Aujourd’hui, il n’était pas prévu que je finisse tard. Aucune réunion de professeurs n’était prévu alors une fois que j’aurai fini de peaufiner un cours et corriger les quelques copies que j’avais encore, je pourrais rentrer chez moi. Je préférais faire toutes ces choses au bureau pour ne pas ramener de travail à la maison. Avant, je le faisais afin de pouvoir pleinement profiter de ma fille une fois rentrée, maintenant je le faisais aussi pour profiter de ma compagne, Aria. Alors qu’il me restait juste mes quelques copies à corriger, je recevais un message de ma beauté me demandant si je terminerais tard. Je lui avais stipulé que je ne finirais normalement pas tard. Nous avions discuté quelques minutes et j’avais senti qu’elle préparait quelque chose mais je ne savais pas du tout quoi. En effet, elle m’avait annoncé qu’elle avait emmené Nala chez une copine pour la soirée et la nuit, je comprenais donc que nous allions passer une soirée en tête à tête. Elle ne voulait rien me dire car elle préparait sûrement une surprise, je ne savais pas quoi mais elle avait voulu me faire croire que nous allions fêter les cinq mois de Tornade. Bien sûr je n’y avais pas cru, et j’avais donc hâte de rentrer à la maison pour découvrir ce qu’elle mijotait. Je terminais donc au plus vite de corriger mes dernières copies avant de ranger toutes mes affaires dans mon sac et prendre la direction de la sortie pour retrouver ma voiture et rentrer chez moi. Malheureusement, c’était l’heure des embouteillages et je n’avais plus beaucoup d’essence dans la voiture, je devais donc passer à la station-service pour faire le plein. Il y avait du monde, mais ce ne fut pas le pire. Ma carte bleue refusait de fonctionner et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois avant qu’elle accepte de réaliser le paiement. Ce petit contre-temps m’avait clairement mise sur les nerfs, sans compter tous les inconscients qui conduisaient n’importe comme sur la route. Après avoir subit les embouteillages et les aléas de la carte bleue à la station-service, je pouvais enfin rentrer chez moi et me garer à ma place habituelle. Je récupérais mon sac et toutes mes affaires et me dirigeais vers l’appartement. Je glissais la clé dans la serrure afin d’ouvrir la porte. J’eus à peine le temps de franchir le seuil de la porte qu’Aria se dirigeait vers moi, un bouquet à la main. « Bonsoir ma beauté… » Alors qu’elle m’embrassait, je profitais de son baiser et l’embrasser également avec tendresse. A la fin de notre baiser, elle me donnait le bouquet qu’elle avait dans les mains. Il était juste sublime, mais je ne comprenais pas pourquoi ce bouquet. Je ne pus m’empêcher de humer le bouquet pour apprécier l’odeur des fleurs. « Merci, il est magnifique ! Mais… en quel honneur ? » Je me sentais un peu mal, je me disais que j’avais oublié quelque chose, j’espérais bien que non, sinon je m’en voudrais énormément. Alors que j’attendais sa réponse, j’en profitais pour ôter mes chaussures et laisser le reste de mes affaires dans l’entrée et m’avancer vers le salon.

Je vois bien que sous tes grands airs, y'a ton petit cœur qui tremble. Car dans le fond tu sais comme on se ressemble. Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis.  Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes.

Pando

Je n’avais pas songé au fait qu’Aria aurait pu s’inquiéter du fait que je mette du temps à rentrer. D’autant plus qu’il n’était pas nécessairement prévu que je passe chercher de l’essence pour la voiture, simplement c’était utile à mon avis de le faire maintenant histoire de ne pas avoir à courir partout alors que j’aurais vraiment besoin de carburant et pas du tout le temps pour ça. C’était au moins une bonne chose de faite. Toutefois, en rentrant, je réalisais qu’un petit message pour la prévenir que je serais un peu plus longue du fait que j’étais passée par la station-service l’aurait rassurée. Je saurais m’en souvenir pour une prochaine fois. Malgré tout, ma vie de couple avec Aria était tout de même récente et je n’avais pas encore forcément toujours les bons réflexes, d’autant que je ne me souciais aucunement de tout cela lorsque j’étais avec le père de Nala. Mais j’apprenais avec le temps et je faisais de mon mieux pour être la meilleure petite amie possible pour Aria, elle le méritait vraiment. Alors que j’allais vers le salon, Aria me suivait et je passais un bras autour d’elle quand elle se blottit contre moi. Je ne pu m’empêcher de sourire à sa remarque. « Tu es adorable, tu le sais ça ? » Je savourais ce baiser qu’elle m’offrait. Je la fixais après ce qu’elle venait de me dire et esquissais un léger sourire avant de déposer un baiser sur son front. « Ah oui ? C’était juste exquis… Mais j’ai bien cru ce jour-là que j’avais à jamais perdu la femme de ma vie… » Je ne su pas résister à l’envie de l’embrasser et d’aller à mon tour mordiller délicatement sa lèvre inférieure. « Je trouve que c’est une bonne idée, je n’y avais pas pensé tu vois… » Je secouais la tête à ce qu’elle dit ensuite, il était hors de question qu’elle se dénigre, d’autant que c’était loin d’être stupide. Même si ce n’était pas vraiment les un an de notre couple, c’était un peu par là que tout avait commencé. Sans doute que si nous n’avions pas couché ensemble cette fois-là, nous ne serions pas ensemble aujourd’hui. « Pas du tout ! C’est moi qui suis stupide de ne pas avoir pensé à faire quoi que ce soit… » J’avais un peu honte de n’avoir rien pour elle, et de ne même pas avoir songer à faire quoi que ce soit pour cette date qui, peu importait ce que les gens pouvaient penser, avait une signification pour nous. « Sache que notre couple compte vraiment pour moi aussi, je t’aime Aria et je ne veux jamais être séparée de toi… »

Je vois bien que sous tes grands airs, y'a ton petit cœur qui tremble. Car dans le fond tu sais comme on se ressemble. Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis.  Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes.

Pando

Je m’en voulais d’avoir angoissé Aria avec mon retard, j’aurais dû lui envoyer un message pour la prévenir que je mettrais plus de temps à rentrer que d’habitude mais que c’était normal. Ce n’était pas toujours facile la vie à deux car il fallait faire des choses dont on n’avait pas l’habitude. Lorsque je vivais seule avec Nala, personne ne se souciait de savoir où j’étais, pourquoi je mettais plus de temps à rentrer. Désormais c’était le cas, alors j’allais faire les efforts nécessaires, ce qui n’était pas grand chose au final, afin qu’Aria ne s’inquiète pour quand cela n’est pas nécessaire. Je souris à sa remarque. J’étais touchée par le fait que Nala l’avait aidé à choisir les fleurs. “Elle a du goût la petite… comme sa mère !” dis-je d’un air amusé en lui faisant comprendre que je parlais d’elle. “Elles sont magnifiques, vraiment merci ma beauté !” Je hochais la tête pour répondre à la question qu’elle me posa ensuite. Je l’avais dit tout naturellement et je le pensais sincèrement. À mes yeux, Aria était la femme de ma vie et je ne me voyais absolument pas continuer ma vie sans elle aujourd’hui. Si nous ne nous étions pas mise ensemble, ça aurait été dur à vivre mais j’aurais été contrainte de faire avec. Aujourd’hui qu’elle était ma compagne, il était inconcevable pour moi que ça change, je voulais la garder pour moi toute la vie, oui elle était la femme de ma vie. “Oui Aria, je ne vois plus ma vie sans toi.” Il était vrai qu’on ne cessait jamais de se dire ou se montrer que l'on s’aimait, mais en effet je n’avais pas franchement tenu de tels propos vis à vis d’elle, mais je ne voulais plus me cacher du fait d’être avec elle, de l’aimer, ni de vouloir faire ma vie avec elle. J’étais heureuse, elle l’était aussi, du moins je l’espérais, et c’était tout ce qui comptait pour moi. “Évidemment que je me rattraperais, j’ai tellement honte pour aujourd’hui…” Il était vrai que je m’en voulais de ne pas avoir eu l'idée de faire quelque chose, mais tant que je n’oubliais pas l'anniversaire de notre couple, ça passait quand même. J’adorais quand elle plantait son regard dans le mien, je pourrai passer des heures à la regarder tant je la trouvais sublime… “J'espère bien, sinon je te séquestre, hors de question de vivre sans toi ma beauté !” Alors qu’elle prenait ma main et m’en traînait vers la table du salon, je la suivais sans broncher. “Je te suis !” lançais-je en respirant fortement pour apprécier cette bonne odeur qui planait dans l’appartement. “Ça sent délicieusement bon, Qu’est-ce que tu nous as préparé ?”

Je vois bien que sous tes grands airs, y'a ton petit cœur qui tremble. Car dans le fond tu sais comme on se ressemble. Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis.  Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes.

Pando

J’avais toujours su que j’avais une préférence pour les femmes, je n’aimais d’ailleurs que les femmes. Mais toute ma vie j’avais dû cacher ça de moi à cause de mes parents. Je m’étais forcé à trouver un homme, à me marier avec lui, nous avions même eut une petite fille qui n’était pas prévue mais que je ne regrettais pas d’avoir eu et que j’aimais de tout mon être. J’étais simplement heureuse aujourd’hui de ne plus avoir à cacher celle que j’étais vraiment. Et finalement, c’était en quelque sorte grâce à ma fille Nala que j’avais fait plus ample connaissance avec Aria bien qu’elle était aussi une de mes élèves. Sans ça, je ne serais sans doute pas en couple avec celle que je considérais comme la femme de ma vie aujourd’hui. Je me fichais bien de la différence d’âge, et pour son âge je trouvais qu’Aria était mature et avait la tête sur les épaules comparé à des hommes plus âgés, comme mon ex par exemple. L’amour n’a pas d’âge et j’étais heureuse de le montrer aux côtés de ma bien aimée. D’autant plus que depuis quelques temps, nous n’avions plus à nous cacher puisqu’elle avait changer d’option ce qui faisait que je n’étais plus son professeur. Je souris à sa remarque. “Oui c’est vrai, et c’est parce que j’ai très bon goût que je te trouve ravissante…” lui répondis-je en me mordant la lèvre inférieure. Visiblement, Aria avait semblé quelque peu perturbée quand je lui avais dis que je la considérais comme la femme de ma vie, j’étais réellement sincère et c’était ce qu’elle était pour moi, je ne me voyais absolument pas avec une autre personne qu’elle pour faire ma vie. Finalement je lui avais assuré que je lui disais la vérité, que c’était ce que je ressentais vraiment et qu’elle vienne m’embrasser en guise de réponse signifiait qu’elle me croyait et cela me comblait de joie. “Moi aussi je l’aime notre famille. Aussi peu banale soit elle, je ne veux pas une autre famille que la nôtre. Je vous aime tellement Nala et toi, vous me comblez de bonheur, je n’avais jamais été aussi heureuse que depuis que je t’ai rencontré Aria…” J’étais rassurée qu’Aria ne m’en veuille pas de ne pas avoir pensé à faire quoi que ce soit pour fêter notre “première fois”. Je ris légèrement quand elle me dit qu’elle allait probablement appeler la police quand je lui avais expliqué que je la séquestrerais s’il lui venait à l’idée de me quitter. J’esquissais ensuite un petit sourire avant de lui répondre. “Mais je ne te laisserais pas le temps de faire ça a beauté, je veux te garder rien que pour moi…” Je profitais le plus que je pu de ce baiser qu’elle m’offrait et alors qu’elle m’avait pris la main pour m’emmener  vers le salon, je la suivais. Elle m’énumérait alors le menu du dîner. “Hum… On va se régaler.” Je la regardais ensuite du coin de l’oeil avec un regard quelque peu coquin. “Mais j’ai hâte d’être au dessert…” ajoutais-je en esquissant un petit sourire charmeur, ayant très bien compris ce qu’elle avait sous-entendu. Je prenais place après qu’elle m’y ait invité. “Merci mon ange.” Je souris à son murmure. “J’adore le fondant au chocolat, mais je crois que je préfère l’option que tu as mentionné en premier… Quoi que je suis assez gourmande pour profiter des deux…” lui répondis-je en riant doucement. Elle prenait ensuite place face à moi. “Ca a été, une journée comme une autre. Je suis heureuse d’être enfin à la maison avec toi, tu m’as manqué. Et toi, tu as passé une bonne journée ?”

Je vois bien que sous tes grands airs, y'a ton petit cœur qui tremble. Car dans le fond tu sais comme on se ressemble. Tu disais que c'était pour la vie, tu l'avais promis.  Pourvu qu'on s'aime comme au premier jour et puis qu'on rêve. Pourvu que l'amour nous donne des ailes.

Pando