La nuit allait être plus longue que ce qu'elle aurait pu pensé, alors que l'orage qui faisait rage à l'extérieur semblait être loin de tirer à sa fin. Éclairs et tonnerres étaient au rendez-vous et Lynn aurait tant souhaité qu'ils s'invitent ailleurs, une autre ville. Elle avait tout essayé pour se débarrasser de cette peur enfantine qui la suis depuis trop longtemps, voir quatre longues années. Depuis la mort de sa fille. Le téléphone à la main, elle le regarda pendant un long instant avant de finalement laisser glisser ses doigts sur l'écran et taper un premier message et un deuxième en ressentant un regret. Le soulagement s'empara d'elle lorsque le destinataire répondit. Ried. C'était le seul à connaître sa peur des orages et qui ne la jugeait pas. Après un moment à discuter avec lui, l'électricité coupa pour rajouter une couche sur sa peur et l'homme annonça qu'il arrivait immédiatement. En l'attendant, elle décida de se lever de son lit et de trouver des chandelles qu'elle alluma ici et là dans son appartement.

@ried black

Tu attends, là, devant la porte. T'as l'impression de ne faire que ça depuis que t'es arrivé dans cette ville, mais pour une fois, t'as cette sensation étrange au centre du torax. Ton coeur s'emballe en attendant une réponse. Tu t'appuies contre le cadre, reprend ton souffle, ayant pressé le pas pour terminer ta course jusqu'à elle. Tu avais le souffle court et tu sais bien que ça ne se replacera pas tout de suite, sachant qui t'attendait de l'autre côté de la porte. Tu tapotes des doigts contre la porte en marquant ton impatience.

La porte s'ouvre enfin et ton regard se pose sur elle. Tu arques un sourire et entres. Tu te tournes vers elle la regardant en détail, elle qui ne fait que fermer la porte. « Je pouvais pas attendre plus longtemps pour revoir ce vieux t-shirt. » Ou plutôt, ce vieux t-shirt sur elle. Tes doigts s'ancrent dans le trou pour la tirer vers toi. Tu viens poser une main au creux de son dos, la plaquant contre toi et l'autre caresse son épaul accessible. Tu te penches vers elle pour venir murmurer à son oreille. « Je suis toujours impatient de te voir, Lynn... Ce n'est pas la température qui va m'arrêter. »

Ce vieux t-shirt... Elle l'avait toujours... Pourquoi ? Votre... votre quoi au juste ? Est-ce que c'était une relation ou non? T'en sais rien, mais ce t-shirt, elle l'avait toujours et ça t'intrigue de savoir pourquoi. Ça ne te déplait pas qu'elle l'ait toujours, il lui va à ravire en fait, tant qu'elle ne le porte que pour toi. Le fait de te retrouver près d'elle te retourne la tête et ton coeur n'arrive pas à rester calme, il s'emballe et accélère plus la proximité entre vous se créée. Tu ne peux pas t'empêchcer d'être près d'elle et tu lèves les yeux au ciel quand elle te parle de le retirer. Tu as à peine le temps de glisser tes doigts sous le haut qu'elle s'est détachée de toi. Elle te lance une serviette que tu attrapes au vol. Tu te la passe sur le visage avant de la descendre sur ton cou. Ce serait trop long de secher cette chemise de cette façon. Tu viens la déboutonner avant de la retirer. Tu la balances sur le dossier d'une chaise avant de passer la serviette sur ta peau. Tu observes les chandelles qu'elle a mises un peu partout et tu te rapproches d'elle en balançant la serviette sur l'ilot. Tu viens glisser ta main sur la sienne avant de la prendre pour venir la poser contre ton torse. Tu viens glisser l'autre entre elle et l'ilot et tu la ramènes contre toi en baissant les yeux dans les siens. « Ce sera mieux comme ça. »

Te retrouver auprès d'elle à nouveau venait faire taire quelques démons qui avaient repris leur place après son départ. Pourtant, d'autres ont su naitre et te causent aujourd'hui plus de problèmes qu'à l'époque. Avec elle, tu arrives à penser à autre chose et tout te semble étrangement plus léger. C'était instinctif de vouloir être près d'elle. Une pulsion que tu n'arrivais pas à contrôler. Tu devais aller par les chemins les plus faciles, les plus rapides et c'est ce qui t'as mené à retirer ta chemise. Une fois près d'elle, le contact de ses doigts t'offre un frisson et tes yeux se ferment un instant. Tu prends une grande inspiration et tes mains trouvent ses hanches pour les serrer. « Je serais malheureusement pris avec toi, non? » Tu arques un sourire en coin avant de la soulever, sans gros efforts, pour venir l'asseoir contre le comptoir. Tu ramènes tes mains au creux de son dos avant de venir poser ta tête contre son sternum. Tu te glisses entre ses jambes pour te rapprocher encore un peu et tes mains remontent en frôlant sa peau sous le t-shirt, jusqu'à ses omoplates.

Tu ne veux pas partir, tu remercis le ciel de l'avoir remise sur ta route, d'avoir eu la chance de la revoir, peu importe combien de temps ça durera. La sentir contre toi te suffit emplement. C'est plus fort que toi de poser tes mains sur elle, sur sa peau si douce. Tu fis, la tête posée contre sa poitrine et le son de son coeur t'appaise encore un peu plus te laissant échapper un soupire. Tu pourrais l'écouter pendant des heures. Elle vient chercher ton menton et tu te laisses faire pour ramener ton regard dans le sien. Tu t'y perds, tu t'en rapproches. Ses baisers te font frissonner et fermer les yeux. Tes doigts se referment contre son dos et tu laisses ta langue glisser sur tes lèvres pour les humecter. Tu fermes les yeux à ce baiser trop près de tes lèvres. C'est de la véritable torture. l'éclaire frappe et son visage s'illumine. Tu la détailles un un claquement de doigt avant de t'emparrer de ses lèvres, tes lèvres qui ne supplient que pour un baiser. Tu fais pression contre son dos d'une main la pressant contre toi. L'autre, trouve son chemin hors du t-shirt pour venir se poser contre sa joue jusqu'à sa nuque. C'est plus fort que toi, tu les réclames depuis trop longtemps. En un claquement de doigt, tes dix doigts entourent sa nuque et ta langue se fraille un chemin jusqu'à la sienne.

Étais-tu prêt à lui avouer à quel point elle t'avait manqué ? Ou étais-tu prêt à lui avouer tout le bien que te faisait sa présence. Toutes ces mauvaises pulsions qui t'avaient amené à reprendre ce métier très peu recommandable semblaient s'envolé comme si on faisait un homerun avec tes mauvaises ondes. Tout ce que tu voulais à ce moment, c'était elle. Non pas seulement posséder son corps comme à l'époque. Tu ne voulais pas que ça. Tu la voulais elle. Elle t'avait pris, telle une sucube angélique, elle avait pris possession de ton coeur. Elle l'avait amené avec elle en quittant Los Angeles. Toi, simple mortel, suspendu à ses lèvres dans ce baiser pronlongé, langoureux. Ton corps s'enflamme de plus en plus, tant que ta langue danse avec la sienne. Ses mains caressent ta peau et c'est dans un soupire que tu te détaches de ses lèvres. Ton regard se plante dans le sien et tes mains quittent sa nuque, caressant chacune de ses courbes jusqu'à retrouver ses hanches. Tes doigts frétillent en retrouvant sa peau. Tes lèvres rejoignent sa clavicule dénudée par le trou dans ton t-shirt et tu lui retires en douceur ce haut pour le laisser tomber derrière elle contre le comptoir. Tu baisses tes yeux sur sa peau que tes doigts savour de leur bout. Du revert, tu caresses l'accessible de sa poitrine avant de te pencher de nouveau pour y poser de doux baisers.

Ses lèvres s'étaient soudainement détachées des siennes à contre-coeur, désirant seulement reprendre ce souffle qu'elle était en train de perdre après ce baiser des plus langoureux et passionné. Elle pourrait passer ses journées à faire que ça, l'embrasser, mais cette longue absence loin de l'autre n'aidait en rien, prouvant ainsi qu'ils manquaient énormément à chacun. Tous les deux ils arrivaient à se comprendre depuis le premier jour, sachant plaire et prendre soin de l'autre. Cette douceur sur elle, ses lèvres venant rejoindre sa clavicule alors que ses doigts se faufilaient un chemin sur la peau de ses hanches, elle frissonna. Elle aimait ce t-shirt, mais elle fut heureuse lorsque son amant se décida de le lui ôter, découvrant ainsi le haut de son corps nu et vulnérable. Après tous ces mois, qu'est-ce qu'ils étaient l'un pour l'autre ? Elle n'avait jamais osé lui poser la question, mais pour elle c'était difficile de recommencer ce petit jeu avec lui. Un soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'il vint déposer des baisers contre sa poitrine, sous ses mains toujours baladeuses sur son corps. De son côté, Lynn ouvrit la fermeture éclaire de son pantalon, y faufilant doucement une main désireuse pour s'emparer de ce membre, sa masculinité, caressant en douceur celui-ci qui commençait déjà à montrer ses intentions. "J'ai envie de reprendre là où on s'est arrêté..." Elle se surprit elle-même d'avoir prononcé ces mots. De sa main libre, elle la porta à sa nuque pour se redresser encore un peu, posant ses lèvres dans le creux de son cou.

C'était plus fort que toi, tu ne pouvais t'empêcher de vouloir plus. Déjà que depuis ton divorce, elle était la seule femme qui savait venir te chercher plus que dans ton jean. Merde, elle t'avait prit bien plus que quelques moments au lit, ou peu importe ou. Tu ne voulais pas que ça, ça ne te suffisant pas d'elle. Oh que non, jamais tu ne pourrais refuser son corps, surtout si bien offert. Ce soir, tu sauras bien t'en contenter, tant qu'elle en oubli cet orage. Tu n'es pas si égocentrique que ça. Tu ne peux pas demander ce que tu veux à une femme comme elle quand tu n'es qu'un minable.
Découvrir sa peau à nouveau à un effet provocateur sur tes hormones. L'endorphine dans le tapis, tu ne peux contenir un soupire en sentant sa main contre ton membre et tes doigts se referment brusquement contre elle. On ne t'avait pas touché comme ça depuis des mois. En fait... Depuis qu'elle était partie. Tu n'avais qu'elle en tête, aucune femme ne s'était approché de toi à ce point. Tu te mords la lèvre inférieure en sentant ses lèvres contre ta peau et tu bascules la tête vers l'avant. Ta tête se pose contre son épaule. Tu fermes les yeux avalant ta salive. Ça ne prend pas bien de temps avant que ta tête se redresse et que ta main lui agrippe le menton pour ramener son visage vers le tient. « Je n'ai envie de rien d'autre que toi. Je te veux, toi et personne d'autre, à moi. » Tu prends possession de ses lèvres et tu lâches prise. Une main qui agrippe agressivement sa cuisse, l'autre qui se glisse au creux de son dos, tu la tires brusquement contre toi.

Qu'est-ce que tu fais Ried ? Tu t'accroches à une femme que tu ne mérites pas. En fait, tu ne mérites plus personne depuis cinq ans. Ton ex-femme te l'avait dit au moment du divorce. Tu étais nuisible, infame et surtout dangereux. Non, tu ne l'avais jamais touché, mes tes agissements hors de la maison, tes retours endomagés, elle savait bien que la violence faisait désormais parti de toi. Pourtant, avec Lynn, c'était tellement différent. Un retour de la douceur, de cette tendresse que tu n'avais que pour ta femme à l'époque. Ce naturel qui ne pouvait plus de quitter quand tu étais avec elle. Elle t'avait ensorcellé et tu n'allais pas contredire ses demandes. Ses caresses te transporte ailleurs, dans un univers vider de problèmes, il n'y a que cette bénédiction entre tes doigts. Sa peau contre la tienne, les frissons qui te traversent la colonne vertébrale. Tu n'en peux plus, tu veux plus, tu ne veux qu'elle, ne faire qu'un. Tu baisses tes mains contre ses hanche, afin de lui retirer sa culotte. Ton regard reste encré dans le sien et tu lui arraches de nouveaux baisers, posant tes lèvres des siennes à sa poitrine. Tu fais tomber ton pantalon et fais descendre ton boxer. Ton regard se plante dans le sien, tes lèvres frôlent les siennes et ta main vient se poser délicatement contre son cou avant de descendre lentement contre son corps jusqu'à rejoindre son intimité. Tu te prends en main te rapprochant d'elle. Ton autre main s'étant poser au creux de son dos tu entres en elle dans un soupire. Tu ne freines pas cette envie de l'embrasser de nouveau, t'accrochant à elle en débutant tes vas et viens.

Ces échanges de caresses et de baisers, c'était loin d'être suffisant pour Lynn qui en désirait d'avantage, accentuant la férocité de ses baisers. Elle comprit que c'était plus que réciproque lorsque Ried s'agrippa à ses hanches tout en séparant ses lèvres des siennes pour la regarder, pendant qu'il s'affairait à lui ôter sa petite culotte. Son regard dans le sien, elle s'y perdit un instant avant qu'il ne revienne à la cherche de ses lèvres, descendant peu à peu sur sa peau pour s'échoir au niveau de sa poitrine. La belle ferma doucement les yeux, savourant cet instant de douceur qu'il lui apportait. Elle les rouvre lorsqu'elle ne sent plus ses mains sur elle, l'observant se départir du reste de ses vêtements qui devenaient peu à peu un obstacle. Lorsqu'il revint vers elle, son regard se planta dans le sien, sentant son souffle chaud contre ses lèvres qui la fit étrangement frissonner, s'ajoutant à ceux que lui procuraient ses mains sur sa peau, glissant le long de son corps. Toujours agrippé à son cou, Lynn resserra son étreinte alors qu'elle le sentit finalement en elle, fermant fortement les yeux pour contenir ce plaisir qui se faisait déjà grand. Refermant ses jambes autours de ses hanches, elle répondit à ce baiser, le rendant langoureux et désireux, peinant à retenir ces doux soupires de plaisir qui s'échappaient de ses lèvres contre les siennes. "Ried..." murmura-t-elle, resserrant son corps contre le sien avant de venir doucement se redresser pour accompagner ses va-et-vient. Délaissant ses lèvres à contre coeur pour reprendre un peu son souffle, elle bascula doucement la tête vers l'arrière, sentant ce plaisir s'accroître en elle, voulant que cette nuit dure toujours.

Une simple demande qui en dissimule trop d'autres... Tu la voulais pour toi. Ça pouvait sonner possessif, sans fois ni loi, comme si elle pouvait t'appartenir comme un objet. Lynn n'avait rien d'un objet et tu n'avais rien d'égoïste. Te le cachais peut-être que trop bien, mais tu as un coeur et elle a su te le prendre en quelques jours lorsque vous vous êtes rencontrés. Contrairement à ton ex-femme, elle arrivait à te gérer, tes sautes d'humeur et toi. Elle avait ce contrôle sur toi qu'elle ne comprennait peut-être pas. Tu n'oses pas entièrement baisser ta garde, mais tu te laisses prendre au jeu, à ses lèvres, à sa peau, à son corps. Tu t'ennivre d'elle. Tu en veux plus. Tu en demandes plus. Tu dégageais ce désir de la prendre à nouveau comme à l'époque de l'amener aussi haut que possible. Tu ne voulais qu'être un, n'appartenir qu'à elle. Ton bassin qui lui offre des coups rythmés, ta verge à l'action te tirant plusieurs gémissements incontrôlable. Tu te mords l'intérieur des joues, tu glisses ton visage au creux de son cou, tes dents s'encrant dans sa peau avec douceur. Ton nom qui s'extirpe de ses lèvres, tu ne peux qu'accentuer tes coups. Tu te redresses pour l'observer, glissant une main contre sa poitrine, son ventre et tu la ramènes au niveau de ses reins pour ramener son bassin contre le tient pour ralentir tes mouvements. Tu l'agrippes par la nuque et ramène son visage contre le tien. Tu viens poser ton front contre le sien, ton regard des ses iris envoutantes. Elle t'avait tellement manqué. « Je ne peux me passer de toi, tout ce temps sans toi... C'était un enfer. » Tu pousses un soupire de plaisir contre ses lèvres avant de l'embrasser, mêlant ta langue à la sienne.