Jenny est née le 24 janvier 1988 à Londres, ville d’origine de sa mère. Malheureusement, après un accouchement difficile, celle-ci ne put profiter de sa fille que durant quelques heures. Le père de Jenny décida donc de rester quelques années à Londres pour élever sa fille avec l’aide de sa belle-famille. Fou amoureux de sa femme, il mit des dizaines d’années à se remettre de sa perte,sans vraiment guérir complètement. Il se réfugia très rapidement dans son travail, ne gardant que très peu de temps à accorder à sa famille. Lorsque Jenny fêta son 4e anniversaire, son père lui apprit qu’ils allaient déménager. Il avait décidé de rentrer à Bishopville, sa ville d’origine où il pourrait continuer  à diriger sa multinationale à distance. Bien qu’encore très jeune, Jenny garde un souvenir très net de ce déménagement, les valises, les pleurs de la famille de sa mère… Jenny ne le savait pas encore mais ces futures années s’annonçaient alors très solitaires.
Le père de Jenny continua son travail acharné, se montrant peu attentionné envers sa fille qu’il pensait rendre heureuse en la couvrant de cadeaux. Jenny fut élevée par une nourrice, lien le plus maternel qu’elle connut. A trente-deux ans, Jenny est toujours en contact avec elle et continue de lui rendre visite toutes les semaines pour discuter autour d’une bonne tasse de thé et des biscuits.
Souvent seule et ayant pour ordre de ne pas déranger son père, Jenny devint vite une petite fille calme, demandant peu d’attention et habituée à devoir s’occuper seule.

Adolescente, Jenny se tourne alors vers l’art pour combler la solitude et le silence qui pèsent souvent sur elle : elle dessine et se passionne pour la musique. Elle collectionne les vinyles, écrit un blog sur ses artistes préférés et passe le plus clair de son temps sur le net pour découvrir de nouveaux artistes peu connus. Bien que solitaire, Jenny se forme un petit cercle d’amis proches en qui elle fait confiance et sur qui elle peut compter. Cependant, Jenny est habituée à faire ce qu’elle veut. Jamais contredite, gâtée, elle devient doucement de plus en plus rebelle : toujours en retard, elle travaille quand elle l’a décidée, il lui arrive même de flirter avec l’insolence. Cette nouvelle attitude lui fait perdre ses amis d’enfance, amis de bonne famille qui la trouvent alors trop dérangeante. De plus, son look tendant de plus en plus vers le gothique ne convient pas avec leur image.
Jenny se retrouve de nouveau de plus en plus seule lors de sa rentrée au lycée. Période qui bouleversa pourtant sa vie, ce à quoi elle n’aurait jamais cru. En effet, la jeune fille solitaire et gothique rencontre Thomas Sawyers, le sportif populaire du lycée. Abordant cette relation avec beaucoup de méfiance, Jenny s’avouera son attirance pour le basketteur. Au fur et à mesure, Jenny lui laisse découvrir qui elle est en dessous de sa carapace de rebelle solitaire. Douce, sincèrement gentille et toujours attentionnée, les deux se rapprochent de jour en jour pour finalement se mettre en couple.  Malgré de nombreuses ruptures,souvent liées à des chamailleries puériles, ils finissent toujours pas se retrouver.

Les deux amoureux passionnés partiront étudier ensemble mais finiront par se séparer pendant 3 ans. Perdue, Jenny réfléchit longuement lorsque Thomas revint vers elle pour la convaincre de le reprendre. C’est grâce à Elsie, petite-amie de Bryan le frère de Thomas et maintenant sa meilleure amie, qu’elle pesa le pour et le contre et se rendit compte qu’elle n’était heureuse que lorsque Thomas faisait partie entièrement de sa vie.
Jenny et Thomas se remirent donc ensemble pour de bon. Tous les quatre forment la famille unie - une fois la querelle des frères Sawyers résolue-  dont Jenny a toujours rêvée. Jenny est aujourd’hui officiellement une Sawyers et a accompli son rêve d’enfant: elle est directrice d’un label de musique. Et si vous vous demandiez.. non, elle n’a pas conservé son look gothique ! En prenant confiance en elle grâce à son cercle proche, Jenny est devenue une femme forte, confiante et rayonnante...toujours élégante et ce, même sans le vouloir. Ah l’amour… ça vous transforme une femme !