Tu es né dans une petite ville de la caroline du sud, Bishopville. Tu étais là avec ton père et ta mère. Ils passaient leur temps à s'engueuler. C'était lourd. Toi t'étais qu'un gamin et voir tes parents se prendre constamment la tête... C'était affreusement lourd. Tu es né sous le nom de Kallan Peterschmidt et ton père, Joseph n'a jamais eu le don d'être calme. Déjà à six ans, il t'avait montré à te battre. Juste avant de partir pour New York. T'as pas eu le choix de le suivre. Tu n'as même pas pu dire au revoir à ta mère. Il est venu te chercher après les cours, t'as mi dans un avion et vous êtes partis à New York.

À NEw York, t'as passé une enfance complètement différente. Tu as passé d'un père énervé et absent à un père trop présent et nerveusement impliqué. Moindre faux pas, il t'enfonçait encore plus dans les bas fond avec lui, mais vous étiez sur la même longueur d'onde. À dix ans, tu voles déjà dans les magasins et ton père a su en profiter. C'est pas comme cette nouvelle famille qui s'est ise sur ton chemin. Ton père a pris le dessus, il est devenu le chef de cette bande, t'étais à peine entré dans l'adolescence. Putain, il te cachait ça depuis des années et il t'y préparait. Bien joué p'pa!

Quatorze ans, tu te retrouves dans les rangs de ce gang, mais personne sait que tu es son fils et même lui fait comme si ce n'était pas le cas. Il te trait différemment des autres et ça ne de déplait pas. À la maison, il reste le même. T'es devenu Kalel Dean, complètement détaché de ton père. À seize ans, tu te retrouves dans ton propre appartement. Putain, l'ambiance avec ton père a changé, mais il gardait toujours un oeil sur toi. Tu finissais souvent en tête à tête avec lui à lui gueuler dessus parce qu'il te mettait à l'écart de ce qu'il jugeait dangereux. À Dix-sept ans, tu ne l'écoutes pas et tu t'imposes dans une mission. T'as eu le droit à un sermon quand t'es revenu dans un sale état. L'inquiétude qui a suivit. Quand tu t'étais réveillé, il faisait les cent pas devant toi, il attendait que ton réveil. Après le sermon, il t'a pris dans ses bras. C'était la première fois que tu le voyais comme ça. Tu lui as fait comprendre que tu voulais ta place et qu'il ne te freinerait jamais. Par la suite, tout a fini par se calmer.

À vingt ans, tu rencontres cette meuf, un ange tombé du ciel Azelle. Une femme super au large sourire, une blonde aux jambes interminables et au coeur en or. Elle n'avait rien de ton monde et tu l'en tenais loin. C'était un peu jouer la double vie. En fait, c'est exactement ce que tu as fait. Elle te connaissait sous ton nom de naissance, tu avais deux accoutrements, t'avais cette idée de costard, la chemise était de mise. Quatre ans plus, c'est la naissance de ton fils. Trevor. Un petit démon tout droit sorti des enfers. C'était bien ton fils. Quelques semaines après la naissance de ton fils, ton père débarque chez toi pour voir son petit fils. Tout ce qu'il cherche à faire c'est de le protéger et il y est plutôt bien arrivé.

Trevor a atteint quatre ans et ta douce Azelle tombe malade et elle meurt deux mois plus tard. Tu te retrouves seul avec un gamin en larme. Tu es dépassé. Ton père à la rescousse, il te sauve les miches et t'aide avec Trevor. Ça a pris un an avant t'arriver à gérer total et jongler adéquatement entre les deux univers.

Les années passent et tout se déroule à merveille. Personne ne découvre l'existence de ton fils et surtout ton lien de sang avec ton paternel. Tout se passe à merveil jusqu'à il y a peu. Tu ne devais pas être au quartier général ce jour là. Tu devais rester avec Trevor, mais il avait pris le choix d'aller chez un ami et tu n'allais pas lui en priver. T'as pris la journée tranquille en te disant que tu le récupèrais en soirée, mais le coup de fil que tu aurais du attendre. Il voulait rester dormir. Tu as accepté et tu as pris la décision d'aller voir ton père. Tu es passé chez lui, mais il n'était pas là. Il ne pouvait qu'être qu'à une seule place. Le QG. Tu t'y es rendu, en pleine nuit. En tournant le coin, la porte de son bureau à porté de vu, tu te calles contre le mur en voyant quelqu'un sortir. Tu l'avais tout de suite reconnu et ton sang n'a fait qu'un tour. Tu as attendu qu'elle soit loin avant de courir jusqu'au bureau de ton père. Un massacre. Un carnage. Il baigne dans son sang, t'as envie de hurler, tu trembles. Tu t'es jetté sur lui, il vivant encore. Tu t'es rapidement retrouvé couvert de sang. Il est mort dans tes bras. Tu n'as rien pu faire pour le sauver. C'était trop tard.

Suite à la mort de ton père. La démocratie a fait que tu prennais la tête. Tu pensais à ton fils. Tu ne pouvais pas te permettre de le laisser vivre comme ça. Pas dans ce monde. Ton père avait tout fait pour l'en tenir loin et tu comptais faire la même chose. Tu as fini par accepter le poste sous conditions. Tu savais que ça ne tournait par rond, c'était la catastrophe et tu n'allais pas gérer ça. Tu as imposé le fait qu'ils s'accordent tous sur leurs désaccords et il faut l'avouer, tu savais très bien que c'était impossible. T'en as profité pour foutre le camp.

Tu es revenu à Bishopville en pleine nuit. T'as pris Trevor, l'argent que tu cachais sous le plancher, le stricte minimum et t'es parti sans te retourner. Tu revenais dans ta ville natale. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être l'idée de retrouver ta mère que tu n'avais pas revu depuis près de vingt-huit ans. Elle ne te reconnaitra peut-être pas. En fait, t'es certain qu'elle ne te reconnaitrait pas. Ça t'a pris quoi... Deux semaines? Avant que ta vie de criminel te manque. T'avais fait tes recherches, t'avais observé et t'avais découvert que la mafia trainait au casino, que l'établissement leur appartenait. T'as tout fait pour te faire remarqué et ça a plutôt bien fonctionné. Depuis, t'es dans leur rangs et ça te plait. Trevor a le droit à une vie plus stable et s'il se pointe au boulot, il n'y a aucun risque qu'il doute de quelque chose. À ses yeux, t'es qu'un gardien de sécurité qui a la classe en costard. Ça te suffit et tu as droit à vaquer à des occupations plus douteuse, illégale et ça te donne l'adrénaline nécessaire pour être toi-même.