Tu as décidé de prendre congé pour rester auprès de ton fiancé le temps de sa convalescence. Tu ne pouvais décemment pas le laisser seul à la maison vu les circonstances. Déjà tu ne pouvais pas le laisser seul, puis tu préfères t'assurer qu'il ne soit pas seul à la maison dans ces circonstances. Tu voulais l'aider mais malheureusement, il t'as déjà devancée. Quoi qu'il en soi, tu as décidée d'enfiler une petite robe d'été pour te faire belle pour lui. Quitte à rester à la maison, autant lui rendre laa vie plus agréable. Tu rejoins donc ton fiancé à l'extérieur avec ce sourire aux lèvres. Tu viens donc lui voler un doux baiser.

Je suis là mon coeur !

Il fait beau et tu peux profiter un peu de ton petit ami, quoi de mieux pour commencer une belle journée ? Surtout qu'il est rare de pouvoir profiter ainsi de votre journée. D'habitude, il bosse énormément et toi aussi. Mais en réalité, te reposer un peu à ses côtés ne te fais pas de mal. Vu les récentes circonstances, tu étais un peu sur les rotules. Avoir failli le perdre t'as mis un sacré coup d'un point de vue physique, tu es un peu fatiguée mais tu es heureuse. Heureuse qu'il soit en vie, heureuse de profiter de lui. Tu t'installes finalement à l'extérieur auprès de lui.

Merci mon coeur, tu me gâtes !

Tu lui souris tendrement avant de l'inviter à s'installer auprès de toi. Tu viens attraper doucement sa main pour qu'il te rejoindre. Tu veux profiter du bon temps et de ces petites attentions, mais tu veux en profiter avec lui.

Viens mon coeur.

Il était tout bonnement impensable pour toi d'aller travailler en laissant ton fiancé seul à la maison. Il avait beau te dire que tout allait bien, il avait beau te répéter qu'il ne souffrait plus beaucoup voir plus du tout, tu ne pouvais simplement pas faire autrement. Tu n'es pas du genre à prendre des congés en réalité, mais cette fois est exceptionnelle. Tu as même pris quelques jours pour pouvoir être là s'il se passait quoi que ce soit. Être là te rassurait, tout simplement.

Oh mais tu sais, c'est ce que j'aime chez toi. Et il n'y a qu'à toi que j'ai envie de plaire.

Tu lui adresses un sourire sincère, tu te fiches pas mal des autres hommes. Il n'y a que Rafael qui existe à tes yeux, il est le seul à pouvoir obtenir toutes ton attention. Il prend place à tes côtés, tu viens déposer un baiser à la commissure de ses lèvres.

Oui, hm? Quel destin tragique tu es en train de vivre là...

Tu réponds à sa taquinerie par une autre, il se doute évidemment que tu ne penses pas un seul instant qu'il n'est pas heureux de ta présence, que tu l'embêtes juste mais jamais rien de méchant non plus. Il te connaît trop bien, tu n'arrives pas à être méchante gratuitement...

Tu as confiance en Rafael également. Évidemment, tu sais qu'il pourrait trouver mieux que toi. Sauf que vous avez déjà huit ans de relation, nouvellement fiancé, tu sais qu'il ne te tromperais pas, qu'il ne te ferait pas de mal. Tu n'as pas peur qu'il ait de contact avec une autre femme comme sa meilleure amie, ses collègues ou quoi que ce soit car tu lui accordes une confiance aveugle. Évidemment qu'il est le seul à qui tu veux plaire. Toi, les autres hommes, tu ne les vois même pas. Pas ainsi. Tu n'as d'yeux que pour ton fiancé.

Et toi tu fais de moi la femme la plus chanceuse et la plus comblée.

Tu poses délicatement ta main contre son torse nu, ta tête contre son épaule. Tu ris de ses bêtises, ça t'amuses plus qu'autre chose. Venant de lui, tu n'es pas blessé. Vous vous taquinez, quitte à aller dans cet air dramatique digne d'une pièce de théâtre.

Ooooh mon pauvre chou, mais promis, je me ferais pardonner. Déjà que votre infirmière personnelle est à domicile rien que pour vous, Monsieur Quinn, mais ce n'est que le début.

Tu viens poser ta main contre sa joue avec douceur, tu viens goûter enfin à ce qu'il a préparé, tu commences à avoir faim maintenant. Tu ne tiens plus, et ces moments simples avec lui sont assurément les plus beaux.

Eh, dis-moi ? Les chevilles ne gonflent pas trop? Il faudra peut-être que je m'en occupe aussi attention !

Tu ris, venant de blottir ainsi contre lui. Tu regard vos mains, vos doigts entrelacés et ça te fait sourire. Tu l'aimes, tu es heureuse avec lui et le reste ne t'importe guère. Tu es de bonne humeur, tu profites de lui et du fait que par chance, il est toujours en vie. Heureusement, d'ailleurs. Tu ne t'en serais pas remise.

Roooh pardon mon lapin si je t'ai blessé ! Mais promis, l'infirmière en moi se fera bien vite pardonner. Par contre, elle sait reconnaître les vilains menteurs qui font semblant pour se faire soigner, tu sais ?

Tu manges avec appétit, venant également boire un peu de jus d'orange. Il a toujours été attentionné avec toi, tu es tellement chanceuse.

Ouais, c'est ce que tu dis ! Mais tu ne connais donc pas le dicton qui dit "Qui fais le malin, tombe dans le ravin?"

Encore une fois, tu l'embêtes. Pire, ça te fait rire. Tu profites de ces papouilles qu'il te fait, un frisson te parcourant le corps. Il te connait bien, il sait ce que tu aimes. En huit ans, il te connait mieux que personne. Sa main vient se poser sur ta cuisses, tu n'y émets aucune opposition. En réalité, tu te sens plutôt à l'aise avec ça. Du moins, avec lui.

Ah non, ça serait dommage de tomber vraiment malade pour rien. Puis, il y a tellement mieux que de faire semblant si tu veux ton infirmière personnelle, tu sais.

Tu lui lances ce regard rempli de sous-entendus. Tu lui fais les gros yeux lorsqu'il te vole ta tartine, telle une enfant à qui on vient de voler son jouet préféré. Mais tu t'en remettras. Tu manges bien, ni trop, mais assez quand même. D'autant plus qu'il n'y a rien de meilleurs que les petits-déjeuners préparés par l'homme de ta vie.

Ce n'est pas parce que tu ignores le dicton qu'il ne viendra pas à toi...

Tu n'as jamais pu aimer quiconque comme tu aimes Rafael. D'autant plus que tu vas devenir sa femme. Tu as toujours rêvé du mariage, mais ton ex n'était assurément pas celui avec qui tu voulais te marier. Tu n'aurais pas pu, surtout pas après ce qu'il te faisait endurer. Rafael est l'homme parfait, il te comble de bonheur, tu es épanouie avec lui.

Mais bien-sûr, tu voudrais que je sois jalouse, hm?

Tu as bien mangé, tu te sens bien et prête à affronter une nouvelle journée aux côté de l'homme que tu aimes. Tu ne sais pas encore exactement ce que vous allez faire, mais ça ne saurait tarder. Chaque chose en son temps.

Tu veux peut-être que je te tatoue mon prénom sur les fesses aussi?

Tu souris, terminant de manger. Ton jus de fruit est presque complètement entamé. Une gorgée et il n'en reste désormais plus une goutte. Tu as divinement bien mangé, ça faisait un moment que tu n'avais pas pris autant de plaisir à manger. Il faut dire que tu n'avais pas mangé un petit déjeuner en sa compagnie depuis bien longtemps...

Tu viens prolonger son baiser avec plus d'assurance. Tu le connais, tu arrives à cerner les moindres signaux qu'il t'envoie. Tu sais ce qu'il désire et tu le désires autant que lui d'ailleurs.

Absolument pas voyons donc !

Un frisson te parcourt l'échine lorsqu'il trace une ligne de baiser le long de ton cou jusqu'à ton épaule. Aucun doute, tu sais où il veut en venir. Tu as un peu peur de lui faire mal, mais dire que tu n'en as pas envie serait un mensonge.

Tu te lèves à ton tour, ce sourire au coin des lèvres. Je ne vois pas de quoi tu parles...

Il te prend par surprise, toi qui pensais qu'il se dirigerait vers votre chambre. Il t'attire contre lui. Tu lui offres ce regard lourd de sous-entendus alors que tu t'abstiens de réponses.

Tu viens prolonger son baiser. Lorsque tu te retrouves dans ses bras, tes jambes viennent entourer sa taille, tu te mordilles la lèvre lorsque tu sens ses mains sur tes cuisses. Tes mains viennent caresser son torse tandis que tes lèvres viennent embrasser la peau de son cou. Tu es sage... pour l'instant.