T'as toujours eu un faible pour les filles de caractère, mais chez Moira, c'était abusé. C'est pas du caractère qu'elle avait, c'était un don à faire chier pour des conneries et là, t en avais franchement marre. T'avais assez sur le dos comme ça que pour encore l"entendre te reprocher des trucs débiles. Le pire, c'est que jamais elle ne se remettrait en question. À l'heure actuelle, tu sais même pas si t'allais continuer avec elle. Tout la dérange chez toi alors à quoi bon ? Tu l aimes, mais la c'est trop. T'as besoin qu'on arrête de te faire chier au moins pour une soirée alors, après avoir bu un comme comme souvent en ce moment, tu te rendais chez lolita et tu frappes à sa porte attendant qu elle t ouvre.

@lolita de la vega

Depuis quelques jours, tu étais anxieuse, trop anxieuse, mais tu le cachais plutôt bien. C'est à ce demander comment Enzo s'en est rendu compte. On t'avais pris trois jours pour te faire une demande, pour te donner un ordre avec conséquences. Vince ou ta fille. C'était la condition, mais tu ne pouvais pas tuer Vince, mais tu ne pouvais pas risquer la vie de ta fille. Déchirée entre les deux. Vica était de sortie ce soir, tu ne pouvais pas l'empêcher de vivre. Elle s'était faite des amies, ce qui est plutôt bien vu votre arrivée. Elle te tenait au courant de ce qu'elle faisait et ça te rassurait. On frappe à la porte et ton coeur s'emballe, t'as récupéré ton couteau de chasse avant d'aller ouvrir. Tu restes figé en voyant Vince de l'autre côté de la porte. « Vince ? Mais... Mais qu'est-ce que tu fais ici ? »

Toi qui gardais toujours ton self-controle, ces derniers temps il était souvent mis à l epreuve. Tu avais trop a l esprit pour arriver à garder ton calme. T'etais plus souvent sur les nerfs et tu commençais à faire n'importe quoi. Vraiment. Ton sarcasme était devenu méchant et c'est pas étonnant qu'on s'éloignait de ton mais tant pis. Ce soir, pour continuer les conneries, tu te présentais à la porte de Lolita. Tu lui fais ton plus beau regard charmeur en t approchant d elle, un sourire dragueur sur tes lèvres "t es pas contente de me voir ?" tu la regardes se bas en haut "parce que si c est le cas, je peu faire en sorte que tu sois vraiment Ravie de me voir"

T'es prise de court, ton coeur s'emballe. Qu'est-ce qui fait là? Tu le regarde, l'odeur te viens au nez, il a bu. Ce regard qu'il te lance te rend impuissante face à lui. Il s'approche et tu recules en silence. Tu dépenses à ce qu'il t'a dit. "Tué le, sinon je m'occupe de ta fille." Tu ne pouvais pas et ce soir, tu en avais la preuve. Tu ne peux pas tuer Vince,ça t'es impossible et Vica t'en voudrais à mort. De l'autre côté tu ne peux pas risquer la vie de Vica… tu finis par te laisser approcher. Il te prends au pire moment. En pure faiblesse. Tu croises son regard et ta voix est peu convaincante. " Vince, fais pas ça… " tu viens poser une main contre son torse pour le freiner.

Tu es faible. Il a raison, t'en meurs d'envie. Votre relation s'est retrouvée coupée net par les choix de son paternel. Il s'est rapproché de toi, un peu trop. Tu sens son souffle contre tes lèvres et tu en oublis l'alcool. Tu les fixes un instant avant de venir plonger ton regard dans le sien. Tu repenses à ce que Enzo t'as dit, mais tu n'arrives pas à bouger. Tu fermes les yeux sans réaliser que tes lèvres frôlent les siennes. « Et ta copine? »

Tu déconnes grave, tu le sais, mais ça ne t'empêche pas de continuer à t'approcher de Lolita. Tu ne sais même pas si tu peux mettre cette connerie sur le dos de l'alcool ou pas. Peut-être que t'étais juste assez débile pour faire en sorte de donner à Moïra une vraie raison de t'en vouloir. "Tu la vois quelque part toi ?" Tu hausses un sourcil avant de faire un sourire en coin et de faire glisser une main sur sa joue pour attirer son visage pour que tu puisses plaquer tes lèvres contre les siennes.

Non, Lolita, ne fait pas ça. Tu le sais que c'est mal, mais la tentation est là. Il est dure avec toi, il ne te laisse aucune chance de résister. Ses paroles ne se sont même pas rendu à ton cerveau, tu n'as que ses lèvres contre le tiennes qui ont l'effet d'une bombe. Tes mains remonte le long de son torse pour aller se nicher autour de sa nuque. Tu le tires un peu plus contre toi prolongeant ce baiser langoureusement. T'as l'impression de redevenir cette adolescente stupide amoureuse du fils du chef de la mafia. Tu le fais brusquement reculer contre la porte de détachant de lui. Tu détournes le regard et viens à te mordre un doigt. Tu lèves les yeux vers lui avant de t'approcher de nouveau pour récupérer ses lèvres en le gardant contre la porte.

Tu as ce regard bien à toi qui fait craquer les filles. Tu connaissais bien tes atouts et tu en jouais souvent. Peut-être un peu trop. Mais tu savais qu'avec ce regard, tu pouvais lui faire baisser sa garde, histoire qu'elle oublie que tu avais une copine. Très vite tu te retrouves contre la porte, ses mains remontant sur ton torse. Tes lèvres s’entrouvrent pour que ta langue puisse rencontrer la sienne alors qu'une de tes mains se pose sur ses fesses. Tes baisers se font plus intenses, plus envieux. Tes lèvres glisses ensuite dans son cou. Ton coeur bat plus vite sous l’excitation qui monte rapidement en toi.

Juste une fois, juste un souvenir un peu trop réel. Tu ne devrais pas profiter de cette faiblesse, de cette porte ouverte, mais tu ne peux pas t'empêcher de savourer la situation. Ta raison a quitter le port dès que ce foutu regard s'est posé sur toi. Tu t'es laissé prendre au jeu. Tu plaques ton corps un peu plus contre le sien. Tes mains viennent se plaquer contre ses épaules et ta tête bascule sur le côté. Tu te laisses guidé par tes pulsions, tu agrippes son haut pour le tirer vers toi. Tu marches à reculons en gardant ton regard dans le sien jusqu'au canapé. Tu viens à le pousser contre ce dernier avant de t'installer à califourchon sur lui. Tu viens frôler ses lèvres des tiennes comme tu le faisais toujours il y a des années.

Peut-être que tu as besoin te redevenir l'adolescent insouciant de l'époque. Celui qui n'avait aucune pression sur les épaules et qui gérait les affaires au côté de son père sans problème. Celui qui faisait son numéro pour amuser la galerie en même temps ridiculiser les ennemis. Ouais t'avais juste besoin de redevenir cet adolescent l'espace d'une soirée. Et qui d'autre que ton premier amour pouvait t'y aider ? Tiré vers elle, tu suis son mouvement jusqu'au canapé. Tu tombes dans ce dernier et sans attendre elle se met à califourchon sur toi. Ton sourire ne quitte pas tes lèvres et tes mains viennent retirer son haut. Sa peau recouverte de tatouage se dévoile sous tes yeux et ça te plait. "Hum, t'avais pas tout ça à l'époque" Tes doigts font le contour d'un motif dessiné sur ses côtes.

Tu l'avais repoussé sur le canapé. Qu'est-ce que tu fais Loli ? Il a quelqu'un dans sa vie. Tu ne devrais pas et pourtant, tu ne t'arrêtes pas. Tu sens ses mains glisser sous ton haut et tu lèves les bras pour qu'il te retire ton chandail. Tu frissonnes sous ses mains qui découvre ta peau tatouée. Tu baisses les yeux vers vers lui et tu viens plaquer tes lèvres contre les siennes en glissant tes mains sous son haut pour le lui retirer à son tour. Tu récupères ses lèvres, laissant ta langue trouver son chemin pour aller danser avec la sienne. Tu glisses tes mains contre sa nuque, les remontant en douceur à travers ses cheveux. Une éclaire te traverse l'esprit. Tu te recules dans un soupire et plante tes mires dans les siennes. « On ne devrait pas. »