Quelques jours déjà qu’entre toi et Vince c’est terminé. Il y a deux jours, il te la clairement fait comprendre. Ça a été dur sur le coup parce que tu comptais rien y faire, vivre seule comme au départ, reprendre ta vie d’avant. Mais deux jours sans lui parler une seule fois t’as semblé très dure. C’est pourquoi t’as eu une idée. Il n’était pas question que ça se finisse comme ça. Tu sais que c’est toi le problème, que t’es allé trop loin. Tu te rends compte à quel point tu as été étouffante pour lui et tu veux te racheter. Tu veux recoller les morceaux, tu veux changer, faire des efforts pour lui. T’a pas réfléchis plus que ça, tu t’es rendu à Atlanta tôt le matin. Atlanta parce que tu t’y étais déjà rendu pour une mission et t’avais adoré la ville. T’avais fréquenté un hôtel de luxe juste magnifique et tu sais que ce serait l’endroit idéal pour organiser quelque chose pour lui. T’es allé seule faire les magasins. Heureusement t’a demandé conseil au employé car toi tu ne t’y connaissais pas trop. T’as prévu un diner aux chandelles, un bain de minuit, et pour finir tu lui as acheté une montre avec ses initiales gravés. T’en fais peut-être trop, peut-être que ça ne va rien changer, peut-être que tu te fais encore plus de mal, mais tant pis. Tu ferais absolument tout pour le récupérer (…). Tu t’es vêtue d’une robe de nuit noire en soie avec un gilet rouge du même tissu. Tu t’étais maquillé, lissé les cheveux, t’avais pris soin de toi, chose que tu n’avais pas fait depuis bien longtemps. Pour la cuisine, c’était des pâtes à  la carbonara, accompagné d’une bonne petite bouteille de vin. La table était décorée comme on te l’avait conseillé. Des pétales de roses rouges, des bougies, des fleurs… enfin la totale. C’était la première fois de toute ta vie que tu faisais un truc pareil.


Tu l’as contacté 4heures plus tôt pour qu’il puisse être là au bon moment. Tu n’aurais peut-être pas dû lui dire que t’étais en danger, mais c’était la seule manière de le faire venir. Puis il comprendra t’en est sûr. Vue l’heure, il ne devrait pas tarder. T’attend quand même qu’il te demande la chambre pour allumer les bougies.

Avec Enzo à l’hôpital, c’est à Francisco que tu as laissé la charge du Casino pendant ton absence. Au moindre problème, il devait t’appeler, mais en 8h il y avait peu de chance qu’il se passe quelque chose. 8h parce qu’il te fallait 4h pour aller à Atlanta retrouver Moïra. T’es parti en pensant ne faire qu’un allé retour. Débarrasser la brune de son assaillant et la ramener à Bishopville. Sauf qu’à mi-chemin, ton frère t’apprend qu’elle n’a aucun problème là-bas et qu’elle avait inventé ça de toutes pièces. Pourquoi ? T’en sais strictement rien. Tu pourrais faire demi-tour et la laisser là-bas pour son mensonge, mais ta curiosité te pousse à aller jusqu’au bout. Et surtout, elle a besoin d’entendre de vive-voix que votre histoire est finie. Si elle a fait tout ça uniquement pour te voir, elle s’accrochait inutilement. Tu l’aimais, mais ça ne marchait pas. Tu pensais pouvoir arriver à l’habituer à une relation de couple, mais elle était beaucoup trop étouffante. Toi qui ne supporte pas qu’on se mêle de tes affaires, elle n’avait pourtant jamais arrêté de le faire. De plus, elle se prenait la tête avec tout ton entourage. Rien n’allait et il était temps d’y mettre fin pour de bon. Elle a besoin de l’entendre pour tourner la page. Atlanta c’est loin pour une rupture officielle, mais si c’est ce qu’il fallait pour elle, alors tu irais jusqu’au bout du chemin sans faire demi-tour.

Arrivé à la bonne adresse, tu gares ta voiture sur le grand parking de l’hôtel. Conduire était un peu plus compliqué avec ta main, mais t’avais malgré tout bien géré les 4h de route. Heureusement que tu avais l’habitude de rouler à une main à force d’envoyer des sms au volant à longueur de temps. Tu sors de ton véhicule et ferme bien les portières à clé avant d’entrer dans le bâtiment luxueux. Tu demandes à la réceptionniste le numéro de chambre de Moira en lui faisant un peu de charme pour qu’elle ne fasse pas d’histoire. Ça fonctionne du tonnerre et une fois le numéro et un double des clés –elle a vraiment gobé tout ton baratin- tu montes au bon étage. Tu ne veux pas prévenir ton ex de ton arrivée. Elle t’a menti, tu ne voulais pas lui laisser mettre son plan à exécution si c’était un piège. Alors autant la surprendre. Tu introduis la clé dans la serrure et tu ouvres la porte en entrant.


@Moïra Jones

Tu ne sais pas pourquoi elle te demande de venir à Atlanta. En fait, t’aurais même pas dû accepter d’aller l’aider. Après tout c’est une tueuse à gage, elle aurait du pouvoir se débarrasser d’un simple type qui la menaçait. Mais toi t’as foncé sans poser plus de questions. Moïra en danger ? Tu ne réfléchissais plus et t’allais l’aider, même si vous n’étiez plus ensemble. Par contre, après qu’Enzo t’ai appris qu’elle n’avait en réalité aucun homme à ses trousses, tu fulminais. Elle te mentait, elle te menait en bateau et toi t’étais assez bête pour la croire. Mais c’était la dernière fois que ce genre de truc arrivait parce que tu avais décidé d’en finir une bonne fois pour toute avec votre relation. C’est avec cette ferme intention que tu montes dans la chambre indiquée par la réceptionniste. Tu te méfies malgré tout, pensant que ça pouvait toujours être un piège. Tu te fais discret en ouvrant la porte et tu entres dans la pièce. Les lumières sont éteintes et l’endroit est éclairé seulement à l’aide des bougies disposées un peu partout. Tu regardes atour de toi cette ambiance romantique puis t’entends la voix de Moïra derrière toi. Surpris, tu te retournes et tu la regarde. « Quoi ? » T’es tellement étonné par tout ça que tu n’as même pas capté ce qu’elle disait. Ça faisait un peu plus de 9 ans que tu ne t’étais pas retrouvé devant un truc pareil et d’habitude c’est toi qui préparait ce genre de surprise pour ta femme, toi qui avait un côté romantique. « C’est quoi tout ça ? » Tu poses la question ne comprenant pas tout. Vous étiez séparé après tout … peut-être que c’était destiné à un autre gars.

@Moïra Jones

quand est-ce que tu avais appris à être romantique ? en fait jamais. tu ne l’as jamais été, et aujourd’hui sera la première fois que ça arrive. depuis que tu t’es mis en couple avec Vince, tu t’es mis à regarder beaucoup de film romantique, en cachette bien sûr. tu ne supporterais pas qu’on sache de toi que t’es ce genre de femme. ça pouvait être considéré comme une faiblesse et tu ne voulais pas. ce dîner aux chandelle que tu avais préparé, toutes les bougies, les roses rouges, l’ambiance chaleureuse, le petit bain etc ... tu l’avais vu dans ces films là. bien sur tu as demandé conseils aux vendeurs pour que ce soit une parfaite soirée et en voyant l’ensemble tu étais plutôt fière de toi. malgré tout t’avais peur de sa réaction. peur qu’il soit encore une fois franc avec toi et qu’il te dise que c’est terminé que tout ce que tu as organisé est débile, que tu dois l’oublier etc. tu ne sais pas si tu réussirais à passer outre car t’es beaucoup trop attaché à lui. jamais tu n’aurais cru un jour être aussi proche d’un homme, l’aimer plus que ta soeur. jamais tu n’aurais cru qu’un jour tu mettrais ta fierté de côté pour un homme car oui, il faut se l’avouer, face à Vince, tu n’as plus aucune fierté. « c’est pour toi ... enfin pour nous. » t’es vraiment nulle tu le sais. tu n’avais pas réfléchi à un discours et tu n’avais aucune idée de ce que t’allais dire mais tu vas devoir improviser. un blanc se fait ressentir et tu reprends vite la parole avant qu’il dise quoi que ce soit, avant qu’il te dise que c’est terminé. « écoute Vince, je .. je ne sais pas comment te le dire, et je ne sais pas si ce que j’ai fait pour toi va changer quelque chose à ta décision mais il fallait que j’essaie. je suis amoureuse de toi. je ne me vois pas vivre sans toi, je ne m’en sortirai pas toute seule je ne sais pas ce que je deviendrai sans toi. tu te trompais quand tu me disais que tu n’étais peut être pas l’homme qu’il me faut. au contraire... » t’es stressé en parlant et on peut le deviner avec ta voix qui tremble. « je sais que je n’ai pas été facile ces derniers temps. je suis prête à faire des efforts... ». tu le regardes dans les yeux en appréhendant sa réaction.

Tu n’es pas facilement impressionnable. Tu te laissais rarement surprendre et pourtant là, tu étais surpris. T’avais pensé à tout : un piège, une dépression,… mais pas à un truc comme ça. Elle avait mis le paquet, peut-être même un peu trop, mais c’est ce qui rendait le geste encore plus adorable. Tu n’aurais jamais cru qu’il existait un part de romantisme en elle. Tu te croirais presque dans un film à l’eau de rose. En tout cas, si elle n’aimait pas tout ça, elle avait fait un gros effort pour mettre cette mise en scène en place. Tu restes étrangement muet alors qu’elle se trouvait soudain une passion au monologue. Tu l’écoutes d’une oreille, mais ton attention n’y est pas. Ton visage ne laisse passer aucune émotion, mais dans ta tête ça travaille. En fait, tu n’en reviens pas d’être arrivé avec la ferme attention de lui redire que tout était terminé et de te retrouver la bouche close. Rien dire ne te ressemble pas, toi qui a toujours une réplique, une pique, une petite remarque, là tu n’avais rien. Tu ne bouges pas plus que tu ne parles. Tu sembles rester de marbres et c’est peut-être une des raisons pour laquelle Moïra stresse. Tu l’entends à sa voix tremblante qu’elle n’est pas spécialement à l’aise. Tu n’as écoutés ses paroles que distraitement, mais t’avais compris l’essentiel. Pour éviter qu’elle n’aille plus loin, tu détournes le regard de la chambre pour le poser dans celui de Moïra et sans prévenir, tu réduis l’espace qu’il y avait entre vous en venant plaquer tes lèvres contre les siennes en la poussant contre le mur en même temps. C’est un acte irrationnel, tu le sais. Tu étais prêt à mettre fin à votre relation parce que tu sais que ce n’est pas possible entre vous. Tu devrais tout stopper parce qu’elle t’a poignardé, mais t’es incapable de mettre fin à ce baiser pour lui dire que tout était fini. T’es incapable de la lâcher parce que toi aussi tu l’aimes et quand t’étais amoureux, tu étais irrationnel. C’est un défaut, une faiblesse, mais tant pis. Tu ne sais pas où ça va mener par la suite, mais tu t’en fiches. Pour le moment, tu ne penses qu’à l’instant présent.

@Moïra Jones

tu t’es aventurer dans un monologue que tu n’avais d’ailleurs pas terminé. tu avais encore pleins d’autres choses à dire comme le fait que tu t’en veux d’avoir rejeter sa fille Ludovica, que tu t’en veux d’avoir montrer autant de jalousie alors que tu lui faisais confiance, que tu ne devrais pas autant te mêler de ses affaires, que tu aimerais vivre une vie de famille heureuse avec Lorenzo. Tu devais également lui dire que Lorenzo allait s’en sortir d’après ce que les médecins t’ont fait savoir, que t’étais prête à prendre soin de lui et de toi, que t’es prête à être une femme. t’allait le lui dire mais tu l’as vu se rapprocher de toi et tu sentais déjà ce qu’il s’apprêtait à faire même si t’as quand même eu un doute. il s’approche de toi et poses ses lèvres contre les tiennes. tu n’hésites pas une seule seconde à répondre à ce magnifique baiser qui t’as plus que manquer. sur le moment, tu te sens bien, tu te sens mieux et tu refuses d’y mettre fin tout de suite. tu continues d’embrasser ses lèvres, et tu finis quand même par y mettre fin délicatement avant que ça n’aille trop loin. tes mains posées sur son torse suite au baiser, tu pousses très légèrement et doucement Vince. « Je ne veux plus que ça s’arrête... je ne veux plus me disputer avec toi... je veux vivre à tes côtés Vince, rien qu’avec toi. » tu poses à ton tour tes lèvres sur les siennes pour un très court baiser. « Je t’aime Vince. » C’est la première fois que tu lui dit que tu l’aimes en face à face, les yeux dans les yeux. T’es yeux ne quittent pas les siens. Si tu pouvais rester dans cette position, bloquée entre le mur et lui toute la soirée, tu le ferais sans hésiter, mais avant tu dois lui montrer tout ce que tu as préparé pour lui. « T’aimes les pâtes à la carbonara j’espère ? »

Est-ce l’ambiance de la chambre ? La surprise ? ou parce qu’elle t’avait manqué ? Tu ne sais pas, mais t’avais qu’une envie c’était de l’embrasser encore et encore. Tu l’aimes cette fille ! Tu l’aimes malgré sa jalousie excessive, tu l’aimes malgré son coup de poignard. L’amour fait mal, l’amour est douloureux et toi mieux que personne tu le sais. L’amour pourrait te tuer, toi l’insensible. Toi qui quand tu t’attaches à une personne, est incapable de l’oublier. Quand tu tombes amoureux, c’est pour de vrai, c’est pour longtemps. C’est pour la vie. Ce n’est pas pour rien que tu gardais précieusement l’alliance de ton ex-femme contre ton cœur. Ce n’est pas non plus pour rien que tu embrasses Moïra contre ce mur dans cet hôtel, malgré le coup de poignard qu’elle t’avait donné il y a peu. Tu avais essayé de mettre fin à votre relation, tu t’étais presque arrivé à te convaincre que tu y arrivais, mais là … cette surprise, ces paroles … Tu ne pouvais pas jouer aux insensibles. Tu ne pouvais que prendre possession de ses lèvres C’est elle qui met fin au baiser en premier pour t’adresser la parole. « Tais-toi » On pourrait croire que tu lui manques de respect en disant ça, mais ce n’était pas le cas. T’as juste envie d’être avec elle, tu as envie d’elle. Tu ne veux pas te prendre la tête, tu ne veux pas écouter des excuses maintenant. Et puis ses 4 mots … 4 petits mots qui faisaient battre ton cœur un peu plus fort te donnaient encore plus envie de l’embrasser et c’est ce que tu fis au lieu de répondre. Tu l’embrasse avec envie avant de répondre « J’adore, mais ce n’est pas ce que j’ai envie de manger là tout de suite » Tu la regardes d’un air qui veut tout dire. Tes intentions sont claires et pour les rendre plus claires encore, tu glisses ta bonne main au creux des reins de Moïra pour l’attirer tout contre tout corps avant de reprendre un baiser langoureux. "On aura tout le temps de déguster les pâtes après" Tu glisses tes lèvres ensuite vers son oreille pour murmurer quelques mots "J'ai juste envie de toi ... envie de te retrouver"

tu avais tout organisé pour lui, pour lui faire plaisir, pour qu’il change la vision qu’il a de toi, du moins, pour changer ce que toi tu as montrer de toi, une foutue gamine. clairement, c’est ce que tu as été. toujours à fourrée ton nez là où ça ne te regarde pas, faire ta jalouse là où il n’y a pas lieu d’être, t’en prendre à sa famille etc. tout ce qu’on déteste chez une fille. le problème, c’est que la mafia déteste la kcim et vice versa. toi tu aimes ta famille et tout ce que tu veux c’est les protéger tout en protégeant Vince. t’essaieras de ne plus t’en mêler mais tu ne peux rien promettre. ta famille c’est ta famille. tu ne dis plus rien quand il te demande de te taire. t’as compris pourquoi, son regard et ses mains baladeuses en dit long. t’imagines que la discussion ce sera pour plus tard, là tu sais ce qu’il veut et tu le veux aussi, plus que tout « on les réchauffera plus tard alors » dis-tu en te mordillant la lèvre inférieure et en utilisant une voix sensuelle alors qu’il t’approche encore plus vers lui. tu réponds à son baiser, ton cœur palpite, tu sens la température monter d’un coup. tu veux tout de suite le déshabiller, te retrouver dans le lit, avec lui au dessus de toi. t’en a très envie et il te le dis aussi en approchant sa bouche de ton oreille. « alors allons-y » tu le regardes un sourire en coin, avec ton regard le plus charmeur, tu le prends par son poignet et tu l’amènes vers le lit. tu y avais déposé des pétales de roses rouges. t’avais prévu une superbe lingerie au cas où ça irait jusque la, chose dont tu ne t’attendais pas. tu pensais qu’il te rirait plutôt au nez sauf que ce fut tout le contraire. tu lui retires sa veste que tu jettes au sol et tu enchaînes avec son T-shirt. Tu l’embrasses sauvagement et cette fois c’est toi qui le pousse sur le lit et tu te dépêches pour aller le rejoindre et te mettre à califourchon sur lui.

« Exactement » T’as pas envie de manger, t’as envie de passer un moment intime avec elle, chose qui n’était plus arrivé depuis longtemps. Tu ne sais même plus dire quand était la dernière fois. Vous passiez plus de temps à vous prendre la tête qu’à vous embrasser. Alors ce soir t’as pas envie de discuter, t’as pas envie de l’entendre s’excuser maintenant. T’as fait 4h de route donc t’as juste envie de te détendre. Puis cette ambiance, cette surprise, cet aspect romantique, ça te donnes d’autres idées qu’un repas en tête à tête « On a qu’à passer directement au dessert » Tu souris en coin et tu la suis jusqu’au lit où elle avait déposé des pétales de fleurs. C’est mignon, mais tu n’y prête pas plus attention que ça. Tu n’as d’yeux que pour elle actuellement. Elle te retire ta veste puis ton t-shirt, laissant apparaître ton torse et l’alliance de ta défunte femme. Tu termines sur le lit et elle s’installe rapidement sur toi. Tu reprends possession de ses lèvres et t’essaye de te démerder avec une main pour lui enlever son haut. Tu galères et ça t’énerve un peu alors tu utilises ta main amocher en forçant dessus, mais la mobilité de tes doigts est extrêmement réduite. « Enlèves-moi tous ces bouts de tissus que tu as en trop sur toi » Autant qu’elle le fasse elle, ça ira plus vite.

@Moïra Jones

Kaj allait payer un jour pour ce qu’il a fait à ta main. T’étais marqué à vie et ce n’était pas le pire. Si encore il n’y avait que de vilaines cicatrices, mais non ! Il avait amoché des tendons et tu serais à jamais incapable de replier complétement tes doigts. Tu ne pouvais pas non plus attraper des objets trop lourds et ça te faisais chier. Mais comme toujours tu allais t’y faire et t’adapter. Tu ne te plaignais pas, tu vivais avec. Ça irait déjà mieux quand les plaies auront davantage cicatrisés. Pour l’heure, c’était encore trop frais et tu ne t’étais pas habitué à cette nouvelle situation. Si bien que tu avais du mal à déshabillé Moïra. « Ce qui est E.X.C.I.T.E.N.T aussi ce sont les strip-tease » Toi aussi tu articule bien tes paroles malgré ton accent italien. « Et tout ça c’est une surprise pour moi non ? Alors pousse le cadeau jusqu’au bout en m’en mettant plein les yeux avec ton corps » Tu fais un sourire en coin, absolument pas déstabilisé par la situation. Elle profitait de ton handicap et tu aurais fait exactement la même chose à sa place. « Je pourrais te faire monter au septième ciel avec une main et sans te déshabillé, mais je peux aussi ne rien faire et te laisser sur ta faim. Tu la regarde avec tes yeux bleus séduisants en déboutonnant son pantalon d’une main. Ça au moins tu arrivais à le faire. Un peu difficilement, mais t’y arrivais. Tu fais ensuite glisser un doigt à la limite de ses sous-vêtements "Et je sais que t'as pas envie que ça s'arrête là"

@Moïra Jones

T’es excité tu ne peux pas le cacher. Ça se voit, ça se sent, mais t’es aussi capable de rester sur ta faim si il le fallait. T’étais assez fort d’esprit pour ça, même si tu n’avais pas envie d’arrêter maintenant. T’avais besoin de ça, t’avais envie de ça. Moïra joue avec toi, elle profite d’avoir l’avantage. Qui ne le ferait pas après tout ? Surtout avec toi et ta grande gueule. « J’en ai pas envie non plus que ça s’arrête, mais ce ne serait pas la première fois que je fais des choses à contre cœur » Tu souris davantage quand tu vois l’effet qu’un simple doigt qui glisse sur sa peau lui fait. Tu continues un peu avant qu’elle ne se lève pour enlever son pantalon. Bien ! Une bonne chose de faite. Tu glisses ta bonne main sur sa cuisse maintenant découverte « J’ai pas forcément besoin d’enlever le haut de toute façon » Ton sourire en coin ne te quitte pas et tu la laisse embrasser ta main blessée. Tu retires ensuite le dernier bout de tissus sexy qui recouvre la zone convoitée et tu le fais glisser sur ses cuisses. D’un mouvement, tu lui fais perdre l’équilibre pour qu’elle tombe sur le côté et à ton tour tu te places au-dessus d’elle. Tu prends appuis sur ta mauvaise main, ça fait mal mais ce n’est pas grave. De l’autre, tu retires complétement son string avant de glisser ta main sous son haut et de coller ton corps contre le sien, prêt à lui donner le maximum de plaisir. « Il ne faut jamais me sous-estimer » dis-tu au creux de son oreille d’une voix suave avant de passer aux choses sérieuses.

@Moïra Jones