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{cold hearted}
crédit/ tumblr ✰ w/peia

Le regard vide, la tête vide, tu étais rentré, Evan sur les talons. Il tenait à s'assuré que tu rentres et que tu ne fasses pas de connerie. Tu ne réalises pas quel pas énorme il venait de faire. Tu n'as pas enregistré le calme qu'il a eut pour t'empêcher de faire une bêtise. Tu ne sais pas ce que tu aurais fait si tu avais appuyé sur la gachette. Quelques secondes plus tard, tu n'aurais pas seulement et son sang sur tes mains, tu aurais eut sa mort sur la conscience. Ce n'était qu'un enfant, il devait avoir vingt ans. Tu étais devenu aveugle, tu l'aurais fait, merde. Tu l'aurais tué si on ne t'aait pas arrêté. Tu les aurais peut-être tous tués. Ton, couvert de sang, tu rentres dans ton manoir dans lequel tu accueilles des gens. Tu as malgré tout eut la chance de n'avoir personne sur ton chemin. Sans un regard à ton frère, sans un regard à ce qui t'entour. Tu montes à l'étage sans retenir tes soupires de douleur à chaque marche. Non, tu ne t'étais pas épargné. Tu les avais laissé t'atteindre pour atténué tes coups. Ton visage te faisait souffrir et tes mains en tremblaient encore. Elles ont eut du mal à contenir le choque une fois arrêté. Tu t'es rendu à ta chambre, t'as retiré tes chaussures avant de te rendre à ta propre salle de bain. Tu allais prendre une douche. Froide, vu le manque d'électricité, tu t'en fiches. Ton téléphone posé à la renverse près du lavabo pour te laisser un peu de lumière avec la lampe de poche intégrée. Tu es entré sous l'eau tout habillé pour en retirer le sang. Tu retirais tes vêtements petit à petit, jusqu'à te retrouvé aspergé, dénudé par l'eau. Une main sur ton visage, écrasant tes yeux, tu ne te reconnais plus. Tu ramènes tes mains contre le carrelage devant toi, laissant ta tête se poser sur l'eau et tu fixes le sang disparaître petit à petit.

@cassiopeia hoffman

Peia est inquiète, et elle ne peut pas faire autrement, et cette foutue tempête qui l'empêche de finir par bosser correctement la rend folle. Mais au moins, elle doit retrouver Kaj, et c'est le plus important. Elle se sent bien quand elle est avec lui, et elle ne veut plus le quitter, elle ne peut plus le quitter, c'est même pour ça qu'elle est là, sur la route pour le rejoindre. Quand elle arrive enfin dans le jardin du manoir, elle récupère son sac de sport à l'arrière, laisse la clé à Alfred pour qu'il puisse garer la voiture comme il le désire et le regard qu'il prend inquiète pas brunette, elle se mord l'intérieur de la joue « Il est en dans la salle de bain à côté de sa chambre » elle déglutit, entre dans le manoir, le coeur qui tambourine, elle monte les escaliers quatre à quatre, et elle entend l'eau qui coule. Elle sourit, se déshabille, du moins, elle abandonne son blazer avant de rentrer dans la salle de bain, elle retire son chemisier, puis sa jupe qui devient trop serrée mais elle met ça sur l'hiver et le fait qu'elle a prit des kilos à cause des chocolats chaud chamallow qu'elle a ingéré. Puis elle entre sous la douche et elle entoure la taille de Kaj de ses bras, ses lèvres se déposent sur l'épaule de Kaj alors qu'elle le force à se retourner, les deux mains en coupe autour du visage du brun « Je t'aime. » prononce t-elle de but en blanc. Et elle voit le visage de Kaj, son visage fermé « Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fais peur. » Puis elle voit le sang qui finit par s'en aller définitivement et elle le force à la regarder « C'est quoi ce sang ? »

T'as le coeur lourd, l'esprit troublé. Comment en si peu de temps, on arrivait à t'atteindre. Ton bras droit, ta vipère personnelle, cette amie depuis plus de quinze ans. On te l'avait arrachée. Elle qui t'avait protégé depuis toujours, tu n'as pas su lui rendre l'appareil. Merde, si seulement ce n'était que ça. Ta mère qui cherche à vous nuire, c'est vrai, mais c'est un sujet comme un autre. La goûte qui a su faire déborder le vase, c'est cette histoire étrange autour de ton fils. Seize ans et tu n'avais toujours pas pu le prendre dans tes bras. Seize ans et tu ne sais toujours pas s'il est vivant. Tu n'étais qu'une coquille vide sous la douche. Une âme en peine, un visage sans expression. Qui étais-tu ? Est-ce que c'était la question que tu devais et pouvait te poser ? Cette froideur qui te tombe sur la peau, te rappelle la froideur de tes actes. Un regard vers tes jointures, une chaleur autour de ta taille, tu te retournes pour croiser son regard. Ses mains posées contre ton visage n'ont aucun effet, tu fixes le vide et pourtant, sa voix, ses mots trouvent leur chemin à travers la serrure de cette porte fermé pour te percuter au coeur endolori depuis les derniers jours. « C'est pas le mien. » Ta voix est froide, sombre, basse. Mais qu'est-ce que tu lui fais ? Pourquoi avec elle? Pourquoi est-ce que tu restais si froid. Ton regard se pose dans le sien et ça a l'effet d'une gifle. Tu fermes les yeux, ton visage qui se décompose dans une tristesse que tu n'as jamais si montrer à personne. Tes épaules tressautent sous l'effet des sanglots. Tes bras le long de ton corps, ta façade s'effondre.

Elle ne comprend pas Cassiopeia, elle a l'impression qu'elle va exploser, quand elle le rejoint, son coeur se compresse au fur et à mesure qu'elle se défait de ses vêtements. Le coeur tambourine, toujours plus vite, toujours plus fort. Elle se demande comment ça va se finir, comment ça va se passer la suite. Elle qui ne voulait pas qu'on lui parle de futur, voilà que maintenant, elle s'imagine avoir un futur avec lui. Mais qu'est-ce que ça va être ? Des cris, de la douleur pour une dose insuffisante d'amour ? Une dose extrême d'amour qui explose dans les cris et la douleur ? Cassiopeia n'en avait jamais eu envie, Cassiopeia n'avait jamais pensé devenir la femme ou la petite amie d'un Homme, elle qui n'aime que trop son boulot. Voilà que maintenant, elle s'imagine avec lui. Mais est-ce qu'elle va survivre ? Quand elle lui dit qu'elle l'aime, elle le pense. Et la froideur dans ses mots, dans son regard la fait vasciller. Elle se recule un instant pour s'appuyer contre le mur de la douche, si elle reste sans quelque chose derrière elle, elle risque de s'effondrer. Foutus sentiments à la con. Elle se mord violemment l'intérieur de la joue et elle le regarde. Et quand elle voit qu'il pleure, elle bute contre lui, le prend dans ses bras, ne dit rien. Elle ferme les yeux, son front contre l'épaule du brun. Elle se pince les lèvres. Elle ne sait pas quoi dire, on dirait une enfant perdu dans un labyrinthe. Elle glisse alors ses mains autour de la taille du brun et ses mains trouvent une cadence lente et presque trop douce. « Parle moi mon amour... » Mon amour, elle ne l'avait jamais appelé comme ça, c'était trop étrange, mais c'était aussi plaisant. « Kaj... Je t'aime. Je t'aime et je n'ai pas envie que t'ailles mal. Parle moi s'il te plaît. Parle moi. » Elle se répète inlassablement et quand elle voit qu'il ne peut pas se calmer, elle coupe l'eau de la douche, son côté écolo qui ressort avant de le sortir de l'endroit, entourant son corps d'une serviette et le corps de celui qu'elle aime, ou du moins, le bas de son corps, elle le fait s'installer et elle prend place, ses jambes de chaque côté de sa taille. « Je suis là d'accord ? Je ne partirais pas. Je ne partirais plus si tu veux... » Est-ce que c'est une bonne idée ? Certainement pas. Est-ce que elle s'en fout ? totalement.