Tu viens à peine d'arriver chez toi. Encore une nuit de plus hors de la maison. Tu n'étais jamais là depuis un moment. À ton arrivé, tu avais croisé ta petite fille. Tu ne l'avais même pas regardé, elle était avec Banner et c'était mieux comme ça. Tu fermes les yeux, c'est à ce moment que ton portable sonne. Tu grognes et le prend. Un appel à accepté du poste de police ? T'as hésité avant de répondre. Tu grognes en te pliant en deux. « De Luca. » Tu avais repris ton nom et peu le savait, pas même tes fils.

Tu reconnais la voix de ton fils et tu pousses un soupire. Est-ce qu'il était encore là pour te pourir un peu plus la vie ? Tu fronces les sourcils et soupires. « Vincenzo. Qu'est-ce que tu as fait? » Tu fais abstraction de votre nom de famille. « Qu'est-ce que tu fais au poste de police ? Et pourquoi tu m'appelles, moi ? Ton petit frère s'est détaché de toi ? » T'es aigre, tu as toujours la haîne contre eux pour ce qu'ils ont fait avec Ava.

Tu te pinces l'arrête du nez et tu pousses un lourd soupire. « Peu importe. » Autant pour ton Vincenzo que pour Enzo. En passant ta main dans tes cheveux et tu te lèves. « Maintenant que t'as besoin de moi, j'existe, c'est ça ? Tu as passé trente-quatre ans sans moi. » Tu grognes, tu sais bien que tu pourras pas le laisser là. « Qu'est-ce que t'attends de moi ? »

Il tient vraiment à jouer cette carte là ? Un autre père, qui plus est, était ton frère. En plus d'ajouter le fait que tu n'es pas venu le chercher. Tu laisses tomber un rire noir. Il veut vraiment jouer à ça ? « Donc vu que tu avais un père. Je n'avais pas de fils. C'est ce que tu dis. Tu me fais déjà payer mon absence et ton frère aussi. Une cellule va peut-être te remettre les idées en place. » Ce que tu dis te blesses et il saura reconnaitre la différence de ton dans ta voix. Ce qu'ils ont fait te fait mal et ce qu'il te dit le fait aussi.

Tu entends le changement de ton dans sa voix. L'aurais tu vexé ? En meme temps t'avais pas été sympa dans tes paroles, mais t avais aucune limite. Il devrait le savoir. "J'ai déjà passé la nuit en cellule, mes idées sont en place ! Faut que tu me sortes de la avant qu Enzo fasse une connerie au casino. Tout seul on sait jamais ce qu il peut faire !" 

Tu récupères les clefs de ta voiture. « Écoutes-moi bien, Vincenzo. Je sais bien que tu n'es pas responsable des enlèvements. Je connais bien ton attitude par contre et ça te feras du bien une nuit de plus. J'ai des choses à faire aujourd'hui. Je viendrai demain si l'envie me prends. Je sais que tu as pris ton seul coup de fil pour m'appeler, donc tu vas devoir attendre que j'ai envie de venir et aujourd'hui, c'est pas le cas. » Sur ce, tu te râcles la gorge avant de raccrocher.