Voilà une semaine que tu étais encore dans ce lit d'hôpital, que les médecins et infirmières allaient et venaient dans ta chambre, toi qui est mal en point. T'ignores quand t'allais pouvoir quitter les lieux sauf que les blessures étaient toujours présentes contre ton corps entier et que tu pouvais finalement marcher un peu plus qu'avant. Tu avais pu voir Vincenzo qui te donnait des nouvelles de la ville de Bishopville alors que pour ce qui est de Matteo, il était ton voisin de chambre alors tu pouvais lui donner des nouvelles quand bon te sembles. Pourtant, il y avait une seule personne qui te manquait et elle ne s'était pas pointé encore, par contre t'es au courant que Sullen ne pourrait pas venir te voir surtout pas en sachant qu'il faisait partit de la famille adversaire de Vincenzo. Tu aurais pu faire abstraction sauf que la meilleure solution que tu as prises, c'est de pouvoir essayer de faire ta vie seule bien que tes sentiments restaient les mêmes. Bref, alors que tu étais assise contre le lit en train de manger les plats infectes, tu pousses un petit soupir avant de passer l'une de tes mains qui tremblait sous les blessures contre tes cheveux que tu pousses derrière tes épaules et de reposer ton dos contre le mur. La chambre était tellement calme, que t'avais presque envie de dormir, tes paupières qui devenaient lourdes et en un claquement de doigts, tu t'endors. @sullen wick

Elle t'avait écrit quelque chose qui te hantait encore. Ton coeur se serre... Tu lui avais demandé ou elle était. Tu sais bien que tu ne peux pas lui faire face, pas après tout ce que tu lui as dit. Ça te travaille de l'intérieur, mais tu ne peux pas ne pas aller la voir. Le pincement au coeur que tu ressens freine cette idée de rester loin d'elle. Tu ne comprends pas pourquoi tu te sens aussi bizarre. T'as pris ta voiture sans lui répondre. Une heure de route et te voilà garré devant l'hôpital. Tu prends le temps de t'allumer une cigarette en observant autour. Tu reconnais les fourguons de la Wick Society. Tu ne comprends pas pourquoi et tu ne cherches pas à comprendre. Une fois ta cigarette terminée, tu t'élances vers l'établissement en la lançant au loin. Tu soupires et traverses les hommes de ton frère qui te guident maladroitement jusqu'à la bonne chambre. Tu les dévisages jusqu'à ce qu'ils s'éloignent. Tu passes la porte, tes mains dans les poches. Tu pousses un soupire, tu n'oses pas vraiment la regarder.

T’avais ouvert ton coeur à Sullen et tu te demandes vraiment si c’est une bonne idée, surtout en sachant que vos deux familles n’avaient pas l’air de s’aimer tous les deux mais c’est de la faute à Vincenzo si les choses n’allaient pas. Tandis que tu observes un peu autour de toi, tu pousses un petit soupir jusqu’à sentir les tremblements dans ta main en sachant que tu aurais vraiment du te reposer comme le médecin te l’as fortement conseiller sauf que tu t’en fiches, tout ce dont t’as envie c’est de quitter cette salle. Tu positionnes lentement ta tête contre le mur en sentant tes paupières qui devenaient de plus en plus lourdes, soudain tu t’endors en un claquement de doigts et tu ne sais pas ce qui se passait tout autour de toi. Sauf que voilà, tu entendais des bruits de pas qui s’approchaient de la salle et tu sais que c’est sans doute un médecin qui te disais que tu devrais peut être prendre soin de ta petite personne, sauf que tu voulais essayer de sortir d’ici. Ouvrant les prunelles délicatement, tu allais ouvrir la porte pour dire quelque chose quand tu vois que cette personne était Sullen, les battements de ton cœur devenaient encore plus intenses dans ta poitrine et tu ne sais pas ce qui se passe. « Qu’est ce que tu fais ici... » souffles-tu, ne sachant pas comment agir puisque tu te souvenais de cette conversation de messages que vous aviez eu, quand tu lui avais dis t’es sentiments...

Tu avais hésité à entrer. Tu ne savais pas ce que tu faisais là, en fait... T'ignorais totalement ce qui t'avait pris ! Elle t'avait dévoilà des sentiments que tu ne comprenais pas. Qu'est-ce que c'était d'aimer en fait ? Tu as cru l'être une fois et on t'en a privé d'une mort attroce. Tout ce que tu vois, c'est la souffrance, la seule que ton corps semble accepter. Cette douleur qui te transperce l'organe palpitant. Ça te prends même jusqu'à la gorge en pensant qu'on s'en était pris à elle. Encore ! Ça te tue et t'arrives pas à contenir tout ça.. Ce ressentiment, cette culpabilité. C'est peut-être ça qui fait que tu n'arrives pas à la regarder. Tes mains s'enfouissent dans tes poches et pour la première fois, tu bégayes face à elle. « Je-je... Vi... Tu-tu-tu p-p-p-peux p-p-p-pas m-m-m-me dire ça-a-a-a... » Tu te pinces les lèvres la gorge nouée et tu lèves le regard en détournant la tête.  « J-j-j-je l-l-l-le mé-mé-mé-mérite p-p-p-pas... »

T'es perdue, totalement perdue en ce moment. Tu as avouer tes sentiments envers Sullen et pourtant, ce dernier n'avait pas réagit comme tu l'aurais apprécier et maintenant, tu ne voulais pas que ce dernier entre dans ta chambre en sachant que Vincenzo était maintenant dans l'hôpital pour te surveiller comme il surveillait Matteo. T'es au courant que ton frère n'appréciait pas la famille Wick, sauf que l'homme dont tu es amoureuses, faisait partie de cette même famille et quand tu l'avais vu entrer dans la chambre, tu sentais les battements de ton coeur qui devenaient encore plus rapides dans ta poitrine. Bon sang, comment il était toujours aussi mignon malgré le fait qu'il avait ces cernes sur son visage et tu ne sais pas ce qui s'est passé, sans doute que ça lui avait fait du mal de te voir dans un tel état et qu'on s'en est pris a ta petite personne. Sauf qu'en entendant le fait qu'il est en train de bégayer, tu te redresses sur tes jambes avant de sentir une énorme douleur qui te faisais grimacer de douleur sauf que de voir Sullen dant un tel état ne t'aidait en aucun cas. Tu t'appuies lentement contre le lit, reprenant une longue inspiration et de te redresser sur tes jambes, plongeant tes prunelles dans celles de l'homme dont tu t'es éprises. Sullen... souffles-tu en te rapprochant lentement de lui, un pas à la fois en sachant que tu avais du mal aux mouvements que tu faisais en ce moment. Il avait fait les gestes de s'approcher de ta petite personne, tu as soudainement ton corps qui s'est collé au sien puisque tu avais de la difficulté à rester sur tes jambes, relevant ta tête pour mieux le regarder droit dans les yeux. Arrête... s'il te plaît, tout.. ce que je t'ai dis.. je le pensais... souffles-tu en sentant ces larmes sur ton visage, toi qui est heureuses de le revoir. @sullen wick

Tu n'arrivais pas à la regarder. Pourtant, ce n'est pas que l'envie n'est pas là. Tu n'en as tout simplement pas la force. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire par : je t'aime Sullen. Cette phrase défile encore et encore devant des yeux, qu'ils soient ouvert ou clos... Tu peux difficilement le croire... Ça te fait peur d'une certaine façon. Tu begailles, tu baffouilles, tu as la gorge nouée. C'est soudainement difficile à respirer. Tu aurais préféré garder tes distances, ne pas la toucher, mais... La voilà, plaquée contre toi et tu ne peux t'empêcher de refermer tes bras autour d'elle. L'instinct qui ramène une main au creux de son dos et l'autre sous ses cheveux, contre la peau de sa nuque. Tu fermes les yeux en venant poser ton front contre le sien. L'impulsivité referme ta poigne au creux de sa nuque la rapprochant encore un peu plus de toi. « Tu peux pas me dire ça... Je te l'interdis... » Tu imposais l'interdiction pour elle ou pour toi ? Ton coeur s'emballe et tu ne contrôle rien. Ta tête s'incline sur le côté, ton nez contourne le sien et tes lèvres terminent leur course contre les siennes.

Ça t'as fait étrange de te retrouver en face de Sullen en fait, disons que vous ne vous étiez pas laisser en bon terme tous les deux face à la révélation que tu lui avais fais par messages textes. Disons que les dernières semaines ont été éprouvantes, surtout qu'on t'as affirmé que des hommes s'en sont pris à ta petite personne mais surtout à ton jumeau. T'aurais pu mourir quand ils ont décider de te poignarder, que la plaie était tellement infectée que cette vie aurait pu être effacée d'un claquement de doigt et que tu n'aurais pas vu personne. Tu mets difficilement du temps à te rendre jusqu'à ce dernier, ton corps maintenant plaqué contre celui du jeune homme, ta tête se redressant pour mieux l'observer, le coeur battant la chamade dans ta poitrine et toi qui frémissait. Tes prunelles se refermaient quand Sullen en profitait de déposer son front contre le tien, tes mains posées instinctivement contre son torse. Tu sais que cette relation vous était interdite, que vos deux familles se faisaient la guerre sauf que t'as jamais eu la brillante idée de t'imposer avec la mafia, ça risque de ne pas changer. L'interdis ne m'a jamais fais peur et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer... souffles-tu, ce dernier qui était le seul à entendre ce que tu es en train de lui mentionner, ouvrant tes yeux afin de mieux l'observer, détaillant chacun de ses traits du visage et sentant ce dernier se rapprocher dangereusement de toi, tu fermes les yeux en remontant l'une de tes mains contre sa joue que tu caresses du bout des doigts. Le médecin t'avais mentionné de ne pas trop forcer physiquement, de ne pas rester trop longtemps debout afin de ne pas ouvrir ta plaie une nouvelle fois sauf que tu t'en fiches, tout ce qui était important se retrouvait en face de ta petite personne et voilà qu'il t'embrassais. Tes battements de coeur devenaient encore plus intenses dans ta poitrine, tu mets un peu de sensualité dans ce baiser en mélangeant ta langue contre celle de Sullen, une certaine chaleur jamais ressentie venait à remonter dans tout ton corps et t'es incapable de détacher tes lèvres des siennes. Tu m'as tellement manqué... dis-tu entre deux baisers, revenant à l'embrasser une seconde fois. @sullen wick