche à se libérer. Remonter vers l’espace dont l’air est libre. Je penche la tête vers l’arrière - oubliant la douleur au cou- et essaie de lever le dos. Je dois retenir mes cris. Je suis après réveiller leurs côtés bestiaux. Tout comme une meute de loups et une brebis blesser. Le sang les rend fous !  Ils deviennent dépravés. Putain ! Ça fait un mal de chien. Je faiblis. Je me sens flancher. La sueur glisse le long de ma peau alors que le froid revient. J’ai chaud et froid. C’est étrange. Si, je ne vivrais pas cette situation, je serais le nez plonger dans les livres pour trouver une anthologie sur le sujet. Je retombe. Ma tête se penche sur le coter. “Allez Catherine ! Supplie-moi de t’épargner. Ta tête a une grosse valeur !” Une valeur ? Sa tête ? C’est quoi, ce merdier. Je voulais le provoquer encore, mais je suis incapable. Ma tête s’embrouille. Je tousse sans me retenir. Le goût est amer et salé. Il me rappelle l'amertume d’un fruit trop tôt cueilli. Encore du sang. Plus de sang. Je me retourne pour le regard et tousse sur lui. Son doigt sort de ma blessure et d’une main il me gifle. La claque se fait fort. Mon visage bouge vers la gauche. Ma joue salue le sol et mon état diminue. Je n’ai pas envie de pleurer malgré la douleur. Ce que j’aimerais...C’est de disparaître. Je suis venue ici pour lui parler. Le questionner sur ma soeur et moi. Je voulais savoir le pourquoi du comment. Pourquoi me désires-tu ? Pourquoi me laisses-tu t’embrasser ? Est-ce que tu profites de mon corps parce que je suis la réplique de ma soeur. Cette femme magnifique ! Une vraie femme loin de moi. Elle avait tout ! Elle avait une chance dans sa malchance. Est-ce qu’elle le savait ? Sa main qui avait délaissé ma nuque alors que le contacte brute m’avait remué. “Tu ne m’auras jamais ! Tu n’es qu’un petit minable de pacotille ! Un foutu puceau même pas capable d’avoir une femme ! Une vraie !.”Aie ! Ma voix vibrait. Ce n’est pas la mienne. J’ai de la difficulté à parler. Le souffle me manque. Je suis venue ici. Je suis montée en l’entend murmurer mon prénom. Sauf que j’ai continué ma route. J’ai pris la putain de fuite à place de rester là et jouer la comédie. Je savais que mes barrières tombent en sa compagnie, mais autant … je suis devenue faible. Une pauvre petite gamine qui a besoin d’un homme pour la défendre. Le souffle me manque encore. Je tousse et cracher. Merde ! Ça fait mal ! Je ne veux pas le dire. Je ne veux pas le crier. Mais, je le sais. Mon corps ne va pas mentir. J’ai envie de dormir ! Il ne faut pas. Je dois rester éveillée. Alors, qu’il glisse de nouveau sa main libre le long de l’intérieur de ma cuisse, je crispe le prénom de Kaj. Qu’il soit celui m’ayant envoyé les hommes, je m’en fiche. Je veux partir ! Si je dois mourir, je préfère qu’il me tue de ses propres mains. Je serais éloignée de lui ! L’homme se lève un peu, serrant encore plus ma gorge. Son visage se froisse sous la colère. Ses insultes continues. Sa main vient doucement caresser ce tissu protégeant mon intimité. J’entends un bruit. Une prote ? J’essaie de regarder, mais rien. Un tir ? Pourquoi ? Je ne suis pas bien. Je ferme mes yeux un instant. Un bref moment. C’est plus fort que moi . Je veux dormir. La fatigue me rattrape. Je m’endors un court instant. Mais, le bruit...trop de bruit. Je me réveille alors que je sens quelques choses près de moi. J'essaie de lever la tête, mais la blessure m'arrache un hurlement. Je dois la recouvrir. Je dois arrêter l'hémorragie. Mes mains viennent rejoindre la plaie. Je touche et lève la main vers mon visage. Elle est recouverte....recouverte de mon propre sang. J’essaie de me tourner sur le côté. Je le vois..Kaj. Il...Pourquoi l’homme le supplie. Ce n’est pas lui qui a voulu me tuer ? Depuis quand il est là ? D’une main sur le ventre et l’autre recouverte de mon sang, j’essaie d’avancer. De me glisser vers un lieu sécuritaire. Un mouvement. Un simple geste me fait retomber sur le dos. Je tousse. Idiote ! Reste coucher. Ce n’est pas lui. Il ne peut être aussi violent. Celui que tu avais rencontré la première fois avait tout d’un iceberg, mais il avait démontré une délicatesse et un sentiment de sécurité. Il m’as montré une parcelle de son identité qui m'a fait chavirer. À ses côtés alors qu’il me sert dans ses bras, j’étais en sécurité. Je pouvais imaginer un avenir. Nous n’étions rien. Nous ne sommes rien. Je me sers de lui pour satisfaire un besoin de rapport humain. Tout comme il se sert de moi pour assouvir sa pulsion masculine. La sexualité nous a reliés. Ce rire me dégoûte ! Ce cri. Qu’est-ce qui se passe. Je divague. J’essaie de rester inepte. Il faut que mes yeux restent grand ouverts, mais la situation me force à m’assoupir. J’entends mon nom. Quoi ? J'imagine… Je suis perdue. J’ai mal entendu. Je suis dans le délire.

Mes paupières se referment encore. Je sombre dans le néant. Mon corps est froid. J’ai envie d’avancer vers cette lumière chaude et accueillante. Il y a de l’action autour de moi. Tout vibre ou est-ce moi ? Ah ! Non ! C’est moi. Mon corps manque de chaleur. Le sang s’écoule. Vivre mon anémie. Non ! Les ouvertures profondes sur mon corps sont la cause. Une qui pourrait être banale et l’autre. Celle qui continue à couler…

Tien ! Une chaleur ? Qu’est-ce qui m’arrive. Aie ! On me bouge ? J’ouvre doucement les yeux. Je pleure encore ? Ah! Je comprends… Mon corps est faible. Je suis moins forte que je le pensais.Un petit agneau incapable de se défendre correctement. Un mot sur quatre...J’aurais pu faire mieux. Je grimace alors qu’on dépose quelques choses sur moi. Je lève doucement les yeux. Tien, ce parfum ? Je le reconnais. J’observe ce menton et tente de sourire sous les picotements. Son pouce touche ma lèvre recouverte de sang séché. Je pousse vers le haut pour l’embrasser. Lui faire comprendre que je suis revenue à moi. Que j’ai laissé l'inconscience pour la conscience. “Je…” Son toucher. Ce simple toucher me réconforte. Un mouvement contre ma joue représente tellement. ‘’Je resp’’ Aie ! ‘’ire, je suis en vie.” Je lance les derniers mots dans un souffle. Ma gorge se serre. Il semble triste. Alors, ce n’est pas lui. Il ne m’avait pas envoyé ses monstres pour me tuer. Même après ce que j’ai vu ? Je tente de sourire pour lui faire comprendre. Mon visage se crispe. J’ai bougé par erreur. Je voulais qu’il s'aperçoive que je suis en forme. Je me mentais. Les larmes descendent le long de mes joues. Brûlant de nouveau ma peau au passage. J’ai mal à tête ! Merde ! Je ne le quitte pas des yeux. J’ignore la porte qui le bruit d’un claquement. Je sais que je suis entourée d'autres personnes. Mais je veux que sentir lui. Je veux sentir cet homme me serrer contre lui encore et encore. Je lève doucement le bras en m’arrachant des grimaces de douleur pour déposer ma main contre sa joue. “Kaj...tu en as mis du temps.” J’essaie de rire. Pourquoi,il en a mis du temps ? Ah ! Parce qu’il avait prononcé ma Neptune. J’ai peut-être rêvé, mais je m’en fiche. Je suis plus la seule à être troublé depuis juin. Ce foutu moi que j’ai frappé cet homme effrayant. Avoir découvrir qui il était, j’‘aurais jamais osé. Elle avait raison...ils sont dangereux. Kaj reste malgré tout l’homme puissant que j’avais aperçu dans son énergie: mystérieux, charmeur, chaleureux et maintenant dangereux. J’ai envie de rentrer chez moi. Je ne veux pas oser regarder autour de moi. Je suis sûre d’une chose. Les flashs d’images que j’ai vues...sont réels ! La hanche mise dans le dos de l’homme, les doigts couper, la balle... Qui es-tu donc Kaj Wick ?
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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-24, 11:13

Une différence qui se ressent si peu et si fort à la fois. Tu avais enterré cet homme il y a bien longtemps déjà. Tu ne croyais jamais arriver à ouvrir cette cage à nouveau. Cet organe était bien à cette endroit. La froideur de ses barreaux te protégeaient et aurait du te protéger plus longtemps. Elle aurait du te garder aussi loin de ce genre de sentiments jusqu’à la fin de tes jours. Pourtant… Elle est tombé telle une masse en pleine gueule, un arbre sur ta route toute tracée. Tu ne voulais plus ce genre de relation, cet attachement qui te tient par les tripes et t’écrase sous la pression de l’inquiétude. Non! Tu n’en voulais plus ! Tu n’en pouvais plus. De la pure folie. De la faiblesse à l’état pure. La plus pure des tortures qui saura te tuer. La plus belle des tortures. Tu ne sais plus, tu ne saurais dire. Qui est-elle ? Pourquoi elle? Neptune Goldstein… Que lui fais-tu ? Toi qui ne se laissais plus prendre aux jeux du coeur, tu t’es fait avoir comme un bleu. Elle est là, au creux de tes bras et tu trembles. Tu trembles cette craintes qu’elle n’y survive pas, qu’elle ne te survive pas elle non plus. Cette douleur au coeur de la poitrine fait cessé l’entrée de ton air, tant qu’elle ne te donnera pas signe de vie, tu ne vois pas de raison de respirer.

Ton doigt effleur son visage, ses lèvres. Tout ce que tu demandes, ce n’est qu’un signe de vie, une présence et ses lèvres t’offrent ce que tu demandes. Plus que ce que tu n’aurais espéré. Un frisson, une décharge qui te traverse le pouce, suit le long de tes os, jusqu’à te traverser le corps en entier. Tu fermes les yeux un cours instant, savourant ce contact partiellement agréable. Une réaction que tu n’aurais pas attendu, que tu n’aurais pas su espérer après t’être montré comme un monstre face à elle. Elle avait eu droit au pire de ta personne. Cette sombre partie qui pourrait autant causé ta mort que te sauver. Elle aurait toutes les raisons inimaginable pour te laisser souffrir de sa mort. Elle aurait toute les raisons pour te laisser culpabiliser de ce qui lui arrive. Elle aurait toutes les raisons de te laisser t’effondrer par sa perte, pourtant, elle a posé ses lèvres contre ta peau, contre toi. Toi… Monstrueux, dangereux, indésirable… inhumain. Tu es un monstre et pourtant, tu as le droit à cette démonstration d’affection. Elle est dans cet état par ta faute. Si tu n’avais pas porté plus d’attention à ton agence, elle n’aurait jamais connu cette partie de toi. Elle n’aurait jamais connu les bas étages, tes autres activités. Son corps qui soudainement te semble si faible, tant inaccessible et pourtant si près de toi. Ta chemise se couvre de son sang, de cet hémoglobine qui tout d’un coup te répugne et t’angoisse. Pourquoi est-ce que cette couleur rouge pourpre te dégoûte à ce point quand c’est ce que représente ton travail depuis si longtemps.

Elle tente de parler, un simple mot, un simple “Je”... Tes doigts glissent à travers ses cheveux, les caressant en douceur. « Shuuut… Ça ne vaut pas la peine... » Pourtant, tu as l’impression qu’elle ne porte pas attention à ce que tu lui dis. Elle continue… Elle te parle. Ton coeur se serre… Tu laisses tomber un rire nerveux face à ses mots. Un sourire qui n’a rien de rassurant qui horne tes lèvres. Ce regard humide et brûlant. Tu caresses doucement ses cheveux à nouveau ramenant ton pouce contre sa joue. Elle est en vie et pour l’instant, c’est suffisant pour te rassurer. Tu t’inquiète toujours pour son état physique, pour sa sécurité, pour sa vie, mais entendre sa voix te rassure. Elle te calme, pourtant elle était dans un état lamentable… Tu crèverais simplement pour qu’elle n’ait jamais eu à vivre cet horreur. Tu n’arrives pas à te détacher d’elle, ton regard ne se porte pas sur tes employés qui ont le regard remplis de questions. Tu es là, les genoux posés au sol, Neptune dans tes bras, tu n’as pas envie de la lâcher, tu ne vais pas relâcher la tension de peur qu’elle te file entre les doigts. Elle tente de bouger à chaque grimace de douleur, à chaque signe de souffrance, ton coeur manque un battement, tu cesse même de respirer en espérant que tu ne lui fais pas mal. Ce n’est pas ce qui te fait souffrir le plus… Ce qui te fait vraiment du tord, ce sont ses larmes… « Non… non… Neptune… S’il te plait… Ne pleure pas… Je suis là... » Tu viens poser ton front contre le sien un instant contre le sien en l’appuyant contre ton épaule. D’une main, tu retires les larmes de ses joues en soupirant.

Ce qui te semblait être purement physique était démenti dans le garage de ton organisation secrète. Toi qui tombait si bas pour une femme… Tu te devais de la sortir d’ici, tu ne pouvais pas la laisser dans cet état. Pas ici, pas dans cette mare de sang. Tu viens à sursauter lorsque sa main se pose contre ta joue. Tu baisses la tête vers elle en ramenant ta main au creux de sa nuque pour maintenir le ballant. Ton prénom qui lui arrache de l’air qu’elle ne devrait pas gaspiller pour toi, pour ça… Pourtant, ce son t’offre à nouveau un frisson qui te parcourt le dos en entier. Tu ramènes son visage vers le tien, en douceur et tu viens poser un léger baiser contre ses lèvres, puis un autre avant de l’observer. « Ma Neptune… Mon univers… Cesse de parler. Je n’ai pas envie que ce soit la dernière fois que tu prononces mon prénom… J’aimerais bien l’entendre pour plusieurs années encore... » Tu lèves enfin le regard autour de toi. Il faut qu’elle voit un médecin. Tu ne peux pas l’envoyer à l’hôpital… Tu ne peux pas faire venir Giulia ici, c’est trop risqué et le temps qu’elle trouve le courage pour venir, il serait trop tard. Tu fermes les yeux un instant avant de glisser tes bras sous elle avant de poser un pied fermement au sol. Tu te redresses sur tes pieds et te tournes vers tes hommes. Elle te parait si légère. Tu observes le sol bordé de sang et tu te redresses bien droit. « Nettoyez-moi tout ça et celui en vie, vous me le foutez dans la douze. Dans le coffre. » Tu tournes les talons pour rejoindre ta voiture à quelques mètres. Tu l’appuies en douceur contre elle pour te permettre d’ouvrir la portière. Tu la reprends contre toi avant de te pencher pour t’installer. Tu remontes ses pieds au dessus du levier de vitesse pour les poser contre le siège passager. Tu refermes la portière pour y appuyer ton bras, contre lequel tu l’appuies. Sa tête posé contre ton épaule, tu démarres, actionnes la vitesse en glissant ta main entre ses jambes que tu refermes aussitôt pour agripper fermement le volant. Un bras autour de sa fine taille, tu viens poser un nouveau baiser sur le dessus de son crâne. Tu roules à vive allure, tu fais crier les pneus jusqu’à la sortie. Tu roules sans regarder derrière toi. Tu ne t’arrêtes pas, tu détournes le regard seulement pour t’assurer qu’elle respire encore. « Restes avec moi mon coeur... » Ton français est peut-être entrecoupé d’incertitude, mais tu le penses. Tu ne veux pas qu’elle te quitte, pas comme ça… Tu grilles les feux rouges, tu roules en sillonnant à travers les voitures, tout ce que tu veux c’est qu’elle vive… C’est tout ce que tu demandes.

Le trajet te parait être une éternité, tu veux apercevoir ton manoir au loin, mais c’est trop long à ton goût. Soudainement, enfin… Tu reconnais le portail de ta demeur et tu ne ralentis pas. Tu fais de nouveau crier les pneus devant l’escalier. Tu ne prends pas la peine d’arrêter le moteur. Tu la plaques de nouveau contre toi. « On y est… restes avec moi... » Tu ouvres la portière avant de sortir. Ton corps tremble, tu es tenu aux entrailles par la peur. Tu montes graduellement les marches menant à l’entrée. « ALFRED! » Ta voix en est déchirée… Il t’ouvre la porte et lui et son charme naturel d’inquiétude. Il vient vers toi et cherche à te l’arracher. Tu grognes, as un geste de recule et il lève les mains donnant signe qu’il avait compris. Il t’indique ta chambre à l’étage et il court au sous-sol. Tu sais bien qu’il est parti récupérer ce dont il aura besoin. Tu gravis les marches difficilement, mais tu y arrives. Tu te rends jusqu’à ta chambre et tu finis par l’allonger sur ton lit. Ta main se pose contre sa joue et tu la caresses en douceur. Elle est toujours enroulée dans ta veste, tu te devais de la couvrir, tu ne pouvais pas la laisser à découvert comme ça… Tu pousses un soupire en posant ta main contre la sienne. Tu baisses la tête que tu calles entre tes épaules en fermant les yeux. Tu attends l’arrivée de Alfred qui change soudainement de comportement. Il te tire par le col de ta chemise pour t’écarter. Tu te lèves, forcé de t’éloigner d’elle, ta main gardant la sienne, jusqu’à ce que la distance soit trop grande. Te voilà plaqué au mur à glisser vers le sol. Tu viens prendre ta tête entre tes mains en sentant ta mâchoire se serrer sous la pression soudaine de la crainte qui te tient depuis trop longtemps. Tu ne peux rien faire que d’attendre et de voir ce qui en retourne. Après un moment, tu entends Alfred jurer. Ce qu’il ne fait jamais. Tu lèves les yeux vers lui et sa voix se brise. « Quoi!? Qu’est-ce qu’il y a!? » Il ne te regarde pas, il ne fait que te pointer la porte de ta chambre d’une main couverte de sang. Tu ne bouges pas et ça l’énerve. « DEHORS! » Tu sursautes avant de te lever en vitesse. Tu jettes un dernier coup d’oeil vers elle avant qu’il ne le répète de nouveau. Tu t’exécutes à contre-coeur. Tu fais les cent pas dans le couloir derrière cette porte clos. « ALFRED PUTAIN! » Tu viens frapper contre la porte. « Laisse-moi entrer! » Tu essaies de te calmer, mais c’était impossible. Tu sens la panique te reprendre et tes mains sont prêtes à t’arracher les cheveux.

Puis après ce qu’il t’a semblé être une éternité… La porte s’ouvre. Alfred s’essuie les mains et il s’approche de toi. Il ne te regarde et tu n’aimes pas ce regard qu’il te lance. Il regarde par dessus son épaule et te regarde à enfin. « Il lui faudra plus, mais mes compétences s’arrêtent là… Je suis désolé. Mais pour l’instant, elle est stable. » Tu le fixes un instant et regardes par dessus son épaule. Tu as déjà ta main contre ton téléphone. Oserais-tu contacter Giulia ? Tu t’avances et tu t’arrêtes à la hauteur de ton majordome. « Je peux ? » Il te fait un signe de tête et tu reviens dans ta chambre et tu la regardes… Toujours allongée sur ton lit. Tu lèves les yeux au plafond, ton visage qui se décompose. Tu te plaques au mur, assis au sol, ton portable passant d’une main à l’autre.
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Neptune Goldstein

Neptune Goldstein
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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-24, 11:27

Je me rappelle la première fois que j'ai retiré la vie à un homme. Son corps reposait au milieu des herbes folles, le vent balayait sa peau nue et meurtrie. J'étais là assise, observant sa dépouille par curiosité. Plusieurs heures après sa mort. Des serpents de glace et de sang se tissaient sur l'épiderme gonflé. Sa chevelure collée à sa peau par la pluie commençait à se détacher. Mèche par mèche frissonnant sous la tempête qui menaçait les montages de l'Écosse. Le soleil avait disparu derrière les courbes de la terre. Si, j'aurais pris une envolée tel un oiseau voltigeant en cercle autour de nous, on aurait vu sa silhouette pâle. Un homme d'âge avancé. Je n'avais pas compris pourquoi, il savait prit à ma personne. Au début, je croyais qu'il n'appréciait pas les faits que j'examine les ossements plus loin. Ceux mis en terre et oublier. Je m'étais retrouvée sur un cimetière meurtrier. Une cinquantaine de corps féminins agresser et tuer violemment. Je croyais qu'il s'agissait du tueur et encore à ce jour...Si, il était un chasseur. Un tueur sanguinaire voulant détruire qui nous sommes : les Golstein. Combien de fois Chandler m'avait avertie de me mettre pied-à-terre. Qu'il me fallait un travail tranquille que je ne sois pas connut. Il restait toujours mécontent de mon style de vie. Il me sait toujours que je ne comprenais pas que je risque gros. À cette pensée, mon coeur se comprime si violemment que j'en éprouve de la douleur, de la peur et une perte de plaisir. La terreur me t'assaille et manque de me faire vomir. Au grand jamais, je n'ai éprouvé un tel magma de sentiment contradictoire. Le désir de combattre la tristesse et l'horreur qui s'empare de moi telle une seconde peau. Et l'envie encore de fuir. Celle de partir loin afin de me libérer de cette boucherie. Je déglutis, je me demande ce que j'ai perdu dans ce monde. Ai-je eu une vie convenable ? C'est peut-être cela qu'il a ressenti. Ma première victime. Mon premier meurtre. Est-ce que l'homme avait ressenti ce que je ressens. Pardon chan, pardon, Cat...je suis une soeur horrible. J'aurais dû vous écouter. Mes mains n'auraient jamais été celles d'une meurtrière dissimuler et oublier dans les dossiers. Celle qui a fait feuille blanche avec les gouvernements. C'est comique, car aujourd'hui, je suis ma propre victime. Celle de ma faiblesse.C'est l'esprit inquiet qui me permet de continuer. Ne pas être une sainte amène inévitablement ce genre de situation. Quelques agressions sont normales. Mais celle-ci n'a rien de banal. La colère avait détruit plusieurs vies. Il avait ce rire qui me reste en tête. J'avais encore la vision de sa personne en mémoire. Ce sourire qui m'a fait faiblir, son énergie qui m'a propulsée contre le mur. Il n'avait rien de l'homme qui faisait battre mon coeur. Suis-je amoureuse ? Ma logique me dit non. Sauf que mon coeur me dit que je suis faible devant lui depuis le premier jour. Lorsqu'il est rentré dans ma chambre au motel. J'avais eu ce fameux coup de foudre. Mon coeur a fondu. Laissant la glace qui l'emprisonne, fondre. Un peu à la fois. Laissant son battement, revenir à la vie. En fait, j'étais la belle et lui la bête.
L'univers entier me disait qu'il est impossible de prendre en main une cruauté respirante. Hélasse, ma stupidité trouvait le contraire. J'ai eu peur de quoi ? La surprise. Tous les signes m'indiquaient que les Wick cachaient quelques choses. Cat m'avait prévenue. Elle n'avait pas eu honte de me dire ouvertement le travail de son mari. Je croyais qu'elle élaborait un récit afin de me surprendre ou me rendre jalouse. C'était faux ! Je l'avais sous-estimé. Ma pauvre soeur ! Je l'avais pris pour une folle, une cinglée. Les hommes en blancs se rapprochaient dans ma tête. Toutefois, je suis la victime de ses mises en garde non écouter. Sauf malgré le bain de sang que j'ai aperçu, l'idée que je me faisais de lui ne changea pas. Je voulais qu'il me sauve. Qu'il épargne ma vie ou qu'il la prenne de ses mains. Seigneur ! Tu es amoureuse d'un loup assoiffé de sang et de chair. Je me fais pitié. Je sentais son parfum. Il était là auprès de moi. Sa chaleur me réconfortant dans la douleur. Oh ! Seigneur que tu sois réel ou pas, je te remercie ! Il est là. Ce n'est pas lui qui voulait me prendre mes dernières respirations. Ce meurtre provocant n'était pas son idée. Est-ce qu'il allait m'épargner malgré la vision de la maison de l'horreur qui se renfermait quelques mètres plus bas. J'ai envie de crier son nom. Je veux le voir sourire. Sauf que rien. Mon coeur palpite, mais je tente de garder mon sang-froid. Je ne dois pas lui montrer que je souffre. Mon corps me trahit avec cette pression qui me grimpe. Kaj, tu ignores surement, mais la blessure est facile à comprendre. Je me vide de ce plasma liquide parce que veine supérieure a été touché. Elle n'est pas complètement déchirée. Je serais morte, une petite entaille qui doit être corrigé par un fil et une aiguille. Son souffle chaud caresse ma peau refroidie. Je sens mon corps secours par sa vibration. Mon enveloppe charnelle essaie de guérir seule, mais je suis loin d'être une mutante ou une femme trop dénudée dans les bandes dessinées. Il approche de ma bouche son pouce. Glissant ce membre sur mes lèvres. Ce contacte me fait comprendre qu'il s'agit vraiment de lui. Pourquoi est-il doux ? Ah ! Oui, je ne dois pas être belle à voir. Je vois mal. Ma vision est brouillée. Je pousse doucement sur lui. Soulevenant ce doigt au toucher d'un faible baisé.Je préfère sentir ses lèvres contre les miennes. Son corps se pressant contre moi alors que je gémis sous ses coups de hanches ou sa langue. Sauf que non ! Ce n'est pas ce qui va arrive. C'était ce que nous avions...Ce qui m’a accrochée à lui. Toutefois, la sexualité apporte le désire et quelques plus. Je tente de parler ! Seigneur que cela est difficile. Je crache un peu à la fin. Il ne voulait pas. Ça ne vaut pas la peine d'après lui, mais pour moi, oui ! Ce rire qui sort de sa bouche. Je ne l'aime pas. J'ai froid ! J'ai l'impression qu'il me dépose dans un lac en hiver. Brisant la glace pour y laisser mon corps. J'arrache un nouveau pincement de lèvre et un peu de sang remonte sur mon ventre. Oups ! Je devrais plus parler. Je dois plus réagir. Sa main contre ma chevelure moite me rassure. Dans un simple toucher, il me dit que tout va bien aller. Il me ment. Je ne suis pas folle ni stupide.

Je bouge un peu. Un simplement mouvement vers la droite et je cris. Un gémissement s'empare de moi. Un coup me déchire l'intérieur. Mes larmes descendent contre son pouce. Mon corps est transpercé par une onde de choc. Chaque coup devient de plus en plus violent et je commence à flancher. C'était qu'une petite coupure de même pas un millimètre. J'en suis certaine, mais mes autres blessures s'imposent. Il tente de me rassurer, mais non. Pardon Kaj. Normalement, je suis forte. Je ne pleure jamais sauf quand Cat a disparu. Toutefois, là...j'ai envie que tu prennes l'arme au loin et me la glisse conte la nuque. Coupant au passage toute possibilité de souffrir. Je ne pourrais te demander une telle chose...mais la souffrance est inévitable. Elle me transperce le corps tel un éclaire détruisant un arbre en deux. Il me touche ? Son front se dépose contre le mien. Pourquoi es-tu si triste Kaj ? Parce que tu vas perdre encore une personne...

Sa main se dépose sur ma joue. Retirant cette lignée brûlante, qui me détruit l'épiderme. J'essaie de l'implorer ! Seigneur j'aimerais qu'il termine le travail des hommes. Qu'il me retire ce dernier souffle. Je ne supporte pas ce mal. Des mouvements, je les ressens sauf que ma conscience m'échappe. Elle me quitte délibérément. Je sens son baiser, mais il n'a rien de magnifique. Ses lèvres vibrent. Elles reflètent sa crainte. Son cauchemar qui ne peut contrôler. Il me parle. Je souris face à cette phrase que je supporte un peu mal. Je voudrais réagir à celle-ci. Lui démontrer que je ressens ce sentiment qui le rend fou. Mes lèvres s'entrouvrent pour parler, mais elles se referment. Épargnant l'air, qui me quitte. Je reprends mon souffle à contrecœur, je ne réplique pas.

Sa main qui se glisse derrière ma nuque et ce mouvement pour me lever me brise. Je sens mon corps se crisper et ne plus vouloir être touché. Je gémis faiblement pour perdre connaissance. Des sensations mêlés qui s'affrontent en moi : froid, humidité, chaleur, exaspération, douleur... Je n'avais aucune envie de le supporter. Il fallait que je reste éveillée. Je ne dois pas m'endormir. Sa voix me parvient quelquefois aux oreilles. Je murmure son prénom avant de retomber dans les bras de Morphée. Oubliant ce qui nous entoure ce qui se passait autour de nous. Il était doux. Si prude. Monsieur Wick devenait Kaj Wick. Merde ! Dire qu'il avait eu ce plaisir alors que j'avais dit son nom la première fois. Il m'avait suppliée du regard et sa voix rauque qui me disait de le dire. Je n'avais pas hésité. C'était compliqué. J'ouvre doucement les yeux avec peine et misère pour voir les lumières défiler. Reste avec moi mon coeur me dit-il. J'essaie de faire un geste pour lui dire que je suis là. Que je reste en vie malgré que mon corps devient de plus en plus faible. Je rêve de m'endormir et de laisser mes rêves apparaître. Je ne tente de dire encore son nom, mais rien. Mes paupières se referment. Je perds la notion du temps. J'oublie où que je suis.

Mon corps bouge encore. J'ouvre les yeux rapidement quand une décharge me transperce le corps. Je crie de douleur. Le tissu, la blessure, tout savait croiser. L'intérieur avait laissé le vêtement pénétrer dans cette ouverture. Ma main se dépose sans prévenir sur le bras de Kaj. Mes ongles s'enfoncent dans sa peau. Je le maudis ! J'ai envie de lui dire que tout est sa faute ! J'ai envie de lui cris de me tuer. Qu'il termine le travail des incapables. Je grogne de douleur. Il tente de me rassurer, mais rien. Il interpelle son homme de main qui tente de me toucher. Un bout de doigt qui m'effleure avant de reculer d'un bon. J'ai envie de lui dire d'arrêter sa domination. Qu'il doit approuver l'aide offert, mais je suis incapable. La sueur descend sur mon front. Ma chevelure est trempée par ce combat intérieur qui se déroule en moi. Je l'observe. Ma respiration se fait lente et pénible. Chaque fois que ma poitrine se soulève, le sang remonte. C'est le moins pire ! Le sang n'est plus aussi présent qu'une éruption volcanique.

Il me fait rentré dans sa chambre. Cette maudite chambre que je fréquente aux heures perdues. Ce lit que mon dos a touché. Que ma jouissance a marqué... Cette fois-ci, ce n'est pas le plaisir qui va accueillir entre ses draps, mais ma personne blessée. Je soupire en mordant ma lèvre du bas. Je viens rejoindre son regard. Je n'ai que de la pitié pour lui. Je me sens mal. Je suis impuissante. J'essaie de former un mot après l'autre. Une phrase de trois mots. Il y a eu le Je et me. C'était trop douloureux. Est-ce je t'aime que j'essayais de dire. Même moi, je suis incertaine. Le ''je'' et ''me'' son les dernières paroles que je vais pouvoir prononcer. Je serre sa main qui m'offre. Cette source de réconfort me fait du bien. Je souris faiblement. Il est là. C'est l'important.

J'aperçois Alfred revenir rapidement. Son visage ne dégage aucune émotion. J'observe Kaj en panique ne voulant pas qu'il m'approche. J'essaie de crier, mais je suis incapable. J'essaie de tenir sa main alors que son majordome le tire par col de sa chemise. Je suppliais du regard, mon amant de rester. Mes yeux s'élargissent et reflètent la peur de l’abandon. J'enfonce mes ongles dans chair. Je fis non de la tête avant de sentir la panique monter. Non ! Ne t'éloigne pas. Ne me laisse pas seule. Je t'en pris. Je le supplie à l'intérieur de ma tête. Je pleure alors que notre les liens est brisé je me laisse tomber sur l'oreiller. Une douleur me frappe encore. Je regarde Alfred qui me tend un bout de serviette rouler. Il me demande de mordre à pleine dent dedans. Je l'écoute. Ma bouche s'ouvre et mes dents le croquent. Il retire la veste de kaj. C'est étrange, je sens quelques choses tirer. Comme si on retirait un bandage collant d'une petite coupure. Cependant la douleur est pire. Le sang avait solidifié. Formant une croûte bien, solide. Ce geste a eu l'effet contraire de ce qu'il croyait être une petite blessure. Au-dessus de ma poitrine, le sang avait arrêté. Il va juste falloir coudre un peu ou prendre des points de suture. Mais, cela ! Je crie en mordant. L'infection avait commencé. Le sang revient à la surface. Je lâche prise. La pression devient insupportable. Je tourne la tête et la serviette tombe sur le lit. Mes paupières deviennent lourdes et je sombre encore. Encore cette noirceur qui m'accueille. J’ai l’impression de la connaître. Qu’elle devient une bonne amie. Sa fraîcheur est paisible…

Je ne sais depuis combien de temps, je suis là. J'entends la pluie frapper contre la fenêtre. Il y a des voix que je connais. Une en particulière. J'ouvre doucement les paupières en observant la lumière. La pièce est sombre. Est-ce la nuit ? Je le cherche du regard et l'aperçois. Mon sourire est faible, mais il reflète un sentiment que je n'ai pas l'habitude d'avoir. Il est doux, amical. La lueur dans mes yeux est celle d'une femme aimante. Je murmure ''Bonsoir Kaj...''Je souffle ses mots au travers d'une voix perdue. Elle est plus faible qu'à son normal.La sensualité de langue française est bien présente. Comment pourrais-je réagir. J'essaie de m'asseoir dans le lit. Mes paumes contrent le matelas, mais je laisse tomber. Je vais rester étendue. Comme la bonne patiente que je suis.
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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-24, 18:29

Bourreau si jeune, bourreau depuis trop longtemps. La torture est une part entière de ta vie et ce, sûrement depuis ta naissance. Il faut simplement regarder ce que ta mère a été capable de faire. T'abandonner lorsque tu n'avais que six ans. Seul à la rue, n'ayant plus rien à quoi te rattacher. Si seulement ce n'était qu'à toi qu'il avait fait souffrir. Ce fut pire pour ton frère. Un amour qui se serait dit inconditionnel qui au final a abouti sur un abandon pire que le tient. Elle voulait sa mort, tout comme la tienne. Elle allait t'avoir, elle allait te mener à ton dernier souffle, elle voulait t'éliminé comme le monstre que tu es le mérite. Tu étais prêt à affronter cette facilité, pourtant, ton frère n'a pas su s'y conformer. Il avait été indisposé de ton choix et a refusé de te laisser mourir pour lui. Car oui, tu le faisais pour lui, personne n'avait autant d'importance que lui à tes yeux et encore aujourd'hui, qui arrivera à le détrôner ? La famille est un temple sacré et malgré votre relation ayant débuté il y a un peu plus d'un an, les liens du sang sont plus puissant qu'il n'y parrait.

Liens du sang... C'est à en cracher au sol ! Il n'y aura que vous deux, vous trois... vous quatre... Putain, quand est-ce que le nombre cessera de monter ! Plus les mois avancent, plus tu découvres que ta famille est nombreuse. Par chance, tu n'as plus à te soucier de tes parents. Evan a tué votre mère pour te sauver la vie. Tu as tué votre père pour sauver la sienne. Patriarche médiocre, être diabolique et inhumain. Qui en viendrait à vouloir la mort de ses propres enfants ? Qui oserait désirer les voir souffrir à ce point. Cette créature a su te répugné au point de devenir comme elle. Tu voulais l'exterminé et pour en arriver là, tu devais devenir le pire de toi-même et tu l'as fait. Une chaîne que te maintiendra toujours à ce nom que tu n'as jamais connu, ce nom que tu as arraché à l'identité de ton frère, ce nom que ton fils porte toujours. Ryder... Cinq lettres que tu portes en horreur, cinq lettres qui te ramène à tes choix de torturer ton propre père, ton géniteur, la plus grande absence de ta vie. Jamais tu n'as eu à le connaitre et jamais tu n'aurais eu cet envie de le connaitre pour autant. Ton lien avec lui a été brisé avant même d'avoir vu le jour et ça ne changera jamais rien.

Les seuls liens qui t'importent aujourd'hui, sont malheureusement les seuls qui un jour arriveront à te détruire... En si peut de temps, tout c'était remis à dégringoler... L'impuissance qui s'empile, s'enchaîne et pourtant, tu ne fais que garder la tête haute. Un fils, une fille, des enfants qui t'ont été caché... Bloom, cette fleur fleurissante, un pure bijou, elle a grandit auprès de toi, tu l'as vu grandir sans savoir qu'en fait... Elle t'appartenait, elle avait toujours porté ton sang en elle. Il faut bien comprendre, la jeunesse dans l'âme, tu venais de perdre ton premier fils, tu n'avais plus d'instinct de raison qui te freinait à fricoter avec une femme mariée, qui plus était la femme d'un ami. Votre relation actuelle est particulière et tu ne pourras jamais lui en vouloir de devenir distante avec toi, tu le mérites largement. Malgré tout, tu seras toujours présent pour ta Bloom. Elle a une certaine sécuritée génétique, elle ne semble pas être atteinte du gêne de malédiction des Wick et ça te rassure. Semblerait-il que ça ne frappe que les hommes de la famille. Depuis l'arrivée de Jacob dans ta vie, tes pensées déroutent souvent vers ton aîné, ton premier fils... Nilas, cette fiertée qui t'as été retiré amenant ton coeur avec lui. Du moins, c'est ce que tu croyais. Cette pauvre femme, Leanne avait été tuée, éventrée en voulant protéger son fils. En une nuit, pendant un voyage à l'écart, tu t'es retrouvé face à un carnage à ton retour. Il t'avait été impossible en vingt-trois ans de retrouver ton fils et plus les jours filaient, plus tu sombrais dans cette démence qui a fait de toi un monstre aujourd'hui.

Tu prends se plaisir à faire souffrir les gens, ce pouvoir de décision sur la vie ou sur la mort. Ils survivent toujours suite à ton passage, mais ils ne vivent jamais bien longtemps après ton départ. Tu les laisses avec cet espoire de survie et un simple coup de feu et tu as ce sourire de satisfaction qui se dessine sur ton visage. Briser l'espoir de vie est ton plus gros pêchés mignons. Cette soif de sang, cet appéti d'espoir brimé. Cette pensée te berce depuis trop longtemps. Trop longtemps peut-être, tu ne saurais t'en détacher. Tu n'as jamais été tiran, on connait ton fonctionnant et on gagne ton respect, on connait aussi les conséquences de ses actes lorsqu'on travaille pour toi et plusieurs semblent l'avoir oublié et ça te ramène dans tes vieux travers. Pourtant, Jacob à la maison, son état t'as mis à l'envers et l'instinct de protection est devenu plus fort et la violence n'est que plus meurtrière. C'est un peu comme s'il avait prit ton coeur au vol et te l'avait replanter en plein coeur.

Ça te mène là, de retour au chevet de Neptune endormie, épuisée, dénudée... Cette mine de dégoût sur la gueule, la rage qui ne fait que te faire bouillir de l'intérieur. T'as la haine, la soif de sang de vampirise et t'écrase. Tu savais que si elle se contentait des soins de Alfred, elle risquait de ne pas s'en sortir. Ta confiance ne pouvait pas se diriger vers n'importe qui et tu as pensé à cette discussion avec Giulia... C'était sa meilleure amie et elle se retrouve à être la seule en qui tu pourrais avoir confiance. Tu l'as contactée pour vienne le plus rapidement possible au manoir et tu t'es mis à faire les cent pas près du lit guètant chaque changement auprès de la brune. Tu t'arrêtais à chaque gémissement pour poser ta main contre la sienne, ou pour caresser son visage. L'inquiétude plane, l'odeur de fer te donne mal à la tête. Tout ce sang, c'est la première fois que tu ne le supportes pas. Tu aimerais tant t'en débarasser, mais hors de question de la laisser seule.

On vient à frapper à la porte de ta chambre et en reculant, tes yeux toujours posés sur elle, tu viens ouvrir la porte. Tu n'as pas besoin de regarder pour savoir qu'elle est là, que c'est elle. Tu la laisses entrer et tu la suis de près jusqu'à Neptune. Giulia vient à te dévisager et te fait signe de reculer. Un grognement glisse entre tes lèvres et ton regard s'assombri. Elle te fait signe de nouveau et à contrecoeur et montrant ton mécontentement, tu te recules en allant te plaquer au mur. Ton talons se lève et s'abaisse nerveusement plus les secondes s'enchainent en minutes. Tu t'approches à nouveau et une main sur ton torse te force à reculer de nouveau. Ta nervosité s'étire jusqu'à tes doigts tremblants glissant à travers l'ébene de tes cheveux. Tu as l'impression que ça dure une éternité et tu t'approches une seconde fois. « Kaj. J'ai besoin d'espace. S'il te plait. » Elle pose ses outils et se tourne vers toi. Tu figes et tu dérives ton regard sur ton univers affalé contre ton lit. Tes yeux deviennent rond, ta mâchoire tremble et tes yeux sont étrangement humide. Tu sais bien qu'elle te détaille du regard. Elle vient poser une main contre ton épaule, ce qui attire ton attention. « Va te nettoyer. » Tu secoues négativement la tête et entrouve la bouche, mais rien ne vient à sortir. Tu baisses les yeux vers Giulia. « Je reste avec elle. Promis. Vas te changer. » Tu fermes les yeux, une larme qui te brûle la joue. Agressivement tu la retire et te détache du médecin pour la contourner. Tu récupères une serviette avant de te diriger vers ta salle de bain personnelle. Un dernier coup d'oeil vers ton lit, elle ne bouge toujours pas. Giulia qui te fait encore signe d'y aller. Tu sais que ta douce est entre bonne main. Soupire enclenché, tu te glisses sous l'eau brulante de la douche pour déloger tout ce sang de tes vêtements et de ta peau. Tu regardes tes mains couvertes de sang et un flash te ramenant au corps de Peia devant ta porte te fait hurler. Tu frappes contre la céramique et tu te laisses brûler la peau par la pureté de l'eau. Tout en laissant ta rage sortir en cris, tu viens arracher ce costume dispendieux de ta peau. T'arracher du corps cette peau venimeuse, ce démon, ce monstre, ce danger mortel. Ce n'était plus celui que tu semblais être, ce coeur si tendre avait frayer son chemin jusqu'à la sortie, faisant sauter tous les standards de ta froideur connue. Tu n'en peux plus, tu sens tes jambes faiblir et les sanglots remonter à ta gorge qui ne peut plus faire sortir un son. Tu ne voulais pas, tu ne devais pas lui montrer cette sombre partie de toi. Elle n'avait pas à voir ça. Pourtant, tu aurais du prévoir... Catherine l'a vu... Cassiopeia aussi. T'es voué à faire souffrir ceux qui t'entours. Ton regard se pose sur cette lame qui se dessine à travers le tissus trempé des lambeaux de tes vêtements. Ce serait stupide... Quelqu'un prêt à te sauver se trouve dans la pièce d'à côté. Il suffit que ça dure un peu trop longtemps pour qu'on se rende compte que quelque chose cloche.

Tu perds ton temps sous l'eau, tu y restes jusqu'à ce que l'eau ruisselant sur ta peau soit claire. Tu le drains tout absorbé une fois les robinets fermés. Tu récupères une serviette et l'enroule sur ton corps trempé. Tu t'arrêtes devant le miroir embué Ta main chasse cette brume et ton regard se croise dans la glace. Sa noirceur, cette rougeur. Ton coeur se serre, la honte te prends l'estomac. Ton visage se tire dans des traits de colère et ton poing se serre avant de venir fracasser ton reflet. Tu es resté une vingtaine de minutes de plus, les mains plaquées contre le marbre, la tête entre les épaules. « Kaj... » Sa voix te tire de tes songes. Tu te racles la gorge et tu passes une main active sur ton visage avant de sortir, cet air neutre sur la gueule. Tu lui jettes un regard. « Laisse-moi... Laisse-nous... » Tu lui pointes gentillement la porte et tu détournes le regard vers Neptune. Cette faiblesse te reprend et cette moue détruite se dessine à nouveau sur tes traits. Tu relances ton signal à Giulia avant qu'elle ne finisse par s'éloigner. Dès que la porte se referme, tu prends le temps d'enfiler un pantalon avant de rejoindre ton lit. Tu restes debout à la regarder, tes doigts effleurant sa joue. Il ne fait que quelques minutes avant qu'elle ne prononce ton nom. Tes jambes flanches et tu te retrouves posé sur tes genoux qui frappe bruyament le sol. Ta main se pose contre sa joue et un faible sourire se dresse sur tes lèvres. « Neptune... » Tu détailles son corps de cet air inquiet. Elle est en vie et c'est bien la seule chose qui te soulage.
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Neptune Goldstein

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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-08-24, 20:03

Ma pauvre Neptune.
Dans quel merdier tu as embarqué. Il te fallait réagir comme tu as toujours fait. La situation n'aurait surement pas tourné aussi brutalement. Tu avais cette force en toi, cette soif de liberté. Ce sens du non-attachement, pourtant tu as laissé un homme poser son regard sur ta personne. Tu as succombé à l'un des sept péchés capitaux. Tu as accueilli dans ta demeure éternelle l'envie. Le désir de laisser cette flemme dansante monter. Elle brille sous les rayons de la lune. Elle est venue éclairer cette parcelle de noirceur qui tu gardais en toi. Tu ne voulais rien pourtant tu longes le bras et retire la première couche. Tu as alors pris le choix. Cette seconde étape stupide de prendre la gourmandise. Pensant d'un à deux péchés. Ta dépravation est présente. Tu l'as aperçu faible. Sa gorge nouer et son âme détruite. Il avait peur. Il était si faible. Tu as observé la courbe de ses lèvres et lui, les tiennes. Il t’a volé ton premier baiser. Une première entre vous. Puis, tu as suivi le pas. Retirant sa tendresse pour la chaleur. Une sensualité éloquente entre de la peau se saluant et une langue exploratrice. Tu as goûté son goût, il t’a dénudée, il est venu s'incérer en toi. Tu as gémi de plaisir, tu as crié son nom alors que tu n'avais jamais prononcer les trois lettres: k,a,j. Tu voulais plus. Tu voulais encore que ses mains te parcoure, mais l'orgueil te dévore de l'intérieur. La troisième toque à ta porte. Ta soeur. Ta jumelle venait te révéler son ancienne fréquentation avec lui. Tu avais pourtant cherché à le fuir, mais ce plaisir luxueux. Cette avarice qui te gruge. Tu avais tout ! Ma pauvre enfant. Les signes sont là ! Il aurait fallu que tu prennes un avion et disparaitre dès que tu rêvais de lui la nuit.Tu le sais, tu le savais. Qui suis-je ta conscience. Mais, tu dors. Tu ne le sais pas...je suis toi et tu es moi.

La douleur est absente. Il y a ce pincement qui me déchire de l'intérieur. C'est fascinant de m'apercevoir que je suis faible. Que la fierté et la certitude d'être surpuissante ne sont qu'une mise en scène de mauvais goût créer pour me défendre. L'exemple est présent. Elle a été démontrée en cette journée remplie de mélodrame. Je n'aurais jamais cru perdre cette pureté qui est en moi. Je n'avais pas cherché à détruire l'image que j'avais. Ce reflet que les personnes aperçoivent alors que mon corps marche dans les rues de la ville. Il faut rêver. Il faut bien espérer sans laisser cette boule créative rouler de nos mains au sol. C'est peut-être ce qui se passe. Pour le moment, mes paupières restent fermées. Je vois une lueur orange au travers d'elle. Il y a une lumière. Une ou deux d'ouvertes. Pas plus. Est-ce que je devrais ouvrir les yeux ? J'ai peur de découvrir ou je suis. J'essaie de me rappeler les dernières heures de ma journée, mais tout vague. Je me sens prise dans un nuage de souvenir qui cherche à plonger dans un océan de pétrole. Je veux me souvenir ! Je le dois ! Si seulement tendre la main et attraper un bout de souvenir était aussi facile. J'ouvre doucement les paupières en les refermant aussitôt. Mes yeux me brûlent. Mon corps me torture. Je ne suis pas bien. J'ai envie de laisser ma gorge s'étirer pour laisser place à la vomissure d'une bile épaisse. J'avale du mieux que je peux. Je souffle doucement alors que mon corps est pris de douleur. J'aurais du rester assise,mais non. La fierté ! Ce défaut me dominera toujours. Je lève le bras sentant une aiguille mise en place. J'ouvre alors doucement les yeux. Laissant la clarté de la pièce, prends forme. Je voyais les gens. J'observe. Clignant pour revenir à la réalité. Je lève les yeux vers moi et vois les sacs. Il avait une saleté dans mon coude et un second cathéter près de ma main. Je passe la main dans ma chevelure humide. Elle était grasse et sale. Je sens quelques choses de colley. Je n'ose pas jouer avec. Je ne sais pas ce qui se passe. Pourquoi suis-je étendue. Pourquoi suis-je tachée par les fils me reliant à une machine. Je lève la tête et voir Giulia au loin. Pourquoi est-telle ici. C'est un médecin ? Pourquoi elle est chez Kaj ? Je pose la paume de mes mains sur le matelas et tente de me lever. Mais la tête m'arrête. Ma vision valse et me fait tomber de nouveau. Pourquoi je ne contrôle rien ? Merde ! J'ai envie de crier encore et encore. Ma gorge me fait mal. Je lève la tête et vois les dégâts. Je me laisse tomber de nouveau sur l'oreiller en glissant mes mains contre mon visage. Mes larmes descendent et tout me revient. La scène d'horreur ! Kaj m'avait aperçue au sol. Son regard qui me détruisait. Pardon ! Pardon d'être aussi faible. Je pleure un peu sans trop faire de bruit. Je veux partir ! Je veux disparaitre ! Pourquoi pas m'avoir tuée ? Je ne serais pas là. Je ne serais pas étendue dans un lit qui ne m'appartient pas. Je ne saurais pas présentement après détruire la vie de ceux qui m'entoure.Je ne crois pas à Dieu ! Je suis une femme de science, mais s’il existe...Pourquoi m'avoir torturée. Est-ce que je le méritais réellement? Je grelotte. Ma peau me tire. Je l'appelle. Je laisse ma voix s'élever, brisant la discussion de ma tendre amie avec des hommes. Je ne veux pas qu'elle m'approche. Ma voix l'appelle. Je cite son nom. Le ton est vibrant presque désespérer. Normalement, une femme n'aurait pas voulu qu'il l'approche. Elle aurait supplié qu'il ne la touche pas, moi, je le veux. Il doit me revenir. Je dois revoir ses yeux. Savoir qu'il va bien. S'il voulait plait qu'il ne soit pas blesser ! Mes mains ne quitte pas mon visage. Je ne veux pas voir personne d'autre que lui. Je regarde mes mains et tente de retirer les trucs de moi. Je veux arracher cette aiguille de mon poignet. Il me suffit de tirer et tout retirer, mais elle m'arrête. Gui, ma chérie...ne me touche pas. Je t'en supplie ! Je suis sale ! Je suis immonde à regarder ! Je ne veux pas que tu me voies ainsi ! Dégage ! Disparais de ma vision. Je ne veux pas que mon amie, ma soeur de coeur m'aperçoivent aussi faible. Moi, dont la propreté, la fierté, la sagesse, le contrôle me dominent. L'image que je projette n'est pas mienne. Pourquoi ! Pourquoi ? Je la supplie du regard, mais elle me calme. Sa douce voix. Ma douce, merci.   Elle recule d'un pas alors que la porte de la salle de bain ouvre. Je souris en soupirant de soulagement. Il n'est pas parti. Cet homme qui n'a pas cessé de dire haut et fort : ma Neptune. Il est là ! Il n'est pas parti loin de moi. Il n'est pas dégouté par cette vision que je lui offre. Je souris. Seigneur que sourire me fait mal. Il s'éloigne à mon grand désarroi, mais il revient poser sa main contre ma joue. Je pousse contre son toucher. Lui faisant comprendre que je suis là. Je veux vérifier qu'il est bien devant moi. Que Kaj n'est pas un mirage créer par mon imagination. Je lève les yeux vers lui "Bonsoir Kaj..."Quelques mots. Des lettres mises en places pour former des mots. Ma voix se brouille à sa sortie. Elle est faible et sèche. La connotation de ma seconde langue prend place. Cet accent a disparu pour laisser place à cette langue ancestrale. Bordel que sa chaleur me rassure. Mon coeur s'emballe.  Il n'y a plus rien. Lui et moi. J'ai l'impression que son coeur était un verrou et moi, la clé. Je souris faiblement, mais amoureusement. Je tourne la tête doucement alors qu'il tombe. Mon coeur chavire de l'apercevoir ici. Lui, ma bête. Sa main chaude toujours contre ma joue. Ma main vient se déposer sur la sienne. Je la prends et la porte à mes lèvres déposant un baisé. Je plonge mes iris dans les siennes. Restant silencieuses, de longues minutes et mes lèvres bougent. "Merci." Je porte sa main conte mon coeur. Je grimace en touchant la blessure, mais je m'en fiche. Mon coeur bat. Il bondit dans ma poitrine de plus en plus fort. Pour la simple raison qu'il est là. J'ai donné et j'ai reçu. J'ai aimé et j'ai perdu, mais j'ai gagné un désir. Un sentiment qui me semblait si futile. Si passager. ''J'avais peur que tu sois parti." Je ris en grimaçant. Pourquoi devrais-je avoir peur qu'il me quitte. Je ne suis pas sienne, nous ne sommes rien. Pourtant ses paroles ne cessent de me revenir en tête. Ma Neptune. Est-ce que j'ai rêvé ou non ? Il ne faut pas que je ne m’attache pas à lui, mais c'était trop tard. Il avait réussi à capturer entre ses griffes la belle. Je tourne la tête et regarde le plafond. Je murmure trop bas. Des mots. Un son trop faible pour qu'il l'entende. J'avais l'impression de parler dans le vide. Qu'il s'agissait d'une voix si basse qu'une mouche ne pourrait l'entendre. Je dis trois mots. Trois mots ridicules qu'un jour, je serais capable de lui dire en personne: Je t'aime. Je tourne la tête et lui affiche ce sourire. Le véritable sourire d'une femme. J'avais les larmes aux yeux,mais pas de douleur ni de tristesse. Parce que je suis tombée amoureuse d'un homme dangereux, cruel qui pourrait causer ma perte. Le pire, je me suis faite à l'idée. "J'aime te voir sourire." Dis-je en serrant sa main.


Le vous disparait. Ma langue fourche. Elle se perd entre la politesse et la prononciation correcte que j'emploie. L'usage de la vocalise est bien précis. Chaque syllabe a leurs places, mais cette fois-ci, le mot est différent. J'essaie de me redresser. Je repousse sa main et me lève malgré le déchirement intérieur que je ressens. Mon dos monte doucement vers le cadre du lit. Je m'arrête dans a tentative. Je sais que je ne devrais pas. Je pourrais ouvrir la blessure qui vient à peine d'être attachée. Les points de suture me tirent. Je glisse ma main de mon front à l'arrière de mon crâne. Je suis idiote. Je le confirme. J'ai donné mon âme au diable sans même savoir qu'il la possède. ''J'ai l'impression d'être dans un film d'enfant. Tomber amoureuse du prince déchu." J'ai bien parlé dans ma tête ? J'en suis certaine ! Je cherche son regard et je reste surprise. Son regard. Qu'est-ce que je venais de dire ? Ai-je réagi étrangement. Attends...Non ! Seigneur ! Je prie de toute mes forces pour que j'aie parlé dans ma tête. Que je n'ai pas parlé haut et fort. Je reste figer. J'ouvre et ferme la bouche. Me voilà prise de dépourvus. Priant intérieurement pour que mes mots ne se soient pas échappés. Kaj, il a le coeur blessé qui ne cherche qu'à revivre. Je suis venue vers lui tel un ange voulant le sauver et lui un démon entrant dans ma vie par ses charmes et ses blessures. Il a su me séduire. Qui aurait cru que je vivrais ce drame pour le comprendre.
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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-09-11, 18:03

La voir, là, allongée sur ton lit, dans tes draps, ça n'a pas le même effet que la dernière fois. Toi qui était si bas, détruit par l'absence de ton fils. Tu avais déjà perdu un fils, tu venais à peine de découvrir l'existence de Jacob et on te l'arrachait, à l'entrée de ton terrain. La plus belle des faiblesses qui s'était affiché à elle sans trop savoir pourquoi tu en étais arrivé à ce point. Elle avait fini dans tes bras, dans tes draps. Un contact d'impulsion, un goût qui n'a jamais su te quitter. Encore aujourd'hui, tu penses à ce baiser que tu lui avais volé. Tu aurais pu te concentrer sur ces ébats qui ont suivit et pourtant, tout ce que tu arrives à revivre, c'est ce baiser, cette décharge, cette sensation de vouloir plus, d'en vouloir encore. Le contact de ta peau contre la tienne ne te suffisait pas, ne te suffisait plus. Ce ne serait plus ce plaisir charnel qui t'animerait avec elle. Tu te surprennais encore face à cette pensée que sa présence à tes côtés créait un vide. Que tu ne pouvais supporter le silence lourd de ne pas entendre sa voix. Les réveils monotonnes à trouver ton lit vide alors que les rayons du soleil dessinne les courbes de son corps à tes côtés. Cet emplacement de lumière qui reste vide, toi qui reste immobile dans l'ombre à fixer ou elle devrait se trouver. Cet envie irrépressible de prendre ton téléphone et de la réclamé tel un enfant en besoin d'attention. Toi qui a toujours été seul, qui a préféré la compagnie de femmes futiles, sans importance, tu ne demandais qu'elle, en silence, sans rien dire. Serait-ce une dépendance qui a pris naissance au fond de ton âme ? Pourquoi est-ce que c'est aussi prenant ce sentiment d'appartenence, de possessivité. Car oui, c'est ce que c'est. La simple pensé que quelqu'un la touche te rend fou, pourtant, ce n'est rien, ça devrait être rien, mais ce ne l'est pas. Depuis qu'elle était venu à ton secours dans ta plus grande détresse, ou était-ce depuis que la porte de la chambre de môtel avait ouvert ? Certes, elle partage les traits de Catherine, la femme de ton frère, mais dès ton premier regard posé sur elle, tu ne l'as jamais vu comme tel, tu ne l'as jamais vu comme étant la soeur jumelle de Catherine, elle n'en a jamais eu cette place. C'était Neptune Goldstein, tout simplement. C'était son nom. Ta Neptune... Ton monde depuis ce regard posé sur elle. Elle l'était. Sans même l'avoir touché, tu aurais du le savoir que l'animal en toi avait trouvé sa belle, son guide. Le fauve avait trouvé sa proie, sa divine proie à chasser jusqu'à ce qu'elle soit sienne. L'homme quant à lui avait trouvé un rocher sur lequel se percher, s'accrocher pour ne pas sombrer, pour ne pas se noyer, mais entre les trois... Qui allait bien prendre le dessus ? Qui allait prendre le contrôle sur ce lien à la fois malsain et complémentaire.

Tu aurais du la tuer. Tu le sais. Tu allais le faire, tu l'aurais fait, s'il n'y avait pas eu ce combat intérieur. La règle était simple : aucun témoin. Personne ne devait connaitre l'existence des locaux à la tour. Elle n'avait pas sa place, tu le savais. La connaissais-tu vraiment ? Méritait d'elle de vivre ? Pouvais-tu réellement lui faire confiance ? Cette conscience, cette logique et rationnalité te hurle encore de la tuer, de ne pas la laisser se réveiller, mais tu restes immobile à la regarder, ton palpitant allant à plein régime. Tu ne te vois plus vivre sans elle, sans sa présence à tes côtés, mais ce besoin de lui prendre son dernier souffle pour protéger tes arrières, tel un animal blessé, est toujours présent. Qu'est-ce qui avait la première priorité ? T'assurer qu'elle vive pour assurer la sauvegarde de ton âme ou lui causer la mort pour sauvegarder ton image? Image qui a toujours été parfaite jusqu'à dernièrement. La balance ne semble pas vouloir pencher d'un côté ou de l'autre. Elle vascille sans pour autant trouver le poid adéquat pour s'écraser d'un côté ou de l'autre. Ton esprit divague, ne semble pas s'éclaircir entre cette soif de sang et ce besoin écrasant de n'avoir qu'elle comme possession. Cette pensée de tout laissé tomber pour n'avoir qu'elle, pour l'avoir elle. Pourquoi quitté tout ce que tu as monté pour une femme ? Pour elle ? Celle qui semble si fragile dans ce sommeil troublé par la douleur, cette souffrance que tu aurais pu, que tu aurais du lui éviter en rompant cette attirance aimanté. Ce serait si simple de faire un pas devant l'autre, de quitter la chambre et de l'abandonner, d'oublier et de la laisser partir. Pourtant, tu restes là, ancré dans un ciment invisible qui t'empêche de bouger.

Quitte là, laisse-là. Ce n'est qu'une femme comme les autres, une femme de plus sur la liste. L'est-elle ? Est-elle seulement une femme comme tant d'autre qui ne mérite pas ton attention ? Cette pensée qui fait tout pour s'accrocher du bout des doigts et qui lâche prise, petit à petit plus les minutes à l'observer s'accumule. Tu fermes les yeux, te prends la tête entre les mains. Faire le tri dans toutes ces pensées ne fait que nourrir le fauve qui te guide depuis des années. Une décision sur le point d'être prise, elle te désarme par ton simple prénom. Tout s'effondre et tout disparait, il n'y a qu'elle qui a de l'importance. Ton corps qui se propulse presque vers elle en demande d'amour incompréhensible. Aimer ? En es-tu simplement capable ? Sais-tu simplement ce que c'est ? Tu n'y as jamais réellement eu droit. As-tu simplement aimé Cassiopeia ? Est-ce que ce l'était. Vu le dileme qui t'accable face à Neptune, tu en doutes... Pourtant, elle n'avait rien de ces femmes que tu pourrais oublier en un claquement de doigt.

Ta main se pose d'une douceur maladivement inconnu contre sa joue et tu la caresse par réflexe. Son regard posé sur toi te retire un poids des épaules, mais lequel ? Celui du choix. Tu préfèrais lui donner ton dernier souffle que faire ce choix. « Je n'aurais jamais su vous quitter. Je n'y arriverai pas. » Un sourire ? Un signe de changement de traits faciaux ? Non. Rien. Un neutre platonique qui n'arrive pas à démontrer l'ouragan qui ruine tout ce que tu as bâtit en plus de vingt ans. Ta main descend le long de sa peau, ton pouce se posant brièvement contre sa traché sans pression. Ce serait si facile, avec tant de faiblesse, elle ne verrait rien venir. La jugulaire si près, facile d'atteinte pour être tranché. Une simple pression et elle cesserait de respirer. Tes dents agrippent lta lèvre inférieur la tirant vers l'intérieur. Pourtant, cette idée éclate tel un miroir lorsque trois mots sont captés. Tu lèves les yeux vers elle, figé dans le temps. Ton coeur s'anime et te fait souffrir. Qu'avait-elle dit ? Que venait-elle de dire ? Trois mots qui viennent se marquer au fer rouge à travers ta peau, ta chair qui viennent directement te brûler au coeur jusqu'à capter ton âme dans une lumière qui ne t'appartient pas. Tu détournes le regard, tu ne saurais dire ce qui se passe, ta main qui la quitte pour glisser contre les draps et tomber le long de ton corps. Tu te détournes, dépourvu, sans réponse possible. Elle vient à parler de ton sourire, sourire que tu n'avais même pas pris conscience. Tu ramènes ton attention sur elle et un second se dresse en silence. Tu reviens vers elle et ramène ta main contre son visage. Pourtant, elle n'y reste pas très longtemps. Tu t'installes sur le rebord du matelas et fixe le mur l'entendant se redresser. Tu baisses la tête en regardant tes mains qui s'étaient mise à trembler. Elles savaient ce qu'elles avaient à faire et elles ne voulaient pas non plus coopérer. Elles voulaient la toucher, la prendre, la caresser, la posséder. Elles ne voulaient pas la tuer. Toi non plus. Ton silence en viendrait à te tuer.

Sa voix s'élève à nouveau et tu manques d'air. Tu tournes rapidement la tête vers elle. Qu'avait-elle dit? Amoureuse ? Prince déchu? Tu restes figé un instant, ton regard planté dans le sien. Et puis merde. Tu te lèves pour faire quelques pas en passant tes mains contre ton visage. Tu en as pour des jours à penser à ce qu'elle venait de te dire. Tu viens de nouveau t'installer contre le matelas. Plus près d'elle. Ton regard assombri se plonge dans le sien et ta main vient se plaquer brusquement contre la tête de lit, près de son épaule. Ton autre main vient replacer une mèche de cheveux alors que tes yeux découvrent son corps à nouveau dans cette chemise trop grande. Tes doigts se glissent le long de sa clavicule, puis le long de son bras, jusqu'à récupérer sa main que tu portes à tes lèvres. Te l'amènes ensuite contre ta nuque et tu te penches vers elle rapprochant ton visage du sien. « Il faut parfois douter de nos propres pensés, de nos actes. Saches... Neptune, que ça... Je ne le regretterai jamais. Ma douce Neptune, si cher à mes yeux... » Deux jointures se glisse sous son menton pour guider sa tête dans l'angle parfait avant de venir poser tes lèvres contre les siennes, cette même douceur qui te rend malade. La décharge te reprend, te traverse la colonne vertébrale et hérisse les cheveux sous sa main contre ta nuque. Ton estomac se serre, ton souffle se coup et tu l'agrippes pour l'amener contre toi. Ta main quitte le bois sculté de ton lit et vient se poser au creux de son dos pour le maintenir droit. Cette grippe contre elle qui dégage toute l'inquiétude d'Avoir risqué sa perte. Cette peur qu'elle s'évapore, qu'elle ne soit que mirage.
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MessageSujet: Re: this is me (kajune)   this is me (kajune) Empty2020-09-23, 08:01

Le silence. Aucun bruit ne me vient en tête. Je suis là debout sur cette longue route couverte par le drap de la nuit. J'ai l'impression de marché. Que mon corps cherche à avancer vers cette douce lumière au bout du chemin. Je croise une jambe devant l'autre. Prenant le temps de regarder les lignes de couleur neutre sous mes pieds. Elles sont coupées. Tout comme mon âme détacher de la conscience du jugement qui me protège des êtres humains. Un pas et un autre, j'avance vers un point final que je ne connais pas. Une destination purement inconnue. J'ai beau tout connaitre et ne rien connaitre à la fois. Ce silence me torture. Cette solitude est la m'offrant une caresse. Un enlacement éternel. Je ne ressens ni joie, ni peine. L'absence d'un sentiment quelconque que. Ma tête ne réfléchit pas. Elle ne fait rien. Ce cerveau calculer ne fait plus acte de vie. J'ai l'impression d'échapper à la réalité. Que cette quiétude me rassure. Mais, il y a eux. Ceux se tapissant dans l'ombre des arbres. Ceux décorant le coter de la route de pierre. Les visages me reviennent. Ils sont là ! Il est là ! Sa voix n'est pas la sienne. Loin de celle qui me perturbe. Je m'arrête. Observant d'un regard incertain la lumière rassurante au loin. Ma tête se détourne de son point de vision initial vers l'autre bout de la route. Cette phonation. Ce ton qui cite mon nom...est-ce la sienne ? Je cri son nom. J'ai envie qu'il le cite encore et encore. Que sa voix chantante ne cette de m'interpeller. Que chaque syllabe devient de plus en plus sensuelle. Qu'il m'ordonne de dire son nom pour que ses lippes se plaquent violemment contre les miennes. Je pivote sur moi-même. Observant l'obscurité vers l'appel invisible. Pourquoi est-il si triste ? Je m'élance. Oubliant cette lumière pure pour, retomber dans les ténèbres. M'enfonçant, entrent les braques. Perdant chaque plume blanche de mes ailes invisibles. Mon corps se brise, se déchire sous le contact des épines empoisonner qui me brûle la chair. Je pousse un dernier cri poussant la branche et le vide. Mes paupières se font douloureuses. Mon souffle est court, mais je m'éveille dans une douceur. Oubliant la douleur et l'état de mon corps. Je souris en l'apercevant au loin. C'était bien la sienne. Celle m'ayant épargner ma disparition, mais, m'ayant briser.

La première fois, il y avait eu ce petit déclic. Je ne le connaissais pas. Je ne l'avais jamais connu et pourtant mon esprit me disait le contraire. Mon coeur savait serrer et mes yeux le détallaient. Remarquant chaque détail sur son visage. Son regard perdu dans les flammes de l'enfer, son nez à la stature romaine, ses joues profondes, son menton carrer et ses fines lèvres dessiner à l'ancre d'huile. À cet instant, je savais qu'il n'aurait pas fallu le contacter. Catherine avait mis sur ma route un homme. Le pire d'entre tous. Celui qui me déstabilisa en un instant. M'offrant l'impression de le connaitre depuis toujours. Comme si nos âmes sont destinées à se recroiser encore et encore. Est-ce cela, le coup de foudre. Pourtant sa froideur, son manque total de sentiment auraient dû me faire partir. Retourner en Europe, une fois ma douce retrouver. Sauf que j'étais là. Voulant attendre de ses nouvelles. Il n’aurait pas fallu ! J'aurais dû partir dès l'instant qu'il m'offrit la tablette électronique. Celle renfermant tout sur la disparition de ma moitié, mais j'étais éprise. Le piège s'est refermé autour de ma cheville. J'ai craqué le soir de sa tristesse. J'avais tendu la main vers une toile détruite. Déchirer par son désespoir. Sa souffrance qu'il renfermait dans un coffre. Pourquoi l'ai-je pris dans mes bras ? Moi qui refuse tout contacte humain ! Hélasse, mes bras autour de sa nuque avaient détourné ce martyre. Ses lèvres contrent les miennes, ses baisers, ses caresses, ses touchers. Il avait su me mettre sa désolation dans un cercle vision. Nous étions devenus deux bêtes prises par le déchirement d'une perte. Deux animaux s'unissant dans l'acte le plus pur. Nos deux corps se liant. Un loup et une louve. J'avais commis une erreur. Une grave. J'avais compris le matin alors que sa main caressait ma joue et mes lèvres retrouvaient les siennes. J'avais perdu mes ailes. Le premier mouvement de l'horloge maudite commença. Une minute. Une descente vers ma propre destruction.

J'étais soulagée de l'apercevoir auprès de moi. Je ne pouvais pas imaginer la déception de voir sa chambre vide. Celle qui a marqué certains de nos ébats plus sauvages. Plus tactile que la normalité de désir. Ma tête bouche doucement. Voulant sentir la chaleur de sa paume, contre ma joue froide. Je souris en présence du sein. Comment pourrais-je détourner ce sentiment chaleureux qui grandit en moi alors qu'il est là. Assis auprès de ce corps détruit par la bêtise humaine. "Vous m'en voyez heureuse." Mon regard se fait doux. L'amertume de la vie disparait, laissant place à l'humaine que je suis. Il est ma faiblesse, ma destruction, ma perte. Sa main se retire. Elle parcourt doucement la nudité de ma nuque. Je l'observe en fermant doucement les yeux. Mes paupières s'ouvrent de nouveau pour regarder cet homme dont la carapace est perturbée."J'espérais apercevoir votre personne en premier à mon éveil." Je prends un grand respire. Je lui avais déjà dit merci. Combien de fois devrais-je le remercier d'avoir sauvé ma personne. En épargnant la douleur à ma famille. Je cherche à comprendre. J'aimerais pouvoir mettre un mot sur cette perturbation. Pourtant, je m'élance. Trois mots sortent de bouche. Laissant la vibration de mes lèvres prononcer un mot, qui m'avait été impossible de dire à un homme jusqu'ici. Trop faible pour l'entendre, je crois. Mon sourire disparait alors que sa main se détache de moi. Pour revenir. Je l'observe. Mes yeux le questionnent. Son poids se dépose près de moi. Le matelas s'enfonçant sous la pression de son corps. La commissure gauche se soulève avec discrétion. "Kaj...?" dis-je d'une voix remplie de chaleur. Il me perturbe. Je ne devrais pas ... Je devrais lui dire de m'éliminer. Il le faut. Sauf que j'aimerais l'apercevoir encore. Goûter de nouveau à ses lèvres. Mes mains viennent repousser ma chevelure vers l'arrière alors que le son de ma voix s'élève dans le silence de la pièce. Moi qui pensais penser. Mes paroles sortent à ma grande surprise. Je détourne le regard cherchant à le fuir alors que le rouge vient imprégner mes joues. Je respire fortement. La nervosité grimpe. Avait-il entendu ? Je reviens vers lui.Mes prunelles plongeant dans les siennes. Cherchant à découvrir l'âme de cet ange déchu.

Le matelas se soulève alors que le maître du manoir se lève de son lit. Ma main essaie de l'attraper. Les bouts de mes doigts viennent effleurer sa main alors que cet apollon disparait plus loin. J'avais commis une erreur. Pourquoi cette pensée a été prononcée à vive voix. Mon coeur se serre à l'idée d'être rejeté de nouveau. Détruite et brisé par un amour impossible. J'aurais préféré qu'il m'épargne cette douleur en me retirant mon dernier souffle. À ma grande surprise, il se rapproche. Son corps venant près de moi. Explorant une partie de moi. Sa main descendant vers un endroit précis. Sa main venant chercher la mienne. La guidant vers sa nuque. Mon visage se baisse trop gêner par la scène pour revenir vers lui alors que ses doigts soulèvent mon menton. Ma douce Neptune ? Si cher à mes yeux ? Que venait-il de dire. Mon corps s'arrête alors qu'il me guide pour venir poser ses lèvres contre les miennes. Cette douceur incroyable. La sécurité dans un simple doucher. Ma douleur est présente. Ma peau se brise dans un simple mouvement. Mon coeur laisse tomber un autre morceau de glace. Un battement. Un coup suivit d'un autre. Il se brise telle la reine des neiges tombant de sa guerre. Une chute vers la joie et le bonheur.

Un simple toucher. Il a fallu qu'elles viennent se déposer contre ce qui m'appartient. Une tornade émotionnelle prend de l'ampleur dans cette enveloppe que je possède. Mon coeur est libéré de sa cage de glace. Mon âme s'ouvre enfin à la lumière. Mon corps se réchauffe. Mon ventre se serre, ma peau laisse des millions d'électrochocs parcourir chaque parcelle de ma peau. Ma main glisse encore plus vers l'arrière de sa nuque. Mon autre vient se déposer contre son épaule. Laissant cette délicatesse, disparaitre. Sa main qui vient retrouver le creux de mon dos abandonnant la tête de lit. À cet instant, mes blessures ne me font plus mal. L'adrénaline me domine. Elle se propage en moi en quelques secondes. Je l'embrasse. Ce baiser, avais-je déjà embrassé ainsi ? Il y a quelques choses d'étranges. Un sentiment rassurant. Une émotion. Je ne veux pas qu'il me quitte. À cet instant, je veux qu'il soit mien. Ma langue se glisse dans l'ouverture qu'il m'offre et vient croiser la sienne. Mes ongles pénètrent sa peau. Je ne veux pas briser ce lien. Ce baiser n'est pas ordinaire... Seigneur ! Je l'embrasse amoureusement ! Je suis réellement amoureuse de lui. Aurais-je le courage de lui dire clairement ? Je ne sais pas.

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