Tu avais quitté un lit pour un autre et tu préférais celui que tu avais maintenant et de loin. Il était plus confortable et putain, la morphine qu’on te donnait faisait enfin diminuer cette douleur qui t’avais accompagnée une longue semaine. T’avais l’impression d’être allongé sur un petit nuage et ça te faisais du bien. Ton état était lamentable. Une fracture ouverte à l’épaule s’était infectée, si bien que tu avais des injections d’antibiotique assez forte. On t’avait même mit des broches lors d’une opération. La classe non ? On avait aussi arrangé ton pneumo thorax et on t’avait bandé le torse. Des côtes fracturées ne faisaient pas du bien du tout. Et ta jambe, n’en parlons pas. Un tibia broyé qui était enfermé dans un plâtre. Ton bras lui était en écharpe. Le côté positif, c’était que la fièvre était déjà moins forte que la veille, jour où Moïra t’avais retrouvé avec Nazzar. T’avais dormi depuis ce moment-là et tu te réveillais à peine.


@Moïra Jones

Tu n’avais jamais dormi autant que cette semaine et pourtant tu te sentais fatigué comme si tu étais resté toutes ces journées sans fermer l’œil. Tu serais bien retombé dans les bras de Morphée, mais voir Moïra entrer dans ta chambre t’en dissuada. « Une momie ? T’exagères, je ne suis pas encore en décomposition ! » Tu ris et ça te décroche une belle grimace de douleur. Fais chier ! Donc tu ne pouvais plus bouger, respirer ni rire sans que tes côtes t’emmerdes ?! « Tu m’as apporté à manger ? » Tu regardes cette boîte qu’elle dépose sur la commode que tu ne peux même-pas atteindre. « Et toi t’es mon dessert ? » Tu la regardes avec un sourire en coin en riant à nouveau.

"Ces bandes seront enlevées bien avant que je ne me décompose ! " Tu n'avais pas l'intention de rester ici plus de deux jours. Tu profitais simplement de la morphine pour soulagé un peu ces douleurs, mais d'ici demain ou après demain tu seras sorti. Tu ne peux pas te permettre de prendre du repos alors que t'avais des affaires à gérer et puis l'hôpital c'est pas ton lieu favoris. De plus; t as un peu honte de te retrouver dans un état lamentable devant Moira. Qu'est-ce qu'elle allait penser de toi maintenant ? Que t'etais un faible ?! Heureusement, tu étais doué pour ne pas montrer tes émotions et cette honte ne transparaissait pas sur ton visage. "ho tu partages la bouffe du chien. C est bien ! tu ris "Ne met pas au défis ! J'ai bien réussi à te mettre enceinte du premier coup, je peux sûrement réussir à te faire grimper au rideau dans cet état"

"Tu verras, demain je ne serais déjà plus une momie" Tu lui fis un petit sourire en la regardant. Ce qu'elle venait te dire te faisais plaisir. T'aimais entendre qu'elle passerait sa vie avec toi ! Tu sais qu'elle n'a pas l'habitude de tout ça, et le fait qu'elle le dise ouvertement voulait dire beaucoup pour toi. "La Morphine bébé ! ça fait des miracles" Sans ça, tu serais encore en train de souffrir le martyr comme toute cette semaine. Si Nazzar ne l'avait pas fait, tu aurais tué ces hommes toi-même, pour te venger de t'avoir traité de la sorte. "Hum, un coup de chance ou de mal-chance. ça dépend comment tu vois les choses" Vous n'aviez pas encore eu l'occasion de parler de ce bébé et tu ne savais pas comment elle prenait la nouvelle. Après tout, elle n'aimait pas tout ce qui est 'relations' de base, donc les bébés ... "Et puis je sais bouger regardes !" Pour lui prouver, tu lèves un peu ton bras valide "C'est suffisant. Tu n'imagines pas tout ce que je sais faire d'une seule main" Tu lui fis un clin d'oeil avant de reposer ton bras sur le lit. Déjà que tu n'avais aucun filtre de base dans tes paroles, La Morphine et la fièvre faisait en sorte que tu disais encore plus tout ce qui te passais par la tête sans réfléchir.

« Demain  est encore beaucoup trop tôt pour ne plus être une momie. Tu risques de garder tout ça quelques semaines. » Ses cotes, son bras, son épaule, sa jambe. Il n’a pas été raté le pauvre. Il allait devoir avoir besoin de beaucoup de temps de repos pour que tout se répare. « ouais heureusement qu’ils t’ont prescrit de la morphine. quoi que j’aurais bien aimé voir comment tu t’en sort sans morphine. plutôt pleurnicheur ou plutôt courageux ? » tu fais mine de réfléchir. aujourd’hui t’es vraiment là pour le taquiner. lui il aime le faire 24h sur 24. c’est ton tour. «  mais chut ! » tu lui donnes une petites tapes sur son bras bandé sans t’en rendre compte en te retourner vers la porte de la chambre vérifier s’il y avait toujours personne. «  on pourrait t’entendre ! ça va je te crois! mais on garde ça pour plus tard tu veux ? » tu sors la boîte de pâtisserie que tu poses entre ses jambes. t’ouvres la boîte. « tiens c’est pour toi... et moi si tu veux bien partager. » ajoutes-tu quand tu sens la faim arriver.

"Demain c'est parfait et bien-sur, tu ne vas pas me laisser à l'hôpital et tu vas me ramener chez toi" c'était la toute première fois que tu séjournait à l'hôpital et tu n'avais pas envie de vivre cette expérience plus longtemps."courageux bien entendu ! Tu me prends pour quoi ? Une chiffe molle ?" Tu souris amusé par se gêne vis-à-vis de tes paroles, mais très vite tu lâche un petit cris de douleur quand elle te frappe sur ton épaule "argh" tes sourcils sont froncés et tu attends que la douleur se dissipe un peu à l aide de la morphine "ça te gêne que quelqu'un puisse entendre ça ?" tu poses tes yeux sur les pâtisseries "oh ! T es un amour. J ai rien mangé de solide depuis trop longtemps ! Mais j vais faire l effrort de t en laisser"

Quand elle se mis à parler de votre enfant en devenir, tu pensas à tes jumeaux décédés. Ta main valide se posa sur ta chaîne autour de ton cou une fois ta pâtisserie mangée, sauf que tu ne trouvas rien. Elle n'était plus là. Ton coeur rate un ou deux battement ce qui fait biper la machine bizarrement avant de se remettre à un rythme normal. C'est pas le moment de penser à ça ! C'est à Moïra et son bébé à qui tu devais penser. Donc tu poses ton regard sur elle. "Je crois que je suis curieux de savoir si notre fils aura le même humour que moi ou si notre fille aura ton caractère de casse-pied" Un petite rire amusé s'échappe de tes lèvres avant de reprendre un air sérieux "Ok ok, sérieusement ? Ouais... ouais je crois que je suis content ! J'vais devenir papa ..." T'as un beau sourire qui s'affiche sur tes lèvres

Quand tu t'es marié avec Julia, tu pensais ne jamais aimer quelqu'un d'autre comme elle. Pourtant, tu avais rencontré Moïra et tu l'aimais aussi fort, si pas plus ! Tu n'oubliais pas pour autant ta défunte femme et t'avais parfois l'impression de la trahir. Tu n'avais jamais parlé de ça à Moïra et elle n'avait peut-être pas à le savoir. "Oui, tranquille t'inquiète pas" Tu la rassures et tu vois ensuite à son air qu'elle n'a vraiment plus envie de plaisanter. Alors tu prends ton air sérieux et tu l'écoutais te confier ses craintes. "T'as peur d'avoir un bébé à cause de ton travail ?" Tu hausses un sourcil en la regardant "Démissionne ! Je gagne assez bien ma vie pour nous deux. A moins que tu ne te serves de ça simplement comme excuse. T'avais peur de me faire confiance au début, pourtant t'es toujours avec moi. Tu le regrettes ? J'en ai pas l'impression ! T'as peur d'avoir un enfant .. c'est normal, mais tu seras heureuse avec lui dans ta vie"

"Il est plus important que moi ? Ou ton bébé ?! Tu sais qu'on est ennemi lui et moi et qu'il est déjà venu essayer de m'éliminer" Tu repenses à cette journée au ranch où tu avais eu la visite de ce fameux Kaj. Si Moïra et Nazzar n'avait pas été là pour l'en dissuader, il aurait rempli son contrat. "Un jour il reviendra ! Et tu crois qu'il laissera un nouvel enfant de la Mafia naître ? Un ennemi en plus ?"Elle avait voulu que tu sois sérieux, et bien tu l'était. Qu'elle bosse pour le KCIM ne te plaisait pas du tout. "Si t'as peur de t'ennuyer, bosse pour moi ! C'est pas le boulot qui manque. Mais un jour ou l'autre, tu devras quitter ce Kaj"