Ta vue se brouille avec tes larmes qui se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure des messages de Vica. "T'es un monstre", "je ne veux pas de toi comme père", "je te détèste" Tant de mots si dure qui te font plus de mal qu'un couteau dans le cœur. Plus de mal qu'un coupe-papier qui traverse ta paume. Elle t'achève alors que tu te sentais déjà au plus bas. "JE SUIS DESOLE !!!" Tu hurles à t'en arracher les cordes vocales. Tu balances ton téléphone à travers la pièce puis tu regardes ta mauvaise main. Celle qui a été percée puis charcutée par les médecins pour tenter d'opérer. Tout ce qu'ils ont réussi à te faire, c'est une plaie encore plus grande et te faire garder une légère mobilité des doigts. Tu regardes les dégâts et de ton pouce opposé, tu appuies sur la plaie juste pour te faire mal. Juste parce que tu le mérite. T'as jamais autant merdé de ta vie et t'en garderais un souvenir à vie. Le souvenir de ta défaite. Tu grognes de douleur en appuyant plus fort alors que les larmes ne cessent de couler sur tes joues déjà bien humides.

@Nazzar Lucason

Depuis des semaines, un froid s'était installé entre ton fils aîné et toi. Tu ne semblais pas apte à revenir sur tes mots, ou à simplement lui parler. Il devait apprendre seul. Ce n'est pas pour autant que tu ne veillais pas sur lui malgré tout. Tu faisais ta ronde habituelle, la seule différence, c'est que t'as jeté un coup d'oeil à distance sur le bungallow désormais attitré à Enzo. T'as eu ce sentiments que quelque chose était arrivé, ça te tient les tripes depuis un moment. Puis est venu celui de Vincenzo, normalement silencieux, pourtant, ce que tu attends te fait presque tomber de ton cheval. Cette voix... Ça te serre le coeur. Tu t'empresses d'entrer dans l'habitation, sans réfléchir. Tu le trouves en larmes dans sa chambre. Tu ne perds pas de temps tu t'installes près de lui et tu le tires contre toi. « Je suis là... » Tu le serres en douceur en venant poser ton menton sur le dessus de sa tête. Tu fixes le vide.

Tu faisais le fière, tu faisais l’insensible et t’y arrivais plutôt bien. T’étais habitué à vivre avec la culpabilité depuis la mort de ta mère. Enfin, de sa jumelle. Mais là tes limites avaient été atteintes. Pourtant tout le monde t’avais mis en garde et toi t’avais rien écoute, t’étais trop aveuglé par cette confrontation dans laquelle tu t’étais perdu. T’étais devenu la pire version de toi-même. T’étais devenu Massimo et t’en avais perdu ta fille.

Ton pouce toujours appuyé sur ta plaie, tu subis la douleur jusqu’à ce que ton père débarque dans ta chambre et te serre contre lui. Tout ton corps tremble sous tes sanglots. Tu restes silencieux, conscient que t’étais plus que minable à cet instant précis. T’étais bien loin de l’image du mec assuré et insensible que t’envoyais au public. « Je suis désolé » Tu répètes tes paroles sans savoir pour qui elles étaient réellement. T’avais tellement d’excuses à fournir à tes proches. A Enzo, à Loli, à Vica, à Billy, à Moïra et même à ton père. Cet homme qui, malgré les tensions n’avait pas hésité à venir te prendre dans ses bras. "Je suis désolé" Répètes-tu encore.

@Nazzar Lucason

Tu supportes pas... Ça te fait mal de le voir comme ça. Ton coeur se serre à le sentir trembler contre toi. Tu ne t'attendais pas à ça de lui, mais d'un certain côté ça te rassure. Pour qu'il soit dans cet état, il a sûrement réalisé quelque chose, ou c'est pire encore. Tu pourrais bien poser des questions, mais pour l'instant, il faut qu'il vide ce qu'il a à vider, qu'il se calme et après peut-être tu poseras les questions, ou non. T'en sais rien. Tes bras se referme autour de lui, avec tout ses tremblements, tu ne peux pas faire autrement. Une main revient vers sa nuque et tu viens plaquer sa tête contre ton épaule et tes doigts caressent la base de tes cheveux. Il s'excuse... Encore et encore. Tu te penches un peu plus. « Vincenzo... Je crois qu'il est temps que tu laisses sortir tout le mal que tu ressens. Je restes là. Je te laisse pas. Si t'as envie de hurler, vas-y, laisse tout sortir. Il n'y a que toi et moi... » Tu embrasses le dessus de sa tête, comme tu avais eu l'habitude dans ses premiers temps de vie.

Tu sembles toujours avec les choses en main quoi qu’il arrive. Tu sembles toujours savoir quoi faire et c’est justement l’image que tu veux qu’on ait de toi. Tu ne veux pas qu’on voit à quel point tu ne contrôle plus rien. Tu ne te contrôle même plus toi-même. Toi qui étais toujours maître de tes émotions, là tu te laissais totalement emporté par ta culpabilité et par tes larmes. T’es même plus capable de les arrêter. Même quand tu avais parlé de ce que tu avais fait à ta mère à Nazzar, tu n’avais pas été dans cet état. « Mi dispiace » Tu t’excuses encore alors que tu repensais à chacune de toutes les paroles qu’on t’a dites ces derniers temps. T’avais fait comme si t’en avais rien eu à foutre, mais contrairement à ce que tu laissais paraître, chaque mot restait gravé dans ta tête et te travaillait l’esprit. « Laisse-moi crever dans mon coin ! » Tu reprends les paroles de ta fille sur un ton sec et grave. Tu ne mérites pas qu’il soit là pour toi. « Laisse-moi crever dans mon coin ! » Tu restes dans la retenue contrairement à ce qu’il te dit de faire. T’essaye de reprendre le contrôle de tes émotions.

@Nazzar Lucason

Ça te fait mal de le voir comme ça, tu finis par en fermer les yeux. Tu pousses un soupire en le gardant contre toi. Tu le sens, ce besoin de libérer la pression. Tu le serres un peu plus pour contenir les sanglots, les tremblements et tu te concentres sur une respiration calme. Tu es posé, tu resteras là, peu importe ce qu'il pourra te dire, ce qu'il pourrait te faire. Même s'il en venait à l'idée de te tuer, si ça peut le libérer. Ok. Pourtant, ce qui sort de lui te fait encore plus mal. Tu prends une grande respiration et tu le décalles te toi. Tu prends son visage entre tes mains et tu le regardes droit dans les yeux. « Même si tu me détesterais, je ne le ferais pas. Tu es mon fils et je serai toujours là pour toi. Même quand tu fais n'importe quoi. Je te laisserai pas crever dans ton coin. » T'une main tu viens retirer ses larmes et tu le prends à nouveau contre toi, une main contre sa nuque.

Tu le regardes droit dans les yeux et tu n’as pas de mal à le croire quand il te dit qu’il serait toujours là pour toi. Avant d’être père à ton tour, peut-être que tu n’aurais pas prêté plus attention que ça à cette phrase. « C’est ce qu’elle m’a dit !! » Tu te détaches de ses bras pour enfin faire sortir la colère qui te ronge. « Elle me hais ! Et tu sais qui ?! Elle a raison putain !! » Le ton de ta voix s’élève sans que tes larmes ne s’arrêtent de couler pour autant. « J’ais tout foiré ! TOUT ! » Tu te lèves pour faire deux pas, tournant le dos à ton père. Tu regardes ta main que tu gardes devant toi. « Comment j’ai pu merder à ce point ? » Tu fourres ensuite ta main dans la poche de ta veste que t’avais même pas pris le temps d’enlever. T’ignores la douleur que ça engendre, tu ne veux juste pas que ton père voit ça. "Elle voulait un père et je lui ai offert un monstre !" Dis-tu en reprenant encore une fois les termes de ta filles.

@Nazzar Lucason

C'est ce qu'elle a dit ? Que qui a dit ? Tu le dévisages un instant, mais tu restes calme, tu ne le juges pas, tu n'as aucune raison de le faire. Il se détache de toi, il se lève. Tu fais de même et tu t'approches de lui. Tu inclines légèrement la tête, puisqu'il te fait dos. Ton silence est complet, jusqu'à ce que le lient se fasse dans ta tête et tu fermes les yeux. Tu viens à baisser la tête en poussant un lourd soupire. Ton silence s'allonge, tu te pinces l'arrête de nez avant de remonter ta main dans tes cheveux toujours aussi court. Tes doigts s'arrête sur ta cicatrice qui se solidifiait à travers les jours. Si t'es toujours en vie, c'est qu'il y a une raison. « Un monstre ne l'est pas toujours Vincenzo. » Tu t'approches de lui et l'agrippe par la nuque pour le forcer à te regarder. Tu viens poser un doigt contre son torse en le regardant dans les yeux. « Ce que tu ressens, tout ce que tu gardes à l'intérieur, c'est ce qui fait de toi quelqu'un de vivant. Si tu as merdé à ce point, comme tu le dis, c'est que tu ne fais que de l'accumulation. » Tu te recules un peu avant de sentir ton bras trembler. Depuis la mort de Claire, t'es affreusement silencieux, tu accumules et tu connais les conscéquences. Tu saisis ton bras et retourne t'asseoir sur le lit. Tu lèves les yeux vers lui à nouveau. « Qu'est-ce que tu veux être ? Un monstre ? Ou un père ? » Cette question, tu te l'es posé il y a trente-cinq ans.

Sa main sur ta nuque t'oblige à poser tes yeux rougis par tes larmes dans les siens. "oh ouais j ak accumule les merdes ouais !" tu crispes ta mâchoire et tu le regardes se reculer un peu. "je suis un monstre. Elle me la dir ! Tu sais quoi ? T avais raison ! J suis pas fait pour avoir une famille ! J'suis comme LUI que mon PERE " tu te rappelles le monologue que Nazzar t avais sorti l'autre fois. Il t'avait mis sur le même pied que Massimo. "Je vaut pas mieux que lui ! Un handicapé sentimentale tu te rappelles ?" t'avais encaissé ses paroles et t acais accumulée toutes les autres. Il voulait que ça sorte ? Et bien c est fait.

« Je sais ce que j'ai dit et je sais ce que ça vaux. » Tu pointes devant toi et tu le regardes dans les yeux. « C'est ce que tu étais à ce moment là. Ton frère avait besoin de toi et tu l'avais laissé tombé. À ce moment là, tu étais comme mon frère. Je n'ai pas dit que tu le serais toujours, que tu l'étais avant, mais à ce moment là, tu te laissais plongé comme il le faisait. » Ton bras se met à nouveau à trembler et tu l'abaisses en le saisissant. Tu devrais aussi en laisser sortir, mais non, pas contre lui. Pas comme ça. Tu passes nerveusement une main sur ton menton avant de soupirer. « T'as vraiment envie d'être comme ça toute ta vie ?! T'as vraiment envie de tout perdre ? Si c'est vraiment ce que tu veux, fait-le, mais tu vaux mieux que ça, tu vaux mieux que lui. » Tu réalises soudainement que c'était peut-être une bonne chose que la distance se soit créé entre vous. Ton corps réagit étrangement, un spasme qui fait tourner ta tête et la ramène. Tu fermes les yeux un instant. Tu prends une respiration qui se saccade dans un grognement et tu t'approches de lui. Tu dois sortir d'ici et vite. Tu poses une main sur son épaule, tu lui jettes ce regard étrange qui ne te ressemble pas. « Tu seras toujours mon fils, tu auras toujours une part de moi ici. » Tu poses un instant ta main sur son coeur. « Il te suffit de l'accepter. » Tu t'enlignes vers la porte de la chambre.

Tu écoutes ses paroles en essuyant tes larmes du  revers de la main en soupirant. " T es pas le seul a me l avoir dit de toute façon " tu hausses les épaules en essayant de reprendre ton air "je m'en foutiste" mais avec tes yeux brillants de larmes, tu perdes toute crédibilité."J'ai déjà tout perdu" tu penses a ta fille et a Moira. T es presque sur qu Adina te déteste aussi a l'heure qu il est. Loli aussi sûrement  tu l as envoyé a l hopital après tout. "je détruis tout autour de moi c est ce que je fais de mieux" tu fronces les sourcils en voyant son air soudain devenu un peu bizarre. Tu regardes sa main sur ton cœur sans rien dire. Puis quand il s avance pour sortir, tu essayes de le retenir en sortant par réflexe ta mauvaise main de ta poche. T arrivez pas à agripper son bras, mais il a pu sentir le contact. "pars pas .. s te plait" t as pas envie de te retrouver seul avec tes pensées.

T'aimes pas le voir comme ça et ton corps arrive à te trahir petit à petit. Tu dois rester calme, mais ça devient de plus en plus difficile. Tu ne sais pas ce qui se passe, ce qui l'a mit dans cet état et ça t'angoisse. Tu écoutes ce qu'il te dit et tu en lèves les yeux au sol. Plus bas que ça, c'est dans une tombe. Tu hésites un instant à parler, mais c'est plus fort que toi. « Tu n'as pas tout perdu. Je suis là. » Il faut que tu sortes, ça commence à urger. Dès que tu t'enlignes vers la sortie, il te freine et tu fermes les yeux. Tes pieds s'arrêtent. Tu pousses un soupire saccadé. Tu finis par ouvrir les yeux et ton regard se pose sur ta main. Tout se raidit en un claquement de doigt. Tu agrippes son poignet pour lui montrer sa main. Ton regard est soudainement dure, regard que même en colère tu n'as jamais eu. C'est yeux dans les yeux. « Qui t'a fait ça! Et ne me dit pas que c'est de ta faute. QUI! » Depuis qu'il est dans ta vie, c'est bien la première fois que tu hausses le ton contre lui.

Maintenant qu’il est là, tu ne veux pas qu’il s’en aille. Comme un gamin qui a besoin d’être rassuré, t’avais besoin de ton père à tes côtés. Tu sais qu’à la minute où il partirait, tu te remettrais à penser à tout ce qui est arrivé et t’en avais pas envie. Alors tu le retiens, du moins t’essayes. Sentant le contact de ta main, il se retourne et son regard se pose très vite sur tes plaies. Oups. Son air change du tout au tout et il saisit ton poignet. Tu veux serrer le poing pour cacher la blessure comme tu pouvais, mais tes doigts ne se pliaient pas comme tu le voulais et ça t’avais même arraché une grimace de douleur. « Je t’ai dit que j’avais tout foiré ! » Pour la première fois depuis que tu le connais il élève la voix sur toi et tu as un mouvement de recul, te mettant sur tes gardes. T’avais pas peur de lui, mais t’étais dans un tel état que tu t’étais laissé surprendre. « J’suis allé voir Kaj. Ça a mal tourné et voilà »

@Nazzar Lucason

Ça y est, tu ne te contrôlais pas. Tu avais la rage. Tu étais en colère, pas contre lui, mais contre celui qui lui avait fait du mal. Tu ne te rends pas compte que tu t'emportes. Tes doigts se sont serrés autour de son poignet sant que tu ne t'en rends compte. Tu t'approches de lui, plantant ce regard assombri dans les siens. Alors Kaj avait fait la connerie de le toucher. Il n'avait pas compris le message la première fois. Un nouveau spasme te prends et ta tête se tourne et revient vers lui. « Et ton frère ? » Tu serrais les dents, le ton utilisé n'avait rien d'agréable, rien d'inquiet, ce ton transpirait la rage qui dormait sûrement depuis trop longtemps. Même si tes enfants avaient fait une connerie, des conneries, ils restaient tes enfants.

Il y a deux minutes il était là, à dire qu’il était là pour toi. Il t’avait pris dans ses bras pour te réconforter et calmer tes sanglots. Et d’un coup, son air avait changé du tout au tout. Tu penses qu’il en a après toi, qu’il est contre toi maintenant qu’il se doute qu’Enzo était impliqué. Il t’avait déjà fait la leçon pour ne pas l’avoir aidé, alors pas étonnant qu’il s’énerve contre toi. Tu tires d’un coup sec sur ton poignet pour qu’il lâche prise. Il serrait de plus en plus fort et s’il continuait, il finirait par te broyer les os. « Il est à l’hôpital. Il s’est fait tirer dessus, mais il va s’en sortir » Tu parles plus vite qu’habituellement et t’enchaîne en reprenant la parole « Mais je me suis déjà excusé de l’avoir conduit là ! » Si on ne te connaissait pas, on pourrait presque croire que t’avais peur de Nazzar. T'es simplement persuadé que tu vas te manger un coup dans la gueule et t'as clairement pas besoin de ça pour comprendre que t'as bien foiré.

Y'a des fuites dans ce blocage. Les mauvaises vibrations prennent le dessus. Tu ne te rends pas compte de la pression que tu fais contre son poignet. Il se libère et les spasmes deviennent de plus en plus présent. L'annonce de Enzo à l'hôpital empire ton état. Tes poings viennent à se serrer et tes jointures craquent sous la pression et on peut très bien l'entendre. Tu marmonnes quelques trucs et tu fais un pas vers l'arrière. Tu lèves les yeux vers Vincenzo et tu le pointes. « Il est mort. Je vais le tuer. » Kaj était un grand ami, comme un frère pour toi et pourtant, ce temps semblait révolu. On ne touche pas à tes enafnts, c'était aussi claire que de l'eau de roche. Tu tournes les talons et tu repousses avec violence la porte. Un spasmes qui te traverse le corps, accompagné d'un grognement. Un cri de rage te traverse la gorge et l'irrite. Jamais tu n'as laisser ta colère sortir à ce point. Pas même lorsqu'on avait enlevé Vincenzo, tu avais tout de même un minimum de contrôle. Tu sors du bungallow et en fermant la porte, tu fais exploser la fenêtre juste à côté, du au vibration.

Tu ne voulais pas parler de ça avec lui. Tu ne voulais pas lui dire qu’à cause de toi, Enzo était dans un lit d’hôpital dans un sale état. Quand il s’agissait d’Enzo, ton père devenait fou. C’est d’ailleurs parce que t’avais pas aidé ton frère qu’il s’était permis de te lâcher des mots que t’avais pas eu envie d’entendre. Par contre, la rage folle dans laquelle il entrait là maintenant était peut-être un peu exagérée. Tu t’attends à recevoir un coup et une avalanche d’insultes, au lieu de ça il te pointe du doigt et c’est là que tu comprends que ce n’est pas contre toi qu’il en a, mais Kaj. « Non ça sert à rien ! » Il s’en va et toi tu le suis, ignorant le carreau cassé. Ce n’est pas toi qui va payer les réparations de toute façon. « J’ai pas dit mon dernier mot avec lui, mais là c’est juste pas le bon moment ! Laisse-le » S’il tente quoi que ce soit, tu sais que ça va te retomber dessus et ça n’allait rien arrangé entre Vica et toi. Cette histoire devait se tasser, mais ça ne voulait pas dire que tu ne garderais pas un œil sur Kaj. A la moindre tentative de sa part, tu riposterais.

@Nazzar Lucason

« C'est pas le bon moment hein ? » Tu laisses tomber un rire noir et tu continues à marcher jusqu'à te rendre à ta maison. Tu entres tel une furie et tu fais sauter un cadenas en tirant dessus. Tu le laisses tomber au sol avant de descendre dans le sous-sol. L'odeur de renfermer montre que cette porte n'a pas été ouverte depuis des années. Tu ouvres la lumière et étrangement, tout ce qui s'y trouve montre que tu savais qu'un jour tu aurais à faire l'impensable : reprendre la place qui t'est du. Tu prends un vieux paquet de cigarettes qui trainait sur l'établit et tu t'en allumes une. Tu frappes sur le mur et un panneau tombe bruyamment, des armes s'y trouvent. Tu fais encore quelques pas tu ouvres un dressing dans lequel tu avais planqué tous ces costards, il y avait même un de ton père. Tu reviens vers l'escaliers, il t'a suivit. Tu lui jettes un coup d'oeil et tu l'agrippes par la nuque. « Tu veux me faire plaisir. Prends des vacances, récupère ta fille. Je reprends la place qui me revient. On ne s'en prend pas à mes fils. » Tu le relâches et tu t'approches d'un mur couvert de trou et couvert de sang séché. Tu serres les poings, tu dois relâcher la pression. Un coup part et dans cet espace clos, le bruit raisonne et tes os qui craque s'y mêle. Tu prends une grande respiration.

Le vince habituel aurait attendu d’avoir un plan infaillible pour passer à l’attaque. Il aurait été patient, réfléchi et stratégique. Mais au lieu de ça, tu t’étais laissé emporter par ton pire ennemi : tes émotions. T’avais atteint un point où tu avais dépassé la limite de ton contrôle. On t’avait mis en garde, mais t’avais rien écouté. Maintenant, tu devais apprendre de tes erreurs. Tu devais reprendre le dessus, et c’est ce que tu allais faire. Cette fois, tu attendrais patiemment que Kaj fasse un faux pas pour le faire tomber et ta fille ne pourrait plus t’en vouloir. Mais pour ça, Nazzar ne devait pas s’en mêler. « Ouais pas le bon moment ! » Tu le suis tout en répondant à son rire par une affirmation. Tu regardes autour de toi en haussant un sourcil. « Tes chevaux ont besoins de tout ça ? » Tu sais que ce n’est pas pour ses équidés. A ton tour, tu rigoles à ses paroles. Des larmes au rire il n’y a qu’un pas chez toi. « La place qui te reviens ?! » Tu le regardes pensant à une plaisanterie « Il n’y a aucune place qui te reviens cow-boy ! »

@Nazzarenzo De Luca