Tu n’es pas encore très à l’aise sur tes deux pieds. T’es toujours pris de vertige à cause du trauma crânien que t’avais causé cette brute de Maddox, mais au moins tu es debout et tu marches. Cette simple action du quotidien te demandait déjà pas mal d’énergie. Tu sens déjà tes poumons s’essouffler alors que tu marchais jusqu’à l’appartement de Moïra. Tu avais décidé d’aller la voir à peine tu étais sorti de l’hôpital. Tu voulais lui faire la surprise. Si votre histoire devait recommencer, alors autant bien commencer en la surprenant. Habituellement tu étais doué pour ça. Arrivé à son appartement, tu prends les escaliers, ne voulant pas te retrouver enfermer dans un ascenseur. A nouveau tu t’essouffle rapidement, mais qu’importe. C’est mieux ça que de faire un malaise dans l’ascenseur à cause de ta claustrophobie. Arrivé à son étage, tu reprends un peu ton souffle avant de frapper à la porte en espérant qu’elle soit chez elle.

@Moïra Jones

tu passais la plupart de tes journées chez toi maintenant. depuis que tu as ton fils, tu passes beaucoup plus de temps à t’en occuper à la maison. il est tellement mignon. tu l’aimes énormément. tu avais un peu arrêter de bosser pour la Kcim. tu faisais une pause. l’important maintenant c’était ton fils. tu ne sais pas comment tu as fait pour en oublier ta passion. autrefois tu ne pouvais t’arrêter de tuer. maintenant ça ne te faisais plus rien. Vincenzo puis Lorenzo t’ont vraiment changer. en bien. Lorenzo dormait à côté de toi dans ton lit. tu dormais aussi, vous faisiez la sieste ensemble. s’occuper d’un enfant est extrêmement fatiguant tu récupères donc quand tu le peux. endormi, tu entends frapper à la porte. tu as le sommeil léger, ça te réveille. tu te lèves et va ouvrir la porte sans te demander qui c’est. t’es un peu gazer. « Vince ? ça va ? qu’est-ce tu fais la ? tout va bien ? » tu t’écartes de la porte pour le laisser entrer tout en domptant tes cheveux.  « tu n’es pas censé être à l’hôpital ? ou alors allongé chez toi ? »

Selon les médecins, tu devais rentrer et te reposer et ne rien faire d’autre comme activité. Tu parles d’une vie trépidante ! Tu as été longtemps allongé. Plus de deux semaines et là tu n’as clairement pas envie de retourner au lit. Tu préférais plutôt aller voir ton fils et Moïra. Au moins tu aurais un peu de compagnie. Tu fais l’effort de monter les escaliers et tu sens ta tête tourner un peu. T’attendais patiemment qu’on vienne t’ouvrir et il ne fallut pas longtemps avant que Moïra fasse son apparition. « Un bonjour c’est ce qu’on dit en général quand on ouvre à quelqu’un » Tu fais un petit sourire en coin amusé montrant que tu plaisantais et tu entres dans cet endroit que tu avais habité il y a déjà plusieurs mois. « Je viens de sortir ce matin et je voulais te faire une surprise ! » Tu souris en la regardant "Et toi ça va ?"

tu ne t’attendais pas vraiment à de la visite. tu recevais rarement des personnes chez toi ou plutôt pas grand monde ne venait te voir. en même temps qui voudrait voir une tueuse ? qui voudrait rendre visite à une traitre? tu n’as plus personne maintenant sauf ton fils Lorenzo. T’es frères te voient comme une traitre. Et vince ? tu ne sais pas trop où vous en êtes tous les deux. Recommencer à zéro ? c’est ce qui était prévu. mais tu ne sais pas comment ça va se terminer. « Oui bonjour, excuse moi. » tu fermes la porte après qu’il soit rentré et tu l’écoutes. « tu viens de sortir? le médecin te l’a autorisé au moins ? » tu te souviens qu’il t’avait dit qu’il pourrait sortir s’il restait à la maison avec quelqu’un pour le surveiller. « ok viens t’asseoir » tu l’accompagne jusqu’au canapé par peur qu’il perdre l’équilibre. « oui moi ça va, on faisait la sieste avec Lorenzo.. »

Tu sais que tu ne dois pas être ici et que tu devrais être au ranch allongé devant la télé, mais t'en pouvais plus de regarder les débilités qui y étaient diffusées. T'avais besoin de voir du monde, de voir ton fils que tu avais délaissé avec toutes ces conneries et aussi voir Moïra. Tu ne sais pas où votre histoire allait conduire. T'étais d'accord pour recommencer tout à zéro, mais c'était la votre dernière chance. " Ouais t'inquiète, je ne me suis pas enfuis" Ils auraient voulu te garder encore un peu, mais ils avaient été d'accord de te laisser sortir à la seule condition que tu ne sois pas seul. Tu avais appelé un de tes gars pour venir te chercher afin de prouver que t'étais accompagné. Puis tu l'avais renvoyé au travail pour que toi tu restes seul et que tu puisses rendre visite à Moïra. " ha, je dérange alors ... Il dort encore là ? " Tu venais de t'asseoir que tu te lèves déjà "je peux le voir ?"

@Moïra Jones

le voir ici te faisait énormément plaisir. ça te rappelais même beaucoup de souvenirs. comme la fois où il a mis les pieds dans ton appartement pour la première fois. c’était aussi là que vous aviez conçu Lorenzo. le voir ici c’était presque comme ci vous étiez ensemble de nouveau. sauf que ce n’est pas encore tout à fait le cas. «  j’suis contente de savoir que tu vas mieux et que tu tiens debout. » tu lui souris mais tu l’amène quand même s’assoir. tu ne voudrais pas qu’il fasse un malaise chez toi. « oui il dors profondément... » tu souris et lui montre la chambre du doigt. « bien sûr vas-y, tu n’as pas à me demander. fais comme chez toi. » tu le laisse aller le voir pendant que tu prépares deux petites bouteilles de bière que tu poses sur la table basse. t’en profite aussi pour aller dans la salle de bain et te coiffer les cheveux. tu viens ensuite le rejoindre dans la chambre et tu le regardes de loin, observer Lorenzo dormir. «  il est mignon hein ? »

Il y a de cela un peu plus d’un an, tu avais débarqué dans cet appartement après que ta maison ait été réduite en cendre. Moïra t’avait hébergé et c’est sûrement à partir de là que votre histoire avait réellement commencée. Vous aviez vécu ensemble un bon bout de temps, donc c’est vrai, c’était un peu chez toi ici. Cependant, tu n’allais pas te permettre d’entrer dans sa chambre ou te servir à boire … Tu avais perdu ce droit le jour où tu es parti. « C’est gentil ! » Tu souris et tu te diriges vers la chambre où tu avais été menotté un jour. C’est fou comme cet endroit était chargé de souvenirs. Tu souris en voyant ton fils dormir paisiblement. Il avait l’air d’un petit ange. Tu t’accroupis et tu poses ton doigt sur sa joue en souriant « Alors champion ? je t’ai manqué ? » Tu parles d’une voix basse pour ne pas le réveiller tandis qu’il attrapa ton doigt dans son sommeil. Tu relèves la tête quand Moïra entre dans la pièce. « Il est adorable oui ! Quand il dort en tout cas » Tu ris doucement en grimaçant toujours à cause de la douleur qui n’était pas entièrement partie.

personne d’autre  n’était entrée ici mis à part ta famille. enfin si, il y a eu cet Alex qui d’ailleurs ne t’a plus donner de nouvelle du jour au lendemain. tu n’as pas trop chercher à comprendre mais t’as quand même trouver ça louche. pour l’heure tu t’occupes surtout de Lorenzo. le reste n’a pas trop d’importance. tu t’occupes aussi de Vince. tu tiens encore à lui et tu pourrais mourir pour lui. tu le regardes parler avec Lorenzo qu’est toujours endormi. « ouais quand il dort, ça tu peux le dire » tu ris. les cernes que t’avais pouvait confirmer ça. Vince rit aussi et tu vois sur son visage qu’il a encore des douleurs. « tu devrais t’allonger un peu..., j’suis pas sûr que le médecin t’a autorisé à marcher autant... » l’hôpital n’est pas si proche de chez toi, il a dû marcher plus d’une demi-heure. « je suis contente que tu sois venu .. ». ça te faisais chaud au coeur de le voir ici dès sa sortie de l’hôpital.

S’occuper d’un bébé n’était pas de tout repos, tu en avais eu un aperçu quand tu avais la garde de Lorenzo. Malheureusement, tu avais une tonne d’autres affaires à faire, si bien que tu étais exténué à ce moment-là. Tu pouvais donc bien comprendre la fatigue et les cernes de Moïra. « Et un petit monstre éveillé » Tu ris encore et tu te redresses doucement en évitant les gestes brusques et rapides qui te ferais perdre l’équilibre à coup sûr. « C’est rien … les côtes sont pas encore tout à fait remise » S’il n’y avait que ça … Maddox avait fait de toi un mec de 34 ans qui se sentait comme un vieux de 110 ans. « Puis j’ai passé mon temps allongé, j’ai pas trop envie de retourner au lit maintenant » Tu fais quelques pas vers Moïra « Sauf si j’ai un peu de compagnie » Tu lui fais un clin d’œil et tu retournes vers le salon. « T’es venu me voir souvent à l’hôpital, maintenant c’est à moi de venir te voir » Tu finis par aller t’asseoir sur le canapé sentant déjà tes forces diminuer.

« tu veux dire le pire des monstres » tu ris. lorenzo éveillé pleure énormément. il lui arrive d’être calme mais a peine il va ressentir la faim qu’il va se mettre à hurler. pour l’endormir c’est presque impossible. tu dois prendre une heure minimum pour l’endormir. quand il dors alors tu en profites un maximum pour te reposer à ton tour. « je peux te tenir compagnie oui... si t’acceptes de t’allonger comme ça alors oui je serais avec toi. » tu lui souris. ça te fait quand même bizarre tout ça. t’es presque timide. ce n’est pas trop dans tes habitudes et pourtant tu l’es aujourd’hui. tu le suis dans le salon en laissant la porte de ta chambre entre ouverte au cas où bébé se réveillerait. « je ... c’est normal que je vienne te voir. tu aurais fait autant pour moi. » tu t’assois à côté de lui. tu lui montres les bouteilles de bière sur la table. « tu veux peut être autre chose ? »

« Pas pire que sa mère ! » Tu regardes Moïra d’un air sérieux avant d’afficher un grand sourire et de lâcher un petit rire amusé « ça va je plaisante, le prends pas mal » Tu sais que ton la mère de ton fils était une personne très susceptible et que si tu ne précisais pas que tu plaisantais, elle pourrait très bien te faire la tête, ce qui n’était pas le but. Aujourd’hui, tu voulais simplement passer un peu de temps avec elle en dehors de l’hôpital avant d’aller chercher ta fille à l’école. « Dans ce cas, c’est la proposition est intéressante » Le coin de ta lèvre se dresse en un petit sourire et s’efface au moment où tu t’installes sur le canapé. Certains gestes te sont encore douloureux, mais tu allais tout de même mieux qu’il y a trois semaines. « Quand bien même, on est plus ensemble, rien ne t’y obligeais » ça te faisait vraiment plaisir d’avoir eu ses visites. Ça vous a permis de discuter et de poser de nouvelles bases entre vous. [b] « Non, une bière c’est parfait ! » Tu te penches pour prendre la tienne non sans grimacer à nouveau. « Et toi comment ça va ? »

@Moïra Jones

Tu montres tout de suite que t’es choqué de ce qu’il te dit tout en plaisantant. T’as la bouche grande ouverte mais tu l’as ferme tout de suite après quand il te dit qu’il plaisante. tu comptais même lui mettre une petite tape sur l’épaule mais tu t’es rappelé qu’il sortait tout juste de l’hôpital. « c’est sûr tu plaisantes hein? » tu t’étais mal comporter avec lui ces dernières semaines et avec son entourage. il pouvait le penser. tu le laisses s’allonger sur le canapé. il prend déjà toute la place, tu ne sais pas où te mettre si ce n’est sur lui. très mauvaise idées tu te contentes de rester assise au niveau de son bassin et tu lui fais face. « Rien ne l’obligeait oui, mais je suis humaine et même si on est plus ensemble ça ne veut pas dire que tu ne comptes plus pour moi .. au contraire.. » tu dis c’est deux derniers mots très doucement. tu n’es même pas sûr qu’il ait entendu. la bière posé sur la table tu le laisses la prendre. tu comptais la lui donner avant qu’il fasse un effort mais il y était déjà. « euh .. oui ça va .. je vais bien. » tu souris et tu le regardes. tu ne sais pas trop quoi lui dire.

Malgré toutes les merdes qui te tombaient dessus, tu gardais ton humour à la con ! Plaisanter et emmerder ton entourage t’aidaient à tenir le coup au même titre que ton mental d’acier. Donc ouais, tes blagues débiles n’étaient pas prêtes de disparaître. Encore aujourd’hui, Moïra en était la victime ! Rien de méchant, mais tu préféras préciser qu’il ne fallait pas le prendre mal. Connaissant ton ex, elle pouvait démarrer au quart de tour pour tout et n’importe quoi. « Non je ne suis pas sûr, mais tu peux refaire ta tête choquée là ? C’est plutôt marrant ! » A nouveau tu plaisante et ton air de petit emmerdeur amusé le montre. « ça va j’arrête ! » Tu accompagnes tes paroles avec un clin d’œil en même temps que tu t’allonges sur le canapé. Putain, ça te faisait rager intérieurement d’être aussi faible qu’une personne âgée. « Au contraire ? » Oui tu avais bien entendu ces derniers mots murmurés, mais audibles. Tu te redresses pour prendre ta bière dans les mains et tu restes en position assise à quelques centimètres à peine de Moïra. Tu la regarde dans les yeux et tu adoptes ton regard charmeur que tu avais utilisé sur elle la première fois qu’elle était venue au casino. « T’as envie de me montrer à quel point je compte pour toi alors ? » Ton visage s’approche un peu plus du sien, mais tu la laisse faire le reste du chemin si elle en a envie. Toi ? T’en meurs d’envie. Non seulement parce que tu n’avais plus rien fait avec une fille depuis au moins trois semaines, mais aussi parce que tu avais envie de la retrouver.

@Moïra Jones