On est samedi matin, il est 7 heures et 45 minutes et tout est sombre. Je suis tapie la noirceur d'un motel aux murs tapisser d'un papier peint douteux. Entre la couleur d'un rose tirant vers le vert et les coulissent qui s'accumule, il y a cette puanteur qui me retourne l'estomac. L'odeur de la pourriture me rappel le corps momophié des momies que j'examinais. Qu'il s'agisse d'un animal ou encore d'un corps humain. L'odeur restait similaire. La route qui m'avait apporté ici me semblait lointaine maintenant. Si distante que l'infini ne pouvait bien clarifier le sentiment qui se presse en moi. Celui dont la main invisible prend un certain plaisir à écraser mon coeur. Le broyant de ce sentiment de panique. On m'avait annoncée à mon arrivée que ma jumelle avait été porter disparue. Comment aurais-je pu le prendre ? Bien, peut-être ? J'ai giflé la personne qui me l'a annoncé. Laissant ma voix brisé le silence d'entre ses quatre murs. Crier comme jamais en l'insultant. J'ai osé dire qu'il avait de la négligence. Qu'elle croyait qu'ils allaient toujours les protéger et pourtant...la situation avait débrayé. Une disparition spontanée. Dire qu'il y a deux mois, elle fut retrouvée. Son petit coeur blesser en Australie. Elle était de retour ici depuis trois semaines. Moi dans tout cela ? J'ai préféré lui donner de l'espace. Sinon, je me connais. Elle aurait été sermonnée comme jamais. Réprimander sur ses actes et son comportement enfantin. Merde ! Cat restera toujours cette gamine puérile. Une petite puce naïve qui ne sait pas comment réagir quand le stresse ou les sentiments la submergent. Je soupire dans mon lit. Tournant encore vers la fenêtre donnant sur le couloir. Je dois y aller. J'ai promis d'être là pour 8 et 15 pour prendre le café et un déjeuner. Il n’en reste pas le moins du monde qu'elle est idiote de m'avoir invité. Je me glisse difficilement hors du lit pour me diriger vers la salle de bain. Prenant au passage mes accessoires de toilette.

L'eau chaude contre ma peau m’a réveillée.  J'ai pris le temps de friser ma chevelure, enfiler un petit haut blanc ainsi qu'un short noir. Rien de plus !  Je ne vais pas me revêtir d'une tenue élégante pour rendre visite à ma soeur. Je ne suis pas non plus une poupée de luxe flamboyante. En parlant de luxure, je restais muette devant les grilles argentées du manoir. Je passe ma main dans ma chevelure en gueulant sur l'apparence de cette demeure. Seigneur ! J'ai l'impression qu'elle est une croqueuse d'hommes. Entre son ex-mari et celui-là ! Merde ! Elle voulait toujours faire en grand. C'est une poule de luxe ou quoi ? Je sonne et une voix apprit au micro. C'est quoi, ce truc ? Une agence de protection pour les plouques ? Je rentre en marchant dans la grande aller. En prenant mon temps. La porte s'ouvre sur un visage inconnu qui me guide vers un salon plus grande que la chambre du motel. En observant, je vois la petite tête brune assise sur le canapé. Tien, tien, ma copie est silencieuse. "Salut Cat" dis-je un peu sèchement.

Je repoussais mes lunettes plus hautes sur mon nez devant les grilles de ce manoir. La famille Wick n'est pas défavoriser. L'odeur de la luxure et sa puanteur avait bien été présente dans ma chambre de motel lorsque ce Wick est venu. J'ai dû respirer et expirer quelques fois pour prendre le plaisir d'appuyer sur l'interphone pour qu'il ouvre les portes métalliques de cette longue clôture. Ma journée venait de commencer, mais je suis certaine qu'elle sera longue et fatigante. D'un il fait chaud pour une matinée et de deux, Cat était de retour. Elle sait surement au fond d'elle que j'ai envie de jouer la mère de substitution et la réprimander sur son comportement explosif et ses fuites continuelles. Elle n'a pas changé ! Toujours incapable d'affronter la réalité de la vie et sa dureté. Je soupire de nouveau. La température caniculaire fait coller mes vêtements à ma peau. J'ai l'impression que ma poitrine se colle. Ma culotte va devenir une deuxième peau si je ne rentre pas rapidement dans cette demeure. Enfin peut-être pas, mais je ne dois pas être loin. Est-ce que j'avais prévu ma réaction ? Non ! Tout simplement parce que j'étais certaine que mes yeux vont parler pour moi. Eh oui, je n'étais une étrangère pour ma copie vivante. Et je ne voulais pas que ça change. Parce que j'adore ma soeur ! J'adore ma famille, et plus spécialement elle. En me dirigeant vers la porte d'entrée après avoir franchi les portes des grilles - qui ont besoin d'huile- je marche vers le manoir. Toquant et saluant poliment le majordome. En marchant vers le salon, mes talons claquèrent sur le bois ancien de l'intérieur. En allant devant elle tout en ignorant son commentaire tout comme sa tête qui se tourne pour me regarder. Je me place devant elle et m'assois sur la table basse. Haussant le sourcil en remarquant son ventre rond. Je me retiens de l'assommer pour son geste futile ! Bordel ! Voilà pourquoi les Américains m'énervent. D'accord, je le suis. Mais, sérieusement ! On ne prend pas l'avion enceinte. Tu restes chez toi ! Bon à mon avis. "J'ai bien envie." Dis-je sèchement. Je croise les jambes en laissant la hauteur de mon soulier pointé. Il pourrait être une magnifique arme blanche à venir. Je pointe son ventre d'un regard choqué et dégouter. "Mais, je suis plutôt furieuse que ma soeur ne m'ait pas prévenue pour sa grossesse. Je suis certaine que le reste de la famille est au courant. Voir même ton amie Emma." Aie ! J'étais choquée ou blessée. Je ne serais pas dire. "Ne fais pas la demoiselle qui me connait !" Son visage avait parlé. "Tu es un aimant à problème ! " Je regarde le majordome qui me demande si je veux quelques choses à boire. Je lui dis non poliment.

La rancoeur est bien présente en moi.
Je ne pourrais jamais exprimer cette déception naissante qui traverse mon esprit alors que mes yeux se déposent sur la rondeur de son abdomen. Comment avait-elle pu me mentir non me cacher cette nouvelle surprenante. Je sais, je bouge souvent sans prévenir. Toutefois, j'aurais apprécié entendre de sa douce voix remplie de bonheur m'annoncer la naissance à venir d'un nouvel enfant. J'avais l'impression qu'elle me trahissait. Que sa main attrapa le couteau de cuisine posé sur le comptoir pour l'enfoncer rapidement dans mon coeur. Quel le sort pour le replonger. Elle avait oublié ? Avait-elle au moins cherché à me trouver pour me le dire ? Chan m'avait avertie pour Emma. J'avais été prévenue. Je suis vraiment la seule idiote de la famille qui vient à fuir la responsabilité de la famille. Je suis la conne assise dans une demeure sans pelure, sans rire d'enfant apportant une joie. Je ne suis pas jalouse ! En fait, je me trouve simplement bête ! Je comprends afin le pourquoi de ma fuite. Pourquoi suis-je partie d'ici sous une fausse raison. Je voulais retirer cette peau de mouton noir qui me recouvrait. Bonjour, adieu ! Je n'aurais dû revenir...Son ventre, sa vie tout comme le reste des membres des Goldstein me détruisait. Il me rappelait pourquoi, je me détestais. Ce vide de triste qui me ramène sans arrêt à la réalité. Je soupire. Je m'aime. J'apprends à m'aimer. Sauf que mes actions ne m'apportent peu. J'ai l'impression d'être dans un néant de regret et de haine qui brûle peu à peu mes ailes d'anges.

Je m'assois devant elle. Le regard qui ne la quitte pas. Mes dents qui croquent ma lèvre en la laissant venir à l'intérieur. Je l'écoute. Ses mots me blessent. Elle me gifle mentalement. Je brime l'envie de partir. J'ai envie de me lever et sans rien dire quitter cette maudite maison qui empeste la vantardise ! "Justement petite idiote ! Tu aurais pu m'envoyer un message texte. Je garde toujours le même numéro ! Je t'aurais bien répondu ! Ah oui, en personne ? Tu ne m’aurais jamais avertie si je n'avais pas eu cette offre de venir ici. Merci..." Ma voix vivre. Elle laisse la colère trancher chaque syllabe de mes mots. J'étais blessée. Je crois qu'elle va le comprendre assez vite. Je ne veux pas me prendre la tête avec elle. Sauf que Catherine connait mon attitude. Je suis directe. Souvent trop ! Je déteste renfermer ma colère en moi. Elle doit le savoir. La blesser ? Ce n'est pas grave! Nous sommes sœurs et les familles ne sont pas parfaites. Je me passe la main contre mon visage en soupirant encore. Son commentaire. Elle essaie de jouer la victime. Elle essaie de me faire sentir coupable de la colère qui est en moi. J'ai appris seulement plus tard qu'elle était retrouvée. Par qui ? Même pas son mari pare du con avait oublier ma soeur. Son beau frère ! Ce Kaj de pacotille qui se croit un tombeur maléfique. "Tu as fini d'être sarcastique ? Écoute ! Bordel ! Il n’y a personne qui m'a avertie ! Parce que tu avais oublié de dire à certaines personnes que tu avais une soeur...tu comprends pourquoi je suis choquée ? " Je me lève et m'approche d'elle pour lui donner une pichenotte sur le front. Je me place à ses coter et me laisse tomber à ses coter. Mes bras l'entourent pour la rapprocher de moi. Mes lèvres se posent sur le haut de sa tête. "Je suis contente de te retrouver. Seigneur ! Quand il m'a annoncé ta disparition...je croyais avoir perdu mon âme soeur, ma meilleure amie et ma vie." Dis-je sous un ton de voix faible. Je sais. Elle avait vécu plus de drame qu'une personne normale. Bon Dieu Cat ! Tu as une vie dramatique. Un vrai scénario de HBO.

Je ne suis personne.
Je ne serais jamais personne.
Je suis l'ombre marchant dans la noirceur de la nuit. Laissant sa carrure fine, se glisser entre les espaces. Dessinant les murs de la ville par son ombrage. La douce brise d'été m'apportant au loin. Elle m'encercle de ses bras rassurants m'apportant avec elle dans un pays lointain. Sous la chaleur aimante de cette caresse, ce baiser invisible. Un enlacement douillet et réconfortant. Ce guide touristique m'ayant permis de connaitre de nombreuses contrées pour me ramener dans ce lieu mythique. Ce nid d'amour qui m'a échappé des mains. Mes pieds à peine poser sur le sol et le parapluie fermer tel que May Poppins qu'une nouvelle alarmante me détruisait à l'intérieur. Elle avait pris mon coeur en otage. La serrant de ses griffes acérées venant faire couler le sang le long de ses tiges. Mes paroles sont tranchantes. Elles n'ont rien de doux. Je suis une lame tranchante d'une arme blanche. Elle me connait. Sa demande est précise. Je suis après la choquer. J'ai blessé cette copie physique de moi. Je soupire alors qu'elle cite mon prénom. J'ai envie de répliquer, mais je fis mine de ne pas savoir quoi dire. Sauf qu'il s'agissait du contraire. Si j'ouvre la bouche, je risque de faire pleurer Catherine. Je roule ma langue et me réprimande. Les insultes me frappent comme une claque violente. C'est dur ! Trop ardue de me fermer pour elle. Toutefois, je le dois. Son corps est blessé. Son sarcasme me fait grogner tout comme une louve qui prévient ses enfants. Je n'allais pas laisser cette idiote me parler ainsi. Elle est ma soeur, ma jumelle ! Hélasse, je ne laisse personne me parler ainsi. Je ferme la bouche et l'ouvre de nouveau. Lui rapprochant son manque d'explication à sa famille. Combien de personnes ignorent que je suis en vie. Qu'il y a une autre elle dans le monde. Avoir caché mon existante me faisait sentir comme une moindre que rien. Un déchet ! Une merde ! Une pourriture qui ne mérite pas de vivre. Elle m'avait sentir comme si je n'étais plus rien pour elle. Je change de place. Pour la prendre dans mes bras. Je l'entends sangloter. Elle me parle et mon coeur se brise en morceau. Je la laisse verser ses larmes. Il faut qu'elle vide sa douleur. Il n'y a que les hommes dans ce manoir ou presque. La seule personne pour qui Cat avait de l'importance...L'avait oublié. Une main se dépose dans son dos. Je fais des mouvements circulaires. "Je suis là Cat. Je suis là. Je reste avec toi." Je la laisse encore pleurer. J'ai mal. J'ai envie de l'accompagner, mais je me retiens. "Il va retrouver la mémoire ! J'en suis certaines Cat. C'est une mauvaise étape..." Je n'ai pas de mot. Il n'y a pas de mot qui pourrait guérir cette âme en peine. "Tu as cru bien gérer. Tu pensais bien faire. Nous faisons toutes des erreurs mon coeur. On apprend grâce à elles." Je la serre encore plus. Hors de question que je la laisse aujourd'hui.

Je ne pourrais lui faire regretter longtemps ce manque de jugement de sa personne. Le fait d'être invisible aux yeux des membres de sa propre famille est blessant. Je ne pourrais pas le cacher. Après tout, il est douloureux d'être mise à l'écart pour la raison futile de mon travail. À priori celui-ci avait l'habitude d'empêcher les membres de ma famille à me rejoindre. Il rendait les tentatives plus complexes qu’efficaces. Pourtant, ils pouvaient rejoindre le centre de l'institut recherche international sur l'anthropologie et l'histoire. Est-ce que je défends les gens de mon entourage. Non ! Est-ce que je pourrais les pardonner ? Oui, mais avec un arrière-goût en bouche. Je cacherais toujours le fais que la rancœur est présente. Que la colère est bien présente. Mes mots sont souvent l'arme dont je me sers. Mais, il faut me comprendre. Je n'ai rien ! Je ne suis rien ! Il est plus facile de se retrouver avec des corps momifiés et des pièces historiques que avec un être vivant. Je manque de socialisation ou plutôt, je suis mal à l'aise avec les personnes. À l'exception de Catherine. Dire que j'étais là ! Assise auprès d'elle en la serrant contre moi. Laissant son parfum, saluez mes narines. Je respirais en oubliant la situation que nous avons eue. La prise de tête au rendez-vous annulaire brusquement. Je soupire et je l'écoute. Elle ne va pas bien. Je le sais ! Je le vois. Mes lèvres s'étirent et les mots me manquent. Je ne sais pas quoi répondre. Je préfère la laisse continuer. Je la regarde en bougeant ma main. Mon pauvre amour ! Tu as une vie trop chargée. Toi qui rêvais de l'amour avec un grand A et une vie de princesse ... "Il est normal que tu sois perdue." J'écoute mon anglais frôler mes lèvres. Seigneur ! Je n'ai vraiment pu mon accent de la ville. Ce petit coin de région qui titille les mots de notre anglais américain. C'est comique. J'ai l'impression d'être une migrante de l'Europe. ''Je ne dirais pas nulle ma belle, tu es plutôt gaffeuse. Tu gères mal les émotions. Bon ! Premièrement, cet idiot va retrouver la mémoire sinon... je l'assomme jusqu'au moment qu'il la retrouve. Deuxièmement, petite sotte ! Arrête de dire que tu es faible. Je crois que tu es plus forte que tu le crois. La faiblesse est une qualité.'' Je colle encore ma tête dessus la sienne. J'ai envie de la voir sourire. Bordel qu'il douloureux de la voir aussi blesser et perdu.

Aujourd'hui, c'est seulement la deuxième fois que je m'occupe d'elle, mais en toute honnêteté, ma soeur est ma vie et mon ange. C'est extrêmement douloureux de voir la manière que ses traits sont étirés par la dure réalité de la vie. Bon sang, elle va probablement m'apprendre quelques trucs sur sa famille qu'elle créer peu à peu. En ce moment même, elle est dans mes bras. Assise contre moi exprimant ses craintes et sa peine. Ma douce soeur. Mon petit coeur d'amour ! Je ne pourrais jamais lui dire ce qui me passe par la tête comme elle le fait avec moi. Cat est ma petite perle précieuse. J'ai eu l'honneur de la voir grandir, mais pas évoluer depuis quelques années. Je m'ennuyais d'elle ! Catherine est forte ! Même plus ! Sauf que l'image qui est reflétée par sa personne à mes yeux. Reste celle d'une fillette qui a besoin d'être protégée. Une princesse à la Disney. Ce n'est pas la meilleure image à avoir. Je dois dire qu'elle est plutôt déplacée, mais j'aime. D'ailleurs, son prince est d'une beauté. Je trouve qu'ils vont très bien ensemble. Leurs personnalités se correspondent. Tant que ma soeur est heureuse. Je le suis aussi et il est évident que, présentement, elle a chuté. Cependant, je suis certaine qu'elle regrimpera sur son petit nuage. Sous peu même. Je sais que si Evan n'avait pas perdu la mémoire, il tuerait quiconque, qui essaierait de lui faire du mal. Je jalouse ma soeur. Cat l'ignore ! Elle croit surement que ma vie est parfaite, mais avoir une vie instable est compliquer. Ne pas avoir un pied à terre est complexe pour se lier d'amitié avec des gens ou découvrir l'amour. J'aimerais avoir quelqu'un comme lui. En fait, une relation comme ma soeur entretien avec son mari. Je ne veux pas Evan ! Je veux un mec qui me correspond. Mon âme soeur comme elle a trouvé. Les membres de la famille Wick sont étranges. Des incompris de la société. Bon, je dois dire que j'ai fais la connaissance d'une personne. Il y a eu une erreur pendant sa disparition -Quelques heures avant Cat lui avait écrit. - , mais il n'aura rien de plus. C'était sur le coup de la pulsion.  Autant j'aurais aimé oublier ou nier ce qui est arrivé, autant j'étais impatiente de le voir plus souvent, même plus loin de moi. C'est étrange comment un goût nous restes en bouche ou un souvenir. Je sais que je suis idiote. Je suis surement en manque et Cat m'avait déjà dit que je devrais trouver un mec au plus vite. Je crois qu'il serait plus sage de venir que la voir, elle et aller au Hell's pour trouver des pions que de trouver le grand amour. Pourquoi ça n'irait pas de mettre mon statut de célibataire en pause ? Parce que je suis insupportable lorsque je dois danser sur le même pied. J'ai l'air de ne pas être à ma place. Qu'il aurait fallu que je continue à voyager sans revenir ici. Je suis à ma place, peu importe l'image que je peux dégager. Je veux être stable. Je veux vivre un peu sa vie. À la manière de Neptune Goldstin. J'ai trop voyagé pour mon jeune âge. J'ai trop découvert pour 26 ans et bientôt 27 ans. J'ai parcouru le monde en ignorant l'envie. Celle d'être entouré. Je suis jalouse de toi ! Je t'envie ! Je t'admire ! Bordel que j'aimerais te le crier haut et fort pour que tu comprennes comme tu es chanceuse et parfaite. Je sais que je ne suis pas la seule en l'envie. Sa meilleure amie Emma voulait aussi sa vie...elle a terminé avec notre frère Chan. Ce con a trouvé son véritable amour. Bon ! Je suis surement encore célibataire à mon âge, car je préfère voyager. J'aime l'action et combattre. Entre appeler la police et me défendre, je préfère prendre une arme et sauter à la gorge du mec. Les situations périlleuses ne me dérangent pas; je suis simplement heureuse lorsque l'action s'empare de moi. J'aurais dû devenir une espionne. Vous savez à la Sam, Clover et Alex. Non ! Un ange ! À la Charlie angels. Mais ce fait n'explique pas pourquoi je suis troublée par un esprit. Une âme déchue que j'ai pu apercevoir aussi détruite que celle dans mes bras. Ma petite soeur d'amour ! Tu as une vie de merde, mais tu es entouré comme jamais ! Ceux qui viennent à te côtoyer veulent te protéger. Elle me fait sortir de mes pensées. Je grogne de surprise. Un petit bruit de bouche signifiant ma curiosité de ses paroles. "Cat...Je ne bougerais plus. Je reste ici pour le meilleur et pour le pire." Elle se libère de mon emprise pour venir déposer une bise sur la joue. Cette copie est magnifique. Je souris. Elle m'avait manquée. J'ai de la difficulté à exprimer mes émotions. Je ne pourrais pas le dire sans que ma langue fourche. ''Évidement. Tu as planté les graines que je t'avais envoyées du Japon ? Tu sais...Cat. Je serais toujours là pour toi. J'ai été une mauvaise soeur. Je vais me reprendre et être là. Tu vas devoir me supporter." Je souris et me lève. Je lui pointe un lieu inconnu dans le salon en disant. "Allez ! Je veux voir ce fameux jardin !" J'avance et comme une idiote mon pied se prend dans le tapis. J'essaie de retrouver l'équilibre et finis un pied en avant et l'autre tendit vers l'arille. Les bras comme des ailes d'un avion. Je me replace rapidement en riant nerveusement. "Tu n’as rien vu d'accord...on va dans le jardin  ?" Je vois qu'elle avait besoin de changer ses idées, mais est-ce qu'il fallait que je sois maladroite. Bon allez ! Le jardin doit être dans sa direction ou l'autre. Foutue villa trop grande.

Je ne sais que dire. Les mots me manquent en présence de sa tristesse. J'ai lu. J'ai relu. J'essaie au fond de moi de comprendre sa douleur sans résultat. Dans le passé, mes yeux ont parcouru les pages jaunies de centaines de romans. D'histoire écrite par les mains de jeunes gens voulant charmer les âmes vulnérables à la romance. Pourtant, je n'ai jamais adhéré à cette épopée. Ce petit battement de cils que nous avons lorsque les larmes viennent embrouiller notre regard alors que les mots tragiques viennent prendre place. Oh ! Ma soeur ! Si, je pouvais être comme toi. Je n'aurais pas cette barrière qui contrôle mon sentiment et ma logistique. Cette deuxième est ma partenaire de vie. Elle m'accompagne alors que je préfère qu'elle me délaisse. Je pourrais alors couvrir cette blessure saignante apportant peu à peu, la petite fleur qui vient de déposer un tendre baiser sur la joue. Catherine, ma pauvre amour, mon ange. J'ai ce point au coeur pour toi, mais est-ce de la pitié ou de la compensions ? C'est difficile d'imaginer sa représentation, car mon cerveau ne cesse de me diriger vers la science et non l'humaniste. "Je suis heureuse. Je voulais offrir un cadeau pour ton mariage.'' Je vais lui épargner la définition de cette fleur. En fait, elle est magnifique. J'adore le pays du soleil levant. Toute chose à une histoire et une légende. "Putain Cat ! Toi, une mauvaise soeur...tu essaie de plaisanter ? Arrête de broyer les histoires du passé. Tu sais que moi tout est déjà terminé. J'ai tout oublié." Dis-je rapidement afin de changer de sujet. Je ne supporte pas les discussions trop émotives. Le sentimental ne me va pas parfaitement. Elle commença à m'accompagner et mon pied trébucha. Des orteils glissant sous le tapis se laissant écraser par celui-ci. À cet instant, j'essaie de m'en sortir. Hors de question que je finis au sol. Je me rattrape du mieux que je peux, mais sans me cacher devant les yeux de ma soeur. Son gloussement me fait sourire. D'accord ! J'imagine bien que le court film ayant pris forme devant elle est comique. Je me tourne vers elle. "C'est bien de t'entendre rire, ma belle." Je souris fièrement. L'imprévu apporte souvent de bons moments. J'avance avec elle vers ce jardin à couper le souffle. Je ne sais quoi dire. Je suis étonnée de la beauté qui se présente à moi. Je regarde en écoutant l'homme parler. Je l'ignore pour rejoindre cette dernière. "Une tasse de thé serait appréciée. Merci.'' Je ne suis pas très amateur de café. Le thé est universel. Tous les pays possèdent une sélection personnelle au goût varier. J'observe ma soeur et ne supporte pas de voir cette expression dans ses prunelles. "Cat...Je suis contente de t'avoir encore auprès de moi. Sans toi...je ne suis rien.'' Dis-je en glissant ma main dans ma nuque. Je suis mal à l'aise à ses mots. Je détourne mon point de vision.'' Tu as travaillé fort. Ton jardin est magnifique.'' Oui, oui Neptune ! Tu détournes encore la conversation. Deviens donc humaine un peu.