« DIEGO! DANS LA VOITURE! TOUT DE SUITE! » Tu ne lui avais pas vraiment donné le choix. Tu étais entré chez lui sans prévenir, l'agrippant par le col pour le trainer hors de chez lui. Tu l'avais repousser contre la voiture. Ça se voyait, tu étais déjà remonté, vénère plusqu'en temps normal quand les choses allaient mal. Même en prison, tu ne t'étais jamais énervé à ce point. Beaucoup trop à son goût, c'est certain. Tu passe une main active sur ton menton en contournant ton quatre quatre. « MONTES DANS CETTE PUTAIN DE CAISSE PÉREZ! » Tu frappes sur le capot encore chaud, toujours en fonction et tu le pointes avant de pointer l'habitacle en instant. Il était mieux de ne pas te pousser à l'y pousser de force. Tu le fixes jusqu'à ce qu'il monte et tu montes à ton tour. Tu fais crier les pneus en quittant le quartier. Jointures blanchies par la tension mise contre le volant. Tu lui dit rapidement de se la fermer. Tu traverses la ville jusqu'à rejoindre le No Way. Normalement, tu traînais plutôt au Club, tout le monde le sait, mais tu bifurques avant même d'en approcher. Tu passes devant le restaurant, toujours dans la même lancé sans t'arrêter. Il ne restait qu'un arrêt possible ou tu pouvais amener Diego. La décharge... Ça n'annonçait rien de bon.

Une fois immobilisé, tu sors en faisant claquer agressivement la portière. Tu ouvres celle de Diego avant de l'agripper par la nuque pour le sortir de force. Tu refermes derrière lui et tu lui fais signe de te suivre. Tu travers la décharge. Ce lieu qui cache de nombreux souvenir d'abatoire. Pourtant, tu ne sembles pas armé, en fait, non, tu n'as pas d'arme sur toi, autre que tes poings toujours autant serré. Vous approchez de la cabane au fond du terrain et les gars à l'entrée ne veulent pas te laisser entrer. Tu sais très bien pourquoi et ce n'est pas ce qui va t'arrêter. Tu les mets tous les deux chaos avant de donner un coup de pied dans la porte. « ERNESTO! » Ton chef... Non LE chef. Ce n'est pas le tient et il ne le sera jamais. Il ne l'a jamais été. Tu te diriges toi même. Tu le trouves dans la petite salle de conférence, il n'est pas seul. Il se lève et s'approche de toi. « Fringe... Comme- » Tu l'arrêtes net d'un coup de tête. Les armes se lèvent autour de vous. Ernesto lève la main pour qu'ils se calment. Il se redresse, pose sa main sous son nez en sang. Tu le pointes. « Toi et moi. Maintenant. J'en ai marre que tu me foutes à l'écart. On règle ça ce soir. Celui qui s'en sort en vie rafle le tout. » Il se met à rire, pourtant t'es sérieux. Tu vas l'affronter devant ses chers toutous. Tu en oubli presque la présence de Diego qui pourrait en tout temps essayer de t'arrêter.

T’étais tranquillement en train de boire ton café quand Maddox fit irruption chez toi. Tu détestais son air supérieur, sa façon de traiter les autres. Dire que c’était ton frère … un sale type comme lui partageait le même sang que toi. Au moins t’avais cet avantage sur lui de savoir qui il était réellement. Un jour tu lui dirais et t’espères que ça le perturbera. Toi, qu’il soit de ton sang ou pas tu t’en fiche, tu ne l’aimes pas à ça ne changera sûrement jamais. « J’arrive c’est bon ! Pas besoin de poser tes mains sur moi ! » D’un geste sec, tu t’extirpe de sa prise pour le suivre toi-même jusqu’à la voiture dans laquelle tu montes. « Qu’est ce qui t’énerve autant ? » Outre son air exécrable habituel, tu remarques bien qu’aujourd’hui il était plus énervé que jamais. Tu te demandes bien ce qu’il a et surtout où il t’emmenait. Ce n’est qu’après quelques kilomètres que tu aperçois la décharge où vous vous arrêtez. Merde, ça c’était bizarre.

Arrivé sur place, tu t’apprête à sortir par toi-même, mais c’est sans compter Maddox qui préfère utiliser la manière brusque pour te faire sortir du véhicule en t’attrapant par le col. Tu grognes en le repoussant encore une fois sans ajouter un mot. Pas besoin de parler, il sait déjà que tu n’aimes pas quand il fait ça. Tu le suis en silence et tu le laisses faire ses affaires. Il n’a pas besoin de toi et tu ne sais même pas pourquoi vous êtes ici. Tu comprends seulement quand il s’en prend au chef et que les armes ses lèves vers vous. Putain, quel con ! T’étais sûr que ça arriverait un jour. Tu savais qu’il ne supporterait plus ne pas être LE chef. Ce gars avait une grande soif de pouvoir. « Fais pas de connerie Maddox »

Tu n'as jamais répondu à Pérez du trajet. Tu savais très bien ce qui t'énervait et il l'apprendrait au moment venu. Tu ne lui permettrait pas de savoir trop tôt. Tu n'étais pas non plus en état de lui dire tout ce qui se passait dans ta tête. Tu l'as entrainé avec toi et il n'avait pas vraiment le choix de te suivre. Une fois sur place, tu as commencé en force, Diego aux talons. Un coup de tête à ton chef et les armes ce sont levé. Tu étais loin d'être nerveux. C'était la rage qui t'animait, tu ne te sentais pas intimidé par tout ça. Tu fais un pas de nouveau vers Ernesto en levant la main vers celui qui t'accompagnait pour qu'il se la ferme. Tu agrippes le col du chef et le rapproche de toi. « Dit-moi Ernesto, tes petits amis ici il savent ce que tu as fait? Je dirais que non. Ta sélection d'homme avec cette idée que c'était des missions suicides. T'inquiètes pas, ils sont mort. Tu sais quoi, je vais leur dire. » Tu le relâches et le pousse brusquement pour qu'il tombe au sol. Tu te tournes vers les hommes et laisse tomber un rire noir. « Tous des gentils toutous, pourtant, aucun de vous n'a tiré! » Tu t'arrêtes et pointes Diego, en fait, le mec derrière avec un plan stupide. « Tu lui touches, je te fous la cage de mes chiens. Ils te boufferont. » Tu continues ta ronde en te tournant. « Votre chez a fait enlevé une dizaine de personne. Il a braqué les feux sur nous ! Les autorités! La mafia! Et même le gros bonnet du réseau KCIM! Personne d'entre vous n'était au courant. »

Tu ramènes ton attention sur Enersto qui était revenu sur tes pieds. « T'as découvert ça tout seul chien de garde? » Tu laisses tomber un rire, regardes vers la droite avant de revenir vers lui. « J'ai fait plus que ça. J'ai foutu en l'air tes plans. Je les ai fait libéré. Tu aurais du les tuer au lieu de les faire souffrir. La colère des survivants est plus forte qu'un homme mort. Si tu tenais à signaler notre présence à tout le monde, tu as réussi, mais tu cause des problèmes dans mon réseau. J'ai perdu des gars, des femmes au club se font amochées parce que tu as fait le con. Maintenant, je répètes. C'est toi et moi et celui qui vit rafle la mise et dirige tout. » Tu le vois incliner la tête et son regard se dirige vers Pérez. Tu avais appris à le cerner et tu savais très bien ce qu'il comptait faire. Ton poing se serre et vient s'écraser sur sa gueule. « N'y pense même pas! » Tu ne t'arrêtes pas là, tu frappes, et il rend les coups. Tu encaisses, ta peau se déchire sous certains coup. Il est autant abîmé que tu peux l'être. En crachant au sol, tu replaces tes poings mais ton regard croise celui de Diego. Tu n'avais peut-être pas laissé le temps à Ernesto de parler, mais ils avaient compris. Pérez était en jou. Tu te prends de sales coups qui te font tomber au sol et tu peines à te relever. Étrange comme sensation. Ton front contre la terre, tu grognes en sentant la pression sanguine monter.

HJ : Un peu d'encouragement et il se lève

Tu travaillais pour le Cartel depuis un moment déjà et jamais tu ne t’étais attiré d’ennuis avec eux. Tu suivais les ordres sans discuter et tu ne te plaignais pas. Ce qui devait être fait était fait et basta. Tu restais dans ton coin sans faire de vague. Mais là, aujourd'hui tu sentais que quelque chose allait mal tourner. Déjà vu le comportement de Maddox. Ce type était malade. Un gars imbus de lui-même qui faisait n'importe quoi. Il ne réfléchissait pas plus loin que le bout de son nez et ne pensais que par ses poings et la violence. Tes doutes se sont confirmés au moment-même où vous avez posé les pieds à la décharge. Ça sentait mauvais et déjà tu ne comprenais pas ton rôle dans l’histoire. Tu te doutes que Maddox en veut au chef, mais tu t’en fou du pourquoi. Les emmerdes commencent quand Madd donne un coup à Ernesto. Tout de suite les armes se lèvent contre vous et toi tu soupires. Merde, t’en as rien à faire du chef toi. Tu ne voulais pas d’histoire et pourtant c’est toi que ton frère a choisi d’emmener ici. Tu restes calme car s’énerver ne sert à rien. Tu penses que Maddox fait une grosse connerie, mais tu ne pouvais pas te permettre de te mettre contre lui à cause de Karla. T’as pas le choix, tu dois te mettre de son côté car selon toi, c’est le seul qui pourrait libérer Karla de cet enfer dans lequel elle était tombée.

Tu restes toujours à ta place quand tu apprends ce que votre chef à fait, mais ta tête sévère montre que tu n’es pas très ravi d’apprendre ce genre de chose. S’il a vraiment fait ça, vous allez bientôt devoir subir les remontrances de ces deux gros réseaux. Tu sais qu’ils ne sont pas à prendre à la légère. Tu restes calme aussi quand les yeux d’Ernesto se pose contre toi avec sûrement la ferme idée de t’abattre. Maddox te défend et tu trouves ça étrange. Lui qui en avait rien à foutre de personne …

Les armes sont toujours braquées sur toi, si bien que tu ne peux rien faire. Madd devait s’occuper lui seul d’Ernesto s’il voulait mettre ses idées à exécutions. Puis s’il voulait prendre la place de chef, il ne devait recevoir aucune aide. C’est le plus fort qui doit gagner. Puis tu le vois tomber et là tu te dis que c’est fichu. Tu penses à Karla qui ne pourra jamais sortir du Cartel si c’est Ernesto qui dirige encore. « Debout Maddox ! Achèves le ! » T’essayes de l’encourager en espérant qu’il se relève. T’as envie d’aller l’aider à butter le chef, mais tu sais que tu n’as pas le droit.